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10/11/2016

12ème édition des Trophées Aléonard : tradition respectée avec le savoir-faire des artisans couvreurs de nouveau au diapason

Véritable institution séculaire, la tuilerie Aléonard du Groupe Wienerberger, constitue la référence française en matière de fabrication de tuiles plates en terre cuite. A l’origine de la tuile « Monuments Historiques » et reconnue « Entreprise du Patrimoine Vivant », la tuilerie Aléonard met chaque année à l’honneur depuis 12 ans déjà, le savoir-faire et la créativité des artisans couvreurs au travers d’un concours international.
Une fois de plus, l’édition 2016 confirme la dynamique de ce concours et l’implication des artisans avec un nombre croissant de dossiers (49 cette année) en lice dans les cinq catégories : Monuments Classés, inscrits ou non classés/ Rénovation/ 1er Chantier/ Construction Neuve/ Internationale).
Soulignons également que le Jury 2016 a été impressionné par la qualité et le nombre de candidatures présentées. Ainsi, la Catégorie Internationale est-elle de retour et cette année encore la richesse des candidatures a conduit le Jury a décerné un Prix Spécial du Jury pour une réalisation particulièrement émérite.
Enfin, première d’une longue tradition à venir, les Trophées Aléonard rendent, cette année également, hommage aux Architectes des Bâtiments de France et du Patrimoine, en récompensant l’architecte ayant conduit les travaux du projet lauréat Monument Historique.
Rendez-vous annuel consacrant l’expertise des artisans couvreurs, c’est au Domaine de Rebetz à Chaumont-en-Vexin (60), que la cérémonie officielle des Trophées Aléonard 2016 s’est tenue, en présence de nombreuses entreprises de couverture et d’Architectes du Patrimoine.
Le Jury de l’édition 2016 se composait de :

  • Thierry LEYNET, Architecte du Patrimoine
  • Guillaume TROUVE, Architecte du Patrimoine
  • Jean-Marc CADET, Entreprise Bernard Battais
  • Franck DEMEILLIERS, Entreprise Demeilliers et Fils
  • Brice-Alexandre ROBOAM, Journaliste, Bois Mag - Toiture - Artisan et Bois
  • Francis LAGIER, CEO Wienerberger France
  • Christophe BROCHET, Chef produit Tuiles
  • Pascal SPYCHALA, Directeur Régional des Ventes
  • Gilles WUTHRICH, Directeur Projets et Marketing Tuiles

Trophée Aléonard - Premier Chantier
Cette catégorie récompense les entreprises réalisant pour la première fois une couverture en tuiles Aléonard.
C’est Jean-Sébastien Pascal de l’entreprise éponyme basée à Mont-Saint-Sulpice (89) qui remporte cette catégorie pour sa parfaite maîtrise dans la réalisation d’une tourelle de 100 m2 avec des tuiles Saint-Vincent coloris rouge poivré et rouge obscur. Le Jury a tenu à récompenser le superbe travail mené sur la charpente, tout comme le gironnage parfait des tuiles ainsi que la maîtrise de la mise en œuvre.
Trophée Aléonard - Construction Neuve
Cette catégorie récompense les entreprises réalisant une couverture en tuiles Aléonard sur un bâtiment neuf.
Le Trophée Aléonard 2016 Catégorie « Neuf » est décerné à l’Entreprise Ducy basée au Torquenne (14). Sous la conduite de Conseillers du Patrimoine (Yves Lescroard et Rendu Guillain de Normex à Pont l’Evêque - 14), cette construction neuve à colombages a séduit le Jury avec une toiture réalisée en deux formats de tuiles Patrimoine (14 x 25 et 15 x 26) conjuguée à un savant panachage de 3 coloris (rouge de mars, vert lichen et ocré lichen). Légion sont les critères ayant marqué positivement le Jury : de l’abergement soigné de cheminées aux arêtiers fermés et raccords sur pénétration, l’exécution des noues fermées et pénétrations au raccord avec tavaillon…
Trophée Aléonard - Rénovation
Cette catégorie récompense les entreprises réalisant des chantiers de rénovation de toitures, en tuiles Aléonard, sur tous types de bâtiments (sauf Monuments Historiques classés ou non classés).
C’est l’Entreprise Martinenghi à Ornans (25) qui décroche le Trophée Aléonard 2016 catégorie Rénovation, pour l’excellence de son travail de réhabilitation d’une ancienne toiture en chaume de 323 m2. Réalisée en tuiles Patrimoine format 16 x 27 déclinée en 3 coloris (ocré lichen, vert lichen et noir de vigne), cette rénovation démontre toute l’expertise de l’entreprise Martinenghi avec de superbes traitements d’arêtiers tuiles tranchées approche et contre approche avec noquets cuivre, mais aussi le raccord entre partie gironnée et toiture, traité comme un arêtier. De plus, le superbe travail du faîtage cuivre et du doublis en tuiles émaillées a également fortement été apprécié du Jury, tout comme la ventilation basse réalisée sous bavette et haute exécutée en châtière zinc. Une maîtrise totale aussi bien technique qu’ esthétique que, le Jury tenait à saluer.
Trophée Aléonard - Monuments Historiques
Cette catégorie récompense les entreprises qui réalisent un chantier remarquable en tuiles Aléonard dans la catégorie des bâtiments inscrits ou classés ou non-inscrits et supervisés par un Architecte du Patrimoine.
Lauréat 2016
SARL Contet & Bourrote basée à Flagey-Les-Auxonne (21) pour la rénovation de l’Eglise de Saint-Etienne Neublans - Abergement (39).

Sous la houlette de l’Architecte du Patrimoine, Simon Buri (Sombernon - 21), l’Entreprise Contet & Bourrote a conquis le Jury pour cette rénovation de 548 m2 de toiture réalisée de mains de maître. En effet, les jurés ont été sensibles à la restauration brillamment réussie de la toiture de l’église de Saint-Etienne de Neublans-Abergement et notamment à la finition des arêtiers et des faîtières avec crêtes de coq ; une excellence qui se retrouve aussi sur le traitement des noues fermées et la réalisation de la tourelle ainsi que des finitions en plomb. De plus, le subtil panachage harmonieux des 4 coloris (rouge de mars, vieilli naturel, brun flammé, noir de vigne et vert lichen) de tuiles MH et le jeu des 3 formats sélectionnés (17 x 27, 17 x 28, 17 x 30) ont fini de convaincre qu’il s’agissait-là du lauréat 2016.
Trophée Aléonard - Aléonard Internationale
Cette catégorie récompense des projets remarquables, en neuf ou en rénovation, d’entreprises internationales.
Les membres du Jury ont été séduits par ce projet original. Signé de l’architecte Caan Architecten Gent, cet espace commercial et ces appartements proposent une toiture de 200 m2 réalisée par l’Entreprise Buyle Kurt, en tuiles Patrimoine 16 x 27 coloris noir vigne, noir vigne intense et vert lichen. Le mariage réussi des Tuiles Aléonard et de la brique Terca, signe ici une superbe réalisation contemporaine, où le panachage réussi des teintes assure la continuité entre la toiture en tuiles et les murs en briques. Soulignons que le Jury a aussi été sensible aux parfaits raccords des profils métalliques entre tuiles et grandes baies vitrées.
Prix spécial du Jury 2016
Avec un nombre de dossiers MH de qualité particulièrement important pour l’édition 2016, le Jury a pris la décision de couronner également d’un prix spécial cette catégorie. Ainsi l’Entreprise Catherine Emmanuel basée à Formentin (14), sous la conduite des Architectes des Bâtiments de France Beaunay et Turquety, obtient le Prix Spécial du Jury pour la rénovation de 400 m2 de toiture en tuiles Monuments Historiques 14 x 24, coloris rouge flammé, ocre rose et ocré lichen. Le Jury a tenu à récompenser la perfection d’un panachage équilibré et très compliqué de 2 coloris clairs avec une teinte rouge, mais aussi la superbe exécution du pigeonnier comme des arêtiers encastrés et des ouvrages en plomb.

Source N. Schilling Communication

09/11/2016

7ème édition du concours Terroirs de TERREAL

Le 3 novembre 2016, TERREAL a organisé la 7ème cérémonie des Terroirs de TERREAL, au Musée des Arts Forains à Paris.
6 professionnels de la couverture ont été récompensés pour leurs travaux de préservation du patrimoine architectural français, valeur à laquelle TERREAL est profondément attachée.
Retour en détails et en images sur cette soirée unique et sur ces beaux chantiers qui reflètent le savoir-faire des artisans français, notre Histoire ainsi que nos régions.
Attribués par un jury de professionnels du Patrimoine, selon des critères de sélection portant sur la technicité, l’esthétique et le respect du patrimoine architectural local, les prix Terroirs de TERREAL s’inscrivent dans une volonté constante de valoriser les travaux de réhabilitation des toits patrimoniaux de nos régions et les professionnels qui les réalisent.
Pour la seconde année consécutive, TERREAL s’est associé à Maison Paysanne de France, association nationale reconnue d’utilité publique pour la sauvegarde du patrimoine rural bâti et paysager, et décerné le Prix de la Maison Paysanne pour récompenser une rénovation exemplaire de toits du patrimoine rural.
Le concours Terroirs de TERREAL s’inscrit dans la démarche du Groupe de développement de produits dédiés à la rénovation tels que la gamme de tuiles Monuments Historiques, la Canal Origine ou la toute récente Port Royal et il fait écho à l’engagement du Groupe dans des actions de mécénat, à l’instar de la rénovation de l’Abbaye de Lagrasse.
6 Professionnels de la couverture récompensés pour leurs travaux de préservation du patrimoine français
Pour la 7e année consécutive, TERREAL, n°1 sur le marché des tuiles de patrimoine en France, récompense les professionnels de la couverture à l’occasion de la cérémonie des « Terroirs de TERREAL » tenue le 3 novembre 2016 à Paris. Véritable temps fort pour la sauvegarde de l’héritage architectural français, le concours met à l’honneur six professionnels de la couverture et leurs réalisations. Retour en détails et en images sur cette soirée unique et ces beaux chantiers qui reflètent le savoir-faire des artisans français, notre Histoire ainsi que nos régions.
LE COUP DE CŒUR DU JURY
Entreprise FOUASSIER à Amboise (37)
Le jury a tenu à consacrer son coup de cœur au très beau travail de préservation du patrimoine à l’entreprise Fouassier sur la rénovation d’une closerie en tuiles plates Monuments Historiques dans la Vallée de la Cisse (41).
Les experts ont salué la mise en œuvre du panachage 4 couleurs sur cette closerie d’un fief en partie troglodytique réalisé avec les tuiles Matignon de la gamme Monuments Historiques : Rouge Saumon (30%), Brun Violet (15%), Ocre Orangé (25%), Rouge Naturel (30%)
PRIX DEMEURES DE CARACTÈRE
Entreprise TOITURES PINONAISES à Soissons (02)
La société TOITURES PINONAISES a été saluée pour avoir démontré son savoir-faire sur une maison bourgeoise en pierres de taille et briques de 1927 à Moulin-sous-Touvent dans l’Oise.
Pour ce chantier, l’objectif était de trouver une tuile se mariant avec le coloris de la brique rouge typique de la région afin de garder l’authenticité de la demeure ; le choix s’est alors porté sur la tuile Sologne Vieux Pays (17x27) à pureau brouillé et son coloris Vieille Terre rappelant l’aspect des vieilles tuiles de pays.
De nombreux points singuliers ont été traités dans le respect des règles de l’art, on peut ainsi souligner le travail de finition réalisé sur les faîtages scellés en crête de coq, les noues fermées ou encore sur les arêtiers scellés.
LE PRIX DE LA MAISON PAYSANNE
Entreprise Americo Dos Santos à Garancières (78)
Le travail de rénovation effectué sur les 1500 m² de toiture de l’annexe du château de Rosay (78) datant de 1615 a été apprécié par le jury.
Effectué en tuiles plates Monuments Historiques la couverture a reçu un soin particulier sur la mise en œuvre avec un panachage de 4 couleurs s’intégrant parfaitement dans le paysage du château de Rosay.
Le bâtiment a également reçu un travail de précision au niveau des lucarnes ainsi qu’à la réalisation des faîtages en crête de coq et aux rives.
PRIX DU PATRIMOINE HISTORIQUE : 2 LAURÉATS EX-AEQUO
Entreprise VAGANAY SAS à Solaize (69)
La rénovation de la couverture de l’ancien hôpital Débrousse à Lyon (69), datant de 1909 et depuis réhabilité en logements collectifs, constitue un excellent exemple de savoir-faire. Le travail de l’entreprise Vaganay SAS a été salué pour la réalisation des 3400 m² de tuiles Côte de Nuits PV coloris Brun.
Le jury a notamment tenu à souligner la parfaite intégration de la tuile avec son environnement et avec la façade de ce bâtiment prestigieux. Il a également félicité le travail réalisé sur les noues ouvertes relevant d’une mise en œuvre traditionnelle bien connue des couvreurs.
Entreprise SAS CATELIN YVAN à Moulins-la-Marche (61)
La rénovation de la couverture du château d’Auguaise (61), datant du 17ème siècle, constitue un excellent exemple de savoir-faire. En effet, l’entreprise SAS Yvan Catelin a été félicitée pour la très belle mise en œuvre des 500 m² de tuiles plates, avec un panachage de 2 tuiles et 3 coloris ; Prieuré Pourpre (20%), Prieuré Rouge Ancien (20%) et Pommard Panaché d’Automne (60%).
Au-delà des finitions réalisées sur les faîtages scellés en crête de coq, sur les noues et sur les arêtiers scellés, le jury a tenu à souligner le travail et la finesse des différentes lucarnes comme les lucarnes arrondies (type gerbières), les lucarnes bipan ou encore les mini lucarnes type œil de bœuf.
À noter également la parfaite harmonie du panachage des tuiles avec le coloris des briquettes en façade.
PRIX DU TERROIRS DU SUD

Entreprise C.B.G.P GERBOURD PIERRE à Bourg-de-Péage (26)
L’entreprise C.B.G.P Gerbourd Pierre a été récompensée pour la rénovation de la couverture de l’église Saint-Domnin à Lamastre (07), datant du 10ème siècle. Le travail de rénovation sur les 830m² de couverture constitue un excellent exemple de préservation du patrimoine. Rénové en tuiles Languedocienne Vieux Pays, coloris Panaché Foncé, la couverture retrouve ainsi son rôle d’étanchéité tout en s’intégrant parfaitement dans le paysage de la commune.
Nous remercions les très nombreux participants d’avoir envoyé leur dossier de réalisation, de grande qualité cette année encore, et d’avoir ainsi contribué au succès de cette septième édition des Terroirs TERREAL. Nous vous donnons rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition en espérant vous compter encore plus nombreux !

Source Terreal

08/11/2016

Chagny - Chez Terreal, des robots pour éviter la tuile

Entièrement automatisée, la dernière usine de Terreal s’appuie sur la technologie (broyage, tri optique, méthanisation…) pour répondre aux nouveaux standards qualitatifs et environnementaux.

Un contrôle visuel permet de détecter la moindre modification de forme ou de couleur. Photo: Pascal Guittet
Chagny 2 déploie ses 38 000 mètres carrés en lisière de la forêt bourguignonne. Ici, le fabricant français de produits de construction en terre cuite – 22 sites dans le monde dont 16 en France, 350 millions d’euros de chiffre d’affaires – exploite depuis 2007 « la tuilerie la plus moderne d’Europe », affirme le directeur des deux sites de Chagny, Jean-Sébastien Besset. Terreal a investi 85?millions d’euros dans cette usine automatisée, comme un contrepoint au site historique, distant de cinq kilomètres. L’usine des Tuileries bourguignonnes de Chagny, fondées en 1881, est toujours exploitée par le groupe au cœur de ce village de Saône-et-Loire. Une implantation choisie pour la terre argileuse de la commune, située non loin des vignobles de Chassagne-Montrachet.
D’ici à 2020, le groupe aspire à répliquer ce modèle pour disposer d’usines « sûres, pérennes, modernisées, avec des réserves d’argiles de vingt ans minimum », énumère son directeur industriel, Yvan Fernon. Depuis 2015, Chagny 2 cuit ses tuiles au biogaz issu de l’usine de méthanisation attenante, dont Terreal est le plus gros client. En recourant à la méthanisation pour 30% des besoins en énergie du site, « nous faisons le bon pari, estime Yvan Fernon. Le biogaz issu des déchets ne compte pas dans les émissions de CO2. »
La modernité des installations n’empêche pas un bruit assourdissant de se répandre dans l’usine, auquel s’ajoutent les sirènes signalant le passage de matériels ou un dysfonctionnement. Pour fabriquer chaque année 30?millions de tuiles de deux modèles différents et une gamme de 60 accessoires déclinés en dix coloris, telles des rives et des faîtières, 89 personnes se relaient 24,heures sur 24 et 7 jours sur 7, car « on ne peut pas facilement interrompre un four », précise le directeur technique, Pierre Basic.
Des capteurs remplacent les sonneurs
Une carrière située derrière l’usine approvisionne en terre la chaîne de production. Dès la première étape du process, Terreal se différencie sur le marché, grâce à son broyeur pendulaire. Après le concassage de la terre, cette machine la transforme en une poudre fine comme de la farine, qui donne aux tuiles fabriquées ici une finesse de grain plus proche de la faïence que de la terre cuite. La terre est ensuite mélangée à des adjuvants, dont 1% de manganèse pour assombrir les tuiles, dans un rapeur ressemblant à un gros presse-purée. Le mélange est compacté dans une mouleuse qui produit un long ruban, découpé en galettes. Certains de ces rectangles de terre pesant environ 4 kilogrammes sont enduits de microsable pour en vieillir l’aspect.
Les galettes sont ensuite façonnées dans une presse, puis les modèles colorés passent par une zone d’engobe, où ils sont pigmentés. « Il faut ensuite abaisser l’humidité », souligne Jean-Sébastien Besset. Les tuiles pressées transitent donc par un séchoir avant d’entrer dans un four de 180 mètres de longueur. La progressivité de la montée en température jusqu’à plus de 1000 degrés, tout comme la descente, est cruciale.
En sortie de four, sur un convoyeur, des roues positionnent précisément les tuiles avant leur passage sous des caméras et un capteur de son. « Nous pouvons désormais reconnaître automatiquement une tuile qui n’est pas conforme ! », ajoute Jean-Sébastien Besset. Ces capteurs remplacent les sonneurs de tuiles qui partout ailleurs contrôlent encore la conformité à l’oreille. « Un son aigu est signe de conformité, un son grave signale un défaut », explique le directeur. En bout de chaîne, toute la phase de conditionnement est robotisée. Ces nouveautés interviennent « dans un marché de la terre cuite saturé, d’où la nécessité d’accroître les débouchés à l’export », selon Yvan Fernon. De nouveaux horizons pour les tuileries de Chagny…
Source L'Usine Nouvelle par FRANCK STASSI

07/11/2016

Half-year results 2016 confirm Wienerberger‘s operational strength

In the first half of 2016, the Wienerberger Group generated a consolidated turnover of € 1468.9 mill. (HY 2015: € 1474.9 mill.), mainly as a result of constant sales volumes and slight price increases. Group revenues were impacted by negative foreign exchange effects. Standing at € 178.3 mill., the operating EBITDA fell slightly short of the previous year’s level. In addition, Wienerberger had significantly lower gains from real estate sales than in 2015. Adjusted for foreign exchange and real estate effects, Wienerberger recorded a 9 % organic increase in its operating EBITDA.
Revenue and earnings growth in Clay Building Materials Europe Division
In the first six months, the European brick business performed well throughout Eastern Europe, except for Russia. Wienerberger was able to significantly increase the sales of clay blocks and roofing tiles in the region at stable average prices. In contrast, widely diverging developments were seen in the countries of Western Europe. In Great Britain, demand slowed down in the run-up to the EU referendum. Taking account of this development, Wienerberger promptly initiated capacity adjustments. In Belgium the market trended downward from a very high level. At the same time, new residential construction in the Netherlands was marked by positive dynamics. Germany and France recorded favourable developments in the construction of new detached and semi-detached homes, which resulted in higher clay block sales. A trend to the contrary was seen in Italy and Switzerland, with construction activity in the detached and semi-detached home segment slowing down.
Altogether, the Clay Building Materials Europe Division accounted for a satisfactory € 818.2 mill. share in Group revenues (up 3 % on the previous year’s level). Operating EBITDA increased significantly in the reporting period by 11 % to € 124.8 mill.
Pipes & Pavers Europe: decline in revenues and operating EBITDA
The environment for the ceramic waste water pipe operations remained challenging, although a moderate increase in public-sector orders was seen in Germany in the second quarter. In Eastern Europe, tendering activity for infrastructure projects was down, as reflected in the results of the pipe operations. Therefore, the Division’s revenues dropped by 7 % to € 503.9 mill. and operating EBITDA decreased from € 56.6 mill. to € 52.9 mill.
Satisfactory development of the brick business in the USA and Canada
In North America, both the US brick business and the Canadian operations performed extremely well. The Division showed a positive operating performance and generated revenues of € 141.4 mill., up by 7 % on the previous year. However, the costs of the closure of one production site and gains from real estate sales that were significantly lower than in 2015 resulted in a drop in operating EBITDA from € 20.7 mill. to € 10.9 mill. in the reporting period.
Outlook and strategy
For the full year, Wienerberger predicts a slightly positive development in European residential construction, though with major regional differences. For the Pipes & Pavers Division, a continued, sound development in North-Western Europe in the second half of the year, subdued tendering activities in Eastern Europe, and a lower result from international project business is foreseen. Developments in the North American brick business should remain positive.
Wienerberger maintains its projections for 2016 and confirms its target of € 405 mill. operating EBITDA.
The Group aims to combat negative foreign currency effects by stepping up its optimization measures and cutting costs through more efficient processes in production, sales and administration. In highly volatile markets the Group is reacting promptly by adjusting its production capacities. At the same time, Wienerberger will continue to pursue its efforts to develop innovative, future-oriented and profitable products and services in the coming months.

Source Ziegelindustrie International

06/11/2016

Une des rares tuileries iséroises sauvée de la ruine

A Doissin, dans les Terres froides, Gérard Bertrand a été récompensé par la « Fondation du Patrimoine Aurhalpin » pour la restauration de la tuilerie de ses ancêtres
Cette ancestrale tuilerie du Nord-Isère est classée au patrimoine de l’Isère depuis 2008 et possède un label du conseil départemental en raison de l'intérêt patrimonial qu'elle présente et de l’originalité de sa construction ainsi que des anciens outils qu’elle contient. Elle vient d’être restaurée.
Dans ces bâtiments, les tuiles y étaient moulées à la main, et mises à sécher à l’air huit jours avant de passer au four. Celui-ci était chauffé avec des fagots de bois. Il en fallait environ 500 pour une cuisson de quatre jours et quatre nuits. Les tuiliers y faisaient une fournée par mois : ceci durant six mois de l’année, le reste du temps étant consacré à l’approvisionnement de l’argile et des fagots. 80 000 tuiles sortaient ainsi chaque année de cette petite entreprise familiale.
C’est en 2013, que Gérard Bertrand a hérité des bâtiments de la tuilerie de ses aïeux. Une partie du toit du hall de séchage des tuiles venait alors de s’effondrer. En partenariat avec le Département de l’Isère et l’association « Fondation du Patrimoine », il a décidé de sauver ce précieux et rare patrimoine d’un savoir-faire disparu. Son abnégation pour réhabiliter cette tuilerie lui a valu de recevoir le label de « La Fondation du patrimoine » en 2014.
En récompense de sa motivation et de son investissement, aussi bien en temps que financier, Gérard Bertrand vient d’obtenir le premier prix catégorie « réalisation », ainsi qu’un chèque d’accompagnement attribués par la « Fondation du patrimoine aurhalpin ». Cette dernière étant composée du conseil régional Auvergne Rhône Alpes, de la direction EDF Auvergne Rhône-Alpes et de la direction régionale Groupama. C’est au cours d’une cérémonie qui aura lieu le samedi 5 novembre 2016 à 10 h au sein de la tuilerie restaurée, que cette récompense lui sera remise.

Les Prix aurhalpins du patrimoine

Une initiative unique en France pour la valorisation du patrimoine dans toute sa diversité. Patrimoine matériel ou immatériel, rural ou urbain, archéologique ou contemporain, de propriétaires publics ou privés : c’est dans toute la diversité de la notion même de patrimoine que les Prix aurhalpins du patrimoine encouragent et récompensent les initiatives locales.
Ils existent depuis 1995, fondant le partenariat entre la délégation régionale d’EDF et Patrimoine Aurhalpin. Le Conseil régional de Rhône-Alpes s’y associe dès 1996. En 2002, c’est la création du Prix savoir-faire du Conseil régional. En 2003, le Trophée EDF voit le jour. En 2016, l’arrivée de Groupama Rhône-Alpes Auvergne permet la création du Prix patrimoine industriel et scientifique qui porte son nom. En 2016, Patrimoine rhônalpin devient Patrimoine Aurhalpin et part à la rencontre des acteurs de l’Auvergne-Rhône-Alpes. Les Prix deviennent les Prix aurhalpins du patrimoine.
Source L'Essor Nord-Isère

05/11/2016

Brique terre cuite de grande longueur, réinventer une matière ancestrale

Pour renforcer la linéarité de la façade ou jouer sur les formes et les couleurs, la brique de 40 cm s'adapte à toutes les envies. 100% naturelle, incombustible, durable et résistante aux agressions climatiques elle à tous les atouts ! Véritable source de créativité architecturale, elle permet une grande liberté au travers d'une gamme de teinte variées, dans des nuances contemporaines ou plus traditionnelles.
TERREAL a su une nouvelle fois saisir la beauté inaltérable de la terre cuite et la renouveler pour proposer un matériau souple, contemporain et unique. Avec sa gamme de brique grande longueur, Terreal met à votre disposition des produits esthétiques et modulables qui, tout en gardant leur identité unique, répondent aux besoins d'une architecture innovante, moderne et originale.
Après plus de 5 000 ans d'histoire, la brique reste à l'avant-garde de la modernité !
Légende photo : Groupe Scolaire Louise Michel, Aussonne (31) - Agence Danièle DAMON Architecte Felix Faure

Source Batiweb

04/11/2016

Des tuiles pour chaque région ? C’est l’offre d’Erlus

Erlus, fabricant de tuiles en terre cuite, propose pour chaque région des produits adaptés au climat et au style architectural typique. La société allemande commercialise ainsi des toitures naturelles « aux couleurs » de nos régions. La gamme développée offre une grande variété de formes et de coloris pour le neuf ou la rénovation. Elle se veut durable et résistante aux intempéries.
« Des toitures naturelles aux couleurs de nos terroirs », c’est ce que propose Erlus. La société allemande précise que les toits en terre cuite, très présents sur le territoire français, « jouent sur la diversité des formes et des coloris ». Ils permettent notamment de « valoriser durablement le patrimoine » et qu’ils sont une « valeur sûre » pour les architectes. Quelle résistance pour les tuiles en terre cuite ?
Pour qu'elle résiste au mieux aux intempéries, Erlus s’est proposé de développer une tuile en terre cuite adaptée au climat et au style architectural typique de chaque région. En Alsace et en Rhône-Alpes, on va ainsi retrouver des toitures en tuiles plates en coupe écaille « appréciées pour leur esthétique classique et valorisante ». Les régions Bourgogne, Centre, Ile-de-France et Picardie vont plutôt privilégier des tuiles plates en coupe droite dans un format économique.
Qu’elle soit en coupe écaille, pointue ou droite, la tuile plate Erlus, est destinée aux toitures « au charme indémodable ». Avec ses dimensions de 18 x 38 cm, elle est disponible en 10 coloris et offre « une grande créativité pour la conception de son toit ».
©Erlus - Tuile plate écaille

La tuile Erlus Hohlfalz SL permet de générer « un jeu particulier d’ombre et de lumière ». Très robuste, elle est économique puisque 11,5 pièces suffisent à couvrir 1m2. C’est l’une des tuiles les plus performantes de sa catégorie pour résister aux infiltrations d’eau grâce à son profil frontal et latéral. Elle est notamment utilisée dans les Flandres.
Pour le climat méditerranéen, Erlus propose une tuile aux couleurs terre et aux tons nuancés, et démontre « qu’une construction responsable et écologique peut s’allier à un design élégant ». Pour les régions Provence, Occitanie, Nouvelle-Aquitaine, Erlus propose des tuiles canal traditionnels et des tuiles romanes mécaniques Monaco, aux coloris rouge naturel, classique, umbra et rosso. Les tuiles à côtes petit format FALZ et GF complètent la gamme adaptée aux traditions du sud. Des tuiles polyvalentes
Pour une utilisation polyvalente, il y a la tuile Reform SL séduisante de par « la finesse de sa géométrie, son pureau variable et son format avantageux (12,5 pièces par m2) », précise Erlus. Cette tuile s’intègre à toutes les toitures traditionnelles et valorise les architectures les plus contemporaines. « La technicité spécifique des emboîtements de la tuile Reform SL lui confère une étanchéité optimale dans le cadre d‘une pose à joints droits ». Avec une pente nominale à 25°, elle est particulièrement adaptée aux climats pluvieux des régions Normandie et Ile-de-France.
©Erlus - Tuile Reform SL

Il y a aussi la gamme Linea traditionnelle dans le grand quart nord-est de la France mais mise en œuvre dans toutes les régions pour leur rendu « très contemporain ». Cette tuile à pureau plat en qualité klinker sans aucun silicone offre un « emboîtement particulièrement résistant à la pénétration des eaux pluviales et aux effets du vent ». Elle atteint ainsi la classe 4 de résistance à la grêle, donc reste fonctionnelle même dans la projection de grêlons d’un diamètre de 4 cm. Des tuiles selon les différents types de toiture
En région Rhône-Alpes on retrouve la tuile Erlus Forma, « élégante, ergonomique et fonctionnelle ». Facile et rapide à poser, elle s’adapte à toutes les longueurs de chevrons et convient aussi bien aux grandes toitures qu’aux petites surfaces. Légère, avec seulement dix pièces par m2, sa double onde douce est « idéale » en arêtier pour les toitures à quatre pans.
©Erlus - Tuile Forma

Pour les toits à faible pente à partir de 10° des régions Hauts-de-France et Grand Est, Erlus propose la tuile universelle et polyvalente E 58 SL. Ses atouts : un format avantageux (11,5 pièces pour 1m2) et un pureau variable de 3 cm. « Cette tuile remplace les anciennes tuiles existantes sans changer le lattis ou modifier la largeur du toit », dit la société.
La société présente enfin la tuile panne spéciale rénovation à savoir la tuile E 58 S « particulièrement appréciée pour la rénovation des petites surfaces ». Elle se caractérise par un pureau variable de 33,5 à 35,5 cm et dispose d’un jeu latéral de six millimètres. Prévoir de 13,9 à 14,9 tuiles par m2.
Autre option pour la rénovation en région Bourgogne Franche-Comté, Champagne-Ardenne, Picardie ainsi que dans le centre de la France, la tuile Erlus GF XXL qui permet d’obtenir un profil « aux lignes épurées et modernes ». Elle est également adaptée pour les constructions neuves.
Les tuiles Erlus sont disponibles chez les négoces de matériaux de construction.

Source Batiweb

03/11/2016

Shareholder backs Braas Monier in rejecting Standard Industries' offer

A shareholder of German roof tile maker Braas Monier (BMSA.DE) has supported the company's rejection of a takeover offer by U.S. group Standard Industries [GAFCO.UL], saying the bid significantly undervalued the German firm.
"(We) have identified Braas Monier as a company that is dramatically undervalued in the public equity market," shareholder Lucerne Capital Management, which holds 5 percent of Braas Monier's shares, said in a letter to the company's management board seen by Reuters.
In mid-September, family-owned Standard Industries made its offer of 25 euros ($27.30) in cash per share, valuing Braas at $2.1 billion including debt.
But the German group opposes the offer, saying it does not include a premium and significantly undervalues the company and its future prospects. It has called on its shareholders to reject the deal.
Lucerne said it saw the fair value of shares in Braas Monier at least 35 euros per share, adding it believed the company was able to achieve that value on a stand-alone basis.
Braas Monier shares traded at 26.34 euros at 0900 ET on Friday. ($1 = 0.9157 euros)
Source Reuters reporting by Arno Schuetze; Writing by Tina Bellon; Editing by Maria Sheahan

Les tuiles "Made in Ardennes" séduisent aussi à l'étranger

C’est l’une des tuileries les plus modernes de France. La fabrique Monier, implantée près de Signy-L’abbaye dans les Ardennes, est peu connue dans notre région. Pourtant, 80 000 tuiles sortent des lignes de productions chaque jour, toutes faites d’argile ardennaise.

Le groupe Monier est le 3eme fabriquant de tuiles françaises, grâce à une usine moderne, conçue pour fabriquer 2 millions de mètres carré de tuiles par an, soit 40 millions d'unités. On y est d'ailleurs fier d'avoir le plus grand four d'Europe, qui mesure pas moins de 200 m de long.
Mais la tuile ardennaise, faite d'argile, séduit aussi des clients au-delà du département. Les clients de la fabrique Monier sont implantés pour 20 à 30 % au Benelux, les 70 % restant se situant dans l'est et le Nord de la France. Quelques containers sont mêmes expédiés en Chine pour de riches clients friands du Made in France ardennais.
Source France 3 par Céline Lang

02/11/2016

Imerys: l'absence de croissance organique interpelle.

Imerys signe la plus forte baisse du SBF 120 vendredi matin malgré la publication, hier soir, de résultats à neuf mois pouvant à première vue apparaître solides.
Le spécialiste des ressources minérales pour l'industrie a ainsi dégagé sur les neuf premiers mois de l'année un résultat opérationnel courant en hausse de 8% à 441,5 millions d'euros.
Son chiffre d'affaires au 30 septembre s'élève lui à 3.126,5 millions d'euros, ce qui représente une hausse de 1,4% en variation courante par rapport à la même période de 2015.
Cette performance est toutefois inférieure à la croissance de 1,9% en variation courante qui avait été enregistrée au premier semestre.
A périmètre et changes comparables, la variation du chiffre d'affaires au 30 septembre ressort même négative à hauteur de 2,3% par rapport à la même période de 2015.
'La croissance organique de l'activité est toujours négative en dépit d'une base de comparaison qui s'avère plus favorable', regrettent les analystes de Bryan Garnier ce matin.
'Le rythme de contraction complique incontestablement la comparaison avec 2015, avec une situation toujours très médiocre dans l'ensemble', estime le bureau d'études, qui reste à l'achat sur la valeur.
Dans son communiqué, Imerys confirme néanmoins son objectif annuel d'une croissance du résultat courant net 'comparable à celle du premier semestre'.
Alors que son résultat opérationnel courant avait progressé de 6,9% au premier semestre, celui-ci a en effet accéléré pour afficher une progression de 8% en date du 30 septembre.
Vers 10h00, le titre Imerys cédait 8,4% à 61,8 euros après avoir perdu plus de 10% en début de matinée.
Source ABC Bourse

Résultats de la branche Matériaux Céramiques au premier semestre 2016

Le chiffre d’affaires de la branche Matériaux Céramiques s’est élevé à 928,4 millions d’euros. La variation courante de + 5,7 % par rapport aux 9 premiers mois 2015 intègre un impact périmètre de + 54,9 millions d’euros, notamment lié à la reprise de l’activité Kaolin hydraté de BASF aux Etats-Unis et à l’acquisition des accessoires de toiture de Matisco dans la division Toiture en novembre 2015. Il tient compte d’un effet de change de + 0,2 million d’euros.
A périmètre et changes comparables, le chiffre d’affaires baisse légèrement par rapport aux 9 premiers mois 2015.
Dans la division Toiture, la reprise du marché français des tuiles en terre cuite ne s’est pas concrétisée (marché en baisse de - 0,5 % sur les 9 premiers mois de 2016 (1) ). Les mises en chantier de logements individuels se sont inscrites en très légère hausse alors que le marché de la rénovation a été atone sur la période.
Les ventes de la division Kaolin ont continué à être impactées par le recul du marché du papier, en partie compensé par les développements dans les applications de spécialités (caoutchoucs, plastiques, peintures, joints et adhésifs…).
L’activité de la division Céramiques a été solide, grâce à la poursuite de son repositionnement géographique vers les zones en croissance. Le troisième trimestre a aussi été marqué par la cession d'un site industriel en Espagne au groupe de minéraux industriels espagnol Samca et la signature concomitante d’accords de distribution exclusifs en Espagne et à l’international (juillet 2016).
Source Imerys "Imerys annonce des résultats en hausse au 1er semestre 2016"

Que faire des 43 millions de tonnes de déblais de terre du Grand Paris ?

Que faire des montagnes de déchets de terre qui ne cessent de croître et s’étendent à perte de vue, tels des paysages lunaires, sur le territoire de certaines communes ? Ne serait-ce qu’en Ile-de-France, plus d’une vingtaine de millions de tonnes de matière inerte sont aujourd’hui extraites chaque année des divers travaux de terrassement préalables aux fondations d’infrastructures, de routes et autres réseaux de transport.
Les seuls déblais du chantier du Grand Paris Express vont représenter un apport annuel supplémentaire de 10 % à 20 % au cours des quinze prochaines années. D’ici à 2030, le creusement des 200 km de tunnels autour de la capitale et des accès de secours, ainsi que l’édification des gares vont de fait générer quelque 43 millions de tonnes de déblais.
Or, si les déchets du BTP (béton, briques, verre, ballast) peuvent être à 95 % recyclés et valorisés, seuls 20 % à 30 % des déblais de terres inertes sont aujourd’hui retraités pour être recyclés, généralement en produits de sous-couche routière ou de remblais divers. Le reste des excavations part au rebut, entassé dans des carrières ou sur d’anciens terrains agricoles. Sans même parler de la raréfaction du foncier pour ce type de stockage, l’impact économique, estimé à plusieurs milliards d’euros, de ces monceaux de terres entassées est aussi préoccupant que l’impact écologique. Car ces terres sont considérées comme des déchets alors qu’elles sont en réalité une ressource.
Une tradition ancestrale
Pourquoi en effet ces monceaux de rebuts ne seraient-ils pas recyclés et transformés en matériaux de construction ? « Après tout, la construction en terre est une tradition ancestrale, rappelle l’architecte Paul-Emmanuel Loiret. Si les pays développés ont, après la seconde guerre mondiale, abandonné la terre au profit de matériaux industriels (ciment, acier, aluminium…) pour construire, à grande échelle, plus vite, plus haut et “plus moderne”, un tiers de l’humanité vit aujourd’hui dans des édifices en terre. »
Maison de famille de 290 m2 à Schlins, en Autriche, conçue par l’artiste et entrepreneur Martin Rauch, et entièrement construite – des fondations au toit – avec de la terre excavée sur place. « La France elle-même regorge de patrimoines architecturaux bâtis en terre il y a des siècles et toujours habités, comme les maisons et fermes en pisé de la région Auvergne-Rhône-Alpes, les longères d’Ille-et-Vilaine autour de Rennes ou encore les maisons en torchis et à colombages de Normandie et de l’est de la France », rappelle-t-il.
Les 4 500 sondages géotechniques réalisés par la Société du Grand Paris avant le lancement du chantier du Grand Paris Express ont révélé une grande richesse du sous-sol francilien. « Celui-ci contient une grande quantité d’argiles et de limons, aujourd’hui très peu valorisés, mais qui peuvent servir à constituer des matériaux de construction en terre crue, avec du sable, des graviers, des cailloux », explique Serge Joly, commissaire avec son homologue Paul-Emmanuel Loiret de l’exposition « Terres de Paris. De la matière au matériau », qui se tient jusqu’au 8 janvier au Pavillon de l’Arsenal, à Paris. Une exposition qui révèle le potentiel jusqu’alors inexploré de toutes ces terres excavées en Ile-de France et qui présente les différentes techniques de valorisation possibles.
Des scientifiques et des architectes ont ainsi testé et réalisé, à cette occasion, les prototypes d’une variété de matériaux possibles à partir des ressources franciliennes : briques en terre crue, pisé, enduits, panneaux de terre et même – une première mondiale – béton d’argile coulé (technique du coffrage) sans chaux ni ciment. « Le paradoxe est qu’il s’agit là de techniques ancestrales, mais tout est à réinventer puisque aucune règle de construction n’encadre ces techniques », relève Paul-Emmanuel Loiret.
Alternative au tout-béton
Aujourd’hui, les constructions en terre relèvent encore du projet exceptionnel, et sont soumises à un « avis technique expérimental », avant que le Bureau de contrôle (l’organisme vérifiant la conformité technique des ouvrages) ne se prononce.
Reste que, si au cours des vingt dernières années la construction en terre concernait des projets architecturaux individuels, depuis cinq ans les grands cabinets d’architectes – Renzo Piano, Wang Chu ou Herzog et de Meuron – se mettent à construire en terre. « On voit même depuis un an des maîtres d’ouvrage, aménageurs et bailleurs sociaux y venir, souligne Romain Angers, ingénieur de l’atelier Amaco et du laboratoire CRAterre de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Grenoble (ENSAG), qui s’attache à faire revivre la construction en terre depuis trente-cinq ans. Cette demande naissante va accélérer la mise en place de règles de construction en terre et favoriser le développement d’une filière. »
En amont, « le chantier du Grand Paris Express, de par sa durée, peut assurer une sécurité dans les approvisionnements en terre », relève pour sa part Philippe Yvin, le président de la Société du Grand Paris, qui lance ce vendredi 21 octobre un appel à projets innovants sur la gestion des déblais.
« La construction en terre crue est une alternative à la logique du tout-béton, aujourd’hui très questionnée notamment avec le caractère épuisable des ressources en sable », souligne Olivier Meheux, de TOA Architectes. Une préoccupation environnementale qui rejoint aujourd’hui celle des aménageurs de réintroduire la nature en ville. L’agence TOA Architectes a ainsi proposé à la ville de Nanterre un bâtiment en pisé pour son nouveau groupe scolaire Miriam-Makéba, qui doit ouvrir à la rentrée 2018 dans le quartier Université.
Vertus écologiques
« On utilise souvent des matériaux surévalués pour leur emploi, observe Serge Joly. On va ainsi construire un bâtiment de deux, trois étages en béton – matériaux nécessitant de l’énergie grise lors de sa fabrication – alors que l’on pourrait utiliser de la terre crue, matériau qui peut apporter une performance mécanique largement suffisante. Et qui est plus durable. » Les bâtiments les plus hauts construits jusqu’ici, entièrement en terre crue, sont les immeubles érigés il y a 500 ans, mesurant 30 mètres et comptant huit étages, de la ville de Shibam, au Yémen, surnommée le « Manhattan du désert ».
Comme le bois, la pierre ou les fibres végétales, la terre crue a de formidables vertus écologiques. Ne nécessitant souvent que peu de transformation, donc énergétiquement avantageux, ce matériau de construction affiche un faible bilan carbone. La terre crue est entièrement biodégradable, recyclable dès lors qu’elle n’est pas stabilisée par de la chaux ou du ciment. Et elle est saine, sans aucun composé organique volatil, polluant émis par les adjuvants et traitements techniques que même le bois, placé en extérieur, est obligé de subir. Sa nature respirante offre enfin une excellente régulation intérieure de l’hygrothermie : elle stocke ou rejette l’humidité de l’air selon les conditions atmosphériques.
« C’est un matériau qui vit au rythme des saisons », résume John Stritt, chef de projet chez Aquitanis, l’office public de l’habitat de Bordeaux-Métropole. Ce bailleur s’est lancé dans un projet de construction en terre de 200 logements sur la ZAC de Biganos, avec un objectif « zéro chauffage ». Un objectif qu’il espère atteindre grâce justement à cette précieuse qualité de la construction en terre. Ce projet, qui s’étend sur une dizaine d’années compte tenu de son caractère inédit, va prochainement donner lieu à la réalisation d’un premier bâtiment pilote de 100 m2 pour tester les potentiels de la construction en terre.
Source LE MONDE par Laetitia Van Eeckhout

01/11/2016

Six semaines de chômage partiel sont prévues, en fin d’année, chez Terreal Roumazières. L’une des unités va même s’arrêter pour reprendre le 2 janvier. La CGT s’inquiète.

Six semaines de chômage partiel. Encore!
À Roumazières-Loubert, la tuilerie Terreal s’apprête à réduire son activité.

L’unité de production d’accessoires diversifiés va arrêter de tourner à la fin du week-end pour ne reprendre que le 2 janvier.

Les autres unités seront, elles, impactées à partir du 21 novembre. Selon la CGT, 75% de l’effectif va être touché par la mesure.

Et ce qui fâche le syndicat, c’est que la direction impose aux salariés de puiser dans leur compteur d’heures de récupération.

"On fait des heures supplémentaires tout au long de l’année parce qu’on manque d’effectif. Et, à la fin de l’année, on nous impose de prendre les jours qu’on a cumulés, s’agace Laurent Délias.

Source La Charente Libre

Un bâtiment tertiaire aux façades géométriques et aériennes avec les briques monolithes à hauteur d’étage de TERREAL à Lille

Afin de sublimer un ensemble de bureaux de 5 020 m² installé au cœur d’Eurotechnologies à Lille, TERREAL et l’architecte Paolo Tarabusi se sont associés pour créer des façades alternant des briques à hauteur d’étage (BHE) et des surfaces vitrées. L’ensemble forme un jeu de colonnes répétées 1 500 fois pour habiller les deux bâtiments d’un motif géométrique empreint de modernité.
Présentation du projet
Le bâtiment « le Doge » se situe dans l’îlot 5/1 de la ZAC des Rives de la Haute Deûle à Lille.
A proximité de l’ancienne usine Le Blanc Lafont, aujourd’hui convertie en pépinière d’entreprises technologiques, la parcelle est délimitée par l’avenue des Saules au Nord et l’avenue Delwaulle à l’Est.
L’environnement proche est historiquement caractérisé par la présence de bâtiments industriels de grande taille aujourd’hui transformés ou en cours de transformation, et par la petite échelle des maisons ouvrières en bande. L’aménagement urbain de la nouvelle ZAC introduit à travers les nouveaux bâtiments, un éventail riche de gabarits intermédiaires capables de créer, selon les cas, des transitions visuelles parfois fluides et parfois plus contrastées, fruit d’un dosage savant et finement calibré. Dans cette variété urbaine, sauf rares exceptions, un seul matériau, la terre cuite, déclinée sous diverses formes, unifie et relie les différents volumes, programmes et époques.
« Depuis les toutes premières réflexions nous avons eu envie d’associer au nouveau bâtiment une utilisation de la brique très contemporaine et, en même temps, en continuité avec la tradition constructive locale. On voulait réaliser autre chose qu’une coque en béton revêtue de briques de parement. » explique Paolo Tarabusi, l’architecte du projet
Détourner un matériau traditionnel pour magnifier la façade
Séduit par la matérialité brute des briques monolithes à hauteur d’étage TERREAL des bâtiments agricoles, Paolo Tarabusi a imaginé un projet architectural innovant et contemporain ancré dans la tradition locale. Les façades des bureaux du Doge à Lille intègrent ainsi 1 500 éléments de grande hauteur en terre cuite séparés un à un par des vitrages. Les surfaces pleines sont à quelques c entimètres pr ès de la même largeur que les vitres et donnent au bâtiment un aspect ajouré, teinté de matière et de légèreté. Une véritable innovation architecturale qui s’intègre parfaitement au paysage du plus grand incubateur d’entreprises d’Europe.
Les pièces de terre cuite sont sans ornement pour exprimer pleinement leur matière et leur couleur naturelle ocre rouge. Une liaison en partie haute et basse permet à la brique monolithe isolée d’être posée sans joints ni enduits. Les striures, irrégularités et nuances de teinte de la terre cuite donnent au bâtiment un caractère rustique et volumineux rendu léger et aérien grâce aux éléments vitrés.
A la fois esthétique, performant et durable, le projet du Doge a reçu le Prix de l’immobilier d’entreprise lors de la 13ème édition des Pyramides d’Or organisé par la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI).
Une mise en œuvre adaptée à des conditions de chantier complexes
C’est grâce à une étroite collaboration entre TERREAL et l’atelier Tarabusi que ce projet a pu prendre forme. L’entreprise spécialisée en terre cuite n’a pas hésité à ajuster ses produits pour répondre aux spécificités du chantier. Les techniciens ont par exemple resserré les tolérances dimensionnelles des briques en hauteur et largeur. Afin de garantir un haut niveau de qualité et de rendu esthétique, aucun produit ne présentant une épaufrure de plus de 2 cm n’a été livré.
Le process de mise en œuvre représente à lui seul un véritable défi technique. Les briques n’ont pas été scellées mais assemblées mécaniquement et fixées en une seule fois grâce à des platines hautes et basses prises dans le béton. Pour gagner du temps et éviter les salissures, le béton a été coulé directement sur palettes dans un atelier situé à quelques kilomètres du chantier. Les équipes de mises en œuvre ont ainsi été en mesure d’encastrer 60 briques de 2,60 m x 2×80 m par jour.
La brique monolithe à hauteur d’étage : matériau naturel, durable et économique
Au-delà de leur aspect esthétique et traditionnel, l’architecte a choisi les BHE pour leurs performances techniques. Epaisses de 20 cm, elles génèrent des ombres sur la façade qui évitent la surchauffe du bâtiment en été. Elles disposent également d’une bonne hydrométrie et d’une forte inertie qui participent au confort thermique du bâtiment tout au long de l’année.
Saines et naturelles, les BHE sont également économiques car elles n’ont pas besoin d’ossature pour s’appuyer et sont sans ornements.

Source Wellcom

31/10/2016

Ons-en-Bray/Saint-Germer-de-Fly : la carrière d’argile veut ménager ses voisins

Imérys Toiture a l’autorisation d’extraire 220 000 t d’argile par an d’ici 2033. De nombreux aménagements ont été réalisés pour limiter l’impact sur l’environnement et les nuisances pour les riverains.

« Le bruit, la poussière, pour l’instant on n’en souffre pas. Mais c’est un peu juste pour se faire une opinion vu qu’il n’y a eu que quelques semaines d’extraction. » Comme d’autres habitants d’Ons-en-Bray, ce voisin de la carrière d’argile était invité par l’entreprise Imerys Toiture à visiter le site ce jeudi et à faire part de ses éventuelles récriminations. « Si vous souffrez de nuisances, il faut nous le dire », encourage François Dupety, directeur d’Imerys Toiture à Saint-Germer-de-Fly. Le leadeur de la tuile française qui emploie 170 salariés et produit 200 000 t de tuiles par an, a tout intérêt à entretenir de bonnes relations avec ses voisins.
La société a patienté quinze ans avant d’obtenir l’autorisation d’exploiter le site du Chêne Notre-Dame, pour une durée de vingt ans et une extraction maximale de 220 000 t d’argile par an. « L’ouverture de cette nouvelle carrière était nécessaire pour assurer la pérennité de l’entreprise, rappelle François Dupety. Avant, nous ne disposions plus que de cinq ans de réserve d’argile. C’était très juste. »
Pour décrocher cette autorisation, Imerys Toiture a dû vaincre les réticences des élus locaux et de leurs administrés. « Au début, lorsque nous avons présenté le projet, on nous a dit « Une carrière c’est comme une décharge, on n’en veut pas ! Il va y avoir des camions et du bruit toute la journée... » », se souvient le chef d’entreprise. La société n’a pas lésiné sur les moyens pour rassurer les plus sceptiques. Butte paysagère pour limiter l’impact visuel et sonore et la propagation des poussières, laveur de roues pour éviter que la douzaine de camions effectuant la rotation chaque jour en période d’extraction entre la carrière et l’usine, ne salisse les routes, aménagement routier pour sécuriser l’accès au site et sa sortie sur la N 31... Au total, l’entreprise a investi près de 1 M€ pour limiter l’impact d’une telle activité.
Durant l’été 2015, 37 000 t d’argile rouge, qui représentent à elle seule 60 % du mélange de fabrication des tuiles, ont été extraites.
Une deuxième saison d’extraction doit prochainement commencer. Elle a été retardée par les trop fortes et trop nombreuses précipitations du printemps.
Source Le Parisien par Corinne Fourcin

30/10/2016

U.S. Terracotta Cladding Market Analysis By Application, By Region And Segment Forecasts To 2022

The U.S. terracotta cladding market is expected to reach USD 711.1 million by 2022, according to a new report by Grand View Research, Inc. Increasing refurbishment and renovation projects in both the residential & commercial sectors are a vital determinant for industry growth.
Economic recovery & technological advancements have ushered in innovative panels that insulate buildings, while retaining heat & ambient conditions as required. This lowers the amount of energy spent on heating, cooling or air conditioning (HVAC), and fosters building compliance with energy standards, which is crucial to terracotta market growth.
Residential applications dominated the U.S. market with over one-fourth of the volume share in 2014. The segment is anticipated to grow at 6.5% CAGR over the forecast period, owing to increasing residential construction activities in the region and favorable government regulations by the World Green Building Council (World GBC) and International Energy Agency (IEA).
Further key findings from the report suggest:
The U.S. terracotta cladding market demand was 115,033.5 thousand sq. feet in 2014 and is expected to reach 183,104.1 thousand sq. feet by 2022, growing at a CAGR of 6.0 from 2015 to 2022
The increasing employment rate in the U.S., coupled with the expansion of existing company buildings to improve their regional presence is expected to drive terracotta cladding demand for office construction. Terracotta cladding in office applications is anticipated to grow at a CAGR of over 6.0% in terms of revenue from 2015 to 2022.
West South Central is anticipated to emerge as the fastest growing region with a CAGR of 7.3% over the forecast period. Increasing non-residential construction such as offices, hospitals, industrial and commercial construction in the region owing to escalated investments is anticipated to drive the industry.
West North Central region accounted for over 7% of the terracotta demand in 2015. High demand for 'vertical homes' and increasing construction spending in states such as Iowa, Kansan and Minnesota is anticipated to be the key driving factor for regional growth.
Key market players include Terreal North America, M.F. Murray Company, Carea Ltd., Elite Cladding Systems Ltd., Pace Representatives, Inc., R.A.M. Inc., Shildan, Celotex Ltd., CGL Facades Co., Hunter Doulas, Cladding Corp., Palagio Engineering, Avenere Cladding LLC, James & Taylor Co., Boston Valley Terracotta. Read the full report: http://www.reportlinker.com/p04144370-summary/view-report.html
About Reportlinker: ReportLinker is an award-winning market research solution. Reportlinker finds and organizes the latest industry data so you get all the market research you need - instantly, in one place.
Source: PRNewswire

Ludowici Tile has a rich history in SE Ohio

Ludowici-Celadon has been a partner in progress with New Lexington for over a century. First constructed as a brick factory in 1902, the tile plant has become nationally as a source of the nation’s finest clay roofing tiles.
The list of private and government buildings holding Ludowici tile roods is almost endless and includes the American Telephone and Telegraph office complex in Basking Ridge, New Jersey and the U.S. Naval Academy at Annapolis, Maryland.
There also is the reconstructed colonial capital of Virginia at Williamsburg, Rockefeller Center in New York, U.S. Departments of Justice, Commerce and Labor, FBI building, National Gallery of Art plus there is Ludowici Tile on American embassies across the globe.
While Ludowici’s involvement with Perry County stretches back to the early 20th century, the company itself had its beginnings in the 17th century. At this time, there was a family of prominent potters by the name of Ludovisi living in Rome. Their clay products and roofing tiles were used extensively throughout Italy and other Mediterranean countries.
They produced tiles of Roman and Greek design much like those that the current Ludowici Company had supplied for use on structures such as the Pennsylvania state capitol. A branch of the family later moved to Germany and started production of clay tiles under the Germanized name of Ludowici.
Roofing tile made its appearance in the United State by the mid-18th century, the Celadon Terra Cotta Company began its tile production in Alfred, New York in 1888. By 1893, some of the Ludowici manufacturing methods were brought to the United States as the first Ludowici factory in America was built in Chicago, Illinois.
Celadon Terra Cotta purchased the Imperial Brick Plant in New Lexington in 1902, after the acquisition, the plant is converted into the largest clay roof tile plant in the United States.
Ludowici-Celadon was formed in 1906 when Ludowici Roof Tile acquired the Celadon Roofing Tile Company and Western Roofing Tile Company from Coffeyville, Kansas.
At one point in the 1920’s, Ludowici-Celadon operated as many as six plants throughout the United States, however with the advent of improved production techniques, company officials eventually decided that the Tile Plant in New Lexington could efficiently and profitably supply the company’s market needs. Tile plants in New York and Georgia were destroyed by fire and plants in Kansas and Georgia were eventually closed, leaving the New Lexington Tile plant as the lone manufacturing site for Ludowici Tile in the country.
The New Lexington facility had fallen on hard times following the Depression and during World War II. Factory workers would produce terra cotta cookie jars to stay busy and employed.
In 1958, C.S.C. Incorporated of Chicago purchased Ludowici-Celadon Company. Soon after, in 1960, Ludowici was selected to reproduce all the interlocking terra cotta roof tiles that were glazed in real gold on the New York Life building in Manhattan.
Ludowici-Celadon was sold again in 1976 to CertainTeed, Inc., a division of Saint-Gobain, a French multinational corporation with headquarters in Paris that produces a variety of construction and high-performance materials.
The company took on another large project soon after the sale when Ludowici was selected to reproduce all the historical terra cotta on the Pennsylvania State Capital Building.
The company continues to thrive in the 21st century and has taken on more projects starting with the grand opening of its Factory of Ideas facility in New Lexington in 2007 and renovation projects involving the Plaza Hotel in New York in 2008 and Duke University in 2009, a project that replaced original Ludowici Roof Tiles from 1927 with exact replicas of the original.
The Ludowici Company continues to be a presence in New Lexington with the opening of its Factory of Ideas and the donation of land for a public park area.

Source Perry Tribune

29/10/2016

« La terre cuite, matière des possibles » à la Maison de l’architecture de Rouen

Expo. La terre cuite s’expose sous toutes les coutures à la Maison de l’architecture jusqu’au 26 novembre.

S’il est des expos qui ne cassent pas des briques, celle-ci les met en valeur. Ouverte au public depuis vendredi, l’exposition « La terre cuite, matière des possibles » veut rendre hommage à une décennie de projets primés au concours international Brick Awards. Il a eu lieu cette année à Vienne, en Autriche, en mai dernier. Organisé par la société Wienerberger, ce concours est un bon repère pour les architectes en quête d’inspiration et de nouvelles trouvailles pour leurs œuvres en chantier. « Cette exposition donnera des idées aux architectes et personnes intéressées », assure Marc Bellair, directeur national des ventes pour Wienerberger.
Un matériau de nouveau tendance
« Avec de nouveaux aspects, des nouveaux coloris, de nouvelles esthétiques et des nouveaux formats, il y a une demande de la part des architectes », explique-t-il, au sujet de la brique redevenue tendance dans les constructions depuis quelques années.
Finie l’image de la brique rouge mal vieillissante. Le progrès n’a pas épargné la terre cuite pour la rendre plus fiable, plus esthétique, et lui insuffler des vertus non négligeables en terme d’éco-énergie. Rien n’arrête les avancées même pour la brique.
« L’objectif est de montrer l’histoire de ce concours, ses lauréats depuis 2004, et montrer justement l’architecture contemporaine qui utilise ce matériau qui est ancestral », précise Anne Le Bellégo, la directrice de la Maison de l’architecture de Normandie (Man) - Le Forum.
Tout est possible avec la brique et cette expo en est la preuve. Une exposition qui ne s’adresse pas exclusivement aux professionnels, mais aussi aux particuliers, bien sûr. La Maison de l’architecture de Normandie - Le Forum, 48 rue Victor-Hugo, à Rouen. Tél. 02.35.71.85.45.
Courriel : contact@mdahn.fr.
Site : www.mdahn.fr

Source París Normandie

28/10/2016

Des tuiles pour adapter toutes les toitures à l'énergie solaire

Une entreprise néerlandaise pourrait concurrencer les panneaux solaires, considérés comme inesthétiques par les uns, après qu'elle eut réussi à intégrer des cellules solaires à des tuiles en céramique.
En intégrant des cellules solaires à des tuiles en céramique classiques, la société néerlandaise ZEP a mis au point la première tuile solaire au monde, rendant ainsi toute toiture apte à générer de l'énergie solaire.
Bien que les premières tuiles solaires noires aient été présentées l'année dernière, un second lancement officiel de l'invention brevetée aura lieu ce vendredi.
Le Dr Maxime Verhagen, président de la Dutch Builders Association BN, dévoilera la première toiture équipée de tuiles solaires noires au monde, qui est installée sur la fermette protégée De Priesnitzhoeve, un bâtiment emblématique du village de Rheden construit en 1870.
En plus de la tuile noire existante, sera présentée la première tuile solaire rouge naturel munie de cellules solaires de la même couleur.
Invisibles, les cellules intégrées à ces tuiles préservent l'esthétique de n'importe quel bâtiment. Bien souvent, les propriétaires de monuments ou de bâtiments d'importance historique ne sont pas autorisés à installer des panneaux solaires sur leurs toits, ceux-ci étant contraires aux réglementations architecturales imposées par les comités de surveillance.
Aujourd'hui, plusieurs comités aux Pays-Bas ont approuvé les tuiles solaires et ZEP espère que sa tuile sera reconnue partout dans le monde.
En outre, les tuiles solaires constituent une solution peu encombrante pouvant être installée là où des cheminées, lucarnes ou verrières laissent peu de place pour des panneaux solaires. La surface totale couverte peut donc souvent produire plus d'électricité qu'avec l'utilisation de panneaux solaires.
ZEP va commencer l'exportation de ses tuiles solaires aux quatre coins du monde.
«Nous détenons le brevet et nous sommes les seuls à pouvoir fournir ces tuiles», a déclaré M. De Graaf. Nous participons déjà à plusieurs projets au Royaume-Uni, en Allemagne et en Scandinavie.»
Au Danemark, par exemple, de nombreuses maisons possèdent une toiture rouge (une couleur officiellement appelée «rouge naturel»), dans des zones où les panneaux solaires sont interdits. Avec la mise au point de la tuile solaire rouge, ZEP croit en sa capacité à fournir une alternative convenable et bénéfique dans le secteur des toitures solaires.
M. De Graaf pense que «beaucoup de gens attendaient ce moment».
«Notamment les personnes qui trouvent les panneaux solaires sur leur toit inesthétiques. Cette tuile solaire allie la forme d'une tuile et les avantages des panneaux solaires. C'est l'énergie solaire du futur.»

Source Canoë

27/10/2016

L'art délicat de la tuile plate primé aux Trophées Alénoard 2016

La tuilerie Aléonard du Groupe Wienerberger a été mise à l'honneur, jeudi 13 octobre, à Saint-Chaumont en Vexin (Oise). La 12ème édition des Trophées a récompensé les savoir-faire de l'artisanat et de l'architecture. Découvrez les lauréats.
Incontournable depuis 1872 dans le secteur de l'artisanat, la tuilerie Aléonard du groupe autrichien Wienerberger, a été de nouveau à l'honneur, jeudi 13 octobre 2016. A l'occasion de la 12ème édition des Trophées Aléonard 2016, organisée dans le Domaine de Rebetz à Chaumont-en-Vexin (Oise), étaient présents Francis Lagier, président Wienerberger France et d'une centaine d'artisans et architectes lauréats.
"Une fois de plus, l'édition 2016 confirme la dynamique de ce concours et l'implication des artisans avec un nombre croissant de dossiers (49 cette année) en lice dans les cinq catégories : Monuments Classés, inscrits ou non classés ; rénovation ; chantier ; construction Neuve ; et Internationale", a rappelé Francis Lagier.
Rendre hommage aux architectes des Bâtiments de France et du Patrimoine
Enfin, première d'une longue tradition à venir, les Trophées Aléonard rendent, cette année également, un vibrant hommage aux architectes des Bâtiments de France et du Patrimoine, en récompensant l'architecte ayant conduit les travaux du projet lauréat Monument Historique. En l'occurrence Simon Buri, architecte du Patrimoine, basé à Sombernon (Côte d'Or) pour la conduite des opérations de rénovation de l'église de Saint-Etienne Neublans -Abergement (Jura).
Découvrez le palmarès 2016 des Tophées Aléonard 2016 en images
Catégorie : Premier Chantier
12ème édition des Trophées Aléonard : catégorie Premier chantier C'est Jean-Sébastien Pascal de l'entreprise éponyme basée à Mont-Saint- Sulpice (89)
C'est Jean-Sébastien Pascal de l'entreprise éponyme basée à Mont-Saint-Sulpice (Yonne) et ses 17 salariés ont remporté le prix dans la catégorie "Premier chantier" pour leur parfaite maîtrise dans la réalisation d'une tourelle de 100 m² avec des tuiles Saint-Vincent coloris rouge poivré et rouge obscur.
Le jury a regardé la "facilité de l'exécution" et a tenu à récompenser le travail mené sur la charpente, tout comme le gironnage parfait des tuiles ainsi que la maîtrise de la mise en oeuvre.
Catégorie : Construction neuve
Le Trophée Aléonard 2016, catégorie "Neuf" est décerné cette année à l'entreprise Ducy (Ndlr : 5 salariés) basée au Torquenne (Calvados). Sous la conduite de Conseillers du Patrimoine (Yves Lescroard et Rendu Guillain de Normex à Pont l'Evêque), cette construction neuve à colombages a séduit le jury avec une toiture réalisée en deux formats de tuiles Patrimoine (14 x 25 et 15 x 26) conjuguée à un savant panachage de 3 coloris (rouge de mars, vert lichen et ocré lichen).
12ème édition des Trophées Aléonard : catégorie Construction neuve © Entreprise Ducy et Yves Lescroard et Rendu Guillain de Normex
Au programme du chantier de l'entreprise Ducy (Ndlr : 5 salariés) basé au Torquenne (Calvados): l'abergement soigné de cheminées aux arêtiers fermés et raccords sur pénétration, l'exécution des noues fermées et pénétrations au raccord avec tavaillon…
Catégorie : Rénovation
C'est l'Entreprise Martinenghi à Ornans (Doubs) qui décroche le Trophée Aléonard 2016 dans la catégorie Rénovation, pour "l'excellence de son travail de réhabilitation d'une ancienne toiture en chaume de 323 m²."
Réalisée en tuiles Patrimoine format 16 x 27 déclinée en trois coloris (ocré lichen, vert lichen et noir de vigne), cette rénovation a démontré l'expertise de l'entreprise Martinenghi avec des traitements d'arêtiers tuiles tranchées, approche et contre approche avec noquets cuivre, mais aussi avec le raccord entre partie gironnée et toiture, traité comme un arêtier, nous a-t-on expliqué lors de la cérémonie de remise des prix.
Catégorie : Monuments Historiques
La société Contet & Bourrote basée à Flagey-Les-Auxonne (Côte d'Or) a remporté un prix dans la catégorie "Monuments historiques" pour la rénovation de l'Eglise de Saint-Etienne Neublans - Abergement (Jura).
Sous la conduite de l'architecte du Patrimoine, Simon Buri (Sombernon - Côte D'or), l'entreprise Contet & Bourrote a conquis le jury pour cette rénovation de 548 m2 de toiture réalisée de mains de maître. En effet, les jurés ont été sensibles à la restauration brillamment réussie de la toiture de l'église de Saint-Etienne de Neublans-Abergement et notamment à la finition des arêtiers et des faîtières avec crêtes de coq. De plus, le subtil panachage harmonieux des 4 coloris (rouge de mars, vieilli naturel, brun flammé, noir de vigne et vert lichen) de tuiles MH et le jeu des 3 formats sélectionnés (17 x 27, 17 x 28, 17 x 30) les a également conquis.
Catégorie Aléonard Internationale
Le prix de la catégorie Aléonard International revient à l'architecte Caan Architecten Gent. Ce dernier a signé cet espace commercial et ces appartements proposant une toiture de 200 m², réalisée par l'Entreprise Buyle Kurt, en tuiles Patrimoine 16 x 27 coloris noir vigne, noir vigne intense et vert lichen.
Source Batiactu par Sébastien Chabas

26/10/2016

Bouyer Leroux- fix’bric, une colle prête à l’emploi sans isocyanates pour le montage des briques à joints minces

bio’bric lance en avant-première à Artibat sa nouvelle colle haute adhérence prête à l’emploi pour la gamme des briques rectifiées : fix’bric. Innovation majeure, fix’bric est une colle à base de polymères hybrides destinée au montage des produits de la gamme bgv20 pour la réalisation de maisons individuelles jusque R+1+combles.
Les + produits

  • fix’bric est sans isocyanates, sans silicone et à très faibles émissions en COV (classement A+)
  • Elle peut être utilisée en zones exposées au vent fort
  • Elle garantit une plus grande productivité sur chantiers : colle prête à l’emploi, rapide à mettre en oeuvre et facile
  • d’utilisation, qui ne requière pas le nettoyage d’outils
  • Peu de déchets sur chantiers
  • Une très bonne adhérence : une prise rapide (5h00) et une résistance optimale 2 jours après le montage.
  • La colle est disponible en cartouches de 300 ml pour une application au pistolet standard et en poches de 600 ml pour une application au pistolet fix’bric.
  • Les cartouches/poches sont munies d’un embout/canule pour une dépose rapide et précise des cordons de colle sur les parois de la brique.

Mise à oeuvre
fix’bric doit être mise en oeuvre exclusivement sur la gamme de briques rectifiées bgv20. Afin d’assurer la planéité et l’horizontalité requise du premier rang de briques, ces dernières sont montées sur une arase d’assise conformément aux prescriptions du DTU 20.1 relatives aux maçonneries à joints minces. Les rangs suivants sont montés au fix’bric.
Le collage se fait par la dépose de deux cordons de colle à l’aide du pistolet applicateur.
Caractéristiques techniques

  • Cartouches de 300 ml pour une application au pistolet standard du commerce
  • Conditionnement cartouches 300 ml : 25/carton + 25 embouts
  • Poches de 600 ml pour une application au pistolet fix’bric
  • Conditionnement poches 600 ml : 12/carton + 12 embouts