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03/07/2012

Chantier Bépos : deux maisons expérimentales en terre cuite


Il s'agit pour Imerys Terre Cuite de réaliser deux maisons à énergie positive, d'apparence identique mais bâties avec des solutions constructives différentes, l'une en Optibric PV3+, l'autre en Monomur. Leur point commun : la plus grande exigence en matière de performance énergétique ou thermique. Ces deux maisons seront louées pendant deux ans pour comparer objectivement les consommations énergétiques, le confort et la qualité de vie dans des conditions réelles d'utilisation et à l'aide de capteurs. Optibric PV3+ est dédié au marché de la maison individuelle HPE, THPE et aux bâtiments basse consommation. Cette brique de structure de 20 cm d'épaisseur à pose rapide au joint mince, supporte plus de 100 t, affiche une résistance thermique de 1 m2K/W et est coupe-feu 2 heures. Le Monomur "brique à isolation répartie" présente une structure alvéolaire qui emprisonne l'air et isole. Climatiseur naturel, il se caractérise par une forte inertie (capacité à accumuler de l'énergie calorifique pour la restituer ensuite) et une faible diffusivité (vitesse à laquelle un matériau se réchauffe ou se refroidit lors d'une variation de température). Détail des prestations maison 1 ' Mur extérieur : - briques Optibric PV3+ et 100 mm de laine de verre, plâtre - R = 3,15 m2K/W ; U = 0,23 W/m2K ' Plancher bas sur vide sanitaire : polyuréthane de 100 mm toute surface + chape flottante ' Liason des planchers intermédiaires : plancher Hourdifix, Effisol Tms 30 mm dessus, planelle R Max ' Plancher haut : laine de roche soufflée de 405 mm, plâtre ' Menuiseries : - fenêtres PVC double vitrage 4/16/4 à lame d'argon et faible émissivité - coffres de volets roulants : demis-coffres de volets roulants en terre cuite, compatibles BBI, R = 0,48 m2K/W ' Ventilation, chauffage et ECS : - VMC hygro B - système thermodynamique air/eau, plancher chauffant à eau - ballon d'eau de 190 l associé à la pompe à chaleur ' Perméabilité à l'air : valeur de référence 0,33 m3/h/m2 ' Toiture : 22 m2 de tuiles photovoltaïques produisant 2 833 kWh/an Détail des prestations maison 2 ' Mur extérieur : - briques en terre cuite Monomur 37,5, plâtre - R = 3,01 m2K/W ; U = 0,31 W/m2K ' Plancher bas sur vide sanitaire : polyuréthane de 100 mm toute surface + chape flottante ' Menuiseries : - fenêtres PVC double vitrage 4/16/4 à lame d'argon et faible émissivité - coffres de volets roulants : demis-coffres de volets roulants en terre cuite, compatibles BBI, R = 0,48 m2K/W ' Ventilation, chauffage et ECS : - VMC hygro B - système thermodynamique air/eau, plancher chauffant à eau - ballon d'eau de 190 l associé à la pompe à chaleur ' Perméabilité à l'air : valeur de référence 0,45 m3/h/m2 ' Toiture : 22 m2 de tuiles photovoltaïques produisant 2 833 kWh/an.

02/07/2012

La construction mondiale résistera-t-elle aux intempéries ?


Des éclaircies dans les pays émergents tels que le Brésil, la Chine ou l’Inde où les besoins d’infrastructures restent immenses ; des orages sur la Grèce et l’Espagne ; une sortie progressive des Etats-Unis ; et quelques signes d’accalmie en Allemagne, au Royaume-Uni et en France : c’est ce qui ressort de l’étude sur la construction publiée jeudi 21 juin par l’assureur-crédit Euler Hermes. Explications.

« La corrélation avérée entre le lien intime construction et croissance a encouragé l’utilisation de politiques de relance par la construction pour sortir de la crise », affirme l’assureur-crédit Euler Hermes dans une analyse publiée ce jeudi 21 juin. De ce fait, et sans retour de la croissance, la construction doit, selon l’étude, revenir à ses fondamentaux, ou chercher de nouveaux relais.

Toutefois, « les politiques économiques ont souvent un coût élevé, reconnaît Ludovic Subran, chef économiste du groupe Euler Hermes. Aujourd’hui, il devient donc difficile de les actionner du fait de la dette des États et des conditions de financement des ménages. Or, le coup de frein sur les politiques de soutien se fait sentir de manière particulièrement aiguë dans les pays du sud de l’Europe. »

Un niveau d’endettement très élevé
D’après l’assureur-crédit, ces évolutions confortent ainsi « le déplacement du centre de gravité du secteur de la construction vers les pays émergents tels que le Brésil, l’Inde et la Chine » où les perspectives de croissance sont beaucoup plus favorables. En revanche, pour les entreprises françaises qui n’ont pas accès à ces marchés, 2012 et 2013 seront de nouveau des années de grande vulnérabilité. (Lire l’encadré en page 2).

L’endettement des Etats et la dégradation de la situation financière des ménages sont autant de freins pour espérer un regain de la croissance dans le secteur. En effet, à l’endettement des États et aux prévisions de croissance économique défavorables des pays développés, s’ajoutent l’augmentation du ratio de dette hypothécaire des ménages. Les signes sont donc passés au rouge. « Il atteint cette année 85% du PIB au Royaume-Uni, 76,5% aux Etats-Unis, souligne de son côté Yann Lacroix, économiste du spécialiste de l’assureur-crédit. Et la durée moyenne en France est de 17 ans, mais 16% des prêts se font désormais sur des périodes comprises entre 25 et 30 ans. »

Baisse de rentabilité
Dans ce contexte économique fragile, les entreprises du secteur sont aussi confrontées à une baisse de leur rentabilité. « Si la rentabilité des grands groupes européens et américains reste supérieure à celle des groupes asiatiques, elle s’érode néanmoins année après année », estime Yann Lacroix. Et d’ajouter : «Les groupes européens ont vu leur rentabilité reculer de 1,4 point en deux ans. Celle des entreprises françaises est attendue en baisse en 2012 à 3,4% du chiffre d’affaires. » *(Lire l’encadré en page 2).
Toutefois, le spécialiste de l’assurance-crédit prédit un indice d’activité du secteur de la construction (en volume) attendu en hausse de 2% au niveau mondial, grâce au dynamisme des pays émergeants (Chine +8,9% ; Inde +6,7% ; Brésil +6,6%). Pour la zone euro, en revanche, l’indice est attendu en baisse (-1,2%), en grande partie à cause des pays méditerranéens : - 2,6% en Grèce et - 4,5% en Espagne où l’explosion de la bulle immobilière laisse des traces durables, note l’étude.

D’autres pays européens affichent encore des progressions, modestes, à l’instar de la France (+0,2%), du Royaume-Uni (+0,4%) et de l’Allemagne (+0,7%). Et avec un indice en hausse en 2012 (+1,8%), les États-Unis confirment leur sortie progressive de la crise.

Quels relais de croissance ?
« Au-delà de la dynamique des pays émergents, la construction peut trouver des relais significatifs de croissance», estime Ludovic Subran, chef économiste du groupe Euler Hermes. Il s’agit d’après lui de l’application des normes environnementales visant à réduire les émissions de CO2 et à améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments. De plus, ce marché représente un potentiel de 550 milliards de dollars, sachant que le surcoût d’un bâtiment HQE est de 15%. « Un deuxième relais réside dans la rénovation du parc existant », souligne-t-il. Près de 80% des bâtiments ne sont effectivement pas aux normes environnementales et le parc de certains pays est très dégradé. Les exemples sont éloquents avec 75% des bâtiments existants en Russie et 40% en Pologne.

Par ailleurs, Euler Hermes constate que des événements « exogènes » vont stimuler en principe la construction, tels que la Coupe du Monde de football 2014 et les jeux olympiques 2016 au Brésil, ou les jeux olympiques d’hiver 2014 en Russie.


15.000 entreprises françaises visées par une liquidation cette année…
La rentabilité des entreprises françaises de bâtiment et travaux publics (BTP) est attendue en baisse de 3,4 % en 2012 par rapport à l'année dernière, affirme l’étude de l'assureur-crédit Euler Hermes publiée jeudi. « Les entreprises se battent de plus en plus sur les prix », note Didier Moizo, économiste sectoriel. Et ces chiffres sur la rentabilité des entreprises portent sur un échantillon de 125.000 entreprises. En conséquence, l'assureur-crédit, filiale d'Allianz, s'attend à une hausse des défaillances d'entreprises de BTP de 3,5% en 2012, c’est-à-dire à 15.000, le BTP représentant par ailleurs 25% du nombre de défauts en France.

« Confrontées à une stagnation de l’activité, à des tensions sur les prix et au coût élevé des matières premières notamment de l’acier (+ 22% depuis août 2009) et ciment (+3% depuis 2010), certaines entreprises n’ont pas la solidité financière qui leur permettrait de résister. En conséquence, la sinistralité, déjà très haute en 2011, va continuer d’augmenter en 2012. Cela devrait se traduire par 0,3 point de chômage », argumente l’économiste. En parallèle, la Fédération française du bâtiment (FFB) pointe dans sa note conjoncturelle diffusée jeudi que « pour 3.600 créations hors auto-entrepreneurs purs et 1.050 défaillances par mois dans le bâtiment, dont 860 liquidations judiciaires, 2.600 cessations pures d’activités seraient recensées. »
Source Batiactu par Sébastien Chabas

01/07/2012

FIMEC TECHNOLOGIES participera au Salon Post Expo à Bruxelles du 18 au 20 septembre 2012.


Post Expo est un Salon consacré au marché de la messagerie express. Nous serons présents en tant que spécialiste des process chargement et déchargement, dans les secteurs de la messagerie et de la logistique.

En complément de sa gamme de retourne conteneurs, FIMEC TECHNOLOGIES présentera à cette occasion, en exclusivité, le nouveau déchargeur de palette U-care, associé à une solution clé en main de singulation adaptable à toutes les plateformes de tri colis.

Venez découvrir les start-up avec qui nous élaborons des solutions d'avenir pour les secteurs de la messagerie et de la logistique qui complèteront notre offre sur notre stand.

Plus d'information sur http://www.postexpo.com
Source Fimec Technologies

30/06/2012

Restore Your Roof While Giving Your Home a Comfortable Climate


Cool Roof Store
The cool-roof movement in Hawaii has spread like a brush fire in August. Everywhere you look you see elegant white roofs cooling down the homes they are attached to all around Honolulu. AC bills are often reduced by 25 percent or more. Roofs that used to be torn off and replaced are now being preserved and protected from destructive UV and infrared rays for the lifetime of the structure.

But what happens if your homeowners association won’t allow a white roof? Perhaps you have a million-dollar ocean view that is obscured by the glare from the first story roof below you. Or maybe you just want to fit into a neighborhood that has mostly dark-colored roofs. Does that mean you have to suffer through yet another hot summer?

Now you don’t have to. NXT Cool Zone has developed a tough, fade-resistant roof paint that keeps your roof cool even when using dark colors like charcoal gray or brick red. How does it do this? By using modern nanotechnology, the company developed an infrared heat shield that keeps heat from penetrating the roof. The proprietary formula keeps its paint from fading in the sun. As a world leader in roof paint for 42 years, the company’s paint has restored more than 750,000 roofs worldwide and offers a 12-year warranty. The movement started off in Australia, where metal and concrete tiles are the most popular forms of roofing. Then, it expanded to Southern California, where the roofs have rapidly grown in popularity because they comply with tough cool-roof standards in Title 24 (also known as the California Building Standards Code). Now, the Cool Roof Store has brought this technology to Hawaii.

Monier tile roofs

Since they are so expensive to replace when their protective glaze burns off, Monier tile roofs are the most popular roofs being restored worldwide. With NXT Cool Zone, you can choose from three different primers that can be used to seal up the weathered tile, depending on how bad the surface is. If it is down to bare concrete, the company recommends its Master Primer to start off with. Then you apply two finish coats and you’re done.

29/06/2012

Un label européen pour la Route de la Céramique


UNIC, le réseau des villes céramiques initié et animé par Limoges obtient le label "Itinéraire culturel".

Un label octroyé par le Conseil de l'Europe pour le projet de Route Européenne de la Céramique qui  a été présenté en avril dernier aux instances de décision européennes. Le réseau UNIC sétait porté candidat à l'obtention du label en septembre 2011.

Ce label de qualité vise à promouvoir des routes organisées autour d'un thème. C'est la première étape dans la construction de la Route Européenne de la Céramique pour laquelle la phase de réflexion est terminée. Des  plans d'actions à l'échelle européenne et locale doivent rassembler diverses initiatives : des circuits touristiques centrés sur des sites liés à la céramique et à la porcelaine, la commercialisation de produits locaux et européens, des kiosques d'information dans la ville, ou encore la création d'un portail européen céramique pour promouvoir les territoires de la Route.

 L'attribution du label "Itinéraire culturel" n'apporte pas de financement direct mais pourra faciliter l'accès aux fonds européens. UNIC rejoint un réseau de 24 itinéraires culturels parmi lesquels figurent les chemins de Saint Jacques de Compostelle.

Créée officiellement en novembre 2011, l’association UNIC est portée par neuf partenaires européens ayant en commun un patrimoine industriel et culturel qui s'appuie sur une forte tradition porcelainière et céramique.

Les 9 partenaires sont issus de 8 pays différents :  Limoges (France), Stoke-on-Trent (Royaume-uni), Delft (Pays-Bas), Aveiro (Portugal), Castellón (Espagne),  Faenza (Italie), l’Agence Sevilla Global représentant la Ville de Séville (Espagne), le musée Porzellanikon de Selb (Allemagne), la Fondation d’Iznik (Turquie).


28/06/2012

Le collège s'habille aux couleurs du Sud


L’entreprise Isolba, de Saint-Ouen, achève de poser les 1.800 m 2 de bardeaux qui recouvrent et isolent la façade. Un résultat spectaculaire !

Le collège Maurice-Genevoix a retrouvé la belle couleur brique chantée par l'écrivain qui lui a donné son nom. Pourtant, son habillage si esthétique ne doit rien à l'argile locale. C'est un matériau en provenance du sud de la France que l'entreprise Isolba 41 a mis en œuvre pour la première fois dans le département sur un chantier d'une telle importance.

« Ce revêtement est fabriqué par Terreal, un industriel basé près de Toulouse spécialiste reconnu de la terre cuite », explique Jacky Moreau, conducteur de travaux. « Il se pose sur une ossature bois et métal qui permet d'intégrer un isolant et convient parfaitement à une opération de rénovation. » Les bardeaux d'habillage de façade se rencontrent fréquemment dans le Midi, peu dans le Centre. Romorantin en détient pour l'instant la primeur. Mais, à peine fini, le collège fait déjà école : un autre chantier local a déjà retenu le même procédé. Et la Région veut l'utiliser pour le lycée Descartes de Tours.
L'aspect flatteur du bâtiment terminé a de quoi séduire. L'entreprise apprécie en outre la performance thermique et mécanique du concept, ainsi que sa rapidité de pose qui ne comporte aucune application de produits humides (joints ou enduits). La phase la plus minutieuse consiste dans la mise en place de l'ossature porteuse, qui doit rattraper les irrégularités de la façade. Elle se compose de chevrons de bois fixés verticalement par des équerres métalliques, espacés pour recevoir les rouleaux d'isolant.

Tempête s'abstenir

Viennent ensuite des rails en aluminium vissés à l'horizontale. Les bardeaux s'y accrochent côte à côte par le moyen d'un sillon oblique creusé dans la face arrière. « Ils tiennent par leur propre poids, un peu comme des tuiles, et deux points de colle en partie basse. Rien à craindre en cas de tempête », assure Jacky Moreau. Une équipe entraînée parvient à poser un m2 en un peu plus d'une heure. Mais ce temps peut être augmenté en raison des découpes à réaliser pour les portes, les fenêtres et les divers décrochements.
Près de 20.000 bardeaux habillent le bâtiment principal du collège Maurice-Genevoix. Une vitrine intéressante pour la société Isolba 41, spécialisée dans les procédés d'isolation par l'extérieur depuis 1975. Basée à Saint-Ouen, près de Vendôme, et forte de 40 salariés, elle intervient sur toute la région Centre et compte une seconde agence à Bonneval, dans l'Eure-et-Loir, qui opère principalement sur l'Ile-de-France.

27/06/2012

Le plan de sauvegarde de l’emploi à Ceric Wistra annulé : 2.460.000 € pour 31 licenciés


Le site limougeaud de Ceric Wistra, issu des fameux fours Coudamy, employait 68 personnes à l’été 2009, quand le tribunal de commerce a placé la société en redressement judiciaire. Quelques mois plus tard, intervenait la liquidation se traduisant par des licenciements dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).

Saisi par 31 licenciés, le conseil de prud’hommes de Limoges vient de rendre un jugement qui fera date, s’il est confirmé en appel. Les juges du travail annulent en effet le PSE et condamnent le groupe Legris Industries, ainsi qu’une de ses sociétés, Keyria, propriétaires de Ceric Wistra, en tant que co-employeurs.
« Dépourvus de cause réelle et sérieuse »

« Il n’est pas contestable que le groupe Legris Industries, par sa politique hégémoniste, n’autorisait pas l’autonomie financière de la SAS Keyria, détentrice de l’ensemble groupe Ceric », affirment les prud’hommes. À leurs yeux, les trois sociétés agissaient bien en qualité de co-employeurs.

Les juges estiment logiquement irrecevables les demandes des anciens salariés dénonçant un « comportement frauduleux » de Legris Industries et Keyria (lequel relèverait d’une juridiction pénale). En revanche, ils observent « l’insuffisance » du PSE (mis en œuvre par l’administrateur judiciaire), « au regard des moyens du groupe ». Dans ces conditions, les licenciements « seront reputés dépourvus de cause réelle et sérieuse ».

De sorte que Legris Industries et Keyria sont solidairement condamnés à verser des indemnités substantielles aux 31 demandeurs. La plus faible, compte tenu d’une courte ancienneté, s’établit à un peu plus de 12.000 euros (six mois de salaire), la plus consistante atteignant 184.135 €, soit 72 mois de salaire pour un quinquagénaire.

Chacun percevra en outre 1.000 € au titre du défaut de consultation du comité d’entreprise, plus 500 € pour payer ses frais de procédure. Au total ces 31 licenciés se partagent plus de 2.460.000 € !
Source La Montagne par Yves Bourgnon

26/06/2012

Le nouveau siège social de Terre Solaire, vitrine de son savoir-faire


Le nouveau siège social de Terre Solaire construit en janvier dernier en Normandie vient de se faire installer une toiture photovoltaïque pour devenir un bâtiment à énergie positive.

Terre solaire, spécialiste des énergies renouvelables, s’est dotée d’un nouveau siège social basse consommation, en janvier dernier, pour servir de vitrine à son offre. Le bâtiment abrite 600 m2 de bureaux et 350 m2 d’espaces de stockage. L’orientation globale du bâtiment est plein sud, afin d’optimiser les rendements du toit solaire. Les bureaux placés au nord sont protégés de la chaleur en été et agréables l’hiver, du fait d’une isolation très performante et parfaitement étanche à l’air. Les bureaux sont distribués par un couloir entièrement éclairé par la lumière naturelle provenant d’un toit vitré.

Ce bâtiment vient de s’équiper de 493 panneaux solaires photovoltaïques Schott Perform pour une production de 91 kWc. Couplée à une pompe à chaleur air-eau et à une ventilation double-flux, la nouvelle installation permet une production énergétique de trois fois supérieure à sa consommation.

Le surplus, vendu à EDF, permet d’alimenter les bureaux environnants de la Zone d’Activité Normandie Parc où est situé le siège.
Source Batiactu

25/06/2012

Le végétal a envahi plus d’un million de mètres carrés de toitures en France


Ce sont plus d’un million de mètres carrés de toitures végétalisées qui ont été réalisées en France en 2011. L’Association des toitures végétales n’entend pas en rester là, souhaitant désormais répondre à des demandes bien spécifiques en termes de marché. Détails avec le vice-président de l’Adivet.

Le végétal est devenu la grande star des toitures françaises. Avec quelque 1.36 million de m2 réalisés l’an dernier dans l’Hexagone, le succès de la toiture végétalisée se confirme, s’est félicitée l’Association des toitures végétales (Adivet). « Sachant que le marché de la toiture représente environ 25 millions de m2, et que la toiture végétalisée en compte pour à peu près 4%, on a encore de la marge », souligne Philippe Bonnet, vice-président et animateur de la commission Communication de l’Adivet.
Cet objectif du million désormais atteint, d’ici à 2015, ce sont les 1.5 million de m2 qui sont désormais fixés. Malgré un contexte économique agité, l’Adivet est satisfaite de la bonne tenue de ce marché, qui représente pas moins de 35 M€, si l’on considère que le prix moyen du marché (fourniture et pose du végétal) se monte à 30/35 €/m2. Pour preuve aussi, la demande croissante des clients. Catégorie dominante, les marchés publics (écoles, bâtiments sportifs…) représentent environ 70% du marché. Ils sont suivis par les clients privés (grandes surfaces commerciales et industrielles), avec 20% du marché, et du segment des maisons individuelles pour environ 10% du marché. Sur ce secteur, « on a d’ailleurs constaté une forte croissance de la toiture plate grâce au phénomène de la végétalisation », précise Philippe Bonnet.

De la toiture au mur…
Qui dit demande plus forte, dit aussi acteurs plus nombreux sur le marché. A ce jour, il existe deux types d’entreprises qui oeuvrent dans la toiture végétalisée : les entreprises d’étanchéité et les entreprises du végétal. « Comme tout marché qui se développe, ça a attiré de nouveaux acteurs, estime Philippe Bonnet. Mais nous souhaitons rester vigilants et ne pas subir le revers de la médaille d’un marché prisé par des entreprises opportunistes. Il y a d’ores et déjà eu des cas d’échec, avec des acteurs qui ont voulu faire tout et n’importe quoi, mais il existe des règles professionnelles dans le domaine de la toiture végétalisée, et il est de notre devoir de les faire respecter ». Parmi elles, le respect des épaisseurs de culture ou encore l’idée qu’un minimum d’entretien est toujours nécessaire.

L’avenir de la toiture végétalisée semble donc assuré… Et des demandes spécifiques commencent même à émerger. « Le marché, qui est en développement depuis maintenant 10 ans, devient mature. Nous avons ainsi des attentes qui se tournent vers d’autres formes de végétalisation, par exemple. Mais aussi, et surtout, des demandes pour la réalisation de murs végétaux », explique Philippe Bonnet. Si, à ce jour, les acteurs qui opèrent sur les murs végétaux sont différents de ceux du marché de la toiture, l’idée est bien, à terme, de « fédérer l’ensemble des acteurs de l’enveloppe du bâtiment », note le vice-président de l’Adivet. De la toiture au mur, il suffira de franchir le pas… « J’espère que nous réaliserons cet objectif d’ici à 2013, date du Congrès mondial de la toiture végétalisée, qui sera organisé, pour la première fois en France, sous l’égide de l’Adivet », conclut-il.

John Palacin chargé du dossier de la tuilerie de Blajan auprès du ministre du redressement productif


Conseiller du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, John Palacin n'est pas un inconnu en Haute-Garonne. Issu d'une famille de Luchon, cet énarque de 34 ans, est conseiller municipal dans l'équipe du maire Louis Ferré. Ancien administrateur à Bercy, il a été le coordinateur de la campagne des primaires de Montebourg. John Palacin est aujourd'hui chargé des dossiers de la tuilerie de Blajan et de l'usine toulousaine Freescale. Cette proximité explique que, dès la semaine dernière, Carole Delga, nouvelle députée du Comminges, l'a rencontré au ministère.
La Dépêche du Midi

24/06/2012

FIMEC Technologies : Une tradition d'innovation et de services


La société FIMEC (Fabrication Industrielle de Machines pour les Entreprises de Céramique) a été créée en 1973 par un ingénieur mécanicien au service de l'industrie de la terre cuite.

Proposer l'équipement adapté au besoin de l’industrie est son crédo et très vite la société réalise le 1er séchoir rapide de marque Anjou®. Il rencontre rapidement un grand succès : FIMEC Technologies signe une des plus grandes réussites sur le marché des équipements pour l'industrie de la terre cuite.
Simplicité, robustesse, efficacité sont les caractéristiques de ce séchoir unique sur son marché.

 Copié maintes fois mais jamais égalé, plus de 200 installations témoignent de la qualité du séchoir Anjou® de FIMEC. En partenariat avec CERIC, des améliorations et des innovations y sont apportées régulièrement : FIMEC Technologies a récemment développé le séchoir Anjou® "à pas rapproché" pour des installations plus compactes et au meilleur rendement énergétique.

De l’industrie de la terre cuite, FIMEC Technologies apporte ses facultés d'innovation à d’autres secteurs des matériaux de construction : pour accompagner le besoin de production dans l'industrie de la laine minérale, par exemple, la société a développé et breveté un empileur haute cadence "à rideaux", unique par les performances atteintes. L'ingénierie FIMEC Technologies est devenu incontournable sur ce marché.

L’expertise dans plusieurs secteurs de FIMEC Technologies lui permet de faire de la « fertilisation croisée » au bénéfice de ses clients et d’être apporteur d’idées nouvelles. C'est ainsi que dans les années 1990, FIMEC développe les premiers trieurs à peigne dont la technologie soutient le fort développement du secteur de la messagerie et de la logistique.

Fort de ce savoir-faire, FIMEC Technologies poursuit une politique ambitieuse d’innovation en partenariat avec ses clients des secteurs des matériaux de construction et du tri/messagerie. 
® ANJOU est une marque déposée par FIMEC Technologies
Source FIMEC Technologies

23/06/2012

Mezzanine financing back in vogue 12% yields tempt investors, but some warn against overindulgence


Investors are showing a growing appetite for mezzanine, but some industry insiders warn they should be picky eaters.
Mezzanine financing is seen as filling the gap between what banks can lend and what private equity firms want. Banks, together with collateralized debt obligations and hedge funds, aren't providing enough money now for the average leveraged buyout, industry executives say.

“In this environment, strategies such as mezzanine and direct lending should become more attractive,” a white paper by consulting firm Towers Watson & Co. released last month said.

A super-sized amount of loans made between 2005 and 2008 needs to be refinanced, and mezzanine yields of 12% make an attractive option for refinancing, the paper noted. Mezzanine lenders are in a position to get better terms for the loans they extend, making it more likely mezzanine managers and those who invest with them will both gain current income as well as make money on the loans.

Pension funds that have launched searches for mezzanine managers this year include the $5.1 billion Chicago Municipal Employees' Annuity & Benefit Fund, which seeks a manager to run $75 billion, and the $3 billion State-Boston Retirement System, which wants a firm to manage up to $10 million.

Officials at the $31.3 billion Tennessee Consolidated Retirement System, Nashville, plan to invest the pension fund's newly increased private equity allocation, doubled to 10% by May legislation, in mezzanine, among other strategies.

These investors will have plenty of opportunity. There were 63 mezzanine funds looking to raise $25 billion in the first quarter, Alex Jones, senior analyst at Preqin, London, an alternative investment research firm, said in an e-mailed response to questions.

But the strategy is not for the faint of heart. Mezzanine relies on a strong pipeline of buyouts, noted Towers Watson's white paper. Private equity fundraising is still fairly low and the European sovereign debt crisis could cause LBO transaction activity to remain low.

“The second half of 2011 and first half of 2012 have relatively been slow for the large market LBO deals. However, the middle market continues to be active,” said Theodore L. Koenig, president and CEO of Chicago-based debt investment management firm Monroe Capital LLC. Big leveraged buyouts needing large amounts of mezzanine have not been getting done, Mr. Koenig said.

The result of the low amount of LBOs is a $40 billion overhang of mezzanine capital raised for buyouts of all sizes over the past several years that has yet to be invested, Towers Watson noted.

Still, there should be enough opportunities for the capital raised and being raised.

“To the extent that the banks seem to be hesitant to lend, we think there is an opportunity for mezzanine,“ said Bradley Morrow, a New York-based senior private markets consultant for Towers Watson Investment Services, a research subsidiary of Towers Watson & Co., who co-authored the report.

But not all mezzanine managers are alike.

“From an investor standpoint, it's important to find mezzanine managers that earn the high fees that they are charging by producing alpha instead of just being a lender,” Mr. Morrow said.

They do that by getting involved with the companies to which they lend to help improve their performance, he explained.

Thomas Haubenstricker, CEO of New York Life Capital Partners LLC, New York, agrees there remains ample opportunity for both existing mezzanine funds and new ones.

“The lack of senior debt financing, and volatility of the high-yield market, creates additional demand for mezzanine financing among many buyout sponsors. And so we continue to see a pickup in attractively priced deals from our sponsors relationships,” Mr. Haubenstricker said.

Even so, mezzanine is higher-risk capital than senior secured private debt because it is unsecured and the historic returns have not been as good, Mr. Koenig said.

Returns have not been stellar, especially in view of the private equity-like 1.5% to 2% management fees and 20% performance fees that could cut into the returns, according to the Towers Watson paper. Towers Watson recommends adding mezzanine as part of a multistrategy credit mandate, rather than a stand-alone investment.

All of this will make it more difficult to raise mezzanine funds in the future, Mr. Koenig said.
Need for loans

Still, there is a growing need for loans for private equity firms and others because companies are having trouble getting loans.

Indeed, the second largest private equity fund raised in the first quarter was a mezzanine fund — Blackstone Group's GSO Capital Partners subsidiary, according to Preqin. In March, the firm closed the $4 billion GSO Capital Opportunities Fund II, its second mezzanine fund. It took 12 months to raise the fund, which was oversubscribed, Beth Chartoff, senior managing director and head of marketing and client relationships, said at the time.

“It's extremely difficult for companies to get committed financing to finance acquisitions and leveraged buyouts,” Ms. Chartoff said.

Investors in the GSO fund included the $156.8 billion Florida State Board of Administration, $83 billion State of Wisconsin Investment Board, $24.1 billion Indiana Public Retirement System and the $50 billion Massachusetts Pension Reserves Investment Management board.

“There are so few mezzanine providers that have fund sizes that can comfortably hold $150 million to $200 million of mezzanine debt positions,” Ms. Chartoff said. “We saw there was a real need for one-stop shopping for upper-middle-market companies.”

Also in Preqin's top 10 in terms of private equity capital raised in the first quarter was New York Life Capital Partners, which closed the $980 million NYLIM Mezzanine Partners III in April.

Another manager that closed a substantial mezzanine fund within the last 12 months was KKR Asset Management, the private equity firm's debt investment subsidiary, which closed $1.023 billion KKR Mezzanine Partners I in August.

The fundraising environment for mezzanine funds is tougher than it was before the economic meltdown, when billions were needed to finance the LBO boom, said New York Life Capital Partners' Mr. Haubenstricker. Fundraising has fallen significantly since the heady days of six or seven years ago. But he said he is not discouraged by the decline in fundraising. “Historically the good mezzanine funds have generally delivered mid- to- upper teens returns to investors,” he said. n

Tunisie - Des investissements de 474 MD prévus à Sidi Bouzid


Les projets programmés pour le gouvernorat de Sidi Bouzid, dans le cadre du budget complémentaire de l'Etat pour l'année 2012, ont atteint les 307 nécessitant des investissements dépassant 474 millions de dinars (MD), répartis sur les différents secteurs.
Ces projets ont été annoncés à l'occasion de la visite effectuée à Sidi Bouzid par une délégation gouvernementale.
Le secteur des routes et des ponts a bénéficié de 59 projets, pour un coût de 56 MDT, le secteur de l'éducation de 53 projets estimés à 19,8 MD et celui de l'agriculture de 37 projets pour une valeur de 94,8 MD, en plus de l'extension de la zone industrielle de Lassouda qui doit passer de 10 ha à 70 ha et la création d'autres zones industrielles, dans la plupart des délégations. Le ministre de l'Agriculture, Mohamed Ben Salem, qui présidait la délégation, a évoqué l'augmentation de 71% de la valeur des projets agricoles programmés, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, par rapport à l'année 2010.
Il a ajouté que 79,5 MD ont été alloués à ce secteur, notamment 32,9 MD en tant que fonds complémentaires pour la réalisation des projets relatifs au programme national des forêts, 8 MD pour celui de la préservation des eaux et du sol, 2,5 MD pour la protection de la ville de Sidi Bouzid contre les inondations, 4,6 MD pour le forage de puits profonds et 9,2 MD pour l'aménagement des zones irriguées.
De son côté, le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé des Dossiers économiques, Ridha Saïdi, a indiqué que le budget réservé au développement a augmenté de 32%. Il a, en outre, indiqué que le budget de 2013 dont la préparation commence dans les prochains jours, comprendra des projets réclamés par les habitants de Sidi Bouzid qui n'ont pas été encore programmés.
Le ministre a appelé à la conjugaison des efforts de tous, gouvernement, société civile et associations, pour concrétiser et mener à terme ces projets, mais aussi pour cibler des domaines d'investissements créateurs d'emplois, partant de la conviction que le développement est la responsabilité de tous, sans excepter aucune partie.
Il a, en ce sens, présenté des projets dans le secteur privé qui seront lancés, prochainement, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, notamment, la centrale laitière (350 postes d'emplois), câblerie pour autos du groupe Leoni (1000 postes), Groupe Abdennadher pour la fabrication des services de tables en porcelaine (330), Groupe Frigo confort (600), trois briqueteries (700), usine d'extraction du carbonate de calcium (30), unité d'emballage d'eau minérale (100) et unité de transformation du plâtre (100).
La réunion a été marquée par un climat de tension et de protestations, surtout au début de la rencontre. Des citoyens ont appelé au départ de la délégation gouvernementale et dénoncé ce qu'ils ont qualifié de politique de marginalisation et de tergiversation à l'égard de la région.
Ils ont exprimé leur rejet des projets proposés, estimant qu'ils ne répondent pas aux revendications de la région dont les citoyens ont consenti des sacrifices à l'origine du déclenchement de la révolution tunisienne, selon leurs déclarations. Ils ont réaffirmé leur attachement à leur principale revendication à savoir, la construction d'un hôpital universitaire et d'une faculté de médecine, dans la région.
Les citoyens de Sidi Bouzid ont évoqué, lors de leurs discussions des projets programmés, l'importance d'un règlement rapide de la situation foncière des terres, la facilitation de l'installation au propre compte, la formation de commissions qui seront chargées d'aplanir les difficultés et les obstacles entravant la réalisation des projets et l'attraction des investisseurs.
Les intervenants ont, aussi, demandé de rechercher des solutions à la hausse du nombre des sans emplois diplômés de l'enseignement supérieur, dans le gouvernorat, d'assainir les entreprises publiques, d'encadrer davantage les zones intérieures dépourvues des fondements d'une vie digne et de bien exploiter les spécificités et les potentialités de la région.

Atelier musée de la terre de puycheny


En Limousin, au sud de Limoges, existait au début du siècle une forte concentration d'artisans tuiliers. Sur le seul filon d'argile de Puycheny fonctionnaient une douzaine de tuileries. Sous l'effet de l'industrialisation et des transformations du monde rural, la plupart ont aujourd'hui disparues. L'Association des Amis des Tuileries du Limousin remet en valeur ce patrimoine rural et vous invite à visiter la tuilerie de Puycheny, atelier-musée de la terre ainsi que la lande de la Rousseille. Vous y découvrirez, de façon vivante, la fabrication traditionnelle telle que l'ont pratiqué les familles Aupeix - sept générations de paysans-tuiliers - et leurs ouvriers, tuiliers-feuillardiers. Vous apprécierez l'authenticité de ce lieu, témoin chaleureux d'un artisanat, tout à la fois local et universel. Visites guidées en individuel à partir du 2 mai 2012, tous les mercredis de 14h à 18h (sauf les 23 et 30 mai). Puis du 4 juillet au 31 août, tous les jours sauf le mardi de 14h à 18h. Tarifs : 4 euros pour les adultes, 2 euros pour les enfants de 6 à 12 ans, gratuit moins de 6 ans. Visites guidées pour groupes sur RDV toute l'année au 05 55 58 35 19 ou 05 55 09 90 94. Organisation : Les Amis des Tuileries
Source Tourisme Limousin

22/06/2012

Lafarge lance un vaste plan de réduction des coûts pour être plus performant


Afin d’améliorer ses performances, le cimentier vient d’annoncer un plan d’économie s’étalant entre 2012 et 2015. Au programme : maîtrise de l’énergie et innovation. Le groupe s’est fixé comme objectif de réduire les coûts de 1,3 milliard d'euros sur quatre ans. Revue de détails.

«Le plan d’actions que nous présentons aujourd'hui sera rapidement fortement créateur de valeur pour les actionnaires de Lafarge. Il va contribuer à renforcer notre structure financière de manière significative. Il doit conforter notre position de leader du secteur», c’est en ces termes que Bruno Lafont, PDG Lafarge a lancé le vaste plan d’économie du groupe. L’objectif est d’atteindre une réduction des coûts de 1,3 milliard d’euros sur quatre ans, de 2012 à 2015, dont au moins 400 millions d’euros réalisés d'ici à fin 2012 et au moins 350 millions d’euros en 2013.

Sur cette période, le cimentier espère diminuer rapidement sa dette afin de renforcer sa structure financière. «Nous nous donnons comme objectif en conséquence d’atteindre un niveau de dette nette inférieur à 10 milliards d'euros le plus tôt possible en 2013», précise un communiqué. Pour cela, il compte sur plusieurs leviers parmi lesquels une nouvelle structure managériale et une organisation optimisée annoncée en février qui devrait se traduire par la suppression de 460 postes, dont 90 en France. Il s’agira d’un plan de départ volontaire, sans aucun licenciement contraint, assurait en février le groupe. Des efforts seront également réalisés sur certains domaines comme l’énergie, avec le recours accru aux combustibles alternatifs, la mise en œuvre de nouveaux programmes de gestion de l’électricité, ou encore l'amélioration de la productivité.

Innover
Concernant les ventes, le PDG du groupe a indiqué : «Notre croissance dans les prochaines années proviendra surtout de la valorisation maximale du potentiel de nos actifs existants. Nous avons construit un portefeuille équilibré d’actifs de grande qualité, tourné vers les marchés à forte croissance. Nous entendons renforcer notre présence sur ces marchés en accompagnant l'évolution des besoins de nos clients par l'introduction de produits innovants, de nouvelles solutions de construction et d'un niveau de service toujours accru». Le cimentier s’appuiera donc sur sa nouvelle fonction Innovation et vise ainsi au moins 450 millions d'euros d’Ebitda supplémentaire entre 2012 et 2015.

Des investissements maîtrisés
Le groupe, qui a investi ces dernières années notamment en lançant un programme de constructions de nouvelles capacités de 40 millions de tonnes sur les marchés en forte croissance comme le Moyen-Orient et l’Afrique, prévoit dorénavant de capitaliser avec des niveaux d’investissements plus modérés. D’ailleurs, il souligne dans un communiqué : «Nos actions de performance doivent nous permettre d'augmenter la production de 13 à 15 millions de tonnes à partir des installations existantes, avec un minimum d'investissements».
Source Batiactu

Pargny-sur-Saulx / Les visiteurs affluent au musée Au pays de la terre cuite


Dimanche après-midi, des petits groupes de visiteurs se sont succédé de 14 à 18 heures au musée de la tuile. Tous se sont montrés intéressés par un guide fort au courant des choses de la terre cuite. Innovation cette année, comme dans les grands musées, une petite salle de projection a été aménagée qui permet de visionner un film sur les derniers artisans tuiliers.
Source L’Union

21/06/2012

Le secteur du bâtiment ne parvient pas à se relever (Insee)


L’Insee n’est pas optimiste pour le secteur du bâtiment. L’indicateur synthétique du climat des affaires, constitué à partir des soldes d’opinion des chefs d’entreprise, perd de nouveau un point en juin (96) et reste en dessous de sa moyenne de long terme.

L’amélioration dans le secteur du bâtiment ne sera pas pour le mois de juin, selon l’Insee. En juin 2012, les entrepreneurs sont plus nombreux qu’en mai à indiquer que leur activité s’est détériorée sur la période récente. L’indicateur synthétique du climat des affaires, constitué à partir des soldes d'opinion des chefs d'entreprise du bâtiment, perd de nouveau un point, à 96 points. Et les chefs d’entreprise restent pessimistes concernant leur activité dans les prochains mois. Concernant l’emploi, il est en berne. Il «est mal orienté : les soldes correspondant à l’emploi passé et à l’emploi prévu se maintiennent en dessous de leur moyenne de long terme», précise l’Insee.

Du côté des carnets de commandes, ces derniers permettraient d’assurer 6,8 mois d’emploi à temps plein des effectifs. En juin, les entrepreneurs sont plus nombreux qu’en mai à juger leurs commandes inférieures à la normale. Quant au taux d’utilisation des capacités de production, il s’est replié. Il reste sous sa moyenne de longue période. Près d’un entrepreneur sur quatre déclare ne pas pouvoir accroître sa production. En juin, les chefs d’entreprise sont moins nombreux qu’en mai à signaler des baisses de prix.
Source Batiactu

Intersolar Europe 2012 : quel avenir pour le photovoltaïque ?


Intersolar, le plus grand salon mondial dédié au solaire vient de se tenir du 13 au 15 juin à Munich (Allemagne). Alors que l’industrie photovoltaïque européenne connaît de graves difficultés, les industriels étaient pourtant présents en nombre, tout comme les visiteurs. Reportage et rencontre avec des acteurs internationaux du secteur.

C’est l’événement à ne pas rater pour tous les acteurs de l’énergie solaire : Intersolar est le rendez-vous de toute la profession. Le salon, le plus important au monde qui soit dédié aux technologies solaires (photovoltaïque, thermique), a rassemblé cette année encore un nombre impressionnant de participants. Les chiffres donnent le tournis : 2.200 exposants sur 170.000 m² de surface, répartis dans pas moins de 15 halls d’exposition et une zone extérieure de démonstration, plus de 80.000 visiteurs en provenance de 150 pays du monde, un cycle de conférences débutant quelques jours avant l’ouverture officielle du salon (du 11 au 14 juin) et comprenant 400 intervenants et 2.500 participants… Intersolar, événement qui se tient depuis 1991, est l’occasion pour les industriels de présenter leurs nouveautés ou d’améliorer leur visibilité. Certaines bénéficient d’une exposition supplémentaire, tel SolarEdge Technologies, vainqueur du « Innovation Award », décerné par un jury de professionnels. La société israélienne a été récompensée pour sa technologie IndOP d’optimisation de puissance des modules solaires.

Etat des lieux
Shawn Qu, le p-dg de Canadian Solar, dresse un tableau de la situation mondiale de l’industrie photovoltaïque : « Le marché global progresse de façon marquée depuis 2004, notamment grâce à de la volonté politique de certains pays comme l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, la France ou la Grande-Bretagne. A la fin de 2011, l’énergie solaire fournissait 27 GW de puissance dans le monde. D’après des analystes, ce chiffre devrait atteindre les 40 voire 50 GW dès 2014-2015. Le photovoltaïque prend une importance considérable : on l’a vu en Allemagne dernièrement, lorsque la part du solaire est monté à 10 % de la fourniture totale d’énergie. On a ainsi pu constater que les réseaux électriques modernes peuvent accepter les sources intermittentes ». Pour autant, la situation n’est pas rose selon le dirigeant de la 5e société du secteur : « Les capacités de production croissent encore plus vite que la demande. On se retrouve donc dans une situation de surcapacité qui fait chuter les prix. D’autant plus que les politiques des pays européens sont moins favorables aujourd’hui avec la baisse des prix d’achat de courant. Tout ceci entraîne des difficultés dans notre secteur ».

De grandes manœuvres dans l’industrie
Qu’espèrent les industriels pour sortir de cette situation ? Pour Shawn Qu, ce sont les gouvernements qui détiennent une partie de la réponse : « Ils doivent encourager les nouvelles énergies comme le solaire. Une autre des conditions est l’accès facilité au réseau, car le photovoltaïque est une ressource distribuée. Enfin, le secteur devrait recevoir quelques aides – raisonnables – car l’argent des contribuables a déjà subventionné de nombreuses autres énergies ». Le président de Canadian Solar – qui a passé un an en France lors de ses études – se dit triste de voir Photowatt en difficulté et pense que la France pourrait tout à fait, grâce à ses ressources technologies et humaines, prendre le leadership sur de nombreux marchés, notamment en Afrique francophone.

Julien Chirol, responsable de Panasonic HIT France, pense pour sa part que l’industrie photovoltaïque va connaître de grandes manœuvres avec de nombreuses opérations de fusion-acquisition et d’absorption : « Le nombre d’acteurs du photovoltaïque est trop important, notamment en Chine. Seuls de gros conglomérats survivront, dont ceux qui sont diversifiés à l’image de LG (Corée), Bosch (Allemagne) ou Panasonic (Japon) ». Une vision que partage Shawn Qu : « Des consolidations vont avoir lieu et ne laisser que 4 ou 5 grands groupes ». L’avenir nous le dira. Mais les industriels prévoient déjà de se retrouver pour Intersolar North America à San Francisco du 10 au 12 juillet, pour Intersolar South America à São Paulo le 15 août, pour Intersolar India à Bombay au mois de novembre, pour Intersolar China à Pékin en décembre ou pour Intersolar Europe au mois de juin 2013, encore à Munich.
Source Batiactu

20/06/2012

Ruffec-le-Château. L’activité ancestrale des Terres cuites de la Lorne sera l’une des attractions des Journées du patrimoine de pays et des moulins.


La tuilerie de la Lorne fonctionne depuis 1774. Une raison suffisante pour intégrer l'entreprise artisanale de Ruffec-le-Château dans la liste des sites à visiter ce week-end pour les Journées du patrimoine de pays et des moulins.

Lorsque Pascal Robin a repris, l'an passé, ces vieux bâtiments qui ont su s'adapter au temps sans perdre leur âme, les tuiles, les carrelages et les briques de pays, étaient toujours fabriqués avec la terre d'une carrière du voisinage. Il fallait plus de trois semaines pour remplir le four de 25 m2, le pousser à plus de 1.000°, le refroidir et vider son contenu. Le processus n'a pas varié d'un iota et si le nouveau propriétaire de cette société de trois salariés s'emploie à innover, il joue uniquement sur les formes de carrelages et les tons en ajoutant de la terre du gisement tout proche de Pouligny-Saint-Pierre, riche en kaolin.
Cette saga industrielle pérennisée par de vrais artisans, fiers de donner vie à des matériaux du terroir, sera bien sûr évoquée samedi et dimanche, mais Pascal Robin mettra l'accent sur les différentes phases de fabrication d'une tuilerie légendaire qui reste la seule du département à cuire au bois. Cette particularité interpelle de plus en plus les amateurs de tradition et, récemment, des briquettes de Ruffec ont, par exemple, rejoint la Californie.
L'entreprise, rebaptisée Les Terres cuites de la Lorne, s'ouvre d'ailleurs beaucoup sur l'extérieur. « Il est important de faire découvrir notre atelier, notre méthode et ce qu'on sait faire », conclut son propriétaire qui a déjà inscrit le site aux visites estivales de l'Écomusée du Blanc et à l'opération départementale, Secrets de fabrique.

Tuilerie de la Lorne à Ruffec-le-Château. Présentation la fabrication de tuiles et briques à l'ancienne, samedi et dimanche, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h.
Source La Nouvelle République par Jean-Michel Bonnin

18/06/2012

Les salariés de la tuilerie Imerys TC de Blajan en appellent au gouvernement


Le 26 janvier dernier, les 32 salariés de la tuilerie Imerys Terre Cuite de Blajan (Haute-Garonne) apprennent que l’usine doit fermer ses portes en raison d’une surcapacité de production. Après avoir interpellé direction et élus locaux, puis constitué un comité de soutien au mois de mars, les représentants du personnel ont poursuivi leur mobilisation en se rendant vendredi 8 juin au ministère du Redressement productif afin d’y chercher un soutien.

La menace de fermeture de l’usine Imerys Terre Cuite de Blajan (Haute-Garonne) plane depuis le début d’année et l’annonce, par l’industriel, d’une surcapacité de production de tuiles canal sur un marché en déclin. Le groupe, qui ne souhaite pas procéder à des licenciements économiques mais à des reclassements, envisage le regroupement des activités de l’usine avec celle de Saint-Geours-d’Auribat, dans les Landes, à 180 kilomètres de là. Mais les 32 salariés ne l’entendent pas de cette oreille et multiplient, depuis le 26 janvier 2012, les discussions et actions de mobilisation. Après avoir constitué un groupe de soutien au mois de mars, les représentants du personnel, accompagnés d’élus locaux (dont le maire de Blajan, Jean-Bernard Castex, et la vice-présidente du Conseil régional, Carole Delga), ont fait le déplacement jusqu’à Paris, afin de rencontrer un responsable du ministère du Redressement productif.

Sentiment d'injustice

C’est le conseiller du ministre Arnaud Montebourg, John Palacin, qui a reçu les délégués de Blajan en leur déclarant : « Il faut chercher tous les moyens possibles et existants pour s’opposer à la fermeture ». Les salariés seraient ressortis soulagés de l’entretien de plus d’une heure qui leur a été accordé. Les élus, pour leur part, espèrent que le ministère mettra tout en œuvre afin d’apporter le meilleur soutien possible. Ils s’indignent particulièrement du fait qu’avant d’annoncer son intention de fermer l’unité de production locale, Imerys avait obtenu l’autorisation d’exploiter une carrière d’argile de 15 hectares (60.000 tonnes/an) en disant vouloir pérenniser l’unité de Blajan. « Imerys a une réserve d’un demi-siècle pour alimenter d’autres usines », s’émeuvent-ils.

Une situation qui apparaît comme une injustice aux employés qui estiment que la société, largement bénéficiaire, n’a pas réalisé les investissements nécessaires pour la production d’un autre modèle de tuile, qui permettrait d’envisager une autre solution que la fermeture pure et simple. Mais pour Imerys, cette solution ne pourrait se faire qu’au détriment d’un autre site. Une porte-parole du groupe, contactée ce lundi, a estimé qu’il était « prématuré de réagir : Imerys va reprendre contact avec les délégués du personnel et faire avancer le dossier dans la semaine ». Rappelons que la société, emploie plus de 16.000 salariés dans 240 sites industriels implantés dans 47 pays. En 2011, elle a généré un chiffre d’affaires de 3,675 milliards d’euros, dont 28 % pour la division « Matériaux et monolithiques » dont dépend la tuilerie. Cette seule branche emploie 4.200 personnes sur 40 sites, implantés dans 16 pays.
 
Résultats du 1er trimestre 2012 et perspectives :
Imerys se targue d’un premier trimestre 2012 solide, avec un chiffre d’affaires en hausse de 10,4 % par rapport au 1er trimestre 2011, et un résultat opérationnel courant en progression de 8,9 %. La situation financière du groupe est restée saine avec un endettement stable à 47 % des fonds propres consolidés.

Concernant la seule branche « Matériaux et monolithiques », la tendance du marché a impacté les ventes : la baisse des mises en chantier et constructions de logements individuels neufs en raison des aléas climatiques, a entraîné un repli de -6 %. Mais les activités « Réfractaires monolithiques », dont la demande dans la sidérurgie, la pétrochimie et le ciment est stable, ont rattrapé le chiffre, en limitant la baisse à -0,8 %.

Quant aux perspectives, le début du 2e trimestre 2012 n’ayant pas montré de changement de tendance significatif, le groupe table toujours sur un environnement macro-économique contrasté. Imerys entend s’appuyer sur son portefeuille diversifié, sur une gestion stricte de sa trésorerie et sur une stratégie de développement, notamment dans les métiers du talc, ou dans les proppants.
Source Batiactu

L'école de la céramique du futur à Limoges


L'Ensci de Limoges, École nationale supérieure de céramique industrielle, forme des ingénieurs céramistes Loin de la porcelaine traditionnelle, ils planchent sur les matériaux de demain.

On y apprend à fabriquer des assiettes dans la grande tradition des porcelainiers. Mais l'École nationale supérieure de céramique industrielle (Ensci) de Limoges est avant tout une école de pointe pour inventer les matériaux de demain et perfectionner ceux d'aujourd'hui, aussi bien pour des usages médicaux que pour l'aéronautique.

L'Ensci puise ses racines dans l'école de céramique de Sèvres créée en 1893 en lien avec la manufacture royale. Elle s'est implantée à Limoges en 1979 en raison des savoir-faire locaux. Il y a deux ans, elle a déménagé avec ses 200 étudiants dans des locaux flambant neufs du Centre européen de la céramique, au coeur de la technopole Ester, au nord de la ville. «Ce centre, c'est la vitrine des céramiques techniques à Limoges malgré le déclin de la porcelaine», résume Gaëlle Jarry, chargée de communication de l'école.

Dans le hall, une vitrine, justement, montre quelques exemples de ce qui se conçoit ici dans les labos de recherche. De la prothèse de hanche à la fibre optique en passant par la couronne d'embrayage ou les filtres, le registre est vaste. «Nous sommes dans une école de chimie minérale, la seule en France à former des ingénieurs céramistes», indique Gaëlle Jarry.

Dans les couloirs éclaboussés des couleurs vives des installations de l'artiste Felice Varini, les étudiants se promènent en blouse blanche. Ils naviguent entre les amphis de la drôle de pyramide inversée qui trône sur l'esplanade et les laboratoires bourrés de matériel high-tech.

De la terre au labo

Sur les étagères du premier atelier visité, ce sont bien des tasses et des théières qui s'alignent. «Il faut qu'ils connaissent les bases de techniques traditionnelles: le coulage, la cuisson, l'émaillage», justifie Gaëlle Jarry. Dans une série de tiroirs, des échantillons de minéraux: kaolin, argiles ou feldspath. «Les étudiants font leurs mélanges en fonction de ce qu'ils veulent obtenir comme propriétés. Ils apprennent à maîtriser la matière.»

Sophie Cailliet, élève de première année, travaille sur un projet conçu pour les enfants. «C'est une assiette avec un motif au fond qui n'apparaît que quand la soupe est presque finie. En première année, on touche un peu à tout, raconte-t-elle. On a des cours sur les propriétés des matériaux.» Mais elle ne compte pas se spécialiser dans la vaisselle pour les enfants: «Je veux travailler dans le domaine médical, faire de la recherche. Tout ce qui est prothèses, réparation physique, reconstruction faciale.» «L'école a été pionnière il y a une dizaine d'années en participant à la reconstruction de la boîte crânienne d'un homme accidenté. C'était une première mondiale», souligne Gaëlle Jarry.

César Jaubert, également en première année, s'intéresse davantage aux utilisations de la céramique dans le bâtiment et l'automobile. «Ce qui me plaît ici, c'est que l'école est très spécifique. C'est la seule en France. On fait aussi de la pratique. Je n'avais pas envie de faire que du général.»

Changement d'univers à quelques portes de là dans l'atelier de caractérisation des matières. Sur les paillasses, des engins aux noms mystérieux: granulomètre à diffraction laser, Bet Tristar ou pycnomètre à hélium. De la haute technologie pour plonger au fin fond de la matière. Ce va-et-vient incessant entre passé et futur, la ville de Limoges l'a bien perçu. Elle propose désormais la visite du centre dans son circuit de visite «Ville d'art et d'histoire».
Source La Charente Libre

17/06/2012

Ceric Technologies designs a supersized tunnel kiln for a Polish roofing tile plant


For its new Koscian facility, which will produce 30 mill. large-size clay roofing tiles (10 tiles/m2) and related accessories, the Belgian Etex Group has decided to entrust Ceric Technologies with the design of its kiln. Measuring 220 m in length and 10.28 m in width, the kiln is exceptionally large, but key features of this new project of the ceramics manufacturing equipment specialist are its performance and innovative elements.

The Casing tunnel kiln with a sand seal is equipped with all Ceric Technologies’ latest innovations. Once complete, it is set to be the largest kiln in the world for the firing of tiles on H-setters. Around 750 panels were cast in the workshops of Ceric Technologies and shipped to Poland. Given the large dimensions of the kiln, the mechanical strength of the panels was the subject of extensive modelling calculations to ensure their stability, especially in the assembly phase.

On average, 38 cars per day will be pushed through the kiln, in which tiles and accessories will be simultaneously fired to ensure colour consistency and optimum energy utilization. The average firing cycle lasts 21 hours at just over 1 000° C. Cars with an individual loading area of 60 m2 are equipped with lightweight refractories for better thermal efficiency. Perlite is used to insulate the kiln walls while expanded clay is used for the car floor.

“With a kiln width of more than 10 m, it was necessary to improve temperature uniformity and air circulation efficiency”, says Lionel Dumont, Manager of the Process Engineering Department at Ceric Technologies. For this reason, the equipment supplier chose to distribute 338 low-power unitary burners in the high firing area to ensure homogeneous firing. High-speed burners are installed for preheating in the kiln roof, but not on the kiln walls as is often the case. In the pre-heating and cooling zones, patented Thermobooster circulation systems are integrated into the roof. The Koscian kiln is the first roofing tile kiln in Europe to be equipped with this system. It lowers the number of burners and improves the kiln’s energy performance. The air circulation in the pre-heating area enables a reduction in the consumption of energy while ensuring regular and improved heat exchange in the cooling zone. To minimize energy consumption, the fans are powered with variable speed drives.

Ceric Technologies’ new computerized Diapason control system will ensure permanent monitoring of the kiln as well as mapping of the kiln cars and provide a clear real-time image of energy transfers between the kiln and the dryer. Ceric Technologies has developed the best solution to best capitalize on the exceptional size of this kiln.
Source Ziegelindustrie Internatonal