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10/12/2012

3e édition des Terroirs de TERREAL Le Prix de la création décerné à une entreprise de la Sarthe (72)

TERREAL, le spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment a organisé pour la troisième année consécutive le concours « Les Terroirs de TERREAL ». Cinq chantiers de rénovation illustrant la richesse des savoir-faire locaux mis au service de la préservation du patrimoine architectural français ont été récompensés jeudi 8 novembre 2012 à Paris. Frédéric Pineau, dirigeant de l’entreprise Pineau Charpente, a été honoré pour la dimension créative de son chantier réalisé à Sillé-le-Guillaume.
Une nouvelle fois, TERREAL, leader sur le marché des tuiles de patrimoine, réaffirme son engagement dans la sauvegarde du patrimoine et la valorisation de l’expertise des professionnels de la couverture.
Le Prix de la Création attribué à l’entreprise Pineau Charpente située Saint-Rémy-de-Sillé dans la Sarthe (72)
L’entreprise Pineau Charpente, dirigée par M. Frédéric Pineau, a reçu le Prix de la Création pour la rénovation de la couverture d’une maison individuelle à Sillé-le-Guillaume dans la Sarthe (72), sur environ 300 m² de toiture.
Ce prix récompense la combinaison esthétique et la complexité technique des travaux due à la complète transformation de la maison. Une tourelle ainsi qu’une extension en ossature bois ont été ajoutées à la maison initiale.
Le choix d’un panachage harmonieux de quatre coloris différents en tuiles Rustique (Mesnil, Sablé Normand, Sablé Champagne et Chaumière) confère à la toiture son homogénéité esthétique.
Les Terroirs 2012
Plusieurs dizaines de dossiers de grande qualité ont été examinés cette année par un jury composé de professionnels couvreurs et de spécialistes dela couverture TERREAL. De nombreux dossiers ont été nominés, parmi lesquels cinq d’entre eux se sont vus remettre un prix.
Attribués selon des critères de sélection portant sur la technicité, l’esthétique, le rendu global et le « côté historique » du chantier, ces prix honorifiques s’inscrivent dans une volonté de valoriser les travaux de rénovation effectués dans le cadre de chantiers patrimoniaux.
L’histoire des Terroirs
« Les Terroirs de TERREAL » ont été créés en 2010 pour valoriser les plus beaux chantiers de rénovation, les couvreurs, leur expertise et leur créativité. Ouvert à tous les professionnels de la couverture soucieux de transmettre et de protéger notre patrimoine, le concours récompense au niveau national la qualité des savoir-faire régionaux, la pertinence des choix techniques et la finalisation de chantiers originaux.
Source Wellcom

09/12/2012

«DE TERRE ET D'ARGILE» L'architecture de terre sur la voie de la modernité en Algérie

Un voyage visuel à travers la beauté des ksour d'Algérie à RIADH EL FETH
Une initiative pour sensibiliser les citadins et les futurs architectes sur la nécessité de rétablir ces modes de construction qui n'ont rien à envier aux méthodes dites modernes.
L'exposition «De terre et d'argile» dédiée aux architectures et techniques de construction traditionnelles et modernes en terre, s'est ouverte samedi à l'Esplanade Riadh el Feth à Alger et se tiendra jusqu'au 17 décembre prochain.
Yasmine Terki est architecte des monuments historiques et spécialiste des architectures et des constructions de terre auprès du ministère de la Culture. Après l'exposition «Terres d'Afrique et d'ailleurs» réalisée par ses soins, lors du 2ème Festival culturel panafricain, et notamment à l'occasion de «Tlemcen capitale de la culture islamique 2011», l'architecte aux mains incontestablement liées aux transformations minutieuses de la terre, nous revient avec ses lumineux projets et l'exposition «De terre et d'argile» sur Alger jusqu'au 17 décembre prochain. Parallèlement aussi à la première édition du Festival culturel international de promotion des architectures de terre «Archi'terre», qui se tiendra à Alger du 18 au 22 novembre avec un riche programme d'ateliers pratiques et de conférences destiné aux architectes et aux étudiants algériens en architecture et en génie civil, l'exposition «De terre et d'argile» vise incontestablement à faire découvrir et vulgariser les architectures de terre et leurs techniques au grand public afin de le sensibiliser à l'importance de ce patrimoine culturel et urbain. Une matière disponible, gratuite, écologique, modulable, renouvelable, la terre selon le bon sens est aussi capable de répondre aux normes de confort actuelles et c'est dans une même optique, que le public peut découvrir à Riadh El Feth, dans le hall de l'exposition, les spécificités surprenantes de l'architecture de terre regroupant toutes les méthodes utilisant la terre crue comme matériau de construction. Il existe, par ailleurs, plusieurs types.
Le pisé, le torchis, l'adobe et, plus récemment, la brique de terre comprimée. Des décorations murales en terre, réalisées par une vingtaine d'artisans africains et européens, parmi eux, des artisans algériens, nigérians, français et portugais afin de mettre en relief l'universalité des architectures de terre. Des jarres en terre crue et toute une variété de couleurs de sable sont également exposée dans le hall pour mettre en exergue la diversité de la terre. L'exposition est une occasion de mêler la peinture à la sculpture et d'offrir une panoplie de formes aux alliances des expressions artistiques utilisées généralement afin de meubler l'intérieur des habitations en terre. L'exposition permet également un voyage visuelle des ksour algériens à travers un diaporama proposant une série de photographies aériennes et terrestres de 13 ksour algériens figurant parmi les «ksour protégés d'Algérie», bâtis en terre ou en pierre capturés sous l'objectif de Kays Djilali. Les photos ont été prises dans le cadre de deux campagnes photographiques organisées par le ministère de la Culture en 2009 et 2011, reflétant le génie et la beauté architecturale des premiers bâtisseurs et qui répond parfaitement aux besoins naturels et pratiques de leurs régions comme le ksar de Kenadsa (Béchar), Chetma (Biskra), Amenthan (Batna) ou El Mihane (Illizi). D'autres parties de l'exposition sont destinées à montrer des techniques de construction en terre et à la découverte d'édifices ultramodernes réalisés partout dans le monde, selon ces méthodes. Plusieurs photographies de bâtisses à différents usages sont exposées afin de montrer l'aspect moderne et utilitaire des architectures de terre.

Un saut dans le temps et une découverte de projets futuristes, une simplicité et un accord entre les éléments de construction avec la nature dans une parfaite harmonie. A l'exemple des constructions en terre au Mexique, aux Etats-Unis, en Allemagne ou au Chili où se trouve d'ailleurs une université construite en torchis (murs de terre crue avec une ossature en bois). En outre, un espace de lecture contenant pas moins de 300 ouvrages relatifs aux architectures de terre et au patrimoine est mis à la disposition du public. Deux films documentaires intitulés Les révolutions de la terre et Les nouveaux habits de la terre du réalisateur français François Lebayon, seront projetés au public tout au long de l'exposition.

Une visite virtuelle et mirifique de l'oasis rouge, Timimoun (Adrar) réalisée grâce au scanner laser en trois dimensions est aussi proposée afin d'agrémenter la ballade des visiteurs. L'architecture de terre est en soi, une forme moderne déjà appliquée dans des pays développés, ce qui ne saurait alimenter l'idée reçue que les constructions de terre sont synonymes de terres pauvres, d'autant plus qu'il est plus de l'ordre du génie urbain de trouver ce genre d'architecture à base de matériaux les plus simples et les plus disponibles.

L'exposition se révèle donc comme une initiative pour sensibiliser les citadins et les futurs architectes sur la nécessité de rétablir ces modes de construction qui n'ont rien à envier aux méthodes dites modernes. Faire revivre des méthodes ancestrales et les réhabiliter sur le chemin de la modernité tout en sauvegardant et en épanouissant le patrimoine comme les ksour d'Algérie. Par ailleurs, envisager en vue des progrès à obtenir dans le domaine de l'architecture, la promotion de l'utilisation de ce type d'architecture étant donné ses avantages inégalables pour certaines régions, notamment au Sud.
Source L'Expression par Amine Aït Hadi

08/12/2012

TERREAL agit durablement aux côtés d’agriculteurs du Calvados

Le Groupe TERREAL, spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment, s’implique dans la vie économique et sociale des communes où il est implanté. Depuis 2007, il a signé une convention de mise à disposition avec la Société d’Aménagement Foncier et d’Etablissement Rural (SAFER) de Basse-Normandie dans le cadre de l’exploitation de sa carrière d’argile de Neuilly-la-Forêt dans le Calvados. Outre la création d’emplois et l’investissement engagé, TERREAL travaille au quotidien pour la protection de l’environnement et de l’économie locale.
Implantée à Neuilly la forêt, TERREAL exploite environ 40 000 tonnes d’argile par an depuis 1998. Afin que l’extraction de la matière première argileuse affecte peu l’environnement, TERREAL procède à l’exploitation par bandes et a signé une convention de mise à disposition des terrains avec la SAFER de Basse-Normandie pour l’utilisation des terres agricoles en attente et après extraction
L’action se déroule alors en trois étapes :
- Avant l’extraction de l’argile les terres sont cultivées
- TERREAL extrait l’argile par bande de terrain
- Très rapidement près extraction, les parcelles sont à nouveau remises en culture
Le retour à l’état d’origine du site comprend également la réintroduction de la faune et de la flore existantes. Les haies bocagères, symboles de la région, ont été reconstituées. Un petit bassin a été créé pour répondre à l’objectif de préservation des ressources en eau et pour les périodes de sécheresse.
Le processus d’extraction est donc une phase transitoire d’occupation de l’espace.
Au total, c’est un vaste terrain agricole de 28 ha qui est mis à dispositions de 3 agriculteurs par l’intermédiaire de la SAFER, dont 2 jeunes agriculteurs locaux qui ont pu trouver à proximité de leur siège d’exploitation les surfaces nécessaires à leur installation.
Les ambitions et les actions de TERREAL en matière de responsabilité sociétale et environnementale sont nombreuses et diverses. Les valeurs sont portées par chaque collaborateur au quotidien dans leurs rapports avec l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise, internes comme externes.
Source Wellcom

07/12/2012

Maisons individuelles : palmarès du Challenge UMF 2013

Encore une année faste en matière d'innovation dans le secteur de la maison individuelle. Les lauréats du Challenge de l'Union des maisons françaises 2013, qui se sont retrouvés cette année à Malte, ont en effet su, à la veille de l'application de la RT 2012, allier technicité et créativité dans leur projet. Résultats. Suivant
"Nous sommes à un tournant de notre profession. La RT 2012, qui entrera en application au 1er janvier 2013 pour la construction neuve, n'est pas une évolution mais une révolution", a affirmé Patrick Vandromme, vice président de l'Union des maisons françaises (UMF) et dirigeant de Maisons France Confort, en introduction du Challenge 2013 organisé cette année sur l'île de Malte.
Près d'une vingtaine de constructeurs ont ainsi participé à ce Challenge, avec la ferme intention de montrer ce qui se fait de mieux en matière de maison individuelle et dans le respect des nouvelles réglementations. Technicité et créativité étaient, comme d'habitude, au rendez-vous. Mais alors que la RT 2012 favorise plutôt les solutions au gaz, trois projets se sont distingués en réussissant à prouver qu'on pouvait aussi atteindre l'objectif avec un effet Joule. Autre fait marquant de ce Challenge, la montée en force de la rénovation, qui devient "un enjeu majeur de notre développement", comme l'a rappelé le président de l'UMF.
Suivre l'évolution des consommateurs
Si le secteur de la maison individuelle a souffert en 2012, avec une baisse des constructions de 18% annoncée par Caron Marketing, l'année 2013 risque d'être très difficile pour les constructeurs. Qui devraient profiter, en matière de ventes, d'un effet d'aubaine sur les dernières semaines de 2012, mais aussi d'un effet couperet en début d'année prochaine. Pourtant, l'heure n'était pas au découragement pour les dirigeants de l'UMF, pour qui l'entrée en vigueur de la RT 2012 pour le logement est un "rendez-vous de mise au point de la profession", selon les mots de Christian Louis-Victor, président de l'Union. Il a exhorté ses adhérents à "rester ouvert sur l'évolution des consommateurs", insistant que "nos clients, ce sont eux". Face aux difficultés qui s'annoncent, il les a aussi invités à "décider dans le doute mais [à] agir dans la conviction". Pour finir, il a rappelé l'importance "d'intégrer nos amis architectes" à leurs projets.
Source Batiactu

06/12/2012

La tuilerie Terreal de Saint-Martin sera fermée six semaines

Depuis le 24 novembre et jusqu'au 6 janvier, le site Terreal de Saint-Martin-Lalande est à l'arrêt. Seules les activités de logistique et de surveillance perdurent. «Sur les soixante-dix salariés, une quarantaine a été répartie sur Castelnaudary et Le Ségala où là aussi, on fabrique des tuiles ; les autres salariés sont en congés payés, d'autres en congés sans solde ou en récupération,», explique le délégué de la CFDT Djamal Fettoumi qui rappelle qu'un second four a été créé en 2005 parce que le marché était là sauf qu'aujourd'hui, ce n'est pas le cas. Le site a déjà fermé dix jours en mai, un mois en août et maintenant six semaines. Par ailleurs, depuis juillet, les CDD et intérimaires ne sont pas reconduits sauf pour des remplacements de malades. «Tout le monde s'adapte, on fait des efforts pour garder nos emplois, la direction joue sur ça et les ouvriers en pâtissent», souligne-t-il en rendant hommage à ses camarades et collègues : «On a toujours été flexible, on nous change les horaires. De son côté, la direction a fait des efforts pour que le travail ne s'arrête pas parce qu'elle nous sait motivés. En 2012, les emplois ont été préservés», relève M. Fettoumi.

Construite en 1970, l’usine a été inaugurée par Jacques Chirac alors Ministre de l’Industrie. En effet, à l’époque, l’usine possédait le plus grand four de cuisson d’Europe permettant la production journalière de 1.000 tonnes de briques creuses. En 1990, l’usine a été totalement transformée en tuilerie, spécialisée dans la production de tuiles Grands moules du Sud.
Situé entre Castelnaudary et Saint-Papoul, le site de Saint-Martin fait partie du pôle Tuiles Sud avec ceux du Ségala et de Castelnaudary.

Source La Dépêche du Midi

Les solutions Monomur BBC/RT 2012 : au-delà de la résistance thermique

Le monomur n’affiche pas les résistances thermiques les plus performantes dans le cadre de la construction BBC, et de la prochaine RT 2012. Pourtant il répond à ce critère et apporte d’autres qualités constructives.
Le marché du monomur a connu un ralentissement depuis 2009. «La mode de la performance ­thermique à tous crins a fait oublier des fondamentaux», regrette David Poulain, directeur marketing ­d’Imerys Structure.
Mais, aujour­d’hui «avec les premiers retours d’expérience de construction maisons BBC on lui redécouvre des vertus». Face à sa concurrente, l’isolation rapportée, «la simple résistance thermique n’est plus une valeur ajoutée. En revanche, le monomur et l’isolation répartie apportent cette valeur ajoutée puisqu’ils vont au delà des exigences de la RT2012». Première d’entre-elles : le confort d’été assuré par l’inertie thermique.
Pourtant, si cette notion «a un réel rôle d’économie d’énergie, elle n’est toujours pas prise en compte dans le bilan global des moteurs de calcul de la RT2012», rappelle Gérard Fouilloux, responsable marketing briques chez Wienerberger. Reste qu’un autre joue en faveur du monomur.
Une étanchéité à l’air performante. Alors que les maisons BBC/RT 2012 doivent bénéficier d’une étanchéité à l’air inférieure à 0,6 m3/(h.m2), le monomur sur ce terrain fait preuve d’excellence.
«Grâce aux accessoires, il se positionne comme un système parfaitement compatible», révèle Eric Risser, directeur marketing de l’activité gros-oeuvre et décoration chez Terral. «Le test de l’étanchéité à l’air sur ces maçonneries est avantagé par l’enduction au plâtre qui rebouche les trous éventuels. De façon régulière, quand nous réalisons des tests nous ­sommes bien en dessous des 0,6 m3/(h.m2), et plutôt proches des 0,3 voire des 0,2».
AVIS D'EXPERT: Hervé Pétard, responsable du développement de la brique au sein de la Fédération française des tuiles et briques.
« Un confort global en plus de la résistance thermique »
« Répondre avec du monomur en terre cuite, aux exigences du label BBC et très prochainement de la RT 2012, c’est tout à fait possible. Certes, avec une résistance thermique de la paroi de 3 ou de 3,3 m2.K/W, il faudra porter une attention particulière aux autres éléments d’ouvrage.
Mais le monomur n’oblige pas pour autant à prescrire des solutions délirantes. En épaisseur de 37,5 cm, il répond à la RT 2012. A fortiori, plus il sera épais, plus sa résistance thermique sera élevée, et plus il sera facile de s’inscrire dans les exigences RT 2012.
Certes, le monomur modifie les habitudes constructives, car, par rapport à l’isolation rapportée, il permet de réaliser deux opérations en une, à savoir le gros-œuvre et l’isolation. En outre, face aux nouvelles exigences de la RT 2012, il peut être séduisant de se dire que pour être conforme on va aller chercher une valeur de paroi de 4 ou de 5m2.K/W.
Mais opter pour l’isolation répartie c’est aussi un choix très fort. Le monomur est durable, apporte le confort d’été, et présente un intérêt sanitaire non négligeable puisqu’il ne dégage pas d’émissions de composés organiques volatils (COV) et ne favorise pas le développement des moisissures.
Alors, si on veut surisoler pour le confort d’hiver, on élude le monomur. Si on souhaite, la qualité de l’air, et le confort d’été, on choisit le monomur qui génère un confort global. Or malheureusement la tendance est forte aujourd’hui de limiter le débat à la seule résistance thermique».

Source Batirama

05/12/2012

Jean- Jacques Wagner, président du comité de surveillance de Ceric technologies, présente la plus grande extrudeuse du monde


Conçu à Soissons, Demeter est pour l’instant le plus grand des malaxeurs et mouleurs d’argile au monde!

Ceric technologies, un groupe français d’une centaine de salariés, dont le siège social est situé à Paris et la grande unité de production à Soissons, est une entreprise qui revient de loin. En 2009, Ceric (Centre d’études et de réalisations industrielles et commerciales), créé en 1960 par deux ingénieurs qui voulaient fabriquer et vendre des équipements dans le secteur des matériaux de construction en terre cuite, était en redressement judiciaire.
Un an plus tard, à trois ingénieurs qui opéraient auparavant dans l’entreprise en cessation de paiement (Patrick Hébrard, Thierry Petra et Laurent Toquet), le tribunal de commerce de Paris accordait la cession des sociétés Ceric et de ses filiales Halluméca et Pelerin, entreprise située à Soissons et fondée en 1901. Avec l’aide d’un fonds financier et des collectivités locales, les trois repreneurs créèrent le groupe Ceric technologies, relançant la marque Pelerin dans le secteur de la conception et de l’assemblage des équipements industriels valorisant les argiles, et réembauchant sur place à Soissons 27 personnes.
Aujourd’hui, le groupe Ceric technologies emploie une centaine de salariés dont 46 à Soissons. Pour conserver ses marges, quoique bien agressées par la crise, ses dirigeants n’ont pas voulu brader les prix mais « aller vers le haut en innovant », l’innovation étant considérée comme la garantie de survie du groupe.

Dix-huit mois de travail intense
Demeter est aujourd’hui l’expression de cette innovation. Cette machine géante forme un U à hauteur d’homme, long de huit mètres. « C’est un groupe d’étirage, pour le moment unique au monde, explique Patrick Hébrard, ingénieur céramiste qui préside Ceric technologies. Il pèse 40 tonnes. Il est composé d’un malaxeur horizontal et d’une mouleuse avec de nombreuses innovations. » Cette machine de marque Pelerin, qui doit à être livrée prochainement à Biskra en Algérie, servira à malaxer de l’argile et à la mouler en briques ou en tuiles. « Le diamètre de l’hélice de sortie du malaxeur est de 550 mm, renchérit Jean- Jacques Wagner, président du comité de surveillance de Ceric technologies. Il garantit un débit d’alimentation en argile en rapport avec les capacités de la mouleuse dont le débit maximum est de cent tonnes à l’heure. »
La nouvelle étireuse-mouleuse, fabriquée sous la marque Pelerin, dont le volume de malaxage est supérieur de 40 % à celui des machines classiques, s’adapte à tous les types d’argile dans le monde. Elle a été dévoilée et inaugurée le 25 octobre à Soissons, sur le site industriel de Ceric technologues où elle été conçue et assemblée. Sa fabrication a nécessité 5 400 heures de travail, dix-huit mois d’étude, d’usinage et d’assemblage, et mobilisé 300 000 € dans la recherche industrielle et les ajustages de pièces complexes (tout ceci avec le soutien d’Oséo).

Des embauches l’an prochain
Demeter sera vendue aux Algériens pour quelque 500 000 €. « C’est le début d’une nouvelle gamme de groupes d’étirage, explique le président Hébrard. Demeter est la plus grosse d’une série de machines de cinq diamètres différents. Nous pensons que nous allons en fabriquer une vingtaine par an. Depuis deux ans, nous sommes passés, dans le groupe, de 66 salariés à 110. C’est une forte croissance. Nous embaucherons une cinquantaine de personnes en 2013, dont la moitié à Soissons. » Le groupe Ceric technologies ne conçoit pas seulement des machines produisant des matériaux de construction. Il peut aussi livrer clefs en main une usine complète (des projets de plus de 10 M€). Or, le BTP ne va pas fort en France, donc Ceric Technologies a tout intérêt à redoubler de notoriété dans le monde, là où l’on construit beaucoup, comme au Maghreb. Il exporte à présent 80 % de ses nouvelles machines qui, parfois, équipent de nouvelles usines.

La Vidéo de l'inauguration


04/12/2012

L'entreprise Josse lance une brique à inertie thermique

Jeudi 22 Novembre en fin de journée, dans le magasin entièrement refait de l'entreprise Josse, spécialisée dans la terre cuite, avec ses carreaux à l'ancienne émaillés à la main, l'Argibrique a été présentée. Une brique de cloisonnement à inertie thermique, exclusivement constituée d'argile brute, faisant office de climatiseur naturel, comme l'ont expliqué Philippe Josse, PDG de l'entreprise et Arnaud Neveu, son associé.
« La nanostructure de l'argile permet à l'eau qu'elle contient de changer de phase à température ambiante. Si bien que lorsque la température en journée augmente, l'eau absorbe une partie de la chaleur en s'évaporant et refroidit l'air ambiant. Et, a contrario, lorsque la température descend, comme pendant la nuit, une partie de l'eau de l'air ambiant se condense dans la terre et restitue la chaleur accumulée ».
L'entreprise Josse a déjà présenté ce produit dans différents salons touchant à la construction, l'Argibrique, fabriquée à Plancoët, recevant y un excellent accueil: « Nous avons, en outre, déposé un brevet car nous avons prévu dans cette Argibrique une gouttière destinée à passer des câbles .»
Pour rester en cohérence avec ce produit à énergie passive et renouvelable, l'entreprise propose également des peintures à l'argile de divers coloris: « Cette peinture permet de ne pas bloquer le phénomène d'inertie », a souligné Karine Macé, responsable du magasin.
Source Sud Ouest

03/12/2012

TERREAL innove dans la tradition avec l’Horizon 12 : élégance et souplesse pour une tuile esthétique et pratique

TERREAL, le spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment, renouvelle sa gamme de tuiles Grands Moules du Sud avec le lancement de l’Horizon 12. Commercialisée depuis novembre 2012, cette nouvelle tuile à l’esprit Canal allie l’esthétique traditionnelle de la façade Atlantique et les exigences techniques actuelles des professionnels. Très adaptable, elle se révèle idéale en rénovation. Particulièrement économique et simple à mettre en œuvre, elle bénéficie d’accessoires communs à la gamme Grands Moules du Sud produite sur le site de Roumazières-Loubert, ce qui permet une grande optimisation logistique.
La facilité de mise en œuvre d’une tuile de rénovation et l’économie à la pose d’une tuile contemporaine
Avec un jeu latéral et longitudinal de 2 cm, la tuile Horizon 12 simplifie le travail à la pose des couvreurs et leur permet d’intervenir sur les toitures les plus complexes.
Aussi facile à poser qu’une tuile de neuf, elle présente des fonctionnalités adaptées à la rénovation pour limiter les découpes au faîtage et l’utilisation d’accessoires d’ajustement : petits rampants, toitures asymétriques, faux équerrages… rien ne lui résiste ! Elle peut notamment être aisément mise en œuvre à la place de tuiles Canal sur des toitures légèrement courbes.
Des accessoires compatibles et une logistique simplifiée
Pour la maîtrise des coûts et la simplification de la logistique des chantiers, l’Horizon 12 bénéficie de nombreux accessoires communs à la gamme Grands Moule du Sud. De plus, elle est proposée en palettes de 240, ce qui facilite sa mise en œuvre sur les chantiers difficiles d’accès et permet une gestion optimale des stocks.
L’élégance d’une tuile Canal, typique des paysages de la grande façade Atlantique
Avec son courant courbe et ses lignes de fuite, l’Horizon 12 permet de retrouver l’esprit Canal. Son nez tranché épais, caractéristique des régions Atlantique, et son décroché courant / couvert donnent un rendu très proche d’une tuile Canal sans nuire à la mise en œuvre à l’égout.
Cinq coloris pour des paysages authentiques
L’Horizon 12 s’intègre parfaitement dans les paysages de la façade atlantique grâce à ses 5 coloris créés pour faire échos aux différentes nuances régionales. La couleur pays d’Oc répond en outre aux caractéristiques esthétiques des toits du Massif Central.
Le site de Roumazières-Loubert à la pointe de l’innovation
En l’espace d’un an, l’Horizon 12 est le deuxième lancement d’importance majeure réalisé dans l’usine de Roumazières-Loubert faisant suite au succès de la Latitude 12, lancée en novembre 2011. Dans la lignée de la Quartz, tuile de designer, ces lancements témoignent de la volonté de TERREAL d’assurer un renouvellement permanent de son offre, des marchés de la rénovation à ceux de l’architecture contemporaine. Ces nouveaux produits illustrent la vitalité de ce site phare de TERREAL et les capacités d’innovation de ses équipes.
Construit en 1907 au cœur d’une région tuilière historique, le site de Roumazières-Loubert (16) est le plus grand du groupe et l’un des plus importants au monde en tuiles terre cuite. Il compte 7 lignes de fabrication sur une superficie totale de 100 000 m² et emploie 470 personnes.
Source Wellcom

02/12/2012

FIMEC Technologies : Les équipements pour les industriels de la terre cuite

 FIMEC Technologies est une filiale du groupe Materials Technologies, de même qu'ADLER Technologies, autre société du groupe spécialisée en ingénierie et fabrication d'équipements destinés à la production de matériaux en béton.
En s’appuyant sur une base financière solide (partenaires bancaires et financiers, région Pays de Loire et région Picardie, Oséo) et adaptée aux projets des clients du groupe, Materials Tech développe toutes les synergies possibles entre ses deux filiales afin de développer l’innovation et l’excellence au bénéfice de ses clients.

Vous apporter une EXPERTISE UNIQUE
En tant qu'ensemblier constructeur, FIMEC Technologies possède une expertise unique dans le domaine de la transitique : de l'ingénierie, la conception, la fabrication, l'installation à la mise en route de systèmes de manutentions automatisés. Cette expertise s'appuie sur une forte capacité à comprendre les process de fabrication propre à chaque client de l'entreprise. FIMEC Technologies apporte des solutions complètes et pertinentes pour relever vos défis et vous accompagner dans l’ensemble de vos projets.
Vous fournir des ÉQUIPEMENTS ÉVOLUTIFS
Dans une société où le cycle de vie des produits et services est de plus en plus court, vous devez bien souvent adapter votre process de production ; vos besoins en manutention évoluent rapidement. FIMEC Technologies s'attache à concevoir des solutions évolutives, basées sur des équipements et implantations flexibles pour vous accompagner dans votre développement.
OPTIMISER vos PERFORMANCES sur la durée
Des équipements conçus pour durer, des services créateurs de valeur ajoutée, des spécialistes à votre écoute, des programmes d’innovation articulés autour d’une organisation impliquée et réactive : FIMEC Technologies est à vos côtés pour exploiter au mieux vos performances sur la durée et privilégier un partenariat de qualité avec vos équipes.
FIMEC Technologies conçoit et fabrique la structure et les modules de manutention des séchoirs à balancelles ANJOU ® (plus de 200 séchoirs Anjou dans le monde).

La société propose aussi :
  • des roues de wagons 
  • des dépoussiéreurs 
  • des graisseurs automatique 
  • des transbordeurs dédiés des manutentions au sol
® ANJOU est une marque déposée par FIMEC Technologies

Source Fimec Technologies

01/12/2012

FFTB : « un nouveau souffle est indispensable pour le logement»

La filière du bâtiment a estimé vendredi 30 Novembre qu'« un nouveau souffle est indispensable » au secteur du logement, actuellement en plein marasme, aussi bien dans le neuf que dans l'ancien.
Deux grands objectifs ont été fixés pour le quinquennat : la construction de 500.000 logements par an, dont 150.000 sociaux, et la rénovation thermique de 500.000 anciens chaque année, rappelle le communiqué de la filière.
« La hausse passée de 5,5% à 7% du taux réduit de TVA et annoncée de 7% à 10% en 2014, la dénaturation du prêt à taux zéro (PTZ+) par le précédent gouvernement, parmi d'autres mesures, rendent improbable l'atteinte de ces objectifs », affirme l'ensemble des organisation signataires du communiqué.
Aussi elles demandent « de baisser de 7% à 5% le taux de TVA applicable aux travaux de bâtiment, d'éviter le développement du travail illégal, de réformer profondément l'éco-prêt à taux zéro et de lutter plus efficacement contre la concurrence déloyale et d'exclure le bâtiment du régime de l'auto-entrepreneur afin notamment d'éviter une délocalisation larvée de l'emploi ».
Les signataires de cet appel sont la CAPEB (Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment), le CINOV Construction (syndicat de l'ingénierie et du conseil dans le bâtiment), la FFB (Fédération française du bâtiment), la FFTB (Fédération française des tuiles et briques), la FGME (Fédération des grossistes en matériel électrique), la FNAIM (Fédération nationale de l'immobilier), la FNAS (Association regroupant des négociants, fabriquants et installateurs du sanitaire et du chauffage), la FNBM (Fédération du négoce de bois et matériaux de construction), la FNSCOP (Fédération Nationale des SCOP), le SNBPE (Syndicat national du béton prêt à l'emploi), le SNSO (Syndicat du second œuvre), la Synamob (Organisation professionnelle de l'architecture et de la maîtrise d'œuvre en bâtiment), l'UMF (Union des maisons de France), l'Unis (Union des syndicats de l'immobilier), l'Unsfa (Union nationale des syndicats français d'architectes) et l'Untec (Union Nationale des Economistes de la Construction).
Source CBank

Le tuilier Allemand Erlus investit dans la construction d'une unité de production haute technologie

Pour répondre à la demande croissante des marchés européens, Erlus, l'un des leaders allemands dans la fabrication de tuiles en terre cuite et de conduits de fumée en céramique, va construire une nouvelle unité de production sur son site historique de Neufahrn en Basse-Bavière. Dédiée aux matériaux de toiture, cette nouvelle ligne de production high-tech représente un investissement de près de dix millions d'euros.
Cuisson réfractaire de type H, au top de la technologie
Dans la nouvelle installation, les tuiles et accessoires seront cuits sur des supports unitaires de cuisson réfractaire de type H, ce qui permettra à Erlus d'homogénéiser la qualité de la production de ses tuiles. La particularité de cette technologie est de cuire séparément chaque tuile dans une cassette. Le four sera équipé d'un joint liquide pour obtenir la meilleure qualité de cuisson des tuiles, tandis que les brûleurs au gaz garantiront des consommations énergétiques très faibles.
De nouvelles capacités disponibles dès l'été 2013
Les travaux de construction de la nouvelle unité de production ont débuté en septembre dernier et les nouvelles installations, qui s'étendent sur 7000 m2, seront mises en service d'ici l'été 2013. A l'heure actuelle, Erlus fabrique chaque année 42 millions de tuiles en terre cuite, proposant une gamme de 25 modèles et 30 coloris ainsi que 300 000 conduits de fumée en céramique. «Concernant les tuiles, les exigences des clients européens sont de plus en plus fortes. Ils demandent non seulement la meilleure qualité mais également un large éventail de teintes et de formes. Notre nouvelle ligne de production va nous permettre de répondre aux demandes de nos clients avec un surcroît de flexibilité et de fabriquer sans difficulté des produits dont les caractéristiques techniques sont les plus complexes», explique le Président Directeur Général d'Erlus.
Actuellement, Erlus exploite trois usines de production de tuiles sur ses sites allemands de Neufahrn, Marklkofen et Teistungen ainsi qu'une usine de fabrication de conduits de fumée-systèmes en céramique à Ergoldsbach. Cotée en bourse, la société emploie 495 personnes et a réalisé un chiffre d'affaires de 115,4 millions d'euros. Erlus est présente sur le marché français depuis dix ans et y commercialise ses produits à travers un réseau de négociants spécialisés.
A propos d'Erlus :
ERLUS est l'une des entreprises allemandes leaders dans la fabrication de matériaux de couverture et de fumisterie. Elle possède 3 sites de production à Neufahrn, Ergoldsbach et Teistungen ainsi que 4 pôles logistiques répartis en Allemagne. Cette PME s'impose dans le domaine du conduit de fumée grâce à des systèmes innovants fonctionnant avec tous les types de combustibles et adaptés aux contraintes des maisons BBC. Dans la couverture, de nombreux prix et distinctions sont venus étayer une évolution constante dans le domaine du design : le iF Design Award pour les tuiles Linea®, Karat®, Forma® et GF XXL® et le reddot Design Award pour le modèle Karat® XXL. La tuile ERLUS Lotus®, première tuile autonettoyante, a reçu le MATERIALICA Design Award et la gamme d'architecture STUDIOLINIE ARCHI-TECTUM, le iF material Gold Awards en mars 2011. Le système Ergoldsbacher E58 SL a été salué au salon BAU 2009 avec le prix de l'innovation dans la catégorie "Prix pour produit innovant - Rénovation".
Source EspaceDataPresse

30/11/2012

Le toit en pente garde l'avantage sur le toit plat

Depuis quelques années, l’architecture préfère réaliser des toits plats, a priori plus contemporains, considérés comme étant plus performant à l’égard de la réglementation thermique. Pourtant, le toit en pente n’a pas dit son dernier mot. Révélations ?
Histoire d’une « guerre des toits »
La controverse entre toit plat et toit en pente ne date pas d’aujourd’hui puisque, déjà dans les années 20, la question faisait frémir. Avec l’émergence du Bauhaus, une nouvelle conception est venue apporter un souffle neuf à l’architecture dans un esprit de modernisme. Pour marquer une rupture avec le passé, le Bauhaus préconise de bannir le toit en pente, jugé comme un symbole de la bourgeoisie. De ce fait, en 1928, Berlin connait une véritable polémique, qui porte le nom de « guerre des toits », avec l’émergence de deux cités d’habitation opposées. Le quartier de Zehlendorf se divise entre une architecture cubiste d’avant-garde et une architecture de tuiles traditionnelles, au régionalisme marqué.
Derrière la façade de cette controverse, il se cache surtout la recherche d’une forme géométrique parfaite, qui puisse incarner une conception idéale de l’architecture. La recherche d’une forme cubique dans l’architecture se fait l’écho de la naissance de l’abstraction dans le domaine des arts plastiques. Il s’agit de penser l’architecture comme une œuvre d’art, où l’esthétique se lie à la conception, dans un esprit de revendication. La volonté première est de créer une rupture nette avec une architecture considérée comme trop figée dans le temps, afin d’offrir une architecture moderne où la création artistique est au cœur du projet.
Avantages et inconvénients d’un toit plat
L’opposition des toitures trouve son origine dans cette émancipation créatrice, d’où le toit en pente va pâtir, en véhiculant une impression de traditionnelle et démodée. L’avantage indéfectible du toit plat, mis en avant par le Corbusier, est la possibilité d’offrir un espace de vie supplémentaire, en permettant la création d’une terrasse ou d’un jardin. Avec l’intégration de panneaux photovoltaïques, l’harmonisation avec la toiture est plus esthétique, en permettant leur meilleure dissimulation, alors que pour un toit en pente, les panneaux sont directement visibles. Le toit plat joue également sur la performance de ces panneaux, en permettant une meilleure captation des rayons du soleil. En outre, un toit plat autorise l’installation d’une toiture végétalisée, qui offre une bonne isolation thermique, de manière esthétique et écologique. La hauteur de la toiture limite l’ombre portée du bâtiment, ce qui permet de rapprocher les constructions voisines.
Avec un toit plat, rien de plus simple pour disposer d’un espace de vie supplémentaire à l’extérieur de la maison, en créant une véritable terrasse. Une fenêtre coupole de Velux permettra en outre de fournir des puits de lumière dans les pièces sombres. Afficher la galerie Avec un toit plat, rien de plus simple pour disposer d’un espace de vie supplémentaire à l’extérieur de la maison, en créant une véritable terrasse.
Cependant, le toit plat pose un problème d’étanchéité, puisque l’absence de pente empêche une bonne évacuation des eaux de pluies. D’ailleurs, un toit plat ne l’est jamais totalement ; il est soit légèrement bombé, soit il possède une pente de moins de 5 %, avec la présence de trous d’évacuation. Même si des solutions architecturales ont été apportées, il n’en reste pas moins que l’évacuation reste plus performante sur un toit en pente. De ce fait, la durabilité dans le temps de l’étanchéité d’un toit terrasse est bien moins importante. Dans le même ordre, le choix d’un toit est strictement réglementé, afin d’assurer de bonnes normes de sécurité et une esthétique conforme à certaines régions. Une carte de France permet de déterminer les lieux où les variations climatiques entraînent une inclinaison de la pente obligatoire. Par exemple, dans les zones montagneuses, il est préférable d’avoir une maison avec un toit en pente, pour permettre une meilleure évacuation de la neige.

Avantages et inconvénients d’un toit en pente
Depuis quelques années, le toit en pente traîne une assez mauvaise réputation dans le domaine de l’architecture. Sa présence massive dans les constructions du passé lui a conféré une image figée, standard, qui s’inscrit dans la tradition. De ce fait, le toit en pente ne semble pas permettre l’originalité ou la création d’une nouvelle forme plastique. Cependant, il est à noter que peu d’architectes ont tenté de le réinventer, alors que l’évolution des matériaux et des techniques permettent de s’affranchir des formes traditionnelles. Le principe de la pente peut jouer sur la courbe, oser des ruptures de lignes, afin d’apporter du rythme à la construction. De plus, de larges baies vitrées peuvent être aménagées dans la toiture, offrant un véritable puits de lumière. De la même manière que le toit plat, le toit en pente multiplie les possibilités d’aménagements, en disposant d’un nouvel espace de vie, sous la forme de combles. Une véritable pièce prend y prendre la place, ce qui offre un avantage de taille, pour créer une chambre supplémentaire, un deuxième séjour ou un dressing.
Suite aux réglementations thermiques, ce schéma permet de mettre en valeur les surfaces de déperdition d’énergie d’un toit plat et d’un toit en pente, révélant que le toit en pente est celui dont la perte en énergie est la plus faible. Afficher la galerie Suite aux réglementations thermiques, ce schéma permet de mettre en valeur les surfaces de déperdition d’énergie d’un toit plat et d’un toit en pente, révélant que le toit en pente est celui dont la perte en énergie est la plus faible. ©DR
Avec la réglementation thermique de 2012 et la prochaine pour 2020, les exigences pour les nouvelles constructions se font de plus en plus restrictives. De manière générale, il est considéré qu’une maison cubique offre un volume compact, qui permettra une meilleure isolation, en évitant les ponts thermiques. Sur le plan architectural, cette affirmation est vraie, puisque qu’il y a moins de parois en contact avec l’extérieur. Cependant, la forme parfaite sur le même plan reste le cercle, comme nous le prouve les igloos, qui restent un exemple type de l’idéal architectural. En élévation, il se révèle qu’il y a moins de surface de déperdition avec un toit en pente qu’avec un toit plat, car on se rapproche justement de la forme parfaite du cercle. Ainsi, l’affirmation précédente est fausse géométriquement et peut présenter des écarts jusqu’à 12 % de consommation, ce qui peut être essentiel face aux nouvelles contraintes de la RT.
La controverse entre toit terrasse et toit plat trouve son origine dans une vieille querelle, où l’architecture tente de s’affranchir, mettant en opposition une culture traditionnelle et une culture moderne. Pourtant, préférer un toit à l’autre est avant tout un choix qui dépend de son style de vie, des aménagements souhaités, qui nécessite quelque soit la finalité, des concessions.
Source Maison.com par Clément Martin

29/11/2012

Royaume-Uni: La construction au plus bas

Le bureau national britannique de la statistique (ONS) rapporte une chute de 11,3 % de la construction au Royaume-Uni pour le troisième trimestre 2012, par rapport à la même période de l’année précédente.
Il s'agit là du plus bas point atteint depuis 13 ans Outre-Manche. Le volume total du secteur de la construction baisse ainsi de 2,6 %, par rapport au trimestre précédent. Un déclin largement imputable à la faible activité du secteur commercial privé qui chute de 8,2 %, analyse l’ONS. Néanmoins, entre le deuxième et le troisième trimestre, les projets d’infrastructures ont connu, pour leur part, une croissance notable avec une hausse de 9,9 %. Un chiffre positif, mais qui ne compense pas les niveaux enregistrés par ce secteur à la fin de l'année 2011.
Source France BTP

28/11/2012

Bouyer-Leroux candidat au Prix des ressources humaines

Les Prix des ressources humaines, édition Grand-Ouest, seront remis le 13 décembre à Nantes. Ils viennent récompenser « les entreprises qui s’engagent en matière de ressources humaines », dixit les organisateurs, le cabinet Michael Page et l’Association nationale des DRH. Ces prix mettront à l’honneur un responsable ou directeur RH qui s’est engagé avec son entreprise dans une initiative particulièrement innovante et performante.
Vingt-deux entreprises ont candidatées, dont Bouyer-Leroux (La Séguinière), producteur de matériaux de construction et société dans laquelle les associés sont majoritairement salariés.
Cette soirée sera parrainée par Luc Ferry, philosophe, universitaire, homme de lettres et ancien ministre, qui interviendra notamment sur le thème « Capitalisme et Humanisme ».
Source Maville

27/11/2012

Les négoces de matériaux de construction pessimistes pour 2013

Le déjeuner débat annuel de la fédération du négoce de bois et des matériaux de construction (FNBM) s’est tenu dans une ambiance plombée par la crise… mais pas seulement !
Non moins de 220 personnes se sont retrouvées au Pavillon Dauphine pour le déjeuner-débat annuel organisé par la FNBM. Négociants mais aussi industriels et professionnels du bâtiment ont écouté attentivement le grand témoin invité de cette édition 2012.
Jean-Paul Delevoye, président du conseil économique, social et environnemental (CESE) a pourtant eu bien du mal à remonter le moral des troupes plombé par la crise économique mais pas seulement.
Délais de paiement
Alors qu’elle prévoit une nouvelle baisse de chiffre d’affaires de 10% en 2013 (versus déjà -6% en 2012), la FNBM s’inquiète aussi des dérives constatées en matière de délais de paiement.
« Aujourd’hui les difficultés rencontrées par les artisans et entrepreneurs pour obtenir le règlement de leurs travaux sont telles que certains s’éloignent du 45 jours fin de mois (30 jours le 15) directement issus de nos accords, déplore Géraud Spire, président de la FNBM.
Il est également inacceptable que des entreprises artisanales tombent du seul fait de n’être pas payées en temps et en heure (…) » En ligne de mire aussi, les particuliers et les collectivités qui ne sont pas concernés par la LME.
La FNBM vient d’envoyer un courrier à Bercy pour demander la mise en place d’un médiateur départemental chargé de « hâter les paiements des ménages comme des collectivités et de résoudre les conflits inter-entreprises. »
TVA à taux réduit
La FNBM déplore le rehaussement annoncé de la TVA de 7 à 10% et renvoie le gouvernement à ses contradictions. « Comment peut-on parler d’environnement et ne pas, a minima, maintenir un taux de TVA réduit pour les travaux d’isolation et d’accroissement de la performance énergétique ? », se demande le président.
« Ce sont des travaux de première nécessité qui doivent être traités comme des produits de première nécessité ! ». Alors que les négoces spécialisés dans la distribution de produits et systèmes d’isolation souffrent moins que les autres, le relèvement du taux de TVA pourraient les impacter plus sérieusement.
"Pluie de taxes"
Le président Spire saisit aussi l’occasion pour dénoncer une « fiscalité exacerbée et mal maîtrisée ». « L’année dernière, j’avais employé l’expression d’une pluie de taxes… Depuis, le gouvernement a instauré une nouvelle taxe sur les eaux pluviales applicables à certains de nos négoces…
Sans parler de la TASCOM (taxe sur les surfaces commerciales, ndlr) que certains aimeraient nous appliquer injustement, de la TLPE (taxe locale sur la publicité extérieure, ndlr) qui nous conduit à ne plus informer de nos activités commerciales sous peine d’être taxés sur nos supports, de la hausse de nos cotisations foncières… »
Et que dire de la future Eco taxe transport qui vise à taxer à compter du 1er juillet 2013 les camions circulant sur certains tronçons de route…
Difficile dans ces conditions de motiver les troupes ! Jean-Paul Delevoye a rappelé que la France tirait depuis toujours sa force dans sa capacité à créer et à innover déplorant qu’aujourd’hui, le progrès soit considéré comme un facteur de risque !
« Vous devez vous inscrire dans une vision à long terme pour construire un business modèle nouveau… » Les échéances à court terme ont toutefois vite fait de rattraper le quotidien des chefs d’entreprise du bâtiment !
Source : batirama.com  par Céline Jappé

26/11/2012

Terreal s'apprête à lancer un système de récupération de chaleur sous les tuiles

La situation actuelle n’empêche pas le groupe Terreal de rester actif. Il s’apprête ainsi à lancer un système innovant de récupération d’énergie sous les tuiles. A la clé, une baisse de 10 % de la consommation d’énergie.
« Le contexte est difficile, notre activité est liée au marché de la construction neuve comme à la rénovation, les deux sont en baisse (…). L’année 2013 ne sera pas bonne, peut-être même aussi mauvaise qu’en 2009 », prévient le directeur Innovation et Projets industriels de Terreal, François Amzulesco, dans un entretien accordé à notre confrère Enerpresse. « Ce qui ne nous empêche pas de rester actif et de la manière la plus économe possible. Nous lançons de nouveaux produits, de nouveaux modèles de tuiles par exemple, de même que des innovations ».
Parmi celles-ci, un projet sur lequel le groupe travaille depuis deux ans, un système de récupération d’énergie sous les tuiles, dans la lame d’air qui est naturellement chauffée par le soleil et où la température est deux fois plus élevée que la température extérieure. « Cette chaleur est actuellement renvoyée à l’air libre : nous allons la récupérer à l’aide d’un système pour lequel les brevets ont été déposés et qui est actuellement en test sur une maison expérimentale¸ explique François Amzulesco. Ce dispositif, parfaitement compatible avec l’esthétique puisqu’installé sous les toits, permettra de faire baisser la consommation d’énergie du logement. Ceci à un prix très compétitif », ajoute-t-il. Terreal effectue également les démarches pour le faire homologuer par les différents mécanismes d’incitation aux économies d’énergie, les certificats d’économies d’énergie, notamment.
Source LE MONITEUR.FR par Elisabeth Salles

25/11/2012

Koramic vient d'annoncer la fermeture du site de Landrecies

L'avenir des salariés est aujourd'hui suspendu à la décision du groupe Koramic. L'entreprise Desvres vient d'annoncer la fermeture du site de Landrecies.
Depuis l’annonce de la fermeture du site de Desvres à Landrecies, en ce début de semaine dernière , il plane dans les couloirs de cette entreprise datant du siècle dernier, un sentiment d’écœurement. Depuis une dizaine d’années, le site fabriquait des céramiques, essentiellement des carrelages décoratifs. Mais depuis le mois d’octobre, l’entreprise a instauré un chômage partiel. Ainsi, les salariés ne travaillaient plus les lundis et vendredis.
Franck Clabault, 47 ans aujourd’hui, devait subir un plan social à Desvres. À cette époque, pour sauver son emploi, il fait le choix de quitter la région qui l’a vu naître pour rejoindre le site de Landrecies. Avec la fermeture du site, c’est toute une vie qui bascule : « Je suis écœuré, scandalisé car je pense que lorsque le groupe a fermé son site à Desvres, elle connaissait déjà l’avenir du site de Landrecies. Je ne sais pas si j’aurai le cœur de repartir à zéro. C’est un coup de massue qui s’abat sur nous. Desvres a détruit notre vie », souligne Franck Clabault, qui a son épouse salariée également chez Desvres.
Quel que soit le résultat de la concertation qui doit avoir lieu avec les dirigeants, il s’agit d’un nouveau coup dur pour l'emploi en Sambre-Avesnois, puisque les salariés de l'usine de Sous-le-Bois comme ceux de Landrecies sont concernés.
Source L'Observateur de l'Avesnois

Vendée Globe fin de l'aventure pour Vincent Riou et Bouyer Leroux

«C’était une décision très dure à prendre mais c’est la plus raisonnable. Je m’étais fixé cet objectif de Vendée Globe depuis plusieurs années. J’y ai mis énormément d’énergie. Je suis profondément déçu mais je le suis aussi et surtout pour mes partenaires, PRB et aussi Bouyer Leroux et Mercedes. PRB m’accompagne depuis 10 ans. Ils me font une grande confiance. Même si je n’y suis pour rien dans cette collision et les dégâts que cela a entrainé, je ne peux m’empêcher de culpabiliser. Je me sentais vraiment bien dans la course. Ces bateaux ont un potentiel impressionnant et je sais que la course dans le Sud va cette année prendre une autre tournure. La barre sera très haute et j’aurais bien aimé être de la partie. Ce jeu-là, j’avais vraiment envie d’y participer !», a confié Vincent Riou après son abandon dimanche matin.
Source Sport 24

Brevet à saisir: intégration de système solaire sur tuiles romanes

La notion d'intégration des systèmes solaires est en France plus qu'ailleurs un sujet sensible. Si elle a pour but de favoriser les installations les mieux fondues dans l'architecture, elle amène parfois à des paradoxes. C'est le cas avec un nouveau système d'intégration de panneaux solaires développé par un entrepreneur du bâtiment, aujourd'hui indépendant, Jean-Pierre Deleau.
Celui-ci s'est en effet penché sur la question de la meilleure intégration solutions solaires à des toitures en tuiles romanes, réduisant l'impact visuel du système et pouvant ainsi répondre à de fortes exigences esthétiques, notamment dans les sites classés ou dépendant des Bâtiments de France.
Son idée, aujourd'hui brevetée, consiste à positionner dans les canaux longitudinaux des toitures romanes (du faîtage à la gouttière) de longs panneaux photovoltaïques (jusqu'à 5 m de long par tranche de 1 m 20 environ) de très faible largeur (10 cm). Positionnés à une hauteur optimale, à fleur du sommet des tuiles bombées, ils sont parfaitement enseillés (sans risque d'ombrage) tout en restant discrets.
On peut ainsi obtenir une puissance installée de 3 kWc avec 47 panneaux de 5 m sur 10 cm, soit 23,5 M2 utiles, chaque panneau étant conncté en parallèle à la hauteur du faîtage au système de collecte d'énergie. Cette configuration, qui multiplie de ce fait les panneaux, ne pouvait être viable qu'avec un système de pose très simple.
Déjà le fait quque ne pas avoir à intervenir sur les tuiles en place réduit les coût associés à la mise en oeuvre, mais par ailleurs le panneau est conçu avec des "dents", se clipsant sous les tuiles bombées supérieures et sans risque de mettre en causse l'échanchéité de la tuile.
Jean-Pierre Deleau a ainsi conçu un système permettant une parfaite intégration à des tuitures bombées, approuvé par les Bâtiments de France et des collectivités interdisant les systèmes photovoltaïques classiques (telle que Collioure) mais sans pouvoir bénéficier à ce jour des tarifs d'intégration (même simplifiée). Ce paradoxe ne démotive cepandant pas cet inventeur dans sa quête d'un partenariat d'industrialisation.
La production de cellules photovoltaïques monocristallines aux bonnes dimentions à été validée avec le producteur montpelliérain Irysolar et Jean-Pierre Deleau souhaite maintenant céder la licence de son système à un industriel de la production de panneaux.Les atouts du système tel qu'il a été pensé pourraient en effet déjà suffire à être compétitif et trouver son marché.
Car outre la simplicité d'installation avec des rendements intéressants (des premières bandes sont en phase de tests au CSTB), le panneau a été pensé pour être hybride, avec récupération de la chaleur à l'arrière du panneau pour produire de l'eau chaude, ce qui constitue de fait une autre source d'amortissement tout en améliorant les conditions de fonctionnement du système photovoltaïque.
A noter aussi que le marché des tuiles romanes est en attente de solutions d'intégration solaire, les panneaux en bande peuvent aussi adresser d'autres marchés, notamment de structures semi-transparentes telles que les vérandas ou les pare-soleil, permettant ainsi d'amortir un investissement dans une ligne de production sur des marchés beaucoup plus vastes.
Contact : Monsieur Jean-Pierre Deleau Tél. : 06.42.12.93.90 E-mail : jp.volther@hotmail.fr
Source Invention Europe

24/11/2012

L'argile Kaolinique de Larnage donne une résistance au feu de 1630° C pour les réfractaires utilisés par le fabricant de four à bois FAYOL SA


Une carrière à ciel ouvert, d’une blancheur immaculée. Improbable endroit, à flanc de côteau des célèbres vignobles de l’Hermitage. Un vrai trésor, vestige de temps antiques. Une terre banche, celle de Larnage, toujours au goût du jour. Pour la fabrique de fours à bois, cette terre “réfractaire” n’a pas d’équivalent. Et la société Fayol, implantée à Tain-l’Hermitage, poursuit avec bonheur l’entreprise héritée d’un savoir-faire séculaire. Qui a fait, depuis 1840, la réputation des fours “Le Panyol”.
Argile kaolinique
Fayol SA est aujourd’hui la dernière entreprise, en France, à exploiter cette terre blanche. Pour des produits en terre cuite réfractaire à usage alimentaire. Il n’y a pas mieux en effet que cette argile kaolinique, mêlée d’alumine et qui lui donne une résistance au feu de 1630° C. Ne contenant aucun oxyde de fer, la terre de Larnage ne dénature pas les aliments.
Avec un marché du four à bois en pleine expansion, les dirigeants de Fayol SA se félicitent d’avoir pu préserver ce gisement. « M. Pivard a su stopper à temps l’exploitation du lieu pour des cimenteries (Lafarge). Nous disposons ainsi de réserves importantes » commente Christelle Martein, chargée marketing et communication chez Payol.
Ce patrimoine vivant, longtemps perpétué au sein d’une entreprise familiale, marie un savoir-faire ancestral aux nouvelles technologies. « Il en va ainsi pour le séchage ou la cuisson des pâtes et briques réfractaires. Les instruments de mesure sont modernes, mais certains employés sont capables de tout discerner au toucher ou à l’œil (couleur) » poursuit M me Martein. Effectivement, au sein des hangars de l’usine “historique” de Tain-l’Hermitage, rien n’a changé ou presque depuis l’origine. Et de nombreuses manutentions s’effectuent toujours à la main.
Sutout, l’unité de lieu, entre extraction de l’argile et fabrication des fours, demeure inchangée. Le circuit, depuis la carrière de Larnage jusqu’à la fabrique, soit une distance de 5 à 6 km, est reproduit à l’identique depuis des décennies. Ce qui tient à une exploitation “naturelle” de la terre blanche. Ici, point d’explosif. Bien sûr, le bulldozer a remplacé pioches et wagonnets sur rails. Mais le traitement, sur site, de l’argile, nécessite seulement tapis roulant et eau. Certains potiers de la région viennent se servir sur place en argile mouillée. Du tout écologique.
Ensuite, les camions n’ont plus qu’à redescendre la précieuse denrée. Jusqu’à son lieu de transformation. Une alchimie secrète de la terre, de l’eau et du feu. Du tout cuit, ou presque, pour fabriquer ces fours de toute beauté. La terre de feu de Larnage, d’une flamme identique, brûle toujours du même bois…
Source Le Dauphiné

23/11/2012

Un mammouth découvert dans une carrière à Changis-sur-Marne

Le squelette quasi-complet d’un mammouth vient d’être découvert à Changis-sur-Marne dans une carrière exploitée par le groupe cimentier Cemex. Une découverte exceptionnelle en France où seuls 3 spécimens de ces mastodontes, disparus d’Europe depuis 10.000 ans, ont été découverts en 150 ans. Une opération de sauvetage archéologique a été lancée par l’Inrap et le Muséum d’Histoire naturelle.
C’est une drôle de découverte qui a été faite dans une carrière de Changis-sur-Marne (Seine-et-Marne), à l’occasion de la fouille préventive d’un site gallo-romain : des ossements de mammouth sont apparus dans le front de taille, dévoilant le 3e spécimen français de ces pachydermes. Un événement rarissime donc, qui a d’autant plus de valeur que des éclats de silex ont été découverts à proximité de la carcasse, démontrant peut-être une intervention de l’Homme. L’association des deux espèces n’a jusqu’ici été démontrée que sur deux sites du Paléolithique moyen situés en Allemagne.
La question que se pose maintenant les scientifiques est l’interaction entre l’Homme de Neandertal et le mastodonte : a-t-il été abattu par des chasseurs, ou simplement charogné après un décès naturel ou accidentel sur les rives de la Marne. Face à l’intérêt de la découverte, la direction régionale des Affaires culturelles d’Île-de-France a immédiatement lancé une opération de « sauvetage », menée conjointement par l’Institut de recherches archéologiques préventives (Inrap), le Muséum d’Histoire naturelle de Paris et le laboratoire de Géographie physique du CNRS de Meudon. Le squelette de ce cousin poilu des éléphants livrera-t-il tous ses secrets ?
Source Batiactu

22/11/2012

VM Matériaux annonce un plan de sauvegarde de l'emploi

Pressé par la conjoncture, le Groupe doit réduire la voilure. Parmi les décisions prises, un plan de sauvegarde de l’emploi qui s’accompagnera de départs volontaires.
Constatant les évolutions profondes du marché ainsi que la baisse durable des mises en chantier, VM Matériaux s’engage dans une nouvelle organisation. Celle-ci doit favoriser la dynamique commerciale, l’innovation et permettre au Groupe de se recentrer sur ses fondamentaux.
Ce projet a été présenté aux Comités d’Entreprise les 5 et 6 novembre. Il comporte, dans un premier temps, une série de mesures conjoncturelles visant à réduire les coûts d’exploitation et l’endettement, à travers :
 1 une amélioration de la rentabilité opérationnelle de l’ordre de 8 M€ en année pleine, incluant, entre autre, une réduction des charges de personnel au travers d’un plan de départs volontaires, dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l'emploi ;
 2 une forte baisse du programme d’investissements internes, dont le budget devrait être ramené à environ 5 M€ pour l’année 2013 ;
 3 un programme de cessions d’actifs de l’ordre de 20 M€.
L’ensemble de ces mesures devrait générer des charges non courantes estimées entre 9 et 11 M€ (* hors éventuelles dépréciations d’écarts d’acquisition), qui seront intégrées principalement sur l’exercice en cours. En complément, le Directoire proposera à l’Assemblée Générale 2013 le non-versement de dividende au titre de l’exercice 2012.
Philippe Audureau, Président du Directoire, a déclaré : « La période de crise que nous traversons impose des mutations profondes. Le marché du logement individuel, qui reste notre coeur d’activité, s’est fortement dégradé depuis le début de l’année, tant en terme de permis de construire ou de mises en chantier.
Malgré un ralentissement depuis mi-2012, le collectif et le logement social restent des segments plus porteurs. C’est pourquoi, nous souhaitons entreprendre un ajustement stratégique de notre positionnement afin de nous adapter à ces évolutions durables. Au coeur de notre réflexion, la dynamique commerciale, l’innovation tant en termes de services que de produits constituent des axes clefs.
Une nouvelle histoire se profile pour VM, et si la réorganisation en constitue le premier chapitre, c’est bien une nouvelle stratégie qui se dessine. Nous replaçons ainsi le Groupe dans une trajectoire et une dynamique pérennes. »
Les prochaines réunions des Comités d'Entreprises devraient se tenir les 26 novembre et 4 décembre 2012, respectivement pour les activités Négoce et Menuiserie.
Source : batirama.com

21/11/2012

Terreal: Innovation et croissance

Terreal, spécialiste des matériaux de construction en terre cuite, a confirmé aux maires des seize communes de France où le groupe est implanté sa volonté de préserver l'emploi local.
Pour cela, Terreal met en place diverses mesures.
Parmi elles : libérer la production de logements, réintroduire le toit en pente ; mettre en avant son savoir-faire sur les problématiques de performance et d'innovation, dans le respect de la RT 2020, pour un habitat social accessible et reproductible ; réduire d'un quart sa consommation d'énergies fossiles et ses émissions de CO2 d'ici à 2020 grâce aux bioénergies et à des projets territoriaux de développement durable ; enfin, l'innovation à travers des produits garantissant la performance énergétique (briques à haute performance thermique, cloisons en terre crue et tuiles solaires), la réduction des coûts de construction (briques à hauteur d'étage), l'innovation architecturale pour des projets spécifiques (travail sur les textures, structures et coloris des tuiles et briques de bardage).
Source Batijournal

20/11/2012

Le groupe Monier achète la technologie "produits solaires intégrés à la couverture InDaX" de Schott Solar


Le Groupe Monier renforce sa position sur le marché de l'intégration des produits photovoltaïques pour les  toits en pente et se dote de la technologie Schott Solar InDaX pour la fabrication  de solutions photovoltaïques intégrées à la couverture.  
Le contrat a été signé le 16 Août 2012 et, comprend en plus du cadre technologique , le droit d'utiliser le nom InDaX ainsi que les brevets relatifs au produit.

La toiture, “cinquième façade de la maison”, a un rôle important à jouer dans le confort au quotidien et la pérennité de la construction. Le système InDaX est une partie essentielle du toit «portrait» et a déjà été lancé par  Monier en Allemagne, en Italie et en Europe du Sud.
Monier prévoit également les lancements commerciaux au Royaume-Uni et en France dans le courant de cette année.
Grâce à cette acquisition Monier assure qu’à la fois ses propres clients ainsi que les clients de Schott Solar pourront continuer à bénéficier d’une technologie premium d’intégration à la couverture.
« InDaX  permettra à Monier de s’inscrire dans les  nouveaux canaux de distribution pour le marché du photovoltaïque. Monier s’appuie  sur une technologie qui  permettra de bénéficier davantage d’une tendance qui voit les systèmes solaires devenir indépendants des aides tarifaires et de plus en plus utilisés pour la consommation propre décentralisée », explique Jens Milnikel, Directeur de la Business Line Système de Toiture Solaire.

Les experts de ce secteur d'activité et le Centre Technique du Groupe Monier avaient déjà coopéré étroitement avec Schott Solar pour la mise sur le marché et le développement du système InDaX,  afin de faire lui  bénéficier de leur expertise de pointe dans le domaine des toitures en pente.

Monier ne fabriquera pas directement les cellules photovoltaïques, mais s'appuiera sur des partenariats avec des fabricants établis, comme elle le fait pour ses autres systèmes photovoltaïques.

L'intégration et les finitions seront prises en charge par Monier  dans un site de la société au Nord de Milan en Italie.


Le bardage en terre cuite, une excellente solution de couverture des murs!

Le bardage en terre cuite représente une alternative aux autres solutions de couverture des murs. Davantage présente dans certaines régions, notamment dans le Nord de la France, cette solution est à la fois performante et esthétique, tout en garantissant un minimum d’entretien.
De plus en plus de structures avec un bardage en terre cuite
Si le bardage bois a représenté, ces dernières années, une parfaite alternative à l’enduit de façade, il a aussi ouvert la voie à d’autres types de bardages. C’est le cas de celui en terre cuite. Longtemps dédié à des bâtiments de haut standing, il tend aujourd’hui à se démocratiser dans toutes les régions de France.
Ses qualités sont, il vrai, nombreuses, entre esthétisme et pérennité. Ainsi, celui-ci s’adapte tant aux constructions neuves qu’aux opérations de rénovation. Il ne nécessite, d’autre part, aucun entretien spécifique. Se présentant sous différentes dimensions et aspect, la terre cuite permet alors de recouvrir toutes les surfaces, de la plus grande à la plus réduite.
Les coloris proposés sont également de différentes natures, offrant à chaque habitat une esthétique personnalisée. En contrepartie, non traitée, la terre cuite peut laisser apparaître des taches sur la surface. Pour éviter ces risques, il peut alors être pratiqué un traitement hydrofuge. Différentes solutions de pose pour le bardage en terre cuite
Suivant le type de construction, la solution de pose peut varier. Elle se répartit en plusieurs systèmes. Ainsi, le bardage rapporté, qui fait figure d’habillage simple, permet de recouvrir de façon esthétique une isolation thermique par l’extérieur.
Un bardage en mur double peut également être positionné. Moins fréquent, il se compose d’un mur extérieur en briques apparentes et d’un mur porteur avec, entre les deux, la mise en place d’un isolant. Enfin, une troisième solution consiste en la mise en place de briquettes de parement, à coller sur le mur à recouvrir.
Quel que soit le principe retenu, tous disposent, en revanche, de la même facilité de pose, contribuant à leur succès actuel, y compris pour les maisons individuelles.
Source ETI