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07/06/2016

Wienerberger Brick Award 2016 : un record de candidatures pour fêter la créativité en terre cuite

Les lauréats du concours Wienerberger Brick Award 2016 viennent d’être officiellement désignés lors de la soirée du 19 mai 2016, au Centre d’Architecture de Vienne. Cette année, notons qu’un nombre record de plus de 600 projets venus de 55 pays ont été soumis aux délibérations. Découverte du palmarès 2016...
Wienerberger Brick Award, concours international organisé tous les deux ans depuis une dizaine d’années, constitue une occasion unique de récompenser l’architecture en briques au travers de plusieurs catégories, pouvant évoluer selon les tendances et les thèmes d’actualité. Cette année, des critiques et journalistes spécialisés dans l’architecture ainsi que, pour la première fois, des architectes, ont proposé plus de 600 projets issus de 55 pays : 50 d’entre eux ont été nominés pour participer au concours Wienerberger Brick Award 2016, dans les catégories suivantes : Residential Use (Bâtiment Résidentiel), Public Use (Bâtiment Public), Re-Use (Réutilisation), Urban Infill (Intégration Urbaine) et Special Solution (Solution Spéciale).
Le jury
Cette sélection a été ensuite soumise aux délibérations d’un jury composé de 4 architectes de renommée internationale (Laura Andrein, Archea Associati Florence Italie ; Johan Anrys cabinet 51N4E à Bruxelles ; Matija Bevk, Bevk Perovic arhitekti Slovénie, et Alfred Munkenbeck, Munkenbeck + Partners Londres et New York) pour désigner les vainqueurs de l’édition Brick Award 2016. Les points de controverse comme l’esthétisme contre l’innovation et les nouveaux concepts de construction ont donné lieu à de nombreuses discussions animées, ainsi qu’à la décision d’élire deux lauréats du Grand Prix et de récompenser un Prix Spécial supplémentaire.
Le Palmarès 2016
Rwanda, Royaume-Uni, Chine, Pologne, Brésil, Hongrie, Argentine, Burundi, Iran, Australie, Inde, la diversité d’origine des nominés prouve une fois encore le caractère mondial des Brick Award... Notons de plus, que des projets français ont été sélectionnés pour l’édition 2016 : une réalisation du cabinet Antonini Darmon Architecte pour une maison à Belleville et une autre, signée Fresh Architectures, pour un immeuble d’habitat collectif à Paris.
Le premier Grand Prix ainsi que la catégorie Urban Infill ont été remportés par le projet House 1014, du cabinet d’architecture espagnol Harquitectes. House 1014, situé dans le centre historique de Granollers, présente des conditions de site complexe. Une attention spéciale a été portée à la construction de la maçonnerie en briques double peau. Les différents formats de briques s’assemblent comme des bandes d’ornements structurants, pour aboutir à un ouvrage uniforme.
Le deuxième Grand Prix et la catégorie Special Solution ont été remportés par le projet 2226, du cabinet d’architecture autrichien Baumschlager Eberle Lustenau. Cet immeuble novateur en briques est une illustration du credo : « faire les choses le plus facilement possible ! » La structure de six étages fonctionne sans système de traitement de l’air : sans ventilation, sans air conditionné, ni chauffage. Le nom déjà indique la température intérieure qui prévaut, à savoir une confortable plage comprise entre 22 et 26 degrés Celsius, tout au long de l’année. Tout cela est possible grâce à la solide structure en murs creux, qui représente une épaisseur totale de paroi de 76 cm.
La catégorie Public Use a été remporté par le projet Auditorium AZ Groningue, du cabinet d’architecture belge Dehullu Architecten. AZ Groeninge, établissement d’enseignement nécessitant un auditorium, constitue également l’un des plus grands centres hospitaliers de Belgique. Des briques brutes enveloppent la façade toute en rondeurs de l’auditorium, tel un revêtement brut, dont le rythme crée une structure supérieure à tous les niveaux. De loin, les parois extérieures ressemblent à une image composée de pixels. Ce n’est qu’en s’approchant que l’on découvre que le motif est celui des briques.
La catégorie Re-Use a été remportée par le projet Marilia Project, du cabinet d’architecture brésilien SuperLimão Studio. La maison de la Rua Marília, datant de 1915, est l’une des dernières constructions historiques en briques de ce quartier de São Paulo. Plutôt que d’opter pour la démolition de cette ancienne bâtisse résidentielle, solution la plus intéressante économiquement, les architectes et le propriétaire du site ont convenu de préserver la structure, mais l’intérieur de la bâtisse a été complètement remanié... Un bel exemple de gestion réfléchie de bâtiment historique, qui contribue à la sauvegarde du patrimoine culturel.
La catégorie Residential Use a été remportée par le projet Termitary House, du cabinet d’architecture Vietnamien Tropical Space. Le nom Termitary House illustre la configuration de la maison, à l’image des termites qui en ont insufflé son inspiration ; une pièce centrale dessert l’ensemble des couloirs, galeries et autres pièce. Située dans une région au climat soumis aux moussons tropicales, cette demeure est entièrement construite en briques, de sorte qu’elle soit adaptée aux conditions climatiques extrêmes tout en illustrant l’architecture historique du Centre du Vietnam.
Le prix spécial a été remporté par le projet Cluster House, du cabinet d’architecture suisse Duplex Architekten. Le Cluster House fait partie du tout récent Hunziker Areal dans le Nord de Zurich, qui comprend 450 appartements répartis sur 13 immeubles aux designs différents mais réunis sous le slogan prometteur “more than living”. « La surface du matériau et le matériau lui-même étaient vraiment importants pour l’ensemble du système à faible contenu technologique. La brique que nous avons choisie se passe d’isolation artificielle. » Toutes les dimensions géométriques du bâtiment sont basées sur un multiple des dimensions des briques, afin de réduire les déchets à un minimum et ne pas réduire les propriétés isolantes du matériau.
Pour en savoir plus, visionner les déclarations des architectes et du jury : consulter le site www.brickaward.com

Source N Schilling

06/06/2016

Bouyer Leroux- Deux nouveaux accessoires monoblocs grandes longueurs : le coffre tunnel et le pilier

Après le succès des ½ coffres de volets roulants et des linteaux de grandes longueurs, Bouyer Leroux terre cuite lance un coffre tunnel et un pilier monoblocs pour des façades 100% terre cuite.

Cette nouvelle offre en complément de gamme des accessoires grandes longueurs va ainsi garantir de meilleures performances thermiques du bâti et offrir un gain de productivité sur les chantiers.

COFFRE TUNNEL TERRE CUITE 280, POUR UNE QUALITE DURABLE DU BATI 100 % TERRE CUITE 


Spécialement adapté aux maçonneries de 20, 25 ou 30 cm d’épaisseur, le CVR Tunnel 280 monobloc peut être équipé de tout type de volet roulant traditionnel grâce à ses joues universelles et son diamètre d’enroulement disponible de 225 mm.
Associé à une isolation rapportée de 2, 4 ou 6 cm, il corrige parfaitement le pont thermique au droit des ouvertures.
Il est doté d’un film intérieur qui protège les lames de volet roulant de tout frottement éventuel et améliore l’étanchéité à l’air.
Il est disponible pour des ouvertures de 60 à 350 cm.

CARACTERISTIQUES:

  • Performance thermique -­‐ Up jusqu’à 0,35 W/m².K (en fonction de la performance et de l’épaisseur de l’isolation rapportée) 
  • Diamètre d’enroulement disponible : 225 mm 
  • Dimensions en mm : l.280 x HT.300 x L 600 à 3500 
  • Prix Public indicatif pour le modèle CT28080 (longueur 990 mm) : 180 € HT franco l’unité 
  • Date de commercialisation : février 2016 


PILIER, POUR UNE MISE EN OEUVRE RAPIDE ET FIABLE 

Le nouveau pilier monobloc terre cuite est destiné à la réalisation d’avancées de toits, de balcons, de portails et peut également servir de coffrage de poteaux intérieurs.
Fabriqué d’un seul tenant d’une hauteur de 2,80 m (recoupable sur chantier pour répondre à toutes les configurations), il offre une mise en oeuvre rapide et facile.
Sa structure monobloc permet une finition par enduction pour un rendu soigné.

CARACTERISTIQUES

  • Hauteur : 280 cm Section : 20 x 20 cm 
  • Section béton : 12 x 12 cm 
  • Prix Public indicatif : 70 € HT franco l’unité 
  • Date de commercialisation : février 2016 


Avec bio’bric, vivez dans une maison saine, durable et économe en énergie. Les accessoires monoblocs grandes longueurs sont commercialisés par bio’bric sur la France entière.

Source Cécile Roux Relations Presse

05/06/2016

France Inter le dimanche 5 juin à 19h30 : Hervé Petard répond aux questions de l'émission "les p'tits bateaux" par Noëlle Bréham

Comment on fabrique les briques ? (Gabriel) Comment on fabrique les briques pour faire les maisons ? (Eulalie)
Réponse : Hervé PETARD, Secrétaire général de la Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB).
Source France Inter

FIMEC TECHNOLOGIES: Unité de nettoyage robotisé pour wagon

FIMEC Technologies a développé un nettoyeur dépoussiéreur robotisé qui assure un dépoussiérage efficace et l’évacuation des poussières et débris (casseaux) sur le dessus du wagon et sous les fausses soles. Le robot permet aussi de recentrer les fausses soles et les dalles réfractaires (en option).
En utilisant une aspiration de très haute qualité, ces nettoyeurs entièrement automatisés améliorent significativement la qualité de l’empilage et augmentent la durée de vie des soles et fausses soles de wagons.
FIMEC Technologies a imaginé cette solution robotisée pour apporter à ses clients une grande fiabilité et une souplesse incomparable tout en leur donnant la possibilité de réutiliser d’anciens robots restés sans affectation. La gamme de nettoyeurs automatisés est complétée par des solutions montées sur rails ou sur portiques ; tous ces nettoyeurs permettent un nettoyage complet du wagon sans le déplacer.
Nettoyage

  • Ajustement automatique du niveau de nettoyage
  • Aspiration sans contact
  • Brossage des gros débris
Recentrage des fausses soles
  • Préhension par doigts ou ventouses
  • Recentrage individuel de chaque fausse sole
  • Recentrage des dalles réfractaires

04/06/2016

PETITE HISTOIRE DE LA TERRE BATTUE, L’AUTRE STAR DE ROLAND-GARROS

La plus ancienne et sûrement la plus appréciée des surfaces de jeu de tennis, la terre battue, est le symbole de Roland-Garros. Du 22 mai au 5 juin, les meilleurs joueurs du monde font voler la poussière ocre des courts parisiens. Voici tout ce que vous ne saviez pas sur la terre battue. Inventée à Cannes par des tennismen anglais
La terre battue a été inventée à Cannes en 1880 par les frères anglais Renshaw, plusieurs fois vainqueurs de Wimbledon. Alors que le gazon brûlait sous l’effet du soleil, ils décidèrent de recouvrir le court d’une poudre rouge, issue du broyage de pots en terre cuite. L'usage officielle de la terre battue sera repris pour la première fois dans une finale de Coupe Davis en 1928 à Paris, lors d’un match qui opposait la France aux Etats-Unis.
De nombreuses couches sous terre
La terre battue est aujourd'hui beaucoup plus sophistiquée qu’il y a 100 ans et se compose en fait de 4 ou 5 couches dont la première se trouve à près de 80 cm de profondeur ! Il y a d’abord une grosse couche de pierres (de 40 à 60 cm) avec des tuyaux de drainage, puis une couche de petits graviers (2 cm) et de mâchefer (10 cm) qui permettent de stocker l'eau avant une couche de calcaire (7 à 10 cm) nommée « craon ». Le tout est recouvert d’une fine couche de briques rouges pilées de seulement 2 millimètres d'épaisseur ! Jusqu'à deux tonnes de briques sont nécessaires pour recouvrir un court.
Des entreprises françaises à la pointe
La fabrication de la terre battue est une spécialité française, le calcaire étant souvent extrait des carrières de l'Oise, tandis que les briques proviennent surtout des briqueteries du nord de la France. Chaque année, des milliers de tonnes de briques cassées ou défectueuses sont soigneusement sélectionnées par les fabricants puis broyées pour obtenir la belle couleur rouge orangé de la terre battue. Tout un circuit s’est constitué autour de quelques entreprises qui ont créé en 1990 le groupement des constructeurs de terre battue (GCTB), un petit lobby dédié à développer cette surface de jeu en France et dans le monde.
De nombreux avantages
La terre battue est connue pour être l'une des surfaces les plus « lentes » pour jouer au tennis car la balle est ralentie au moment de l’impact, ce qui laisse plus de temps pour s’organiser en défense. Les échanges sont d’ailleurs normalement plus longs sur terre battue. Un autre avantage est qu’il est possible de glisser ce qui permet aux joueurs de couvrir plus de terrain. Avec des appuis moins brusques, les problèmes d'usures d'articulations sont aussi moins fréquents. Enfin, les balles laissent des marques claires sur la terre battue, ce qui facilite l’arbitrage en particulier au niveau professionnel.
Et quelques inconvénients…
A l’inverse de Rafael Nadal ou Gaël Monfils qui glissent naturellement sur la terre battue, plusieurs joueurs majeurs sont connus pour leur faiblesse sur cette surface bien particulière, comme Boris Becker, John McEnroe ou Pete Sampras. Mais l’inconvénient principal d’un court en terre battue est l’entretien pour les clubs, avant, après et parfois même pendant les matchs !
Entre le débâchage, le « passage du filet », le balayage des lignes et l’arrosage, les courts en terre battue demande un entretien quasi quotidien pour les clubs de tennis. Des frais qui peuvent monter jusqu’à 3.000 euros par an, hors coût de l'arrosage. Car le court doit être régulièrement arrosé et abondamment afin que la brique pilée se fixe à la couche de calcaire. C'est l’eau qui permet à la terre battue de garder sa souplesse caractéristique.
Beaucoup moins cher que le synthétique
Selon le service équipement de la FFT, le coût de construction d’un court extérieur en terre battue est estimé à 47.000 euros, soit le même prix qu’un terrain en béton (46.000 euros) et beaucoup moins cher qu’un court en résine (58.000 euros) ou gazon (67.000 euros) synthétique. C’est donc surtout le prix de l’entretien qui explique pourquoi moins de 15% des courts de tennis en France sont aujourd’hui en terre battue. Pour y remédier, la FFT accorde désormais des aides financières et organise des stage de formation à l’entretien des courts.
Plusieurs dizaines de tonnes de calcaire et de « rouge » ont ainsi été commandés pour entretenir la terre battue des prestigieux courts de Roland-Garros. Pendant les trois semaines de compétition, une équipe de 100 personnes prendra soin de la vingtaine de courts parisiens. Les glissades de Nadal n'ont pas de prix !
Source Capital par Jonathan Chelet

03/06/2016

TERREAL- Façade terre cuite

Douze nouvelles teintes contemporaines ou traditionnelles étoffent la gamme de briques en terre cuite de la gamme Moulé-Main : blanc, gris, noir, orange, rosé, beige, taupe, charbon, carbone…

Cette série de coloris est proposée pour les briques, les plaquettes et la solution de vêture Thermoreal-Gebrik, panneau préassemblé de plaquettes de parement en terre cuite sur isolant polyuréthane à fixer mécaniquement sur le mur porteur pour assurer l’isolation thermique par l’extérieur. La brique pleine Moulé-Main est disponible en 25 x 12 x 5,5 cm, pour 2,8 kg ; 21 x 10 x 5 cm, pour 1,6 kg ; 21,5 x 10 x 6,5, pour 2,2 kg.

Source Batijournal

02/06/2016

Wienerberger obtient un avis technique pour un pare-soleil en terre cuite

Les brise-soleil verticaux du parking Heudeulet à Dijon
Le briquetier et fabricant de tuiles Wienerberger a obtenu un avis technique pour son pare-soleil en terre cuite Barro de la part du CSTB. Il a été délivré pour trois ans, dans un domaine d'emploi très large, comportant des supports différents et une mise en œuvre horizontale ou verticale. Détails. Le groupe spécialisé n° 2.1 "Produits et procédés de façade légère et panneau sandwich" de la commission du CSTB chargée de formuler les avis techniques a délivré un avis favorable pour le pare-soleil en terre cuite Barro, produit par Wienerberger. Ce document (2/16-1713), qui est valable pour une période de trois ans, permet d'utiliser le produit en France suivant différentes conditions de support et de mise en œuvre.
Rappelons qu'il s'agit d'un procédé d'habillage de façade décoratif, à base d'éléments de terre cuite aux sections carrée, rectangulaire ou en ellipse, qui sont disposés horizontalement ou verticalement. Ils sont maintenus par des profilés 5S en aluminium et fixés à la façade sur une ossature primaire métallique ou sur des équerres grâce à des attaches en aluminium. Le procédé Barro est susceptible d'être utilisé comme brise-soleil (mais pas comme garde-corps) et le modèle à profil elliptique peut être orienté lors de sa pose, avec un angle maximum de 30° par rapport à l'horizontale, afin d'augmenter la zone ombragée. Wienerberger explique : "Cet avis technique valide de nombreux domaines comme les poses sur béton ou maçonnerie, devant menuiserie ou mur rideau, mais également sur construction à ossature bois et ce, pour une mise en œuvre à la verticale comme à l'horizontale". Le document technique du CSTB se complète de deux annexes dont l'une concerne le calcul d'affaiblissement de la transmission lumineuse de l'énergie solaire, et l'autre, l'évaluation de la pose du procédé sur ossature métallique en zone sismique.
Précisions sur les ossatures et fixations
Les évaluateurs du CSTB notent que cette ossature métallique sera de conception bridée et/ou librement dilatable, conforme aux prescriptions du document "Règles générales de conception et de mise en œuvre de l'ossature métallique et de l'isolation thermique par des bardages rapportés faisant l'objet d'un avis technique". Elle devra être réalisée en acier (nuance S 220 GD au minimum) ou en aluminium (série 3000 au minimum) et devra faire l'objet, pour chaque chantier, d'une note de calcul établie par l'entreprise de pose assistée, si nécessaire, par la société Wienerberger. Même si les largeurs de Barro peuvent aller jusqu'à 1.800 mm (sur commande), l'avis technique ne couvre que celles allant jusqu'à 1.500 mm, compte tenu de l'entraxe des montants. Pour les fixations à la structure porteuse, il est prévu qu'elles soient "choisies compte tenu des conditions d'exposition au vent et de leur valeur de résistance de calcul à l'arrachement dans le support considéré". Le groupe spécialisé n° 2.1 a formulé plusieurs remarques complémentaires, notamment sur la continuité du plan d'étanchéité de l'ouvrage qui "doit être assurée de manière indépendante", sur la fixation sur menuiserie ou mur rideau qui "nécessite une étude particulière avec le menuisier ou le façadier sur la définition d'une attache vis-à-vis des reprises de charges et des conservations des performances d'étanchéité à l'air et à l'eau", ou sur le fait que le procédé pouvait "favoriser le risque d'escalade en cas de pose horizontale".
Wienerberger précise qu'il s'agit du "premier avis technique du marché pour procédé de brise-soleil en terre cuite" et que le document offre de ce fait une garantie supplémentaire sur l'aptitude à l'emploi du procédé dans certains domaines et les conditions de mise en œuvre associées, dont la conformité de pose.

Source Batiactu

01/06/2016

L'entreprise limougeaude Cerinnov entre en bourse

Il y a un an, Arnaud Hory (à gauche) faisait visiter son entreprise à François Hollande. Ce lundi, sa société effectuait son entrée en bourse sur le marché Alternext.
Cette semaine, Cerinnov, entreprise limougeaude travaillant dans la céramique, les lasers et la fourniture de machines-outils, a lancé son introduction en bourse pour mieux accompagner son expansion.
« Une étape supplémentaire dans la vie de l’entreprise. » Lundi soir, dans l’atelier de 4.500 m2 de Cerinnov, sur la technopole de Limoges Ester, le débit rapide d’Arnaud Hory cache mal son émotion, voire sa profonde satisfaction. Ingénieur de formation, le PDG a cofondé avec sa femme la société Cerlase (aujourd’hui Cerinnov), en 1998. Spécialisée dans les lasers, la céramique, la conception et fabrication de machines-outils, mais aussi de chaînes de production clé en main, la société a lancé, cette semaine, son opération d’introduction en bourse, sur le marché Altenext. Elle doit se poursuivre jusqu’au 14 juin. Une rareté en Limousin, puisque seule Legrand est cotée au CAC 40 (voir ci-dessous).
1 - Comment marche une introduction en bourse??
Le marché Alternext est réservé au TPE-PME de la zone euro. Un de ses objectifs est de proposer un trait d’union entre le marché réglementé et le capital-investissement. Dix ans après sa création, l’année dernière, Les Échos estimaient à 4 milliards d’euros, les fonds levés sur ce marché. Cerinnov espère en récupérer entre 8 et 10,6 M€. Le nombre d’actions, dont la fourchette de prix est fixée en 7,31 € et 9,89 €, peut varier de 930.233 à 1.230.232, deux clauses prévoyant une hausse possible de la quantité de titres émis, « en cas de succès. »
10 % des titres sont réservés « à une offre à prix ouvert », c’est-à-dire au public et les 90 % restants au « placement global ». « Tout un chacun peut souscrire à l’opération », expliquait, lundi, Yannick Petit, le président d’Allegra finances, qui s’occupe de l’introduction en bourse de la société limougeaude.
2 - Pourquoi cette introduction en bourse??
Pour Arnaud Hory, il s’agit de « trouver du cash » pour continuer dans la veine, qui a fait le succès de Cerinnov : « l’innovation et l’internationalisation ». « Les marchés adressables sont de plus en plus gros », explique le PDG. Et l’expertise de son entreprise a l’avantage de couvrir plusieurs secteurs (arts de la table, sanitaire, luxe, médical, métallurgie) et l’ensemble des techniques (robotique, traitement thermique de la matière et procédés laser). En clair, Cerinnov peut se diversifier et couvrir des pans entiers des nouveaux secteurs auxquels l’entreprise s’intéresse. « Ils peuvent faire tout sur toute la ligne, résumait, lundi, un important client mexicain. Pas besoin de parler à trois personnes pour avoir ce que je veux. »
Déjà 11 millions d'euros de commandes pour 2016
Cette couverture se retrouve dans les chiffres, dont « l’accélération » a été le déclencheur de l’entrée en bourse. Alors que le chiffre d’affaires de Cerinnov s’établit à 9,8 M€ en 2015, l’entreprise compte déjà 11 M€ de commandes, « livrables en 2016 », au 30 avril. À la même époque l’année dernière, ce chiffre était à peine de 2,9 M€.
Les clients sont nombreux et prestigieux. Fabrication d’un four pour Bosh par la filiale allemande de Cerinnov?; personnalisation de meuble en inox à Austin?; livraison de neuf machines pour Churchill à Stock-on-Trent, l’équivalent anglais de Limoges pour la porcelaine et enfin, un « ticket » de 9 M€, pour une usine en Thaïlande. « Ce dernier marché est un élément important de l’accélération », commente Claude Schneider, directeur général adjoint de Cerinnov.
3 - Quelles conséquences pour l’entreprise?? Et l’emploi??
Si l’opération en bourse est un succès, les 8 à 10 M€ serviront à financer la stratégie et l’expansion de Cerinnov. Le public détiendra entre 27,5 et 33,5 % des parts de l’entreprise, où les fondateurs seront toujours majoritaires (entre 37 et 41 % des parts). L’accélération aura également des conséquences sur le recrutement. « Il y aura des créations d’emploi chez nous, ajoute Arnaud Hory, mais je ne sais pas encore combien exactement. » La part consacrée à l’innovation (2 M€ par an) sera « maintenue », ajoute le PDG. « C’est notre ADN », assure-t-il.
4 - Un symbole d’attractivité fort.
Pour le Limousin, la réussite de Cerinnov est également un symbole d’attractivité fort. Et en ce sens, la visite, il y a un an tout juste, du président Hollande dans l’entreprise, ne manquait pas de souligner cette réussite. Diplômé de l’ENSCI, ancien directeur du Centre Européen de la céramique, patron de l’UIMM, Arnaud Hory connaît parfaitement cet écosystème, très porteur. Il en est même l’un des meilleurs VRP. « Quand ils viennent ici, les clients sont étonnés de la qualité de nos installations. Il y a du savoir-faire, mais on n’en parle pas assez », estime-t-il.
« Relocalisation »
Promoteur de « l’usine du futur », Cerinnov se veut également porteur de « la relocalisation de l’industrie ». « Nous apportons de la compétitivité aux entreprises, explique Claude Schneider. Par exemple, avec nos machines, Churchill a un prix de revient pour la porcelaine, inférieur à celui de la Chine. » Mais le miracle de l’automatisation ne se fera pas au détriment de l’emploi, promet Arnaud Hory. « Il vaut mieux de la création d’emplois avec les robots, que des destructions sans. »

Source Le Populaire

GRAND PRIX ARCHITENDANCE 2016

Le Grand Prix La Tuile Terre Cuite Architendance récompense tous les 2 ans les projets architecturaux terminés depuis moins de 3 ans ayant su mettre en valeur la tuile terre cuite en toiture ou en façade.
TERRE DE CRÉATION
Plus que jamais la tuile terre cuite est un matériau en phase avec l’époque. 250 modèles et 400 coloris offrent un large champ d’expression aux gestes architecturaux même les plus osés. La tuile terre cuite est même descendue de la toiture pour habiller la façade avec un rendu résolument moderne et élégant.
Le Grand Prix La Tuile terre Cuite Architendance est ouvert à tous les architectes exerçant une activité indépendante ou en agence, domiciliés en France métropolitaine. Il met en compétition des projets ou réalisations de moins de 3 ans utilisant des tuiles terre cuite en couverture ou des tuiles terre cuite en couverture et en façade dans 3 catégories : l’habitat collectif, le logement individuel et les bâtiments tertiaires.
LES OBJECTIFS DU GRAND PRIX LA TUILE TERRE CUITE ARCHITENDANCE 2016

  • Valoriser les projets architecturaux qui mettent en avant la tuile terre cuite
  • Illustrer la pertinence de la tuile terre cuite en architecture contemporaine
  • Encourager les architectes à utiliser toutes les possibilités de la tuile terre cuite
  • Récompenser les projets audacieux et innovants

LES CATÉGORIES

  • Habitat collectif
  • Bâtiment tertiaire
  • Logement individuel

LES CRITÈRES D’APPRÉCIATION

  • L’innovation dans l’utilisation de la tuile terre cuite
  • La modernité du geste architectural
  • L’originalité dans le traitement du toit

LE JURY
Le jury, présidé par un architecte membre du Réseau des Maisons de l’Architecture (RMA), sera composé de lauréats des éditions 2012 et 2014, d’un représentant des industriels de la filière terre cuite, d’un journaliste spécialisé, et d’un enseignant. Deux Trophées sont attribués par catégorie au 1er et 2ème lauréat, ainsi qu’un grand prix «toutes catégories» avec une cérémonie de remise des prix qui se déroulera à l’automne 2016.
LES ÉLÉMENTS À FOURNIR

  • Chaque dossier de candidature devra comporter les éléments suivants et être envoyé avant le 31 août 2016.
  • La désignation et un descriptif détaillé de la réalisation
  • Des visuels, notamment la partie toiture et façade s’il y a lieu (au minimum 4 visuels HD : photos, illustration ou perspectives)
  • Plans et coupes
  • Copie de l’affiliation à l’ordre des architectes

Remise des dossiers:

  • par mail : architendance@latuileterrecuite.com
  • par courrier : FFTB - Concours architendance - 17 rue Letellier - 75015 Paris

L’AGENDA

  • Mars 2016 : ouverture des inscriptions
  • 31 juillet 2016 : clôture des inscriptions
  • 31 août 2016 : clôture pour la remise des dossiers de participation
  • Septembre 2016 : réunion et délibération du jury
  • Novembre 2016 : remise des prix

30/05/2016

Charente : Terreal et la filière tuile vantent leurs mérites

Plusieurs élus étaient conviés à une visite de la tuilerie de Roumazières-Loubert sous l’impulsion de la Fédération française tuiles et briques. Un lobbying légitime
L'un des fleurons de l'industrie tuilière française, créé en 1907 à Roumazières-Loubert, Terreal - fusion de trois entités TBF, TBL Guiraud frère et Tuiles Lambert - à quelques atouts dans sa manche. Et pour être certain que cela n'échappe pas aux politiques, plusieurs maires, conseillers départementaux et représentant de la nouvelle région étaient conviés à une visite d'usine, vendredi dernier, à l'initiative de la Fédération française tuiles et briques (FFTB).
Appelons un chat, un chat. Il s'agissait bel et bien de lobbying visant à convaincre les détenteurs de la politique du logement, décideurs des Plans locaux d'urbanisme (PLU), signataires des permis de construire et lanceurs de marchés publics de l'intérêt de la tuile dans la construction et/ou la rénovation. Pour autant, pas de quoi rougir sur la méthode employée, les atouts de l'industrie tuilière charentaise sont légitimes.
Chiffres à l'appui
La filière terre cuite représente en France 149 usines, 871 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2014, 5 000 emplois directs, 100 000 indirects. Terreal en Charente, ce sont deux sites, une tuilerie à Roumazières-Loubert, une briqueterie à Chasseneuil. La tuile française est un gage de qualité et s'exporte en Europe, aux États-Unis, au Moyen-Orient et en Asie du sud-est.
Côté normes, la production s'inscrit dans le développement durable : la matière première est l'inépuisable argile glanée dans nos rivières ; la cuisson se fait désormais au gaz, etc. La terre cuite peut se targuer d'être un produit durable - vestiges romains ou ziggourat assyrien - et performant. Ici l'on vante aussi l'architecture permise par les toits en pente : « l'image de nos villages » et « très contemporai-ne ». Haro sur les toits terrasses qui cumulent les mauvais points. Là, par contre, on laissera le consommateur seul juge.
Un monde mécanisé
Chiffres et présentation en tête, il est temps d'enfiler les chasubles fluo, les surchaussures et autre casques de protection pour la balade in situ. Une unité de fabrication s'ouvre à la visite, immense hangar où la machine règne en roi s'offre à la vue. « Attention aux chariots lasers guidés », prévient Bruno Hocdé, directeur du site. Une machine à roues, transportant des palettes de tuiles, sans cabine de pilotage, et par conséquent sans chauffeur, déambule dans les allées. Surprenant.
C'est à l'homme, ici, de respecter les consignes de sécurité. On marche en file indienne sur un passage piéton peint au sol, aucun écart de conduite n'est toléré.
Première étape : la presse. Des longs pains de terre déroulent sur un tapis, coupé puis moulé, ils ressortent sous la forme de tuiles. Le chariot sans tête les embarque pour une petite virée au séchage, sorte de garage où s'entreposent des étagères de tuiles blanchâtres. Durée entre 15 et 24 heures à 100 °C.
Plus loin, nouveau chariot, pour nouveau tapis, les tuiles partent en direction du four, long de 150 mètres : 1 000 °C durant 19 à 35 heures, et la couleur apparaît.
Ici, l'homme est en minorité mais veille au grain. Sur des passerelles dominant cet univers industriel, il garde les manettes en main. Ouf.
La visite dure à peine une demi-heure mais elle embraye sur des questions : état du marché de l'immobilier en Charente, projets à venir des élus, etc. Le débat est nourri entre acteurs de la filière et politiques. L'exercice semble avoir convaincu.
« C'est à l'homme, ici, de respecter les consignes de sécurité. On marche en file indienne sur un passage piéton »

Source Sud Ouest

29/05/2016

40 North Announces Agreement to Acquire a Stake in Braas Monier Building Group S.A.

40 North Management ("40 North"), a privately-held, diversified investment platform and an affiliate of Standard Industries Inc. ("Standard"), announced today that it has reached an agreement to acquire a 29.1% stake in Braas Monier Building Group S.A. ("Braas Monier"), subject to regulatory approval. Headquartered in Luxembourg, with over 7,700 employees, operations in 37 countries and 118 production sites, Braas Monier is a leading manufacturer and supplier of pitched roofing products, including both roof tiles and roofing components in Europe and parts of Asia and South Africa. Braas Monier's product portfolio includes many of the most recognized and trusted brands in its markets including Braas, Monier, Bramac, Redland, Wierer, Cobert, Klober, Schiedel and Coverland.
"We strongly believe that people are at the core of every company's successes, and Braas Monier is certainly no exception. We look forward to partnering with its outstanding management and employees to further support the company's growth," said David Winter, co-CEO of Standard and co-CIO of 40 North.
"With our expertise in the roofing and waterproofing business, Braas Monier represents a truly unique opportunity to continue our significant investment in the industry through Europe's leading residential franchise," added David Millstone, co-CEO of Standard and co-CIO of 40 North.
About 40 North
40 North is a fundamentally-based investment platform focused on both public equities and third-party managed alternative investments.
About Standard
Standard Industries is a privately-held, global, diversified holding company with interests in building materials and aggregates, and affiliated investment businesses in public equities and real estate. With over 7,500 employees and operations in more than 80 countries, Standard's businesses include: GAF, the largest roofing manufacturer in North America; Icopal, the European leader in high-end commercial roofing products and waterproofing solutions; Siplast, a leader in the development and manufacture of the world's most advanced roofing and waterproofing systems; and SGI, a leading North American aggregates and mining company.
Source PRNEWSWIRE

28/05/2016

L'architecture casse-t-elle des briques?

Le designer britannique William Hall signe un beau livre qui révèle la puissance esthétique et la modernité de la brique, matériau utilisé par les plus grands architectes.

Solide, fonctionnelle, écologique et dotée d'excellentes qualités isolantes, la brique est l'un des plus anciens matériaux de construction créés par l'homme. Les bâtiments de l'une des premières cités au monde, Uruk, en Mésopotamie, fondée il y a près de six mille ans, étaient en briques. Pourtant, ce parallélépipède d'argile souffre d'un cruel manque de reconnaissance, quand il n'est pas tout simplement ignoré.
"Une certaine forme d'humilité"
Le designer britannique William Hall a décidé de réparer cette injustice en signant un beau livre qui présente 180 réalisations d'hier à aujourd'hui. "Elle est partout autour de nous, mais personne n'y fait attention, souligne l'auteur, déjà responsable d'un ouvrage réhabilitant le mal-aimé béton. Les gens l'associent aux habitations domestiques et à une certaine forme d'humilité."
Brique révèle la puissance esthétique et la modernité d'un matériau utilisé par les plus grands architectes, d'Antoni Gaudi à Frank Gehry. On y apprend, notamment, que Frank Lloyd Wright a imaginé plus de 200 formes de briques pour un complexe de bureaux dans le Wisconsin, que la plus grande arche jamais construite est en briques - située en Irak, elle date de 540 -, qu'un bras robotisé commandé par ordinateur a permis de placer précisément chaque brique d'une cave selon un modèle représentant des grains de raisin, que les plus hautes tours en briques se situent dans l'ancienne ville fortifiée de Shibam, au Yémen...
Quant à William Hall, il s'apprête maintenant à bûcher sur le bois.
BRIQUE, par William Hall. Phaïdon, 224p., 49,95€.

Source L'Express

27/05/2016

ALGERIE- Fabrication de matériaux de construction: Une trentaine d’usines chinoises en Algérie

Après la réalisation des grands projets dans les domaines du BTPH, les sociétés chinoises ont décidément passé la vitesse supérieure en implantant, en partenariat avec des Algériens, des usines de fabrication de matériaux de construction.
«Depuis le lancement d'opérations de partenariat avec des Algériens, une trentaine de sociétés chinoises ont investi le domaine de la fabrication de matériaux de construction, et ce, en réponse à l'appel du gouvernement qui a souhaité réduire la facture des importations des intrants dans les domaines du BTPH», a révélé hier à Alger la responsable du pavillon Chine au salon Batimatec, Zhang Lei, lors d'un point de presse organisé à l'occasion dudit salon, inauguré officiellement la veille.
Selon la responsable chinoise, les sociétés en question, installées principalement à Alger, Oran et Skikda activent dans la fabrication d'aluminium, de PVC et de la métallurgie. S'exprimant sur le climat des affaires en Algérie et la présence chinoise dans le pays, la responsable demande à ce qu'il y ait plus de facilitations pour permettre aux entreprises de son pays de fournir plus d'efforts en investissant dans la construction de logements.
Déjà leaders en la matière, les Chinois s'intéressent de plus en plus au marché algérien du BTPH et ne ratent aucune occasion pour présenter leurs offres pour bâtir des cités, des barrages, des routes ou encore des mosquées.
Dans leur concurrence avec d'autres sociétés, notamment européennes, les sociétés chinoises ont eu souvent le dernier mot.
Les relations qu'on dit «dégradées» entre Alger et Paris profiteront davantage à Pékin qui, outre son offre concurrentielle, dispose d'atouts politiques pour remporter des marchés dans le domaine de la construction de logements, toutes formules confondues, qui lui ne connaît décidément pas de crise.
Pour preuve, le nombre de participants chinois au salon du bâtiment et matériaux de construction d'Alger est passé de 30 en 2008 à 300 participants lors de cette 19e édition, dont 130 entreprises spécialisées dans la fabrication de matériaux.
Ceci dit, les Chinois peuvent encore mieux faire, notamment en ce qui concerne la fabrication de maisons usinées, un procédé qui permettra, à coup sûr, l'accélération de la cadence de réalisation des programmes gouvernementaux de logement.
La veille, le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, a fièrement indiqué que 85 à 95% des matériaux de construction utilisés en Algérie sont fabriqués localement.
Les opérateurs locaux préfèrent importer
Dans ce domaine ou dans d'autres, il faudrait que les opérateurs locaux s'impliquent et soient demandeurs de partenariat. Chose qui ne se fait pas pour le moment, a confié un exposant chinois qui a révélé que «plusieurs opérateurs algériens nous ont approchés pour importer nos produits et rares sont ceux qui se disent intéressés par des opérations de partenariat».
Ainsi, le gain facile et rapide semble largement l'emporter sur les valeurs de l'effort, de l'investissement et de la création de la richesse et d'emploi. La 19e édition du Salon international du bâtiment et des matériaux de construction se tient du 3 au 7 mai au Palais des expositions des Pins maritimes à Alger.
Elle a été inaugurée avant-hier par le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune. Plus d'un millier d'exposants, dont la moitié des sociétés étrangères en provenance de plus de 25 pays, prennent part à ce rendez-vous. Selon de nombreux exposants, les secteurs de l'habitat et des travaux publics ne connaissent pas de crise mais plutôt un boom sans précédent.

Source Le Temps d'Algérie

26/05/2016

La fête de l’argile "De Briques et de Pots" les 18 et 19 juin 2016 à la Briqueterie Dewulf

Cette biennale est l’événement phare de notre association. Elle se déroule depuis 16 ans au sein de la briqueterie Dewulf (à Allonne près de Beauvais) autour d’une thématique chaque fois nouvelle.
A cette occasion, la briqueterie ouvre exceptionnellement ses portes au public avec la possibilité d’une visite guidée : les étapes de la fabrication des produits – briques, tomettes, les secrets du four tunnel de type Hoffman - vont seront dévoilés...
C’est l’occasion idéale de découvrir le patrimoine bien vivant de la céramique !
Une quarantaine de céramistes professionnels venant des quatre coins de la France et d’Europe s’installent dans l’enceinte de la fabrique pour présenter et vendre leurs créations contemporaines.
En 2008 deux potières maliennes sont intervenues en cuisant en présence du public une production traditionnelle de 15 jours.
En 2010 2012 et 2014 les membres de l’association ont construit spécialement pour l’occasion des fours à bois et ont cuit leurs créations en présence du public.
Et cette année ...
Les potiers de l’Oise ne se contentent pas, encore une fois, d’exposer leurs dernières créations, ils tournent également sur place des objets afin de faire partager leur passion. Un atelier de modelage accueillera aussi les plus jeunes pour leur faire découvrir le plaisir de modeler l’argile.
Les visiteurs pourrons émailler et assister à la cuisson de bols grâce à une technique spectaculaire : le Raku. Ils repartent avec des pièces uniques, en ayant contribué à leur création.
Cette manifestation accueille environ 5000 amateurs de céramique sur deux jours !!
Pour tout renseignement supplémentaire, nous sommes à votre disposition : 06 11 98 41 80
En pratique :

  • Briqueterie Dewulf, 5 Ancienne Route de Paris, 60000 Allonne
  • Accès : BEAUVAIS sud RN 1 direction Paris ; A16 : de Paris sortie 14 Beauvais Centre, d’Amiens sortie 15 Beauvais Nord
  • Un euro par famille en échange d’une brique commémorative.
  • Ouvert le Samedi 18 juin de 14 h à 19 h et le Dimanche 19 juin de 10 h à 18h.
  • Buvette et restauration sur place.
  • contact : Contacts : Patrice Deschamps : 06 11 98 41 80 ou Anne-Marie Hubert:06 43 08 91 44
  • http://www.potier-ceramiste-oise.com

Source ACYOM.COM par Hubert Anne-Marie (Sculpteur)

25/05/2016

Des distinctions chez Terréal à Chagny

Mardi 10 Mai des médailles du travail ont été remises au sein du groupe Terréal. Au cours de cette cérémonie, 21 médailles ont été accrochées par Jean-Sébastien Besset, directeur d’usines des sites de Chagny.
Médailles grand or pour 40 ans d’activité : Jean-François Maillot, Bernard Pillon, Jean Louis Bailly, Jean Luc Pasquier, Jean Louis Paris et Philippe Bert.
Médailles d’or pour 35 ans de travail : José Rocha, Antonio Télés, André Freby, Michel Boulay, Pierre Ferraux, Daniel Peteuil, Patrick Delhomme, Régis Dulion, Jean Marc Remondin et Georges Sauvageot.
Philippe Chauvelot reçoit la médaille de vermeil pour 30 ans de travail et de leur côté, Lionel Maréchal, Jean Oliveira, Ludovic Richard et Bruno Saconnet celle d’argent pour leurs 25 ans d’activité.

Source Le Journal de Saône et Loire

24/05/2016

Imerys Toiture mise dans le solaire

Imerys Toiture, spécialisée dans la tuile terre cuite, a annoncé l'acquisition de l'activité héliothermique (marque commerciale Ecoscience) du Groupe SAG (42) ainsi qu'une prise de capital majoritaire dans la société Luxol (73), spécialiste de la fabrication de tuiles photovoltaïques. "Grâce à ces nouvelles acquisitions, nous confortons notre ancrage national et confirmons nos engagements auprès des professionnels du bâtiment grâce à une offre complète de produits, répondant aux exigences du marché actuel", développe Pierre Jonnard, président d'Imerys TC.
L'entreprise étoffe ainsi ses actuelles gammes photovoltaïques et thermiques (tuiles photovoltaïques et kit de stockage pour l'autoconsommation). Elle assure permettre "à ses clients d'obtenir une meilleure performance énergétique des pompes à chaleur grâce à un système couplé avec des capteurs solaires, permettant la récupération de la chaleur par convection". La prise de participation majoritaire dans la société Luxol a été possible grâce à un partenariat avec les sociétés Silla (maçonnerie) et Sun'alp, spécialisée dans le photovoltaïque (filiale du groupe Soreo).
Source Actu-Environnement par Dorothée Laperche, journaliste

23/05/2016

La fédération des tuiles et briques publie un dépliant pour le chargement en sécurité

L’organisation professionnelle représentant les industries de la tuile et des briques a publié un memento pour rappeler aux professionnels du secteur les conditions de chargement de palettes en sécurité.
Plus de 4 millions de palettes sont chargées chaque année sur les quelques 130 sites de production et plates-formes logistiques de la filière terre cuite. © Phovoir - Plus de 4 millions de palettes sont chargées chaque année sur les quelques 130 sites de production et plates-formes logistiques de la filière terre cuite.
La Fédération française des tuiles et briques (FFTB) vient de publier un dépliant intitulé les «7 règles d’or du chargement en toute sécurité». «Plus de 4 millions de palettes sont chargées chaque année sur les quelques 130 sites de production et plates-formes logistiques de la filière terre cuite, rappelle François Ducasse, président de la commission sociale de la FFTB, dans un communiqué. La sécurité des opérateurs impliqués dans ces activités nous préoccupe au premier plan. »
Ce dépliant balaie plusieurs problématiques de sécurité des salariés : équipements de protection individuelle, protocole de sécurité, moyens et contrôle de l’arrimage, règles de circulation et de stationnement sur les aires de chargement.
Source LE MONITEUR.FR

22/05/2016

FIMEC TECHNOLOGIES/ BRANIS – Un succès confirmé :

FIMEC Technologies développe depuis plus de 40 ans des solutions innovantes pour la terre cuite.

Terre cuite : des solutions pour les nouvelles installations et pour la rénovation de lignes
dépileur Branis : Un succès confirmé !
Depuis son entrée en production en 2014, le site Branis de Biskra, plus grosse briqueterie en Algérie, illustre avec succès l’apport des dernières innovations dans le domaine de la production de briques en terre cuite.
Pour la construction de ces deux nouveaux sites à Biskra et à Sidi Bel Abbes, la famille Hoggui a retenu à nouveau les solutions développées par FIMEC Technologies pour le premier site de Branis.
L’entreprise, qui investit beaucoup en R&D, fait la différence par son approche innovante basée sur une expérience multi-marché. En se positionnant avec succès sur différents marchés (industrie automobile, matériaux de construction, logistique…) pour renforcer son activité elle a en effet démontré sa capacité d’adaptation et sa créativité en exploitant les meilleures idées et proposer des solutions dédiées à la terre cuite :

  • lignes de manutention de produits verts ou secs (coupeurs, chargeurs, empileurs, dépileurs),
  • séchoirs aux mécanismes innovants (séchoir rapide ANJOU® APO à pas optimisé),
  • manutention wagon,
  • palettiseurs et paquettiseurs,
  • nettoyeurs de wagon robotisés,
  • roues de wagons en acier forgé trempé,
  • portes de four.

En plus des nouvelles installations de ligne de manutentions et d’équipements livrés clés en main, FIMEC Technologies propose une offre dédiée à la rénovation de sites de productions :

  • Manutention wagon
  • Modification séchoir (tension de chaine automatique, étanchéité séchoir)
  • Augmentation capacité séchoir
  • Augmentation de cadence par robotisation (pré-empilage, empilage).


21/05/2016

Un LBO en fraude aux droits des salariés

L'arrêt rendu par la Cour d'appel de Versailles le 2 février 2016, dans l'affaire Wolters Kluwer, éditeur juridique en particulier en droit du travail, a le mérite de sanctionner une opération de LBO faite en fraude des droits des salariés en la considérant comme inopposable à ces derniers, notamment en matière de participation.
Le 30 juin 2007, le groupe hollandais Wolters Kluwer entreprend sa réorganisation : quatre sociétés LAMY, GROUPE LIAISON, WKA et WKB ainsi que l'intégralité de leurs filiales font l'objet d'un LBO. La société Wolters Kluwer France (WKF) devient l'actionnaire unique de toutes ces sociétés, puis procède à une dissolution-confusion des quatre sociétés.
La réorganisation d’un groupe de sociétés nécessite la consultation du comité d’entreprise des sociétés concernées. Si les institutions représentatives du personnel avaient donné un avis favorable à cette opération, l’emprunt contracté en juillet 2007 d’une durée de 15 ans de 445 millions d'euros par WKF à sa mère, la Holding Wolters Kluwer France, leur avait été dissimulé, d’autant que la société WKF n’avait pas de comité d’entreprise à cette date et qui a été constitué seulement en septembre 2007. En outre, à cette première irrégularité s’est ajoutée l’absence de communication audit comité d’entreprise de la documentation économique et financière prévue par la loi, pour les années 2007 et 2008.
Le comité d'entreprise de WKF assigne les sociétés mère et fille aux fins de comprendre la raison pour laquelle les salariés ne recevaient plus leur participation depuis 2007. La question était ici de savoir : dans quelle mesure l'opération financière mise en place pouvaient être caractérisée de frauduleuse et ainsi être inopposable aux salariés ?
C'est sur cette question que se prononce la Cour d'appel de Versailles le 2 février 2016, alors que le Tribunal de Grande Instance de Nanterre avait déclaré irrecevable les demandes du comité d'entreprise le 22 juin 2015.
“La mise en œuvre de manœuvres, ayant pour objet de ne pas transmettre au comité d'entreprise des éléments relatifs à une opération financière, est considérée comme frauduleuse et inopposable aux tiers lorsque la société ne bénéficie pas directement de l'opération fiscale.”
La Cour d'appel retient que les sociétés WKF et HWKF sont à l'origine de manœuvres frauduleuses et ajoute que ces dernières sont caractérisées tant par l'absence de communication au comité d'entreprise des documents obligatoires, que par un discours trompeur. Ainsi, la dissimulation volontaire d'informations est avérée : la société a refusé de transmettre à son comité d'entreprise les éléments permettant d'établir un lien entre la fusion des sociétés et l'absence de versement de la participation.
De plus, la Cour retient que la restructuration ayant obéré le bénéfice net de la société, n'a emporté aucun avantage économique à la société, ni même à ses salariés. Elle affirme que l'opération d'optimisation fiscale ici mise en œuvre ne pouvait pas être bénéfique à la société eu égard aux taux d'intérêts trop élevés et à un endettement très important de la société. Il apparait en filigrane que l'opération en question avait pour objectif de mettre un terme au versement de la participation aux salariés. Ce sont ces éléments qui permettent de caractériser les manœuvres frauduleuses mise en œuvre par les sociétés fille et mère du groupe.
Enfin, l'arrêt conclu que la manœuvre frauduleuse n'est pas opposable aux salariés et condamne la société à reconstituer la réserve spéciale de participation tout en la limitant aux années passées.
Il faut donc en tirer pour conséquence que le mécanisme financier en lui-même n'est pas a priori sanctionné mais que seuls les manœuvres utilisées pour dissimuler au comité d'entreprise l'opération, sont condamnées.
Source Le Nouvel Economiste par Bruno Bédaride, Notaire

20/05/2016

Châteauroux Ceramics : annulation du PSE confirmée

Les juges du Conseil d’État ont confirmé l’illégalité du document validé par la Direction régionale de l’emploi, en février 2015.

Pour la troisième fois, la justice administrative a donc considéré que le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) de la société Châteauroux Ceramics n'aurait pas dû être homologué, le 13 février 2015, par la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte) du Centre.
" Des mesures insuffisantes " estiment les juges
Ainsi que l'avait rappelé le rapporteur public lors de l'audience du 7 avril, l'administration ne pouvait accorder l'homologation d'un PSE que si le comité d'entreprise (CE) avait été suffisamment informé pour émettre un avis et si les possibilités de reclassement dans les autres entités du groupe lui avaient été exposées. Or, les juges du Conseil d'État ont confirmé l'appréciation de la cour administrative d'appel de Bordeaux qui avait estimé, dans son jugement du 23 novembre 2015, que « la procédure d'information et de consultation du comité d'entreprise n'avait pas été régulière » et que « les mesures contenues dans le plan n' (étaient) pas suffisantes au regard des moyens dont dispos (aient) l'entreprise et le groupe ».
Lors de la présentation du dossier devant les juges, le rapporteur public avait lui aussi insisté sur le fait que les solutions de reclassement proposées n'étaient manifestement « pas proportionnées au regard des moyens de l'entreprise et du groupe ». Les juges ont suivi cette analyse, confirmant à leur tour l'illégalité de l'homologation du PSE de Châteauroux
à chaud
Cette annulation du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) par le Conseil d'État ne ramènera pas l'usine à Châteauroux et ne redonnera pas de travail aux salariés, « Mais cela va nous permettre de poursuivre la procédure au tribunal des prud'hommes de manière plus sereine, se réjouit Philippe Delimoge qui était délégué du personnel. Si le PSE avait été homologué, nous aurions bien sûr fait appel et cela aurait d'autant repoussé les choses. Là, même si rien ne sera conclu avant la fin de l'année, nous arrivons aux prud'hommes avec des billes. Normalement, je pense que nous pouvons compter sur six mois de salaire. » Une somme bienvenue pour ces 118 salariés qui ont bataillé un an durant pour faire respecter leurs droits. Philippe Zanelli a effectué toute sa carrière (trente-neuf ans) à Châteauroux Ceramics. Il est toujours marqué par la manière dont les choses se sont déroulées, l'année dernière : « Nous sommes restés deux mois sans salaire. Ça a été une catastrophe pour certains d'entre nous qui n'avaient que ce salaire dans leur ménage. Certains n'avaient même plus d'argent pour mettre de l'essence dans leur voiture ! »
Cette décision du Conseil d'État mettra du baume au cœur de tous les ex- « Ceramics » : « Ça prouve que le droit des salariés peut encore être reconnu. Ça fait du bien surtout dans le contexte actuel des manifestations contre la loi Travail. Après avoir été bernés comme on l'a été par ces patrons qui nous ont lâchés comme des malpropres, on se dit qu'il y a une justice ».

Source La Nouvelle République

19/05/2016

TERREAL redonne aux toitures leur aspect d’antan grâce à ses deux nouvelles tuiles de tradition : Bocage Bastide et Périgord Bastide

TERREAL, le spécialiste des matériaux de construction en terre cuite, enrichit sa gamme de Vieilles Tuiles de Tradition avec le lancement de Bocage Bastide et Périgord Bastide.

Leur aspect irrégulier et déstructuré rappelant les toits d’antan est particulièrement adapté pour la rénovation.
Leurs formats et coloris « vieux toit foncé » s’adaptent parfaitement aux paysages du Sud-Ouest et peuvent également s’intégrer aux régions de Centre France ainsi qu’en Normandie ou en Belgique.

Grâce à une épaisseur retravaillée, la Périgord Bastide et la Bocage Bastide sont particulièrement économiques.

Les formats respectifs de ces tuiles (18 x 27 cm pour la Périgord Bastide et 20 x 29 cm pour la Bocage Bastide) sont combinables pour proposer un panachage offrant des effets de volumes esthétiques et un rendu authentique aux toitures.



La tuile Périgord Bastide : la tuile déstructurée pour une toiture authentique

Elle est caractérisée par un pureau brouillé, à l’image des toitures anciennes.

De plus, elle bénéficie d’une stabilité optimale et d’une mise en œuvre simplifiée grâce à une barrette d’accrochage en sous face.

Enfin, son format de 18 x 27 cm et son coloris « vieux toit foncé » qui combine des nuances de gris et de rouge avec des touches de blanc, pour imiter la patine des vieux toits s’adaptent parfaitement aux paysages de la Dordogne, de la Bourgogne et de la région Centre.








La tuile Bocage Bastide : la tuile de tradition économique 

Produite à Montpon, au cœur du Périgord, avec un aspect déstructuré qui donne du relief à la toiture et une irrégularité qui rappellent les toits d’antan, la tuile Bocage Bastide s’intègre parfaitement dans les paysages du Sud-Ouest.

Son coloris « vieux toit foncé » redonne du charme aux vieilles demeures et son format de 20 x 29 cm fait d’elle une tuile économique de référence.





Source Wellcom

18/05/2016

Braas Monier further strengthens industry experience in its Board of Directors

With the election of Emmanuelle Picard and Christopher Davies as Non-Executive Directors of Braas Monier Building Group S.A. at today's Annual General Meeting, Braas Monier further strengthens the industry experience in its Board of Directors.
'Ms Picard and Mr Davies have both shown remarkable achievements in the European Building Materials Industry. Their valuable operating experience enables Braas Monier to further advance its successful strategy of sustainable growth above markets and its strong focus on customer centricity', says Pierre-Marie De Leener, CEO and Chairman of the Board of Directors of Braas Monier Building Group.
With effect from today, Torsten Murke (BNP Paribas) resigned from his mandate as Non-Executive Director of Braas Monier Building Group S.A. on his own accord. The Board of Directors of Braas Monier Building Group S.A. now comprises nine members.
All items on the agenda of today's Annual General Meeting of Braas Monier Building Group S.A. were agreed with a substantial majority. The resolutions of the agenda were passed with the following voting results:

  • Approval of the stand-alone annual accounts of the Company for the financial year ended on 31 December 2015: 100.00%
  • Approval of the consolidated financial statements of the Company for the financial year ended on 31 December 2015: 100.00%
  • Allocation of results and determination of the dividend payment in relation to the financial year ended on 31 December 2015: 100.00%
  • Discharge to all the Directors of the Company who were in office during the financial year ended on 31 December 2015: 100.00%
  • Election of members of the Board of Directors.
              a. Christopher Davies: 95.48%
              b. Emmanuelle Picard: 98.16%
  • Remuneration of members of the Board of Directors: 100.00%
  • Appointment of an independent auditor of the Company (réviseur d'entreprises agrée) for the purposes of the stand-alone annual accounts and the consolidated financial statements of the Company for the financial year ending on 31 December 2016: 100.00%

Further information regarding the Annual General Meeting can be found on our website www.braas-monier.com/investor-relations/annual-general-meetings
About Emmanuelle Picard
Emmanuelle Picard serves as General Manager for the Industrial Fabrics Europe at Adfors, a subsidiary of Saint-Gobain with operations in Spain, Netherlands, the Czech Republic and Poland. She has been working for Saint-Gobain since 2003, starting her career in the construction products industry as strategic planning manager for the Group. From 2006 to 2008, she worked as Director of Strategy for Saint-Gobain Textile Solutions and as BU manager for Grinding Wheels, a business unit with worldwide sales and production sites in Spain and China. Prior to her current position, she was Global Product Director for gypsum ceilings and steel solutions at Saint-Gobain Gypsum and as such responsible for the strategy, marketing and coordination for the business in 30 countries. She graduated from École Polytechnique, France, in 1997 and holds an M.S. in Industrial Engineering and Engineering Management from Stanford University Palo Alto, USA.
About Christopher Davies
Christopher Davies was employed at SIG plc from 1994 to 2013, serving for the last 5 years as Group CEO. Previously he held several senior management positions at SIG, including that of Managing Director of its European Division from 2002 to 2008. During the period 1996 to 2008, he was chairman and member of various SIG subsidiary operating boards in Germany, Poland, Benelux and France. Prior to joining SIG plc, Mr. Davies was a Regional Director at a UK subsidiary of Thyssen AG and worked as an Export Manager at BOC plc (British Oxygen) and at British Steel Corporation. He is currently a Non-Executive Director and Chairman of the Remuneration Committee on the Board of Safestyle UK plc, and through his own consultancy company, Frodingham Management Services Ltd, undertakes a variety of assignments including M&A advisory for private equity houses. Mr. Davies holds a BA Honours degree in Modern languages from Oxford University, UK.
About Braas Monier
Braas Monier Building Group is a leading manufacturer and supplier of pitched roof products in Europe, parts of Asia and South Africa. The Group covers all steps of the manufacturing process, offering a comprehensive range of concrete and clay tiles for pitched roofs and is one of the few suppliers to also manufacture and sell complementary roofing components designed to cover various functional aspects of pitched roof construction. The portfolio also includes ceramic and steel chimneys and energy system solutions. Braas Monier had operations in 37 countries and 118 production facilities and employed around 7,735 people as at 31 December 2015. The Company is headquartered in Luxembourg.

SourceUK FINANCE

17/05/2016

Polluer moins ? Deux Français remplacent le ciment par de l’argile

L’industrie du bâtiment est l’une des principales sources d’émission de gaz à effet de serre. À elle seule, la production de ciment est responsable de 5 % du CO2 rejeté dans l’atmosphère. Une entreprise française basée en Vendée propose une alternative, moins onéreuse et vingt fois moins polluante.
Julien Blanchard tenant des blocs d'argile aussi solides que du béton. Photo : HP2A.

Le béton de ciment est aujourd’hui l’un des matériaux de construction le plus utilisé au monde. En 2013, quatre milliards de tonnes de béton ont été produites selon les chiffres de l’Institut d’études géologiques des États-Unis dans un rapport daté de février 2014.
Mais l’impact environnemental de ce matériau omniprésent sur tous les continents est très peu connu. Pourtant, selon plusieurs études, produire une tonne de ciment entraînerait une émission d’environ 900 kg de C02. Son principal constituant, le clinker, nécessite une cuisson à près de 1 450°C, ce qui explique la forte consommation énergétique.
C’est pour cela que Julien Blanchard et David Hoffman ont inventé un nouveau produit, aussi solide que le béton et beaucoup moins nuisible à l’environnement.
David Hoffman et Julien Blanchard, les deux concepteurs du projet de ciment à base d'argile.
"La production d'une tonne de ciment d’argile pollue 20 fois moins que le ciment"
Julien Blanchard, responsable de la société Argilus basée à Chaillé-sous-les-Ormeaux, en Vendée.
J’ai créé en 2010 mon entreprise de construction "Argilus". L’argile est un produit 100 % naturel qui peut être utilisé pour faire des enduits ou des isolants. Je souhaitais poursuivre dans le domaine de l’éco-construction et j’ai alors rencontré David Hoffmann, un ingénieur chimiste qui a trouvé un procédé permettant de créer une matière aussi solide que le béton à partir d’argile. Jusqu’ici, il était en effet difficile de rivaliser avec le béton de ciment étant donné la solidité de cette matière.

La technologie que nous proposons repose sur une réaction chimique qui permet de reconstituer un bloc dur à partir d’une matière argileuse. Nous l’avons appelé "HP2A", il s’agit de l’acronyme de "Haute Performance d’Activation Alcaline". Les argiles sont créées naturellement à partir de la pierre.
Le chimiste David Hoffman dans son laboratoire. Photo : HP2A.
Nous proposons une réaction moléculaire grâce à ce qu’on appelle des réactifs alcalins qui permettent de "remonter le temps". [Les métaux alcalins sont des éléments chimiques, il s’agit du lithium, du sodium, du potassium, du rubidium, du césium et du francium NDLR.] Ces réactifs permettent de durcir l’argile sableux pour en refaire une "pierre". Et cela à température ambiante.
La poudre d'argile durcit à température ambiante grâce à une réaction moléculaire. Photo : HP2A.
Lutter contre la disparition des plages Conséquence : nous n’avons pas besoin de passer par une phase de cuisson, ce qui est le cas dans la production de ciment.
Par ailleurs, notre matière première est l’argile et on en trouve partout, sur tous les continents. [L’argile est issue de la décomposition de roches sédimentaires, NDLR.] Ce n’est pas une matière rare, en ce sens elle est peu chère.
Carrière d'argile de Chaillé sous les Ormeaux en Vendée.
En plus, cela nous permet de ne pas utiliser de sables marins, qui sont souvent utilisés dans la construction de ciment. Nous luttons ainsi contre la disparition des plages [l’exploitation industrielle du sable a déjà grignoté au moins 75 % des plages du monde et englouti des îles entières selon un documentaire réalisé par Arte, NDLR].

Un produit recyclable
Quand la production d’une tonne de ciment rejette 900 kg de CO2, nos études ont montré que la réalisation d’une tonne de ciment d’argile rejette 50 à 100 kilos de CO2, c’est 20 fois moins.
Il faut également savoir que le béton de ciment utilisé dans la majorité des constructions aujourd’hui ne se recycle pas. Par exemple, quand on démolit un bâtiment fait de béton de ciment on ne peut pas récupérer les gravas pour reconstruire. [En France, les déchets du secteur du bâtiment et des travaux publics représentent près de 300 millions de tonnes par an, dont 36 % sont des produits à partir de béton de ciment, pour lesquels on estime que seule la moitié est recyclée, NDLR.]
Un coût identitique, voire inférieur
Le ciment d’argile est lui recyclable, nous pouvons utiliser tous les sables, y compris ceux issus de la démolition. Dernier avantage : le coût de fabrication est identique, voire inférieur à celui du béton utilisé actuellement.
Nous avons déposé un brevet et nous souhaitons commencer la commercialisation dès 2017. Plusieurs grandes entreprises nous ont contactés pour nous soutenir comme Michelin, Total ou Airbus. Nous allons ouvrir une unité de production ici, en Vendée. Aujourd’hui la société Argilus emploie quinze personnes, nous souhaitons doubler notre effectif.

Source Observers France 24