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03/02/2012

Ademe : bilan 2011 et perspectives 2012

L’Ademe, qui a fêté ses 20 ans en 2011, dresse le bilan de ses actions 2011 et se lance de nouveaux défis pour 2012. Quels résultats a obtenu l’agence en matière de ville durable ? Où en est le Fonds chaleur ? Comment avance le plan déchet ? Quels sont les investissements d’avenir ?

«L’année 2011 aura été, pour l’Ademe, celle d’une dynamique sans précédent dans l’accompagnement de l’innovation française, renforçant ainsi son action fondamentale tout au long d’un processus qui va de l’idée au marché, des laboratoires à la réalisation concrète de pilotes», c’est en ces termes que l’organisme qualifie l’année écoulée.

Ainsi, il a notamment poursuivi ses efforts en matière de villes et territoires durables en lançant de nombreux projets mais aussi des campagnes de sensibilisation. De son côté, le Fonds chaleur a permis de soutenir la production de chaleur à partir d’énergies renouvelables ; Quant au plan déchets, il a permis d’aider des opérations locales dans les secteurs du tri et du recyclage. Concernant les échéances à venir, François Loos, président de l’Ademe, affiche les ambitions : «Plus que jamais, l’Ademe maintiendra le cap de ses actions. 93% des Français s’accordent à penser que les efforts de chacun peuvent avoir un impact important en matière d’environnement. Alors profitons de cet élan pour donner à tous les moyens de s’engager vers un développement durable de notre société. L’Ademe souhaite ainsi favoriser l’émergence d’un nouveau modèle de croissance».

Perspectives d’avenir
Parmi les projets de 2012, on peut citer le renforcement des approches intégrées sur les territoires (par exemple : développer des synergies entre les différents programmes, prévention déchets, plan climat et qualité de l’air), l’impulsion de programmes structurants au niveau régional pour mobiliser les professionnels du bâtiment dans les bassins de l’emploi, ou encore le soutien à l’émergence des innovations environnementales. Malgré un contexte économique difficile, l’Ademe indique qu’elle poursuivra malgré tout ses aides à l'investissement (matériel ou immatériel) grâce au maintien à un niveau élevé des Fonds du Grenelle Environnement sur la chaleur renouvelable (238 M€), les déchets (209 M€ à comparer à 218 M€), les sites pollués et les friches (32 M€) et le bruit (16 M€).
Source Batiactu

CERITHERM : ENERGIE THERMIQUE INGENIERIE CONCEPTION


RÉALISATION DE PROJETS D'INSTALLATIONS THERMIQUES CLEFS EN MAIN
(fours jusqu'à 1700°C - foyer biomasse - chaudières - équipements spéciaux..,} :

Dimensionnement processConception (fumisterie, thermique, mécanique, fluide, électricité, automatisme)
Intégration dès la conception des aspects environnementaux (ICPE...), hygiène, sécurité (ATEX...)
Intégration dès la conception de la thématique << économie d'énergie »
Audit / Expertise / Analyse de besoins
Fabrication
Logistique / Export
Installation sur site
Mise en service
Gestion de projet
Intégration d'équipements
Maintenance


PRESTATIONS DE « SERVICE CLIENTS » SUR INSTALLATIONS THERMIQUES (foyers, fours, séchoirs...) :


Remise en état totale ou partielle de fours (rails, parois isolantes - fumisterie -, gaines, électricité, équipements de chauffe (brûleurs, résistances électriques...)
Remise en état totale ou partielle de wagons de fours (châssis métallique, isolants réfractaires, roues...)
Mise en conformité d'installations (gaz, électrique, amiante, rejets atmosphériques, sécurité opérateur...)
Retrait/Substitution Amiante et Fibres Céramiques Réfractaires
Audits (analyses de risques, bilan énergétique/ thermique / aéraulique, analyses performances fours : régulation, rendement, homogénéité...)
Pièces détachées (réfractaires, mécaniques, électriques, brûleurs...)


L'ensemble de ces prestations sera proposé sous forme de contrat « à la carte », avec une fréquence d'intervention convenue.
Les audits seront convertis en propositions d'amélioration(s) chiffrées, avec évaluation du retour sur investissement(s).

OPTIMISATION DES PERFORMANCES DES INSTALLATIONS THERMIQUES (foyers, fours, séchoirs..,) ;

Réalisation de brasseurs basse et haute température
Réalisation de récupérations de gaz chauds, en direct et/ou via échangeurs
Amélioration des combustions et réglages des équipements de chauffe
Augmentation de la température de fonctionnement Réduction du taux de rebut : Contrats de maintenance préventive
Amélioration des isolations des équipements haute température (fumisterie)
Audit performances . ..

INTÉGRATION D'ÉNERGIES ALTERNATIVES AUX ÉNERGIES FOSSILES, SUR INSTALLATIONS THERMIQUES (foyers, fours, séchoirs...} :


Réalisation d'équipements de chauffe fonctionnant au : biogaz, gaz pauvres, combustibles solides
Réalisation d'équipements de chauffe « bi-énergies » (gaz naturel + autre énergie)
Réalisation de générateurs de chaleur multicombustibles
Intégration d'ORC (générateurs d'électricité à Cycle de Rankine Organique)


Source Ceritherm

02/02/2012

Vers un décrochage de la construction en France en 2012

Repli des ventes de logements, hausse des taux d’intérêt, restrictions des budgets des collectivités, fragilisation des PME/TPE, hausse des défaillances d’entreprises… le tableau que dresse l’assureur-crédit Coface France quant à l’avenir de la construction est des plus pessimistes. A l’échelle mondiale, la situation est plus mitigée, des disparités émergeant selon les zones et les secteurs d’activité. Explications.

D’un côté, les pays émergents qui profitent d’une activité florissante du fait de leur retard de développement et qui portent des secteurs tels que les travaux publics, la construction non-résidentielle privée et institutionnelle. De l’autre, des marchés avancés où l’activité reste modérée et stagnante et où des disparités fortes apparaissent dans des secteurs comme la construction résidentielle.

C’est le cas de la France, où les entreprises doivent faire face à une vive concurrence et se battent pour décrocher des contrats, au risque de réduire leurs marges et accuser l’augmentation du prix des matières premières. Tel est le constat de Coface France, spécialiste de l’assurance-crédit, qui publie ces jours-ci une étude sur l’impact des incidents de paiement sur les entreprises mondiales de la construction. Ainsi, elle explique que si le nombre de défaillances d’entreprises est en recul au 1er semestre 2011, en comparaison de la même période de l’année précédente, leur niveau demeure plus élevé qu’avant la crise. En détail, note le quotidien Les Echos, en 2008, sur 17.000 défaillances dans le BTP, plus de 10.000 concernaient des PME de moins de 5 ans et 2.700 celles entre 5 et 10 ans ; à fin novembre 2011, sur un total de 16.700 défaillances, on ne compte plus que 4.800 PME de moins de 5 ans, mais 8.200 entre 5 et 10 ans.

« Les TPE du bâtiment accèdent déjà difficilement aux marchés publics. S’ajoutent baisse de la commande publique, diminution des moyens financiers des collectivités locales, impact des intempéries sur la programmation des chantiers, désengagement de l’Etat de la maîtrise d’œuvre publique », égrène Eric Joffin, arbitre en charge du BTP chez Coface France. Résultat : les TPE du secteur voient leur trésorerie se dégrader et leurs perspectives inquiétantes. Sans compter que désormais les majors du BTP viennent jouer dans la cour des petits – au passage en cassant les prix - faute de grands chantiers à se mettre sous la dent.

Ailleurs, l’herbe est plus verte…
De façon générale, depuis octobre 2011, le nombre d’incidents de paiement est en hausse. Et si le cas de la France n’est pas encore désespéré, à l’instar du Royaume-Uni ou l’Italie, certains comme l’Espagne ou l’Irlande mettront du temps à retrouver un secteur de la construction assaini des excès de prix et d’offres qui ont engendré de nombreux incidents de paiement. D’autres, comme l’Allemagne, les pays scandinaves, l’Autriche et la Pologne sont passés à travers les mailles du filet de la crise.

Hors Europe, les Etats-Unis, le secteur de la construction reste fragilisé, les investissements ayant baissé de 2% de janvier à novembre 2011. Dans la zone Asie-Pacifique, la situation est plutôt favorable, avec une reprise de l’activité en ce début 2012 notamment au Japon et en Nouvelle-Zélande. Enfin, la Chine est toujours en plein essor en matière de construction, tant dans le gros-œuvre, les matériaux ou les engins de construction. S’ajoute le démarrage d’un plan public de construction de logements sociaux qui devrait encore dynamiser le secteur.
Source Batiactu

01/02/2012

+ 30% de droits à construire : accueil mitigé des professionnels

Dans son intervention le 29 janvier, Nicolas Sarkozy a annoncé que «pour les trois ans qui viennent, tout terrain, toute maison, tout immeuble, verra ses possibilités de construction augmenter de 30 %». Des mesures diversement appréciées par les professionnels du BTP.


Nicolas Sarkozy entend libérer des possibilités de construction. « Nous avons donc décidé que pour les trois ans qui viennent, et l'application se fera dès que le Parlement aura voté ce texte, tout terrain, toute maison, tout immeuble verra sa possibilité de construction augmenter de 30%", a-t-il expliqué lors de son intervention de dimanche 29 janvier. Cette mesure a l’avantage de "donner un travail formidable à l'industrie du logement. Ce ne sont pas des emplois délocalisables", a promis le chef de l’Etat qui a, par ailleurs, estimé que « les prix de l'immobilier à l'achat, à la vente, et les prix à la location vont pouvoir baisser».

Ce soutien du gouvernement aux professionnels du bâtiment était attendu par la Fédération Française du Bâtiment (FFB) : « une mesure coup de poing de la constructibilité qui va permettre d’augmenter le nombre de logements », a réagi son président, Didier Ridoret chez nos confrères de lemonde.fr.

Construire plus, mais pour qui ?



Compte-tenu de la volonté du gouvernement de ne pas engager les finances de l’Etat, le choix des mesures est particulièrement restreint. «Notre démarche a consisté à cibler un nombre limité de mesures et des mesures rapides à adopter. En facilitant la production de logements, nous soutenons l’activité du BTP tout en répondant à un besoin social, le tout sans argent public», s’est félicité Benoist Apparu, secrétaire d’Etat au logement, qui indique que le «+30% s’appliquera à toutes les règles de constructibilité des communes inscrites dans le PLU, sauf délibération contraire du maire. A savoir : le coefficient d’occupation des sols, la hauteur maximum, le gabarit et l’emprise au sol».

Cette mesure s’applique autant au neuf qu’à la rénovation même si ce sont sur les constructions neuves que le gouvernement fonde le plus d’espoir : «on pourra construire un immeuble de 8 étages au lieu de 6 ou une maison de 130 m2 au lieu de 100», illustre Benoist Apparu. Reste qu’un ménage qui peut financer une maison de 100m2 ne pourra pas forcément financer une maison de 130m2. C’est ce que fait remarquer l’Union des Maisons Françaises : «l’octroi de droits à construire supplémentaires n’est qu’une solution à la marge, car le droit de construire n’est pas identique à la capacité financière de construire, tant pour les professionnels que pour les ménages.
De plus, renforcer la densité conduit mécaniquement à des coûts plus élevés et peut induire un renchérissement du coût du foncier par l’augmentation de ses capacités constructibles. Or, le vrai problème, le président de la République l’a rappelé, c’est le prix de l’immobilier et le prix du foncier en particulier».

Incertitude sur la baisse des prix


Dominique de Sauza, président de l'Union des constructeurs immobiliers (UCI-FFB) reste prudent sur l’efficacité à très court terme des mesures, notamment parce que «la problématique des recours abusifs n'a pas été solutionnée et pèse beaucoup en milieu urbain». Et c’est bien là que le bât blesse. Car, une telle mesure se heurte aux diverses règlementations en terme d’urbanisme ou de protection du littoral, de l’environnement…

Quant à la baisse des prix, rien n’est moins sûr ; d’une part parce qu’il manque trop de logements pour que l’effet soit immédiat sur les prix et d’autre part, parce que dans certaines zones tendues comme en Ile-de-France, les terrains libres sont rares. D’ailleurs, à la gratuité des terrains publics cédés aux collectivités locales, une des mesures-phares du candidat PS François Hollande dans son programme présidentiel, Nicolas Sarkozy préfère la location de terrains sous forme de bail emphytéotique. L’idée est de permettre aux collectivités et promoteurs de disposer de foncier sur une période donnée, moyennant un cahier des charges strict à suivre.

Terrain de bataille politique


Sur le terrain politique, le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, a affirmé lundi 30 janvier sur Europe 1 qu’il s’opposerait à ces mesures au Conseil de Paris. "Depuis cinq ans que Nicolas Sarkozy est président, il y a des blocages partout pour construire des logements", a souligné le maire de Paris. Ainsi, dans la capitale, "il y a vraiment des milliers de logements que je peux construire mais l'Etat m'empêche de construire parce qu'il veut vendre ses terrains à des prix spéculatifs", a-t-il souligné.

Pour Thierry Repentin, sénateur PS de Savoie, en charge des questions de logement dans l'équipe de campagne de François Hollande, les prix des logements ne baisseront pas. "C'est tout le contraire qui va se passer, réfute-t-il dans lemonde.fr. Les propriétaires de terrain vont vendre plus chers." Pour le sénateur socialiste, l'augmentation de la constructibilité est "avant tout une prime pour les ménages qui sont déjà propriétaires". Par ailleurs, sa mise en œuvre pourrait être ralentie par de nombreux recours et conflits entre opposants et partisans d'une densification du tissu urbain.
Au demeurant, le gouvernement veut aller vite. «Cette augmentation de la constructibilité prendra la forme d’une loi, dite «loi logement», qui comportera un seul article, a précisé la ministre de l'Ecologie. Et cette loi sera d'application immédiate."

Notons que même passée en urgence (une seule lecture par chambre), le calendrier d’adoption de ce texte sera tendu. Et ce, même si aucun recours devant le Conseil constitutionnel n’est déposé.
Source Le Moniteur par Julien Beideler, Thais Brouck, Eric Leysens, Frédérique Vergne

Pour la conception de vos équipements faites appel au bureau d'études de TECAUMA.

TECAUMA bénéficie d'un véritable savoir-faire reconnu en manutention de produits céramiques (terres cuites) ce qui lui permet de réaliser des équipements pour la production des briques, briques de parement, tuiles et accessoires.

Les lignes complètes de manutentions courantes intègrent coupeur, chargeur de séchoir, empileur, dépileur, paquettiseur et robot.

Elles sont réalisées et adaptées aux marchés français et internationaux (Europe de l'Est, Maghreb...).

TECAUMA est aussi présente dans la fourniture d'équipements pour l'industrie du béton et notamment pour les process de fabrication des produits à démoulage différé, des produits préfabriqués et des blocs béton traditionnels ou rectifiés.

Plus récemment, l'entreprise a mis en route avec succès des lignes complètes en préfabrication de produits béton tels que poutrelles et caveaux. Ces lignes intègrent des équipements automatiques et semi-automatiques pour le moulage, l'étuvage, le démoulage et plus globalement la manutention des moules.

Pour la production des blocs béton, TECAUMA possède une large gamme d'équipements de manutention tels que des retourneurs de couches, des équipements de rectification/calibrage sur 1 face ou 2 faces, des cellules de palettisation robotisée ainsi que toutes autres solutions de manutentions annexes adaptées à votre besoin.
Source Tecauma

Une filière gaz unifiée pour parler réglementation technique

Le tout nouveau centre national d’expertise des professionnels de l’énergie gaz (CNPG) rassemble les acteurs principaux de l’énergie gaz et se veut l’interlocuteur unique pour les questions techniques. Une initiative saluée par les pouvoirs publics.

La filière gaz aura bientôt son représentant unique pour parler réglementation technique. Voilà toute l’ambition du centre national d’expertise des professionnels de l’énergie gaz (CNPG) qui vient d’être officiellement lancé au siège de GDF Suez à la Défense. «Pour faire face au renforcement des exigences énergétiques du bâtiment et suite à la disparition en 2008 d’un certain nombre de commissions spécifiques au gaz, il nous fallait retrouver un lieu de débat technique, a expliqué Philippe Shönberg (GDF Suez) vice-président du CNPG et cheville ouvrière du projet. Je ne trahis personne en disant que nombre des appareils disponibles actuellement ne passeront pas les réglementations thermiques à venir. Il va donc nous falloir introduire des produits innovants. Face à cette diversité accrue des solutions techniques, la réglementation technique (relative à la mise en oeuvre des équipements) va devoir s’adapter. Elle qui imposait des moyens va devoir plutôt exiger des résultats.» Dans cette optique, le CNPG s’est donné comme missions pour 2012 et 2013 de participer activement à la refonte des arrêtés du 2 août 1977 (règles techniques et de sécurité applicables aux installations de gaz combustible et d'hydrocarbures liquéfiés) et du 31 janvier 1986 (protection contre l’incendie des bâtiments d’habitation).

Satisfecit des pouvoirs publics

Quant au pari de la représentativité de la filière, il paraît gagné au vu des acteurs déjà présents. Côté fabricants, installateurs et exploitants ont adhéré Uniclima, la Capeb, la FFB et le Synasav ; côté ingénierie, expertise scientifique, contrôle et diagnostic, on compte les organismes CSTB, Ineris, Fidi, Calliance gestion, Qualigaz, Coprotec, Coprec et Dekra ; enfin, côté fourniture, distribution et organismes gaziers, participent GDF Suez, l’AFG, Gaz de Strasbourg, GrDF, le Comité français du Butane et du Propane, Régaz et HabitA+.
Les représentants des ministères de l’environnement et de l’intérieur n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction de voir se créer cette association. « On ne peut que se réjouir d’avoir au sein de nos commissions techniques un interlocuteur unique représentant une filière, a souligné Jean-Pierre Bardy de la Direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages du MEDDTL. Nous attendons du CNPG qu’il fasse oeuvre d’expertise en amont dans le cadre de la réglementation mais aussi, en aval, de pédagogie auprès des professionnels pour son application ».
Source Le Moniteur par Antoine Hudin

31/01/2012

Blajan. La tuilerie ferme : 32 emplois menacés

Ce jeudi 26 janvier, les délégués du personnel de la tuilerie de Blajan ont été invités à une réunion exceptionnelle d'information où étaient présents le directeur industriel du groupe Imerys, Christian Raveau, le DHR Olivier Orjas et Bertrand Lanvin du siège situé à Limonest, près de Lyon.

Sans aucun ordre du jour, on a annoncé aux six représentants du personnel de l'usine de Blajan le projet de fermeture du site pour raisons économiques et techniques, mettant en avant un manque de polyvalence. La ligne de production blajanaise n'intègre que la tuile à canal, mais il s'agit là, depuis longtemps d'une volonté de l'entreprise car par le passé, on fabriquait de la tuile méridionale et de nombreux accessoires de qualité.
Spécialisé dans la tuile canal

La fierté des employés est la création de la tuile canal « Réabilis », employée en restauration. Difficile de croire à une fin annoncée, alors qu'une acquisition foncière avait été effectuée voici un an, à proximité pour extraire de la terre, aujourd'hui exploitée et qu'un projet de chauffage avec des copeaux et de la sciure de bois en remplacement du gaz était à l'étude.
De père en fils

Ce sont 32 emplois qui sont menacés même si le groupe est capable de les reclasser. Tous ont plus de 15 ans d'ancienneté, sont installés avec leur famille, à Blajan et aux alentours. Pour certains c'est même un peu l'histoire de la famille : on y travaille ou on y a travaillé de père en fils. Il y a plus de 20 ans l'usine comptait encore 85 employés.

Les membres de l'intersyndicale, soudés sont conscients que la fin est proche, mais ça ronge de l'intérieur. Dès lundi, ils vont se rapprocher de leurs collègues de Léguevin et Colomiers. Ils ont alerté le maire, le conseiller général. La fermeture aura des incidences économiques mais aussi sociales sur un secteur déjà fragile. Contactée, la direction de l'usine, a précisé que la réunion avait bien eu lieu et nous a orientés vers le service communication du groupe qui nous transmis un communiqué de presse confirmant le projet de fermeture.
Le communiqué de la direction

La société imerys TC exerce, au travers des marques Imerys Toiture et Imerys Structure, des métiers de fabrication et de commercialisation de tuiles, briques de mur, de cloisons et de conduits de fumée en terre cuite.

Afin de faire face aux surcapacités de production de tuiles Canal dans un marché en déclin, la société IMERYS TC a fait part à ses instances représentatives du personnel du projet de fermeture de son site de production de Blajan (31), qui emploie 32 salariés et du regroupement à Saint Geours d'Auribat (40) de l'ensemble de la production de tuiles Canal.

La Direction de la société va ouvrir des négociations avec ses partenaires sociaux, sur les mesures d'accompagnement des salariés concernés. Elle proposera à chacun une solution de continuité professionnelle en France, au sein de ses autres sites industriels dont celui de Saint Geours d'Auribat ou dans le Groupe, avec un ensemble d'aides et de formations pour faciliter la mobilité
Source La Dépêche

CRH Finance BV, un rendement de 4,85% pour la nouvelle obligation 2019

CRH Finance BV, une structure du groupe irlandais CRH, vient de lever 500 millions d’euros à sept ans sur le marché obligataire.
Ce vendredi dans les premières transactions sur le secondaire, l’obligation s’y
négocie au-dessus de son prix d’émission. Concrètement, l’emprunt a été placé à 99,343% du nominal. Le rendement à l’émission ressort à 5,114% compte tenu d’un coupon de 5%. La prime par rapport au taux midswap de maturité comparable s’élève à 317 points de base. Ce vendredi, l’obligation cote à 100,86% du nominal, soit un rendement de 4,85%. CRH Finance BV est noté « Baa1 » chez Moody’s. La perspective associée à la note est « négative ». Si le rating venait à passer dans la catégorie « High Yield », le coupon se verrait automatiquement augmenté de 1,25%. Pour information, CRH (Cement Roadstone Holdings) est un groupe actif dans les matériaux de construction. Il est présent dans 35 pays et emploie environ 80.000 personnes. Ses activités se concentrent sur les État-Unis et l’Europe. Au cours du deuxième trimestre de l'année 2011, le groupe a procédé à pas moins de 23 acquisitions pour un total de 400 millions d’euros, dont l’entreprise belge VVM Group active dans le ciment.

Chiffres clefs du groupe:

% Change 2010
€ million
2009
€ million




Sales -1% 17,173 17,373
EBITDA* -10% 1,615 1,803
Operating profit (EBIT) -27% 698 955
Profit before Tax -27% 534 732




Basic Earnings per Share -31% 61.3 88.3
Cash Earnings per Share -9% 194.6c 214.7c
Dividend per Share - 62.5c 62.5c




Net Debt/EBITDA (times)
2.2 2.1
EBITDA Interest Cover (times)
6.5 6.1
EBIT Interest Cover (times)
2.8 3.2
Dividend Cover (times)
1.0 1.4

* EBITDA (earnings before interest, tax, depreciation, amortisation and impairment charges) excludes profit on disposals and CRH's share of associates' profit after tax.

Source Oblis

30/01/2012

Imerys vise une croissance supérieure à celle du PIB sur 2012-16

Imerys a annoncé jeudi 12/01 qu'il entendait enregistrer au cours des cinq prochaines années une croissance organique supérieure à celle du produit intérieur brut mondial, en donnant la priorité à son développement dans les pays émergents.

Lors de la présentation de son plan stratégique "Ambition 2012-2016" aux investisseurs, le spécialiste des minéraux industriels et matériaux de construction a également indiqué qu'un budget de 60 millions d'euros serait consacré à la Recherche & Développement en 2012.

A l'horizon 2016, le groupe prévoit ainsi de réaliser un chiffre d'affaires additionnel de près de 700 millions d'euros en produits nouveaux.

Imerys, qui produit du kaolin pour le papier couché comme des carbonates pour les couches-culottes en passant par les tuiles, entend également poursuivre son développement dans les pays émergents où il réalise près de 27% de son chiffre d'affaires.

"L'Inde, la Chine et le Brésil, qui génèrent à eux trois plus de 400 millions d'euros d'activité, sont des pays appelés à jouer un rôle moteur dans cette stratégie qui conjuguera croissance interne, acquisitions et partenariats", souligne le groupe.

Il prévoit de procéder à des acquisitions ciblées dans le domaine des produits de spécialité à base de minéraux, qui devront répondre à son critère de retour sur investissement : un taux de rentabilité interne supérieur à 15% pour ses projets de développement internes et externes.

Imerys a également annoncé que son chiffre d'affaires avait dépassé 3.650 millions d'euros en 2011, en croissance de près de 10% par rapport à l'exercice 2010.

Le groupe, qui publiera ses résultats annuels définitifs le 15 février prochain, confirme son objectif d'une croissance du résultat courant net supérieure à 20% en 2011.

"Au 4ème trimestre 2011, l'effet prix-mix reste solide et le niveau d'activité est - à l'exception des pigments pour papier et packaging - supérieur à celui du 4ème trimestre 2010", précise-t-il.

Le titre Imerys, dont la capitalisation boursière dépasse 2,8 milliards d'euros, a repris 6% depuis le début de l'année après avoir cédé 29% en 2011. Il gagnait 0,36% à 37,9750 euros dans les premiers échanges jeudi 12/01. (Jean-Michel Bélot, édité par Marc Angrand)
Source Reuters

Un nouveau Directeur général pour Lafarge France

Au sein du groupe depuis 1999, Pascal Casanova vient d’être nommé Directeur général de Lafarge France.

Né en 1968, Pascal Casanova est diplômé de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole nationale des ponts et chaussées, et titulaire d’un doctorat au laboratoire central des ponts et chaussées. Il a rejoint le Groupe Lafarge en 1999 en tant que Directeur Technique, après avoir commencé sa carrière comme responsable de chantiers dans différentes entreprises du BTP. En 2002, il est nommé Directeur de la Recherche & Développement de l’activité Toiture en Angleterre, puis, en 2005 Directeur de l’activité Composants de Toiture en Allemagne. En 2008, il est nommé Directeur de la Recherche & Développement du Groupe Lafarge.
La nomination de Pascal Casanova, en tant que Directeur Général de Lafarge France, s’inscrit dans la logique du projet de réorganisation du Groupe qui réunit désormais l’ensemble des activités de Lafarge (ciments, granulats et bétons) sous une même autorité dans chaque pays pour mieux répondre aux attentes de ses marchés et ses clients.
Source France BTP

29/01/2012

Ceric Technologies sera présent au Ceramitec 2012

Début 2012 le salon CERAMITEC accueillera un public professionnel international autour de trois thèmes centraux : les technologies, l’innovation et les matériaux.
CERAMITEC présentera tous les champs des matériaux céramiques depuis les céramiques traditionnelles et les matières premières jusqu’aux poudres métallurgiques et les céramiques techniques.
CERAMITEC est le plus important des salons professionnels de la branche. Fort de son approche globale, CERAMITEC présente un panel complet d’exposants permettant aux visiteurs une vision exhaustive des technologies céramiques à travers le monde.
Il n’y a pas de meilleur endroit pour rassembler l’ensemble des acteurs de l’industrie céramique sous un même toit !
CERAMITEC se déroulera du 22 au 25 Mai 2012 au nouveau center d’exposition de Munich.
Depuis sa création en 1979 CERAMITEC s’est hissé à la première place des salons dédiés à l’industrie céramique. CERAMITEC 2009 a acceuilli 656 exposants de 35 pays et environ 15000 visiteurs de 84 pays.
Source Ceramitec

28/01/2012

Maroc / Matériaux de construction/ Opération séduction dans l’Oriental

David Tolédano, président de la Fédération des industries de construction, met toute sa passion de ce secteur pour enrôler davantage d’adhérents. Pour la première fois, il a convaincu les membres de mettre le cap sur l’Oriental

La Fédération des industries de matériaux de construction (FMC) tombe sous le charme de l’Oriental. Du 16 au 19 janvier, elle est allée à la rencontre des opérateurs économiques et élus locaux d’Oujda et de Nador. Non pas que cette Fédération ait quelque chose à vendre, comme aime à le rappeler son président David Toledano, mais elle veut s’inscrire dans la dynamique de la régionalisation.
Or, bien que Toledano, comme du reste la dizaine de présidents d’associations membres de la Fédération qui l’accompagnent, affirment qu’il s’agit là d’une sorte de prise de contact et que la feuille de route de la Fédération au nouveau ministre de l’Habitat n’est pas encore totalement arrêtée, les grands axes de celle-ci se dessinent toutefois. Il a levé le voile, à Oujda le 17 janvier et le lendemain à Nador, sur le nouvel univers et l’état d’esprit des industriels du secteur. Il faut dire que c’est en pleine période de turbulences que cet industriel de la céramique est allé dans l’Oriental proposer les «services et les produits de la Fédération». Ce n’était pas gagné d’avance dans cette partie du Royaume où «les frontières sont poreuses», selon les termes du directeur général de la Sonasid, Ayoub Azami et président des professionnels de la sidérurgie du Maroc. En plus de la concurrence déloyale, la contrebande pose des problèmes de sécurité.
Il y a aussi cette particularité des opérateurs économiques de la région. Leur position géographique privilégiée. Ce qui s’est traduit au fil des années par des liens très approfondis avec l’Espagne voisine et les régions algériennes proches même si les frontières sont encore officiellement fermées. Par conséquent, les opérateurs de l’Oriental, particulièrement les briquetiers formant près de 50% des opérateurs de ce secteur, ont la dent dure. «Nous n’avons pas besoin de vous pour faire tourner nos affaires», tempêtaient-ils, la veille, lors d’une rencontre informelle au domicile du vice-président CGEM de l’Union régionale de l’Oriental, Mostafa El Maddarsi.
Mais les arguments sonnants et trébuchants de la Fédération des industries de matériaux de construction laissent peu de gens insensibles. La FMC, qui regroupe une dizaine d’associations (dont les cimentiers), provenant de 700 unités pour un chiffre d’affaires de 25 milliards de DH, contribuerait à hauteur de 10% au PIB. Ce qui classe le secteur dans le trio de tête des plus gros contributeurs à la richesse du pays. En 2011, la valeur ajoutée du secteur a atteint 13%. Sa part dans les investissements industriels, elle, s’est élevée à 17%.
Autres arguments exposés aux industriels de l’Oriental, en plus des associations professionnelles (céramistes, sabliers, marbriers, cimentiers, briquetiers, bétonniers, sidérurgistes…) les priorités du secteur sont portées par les pouvoirs publics. C’est le cas des représentants des ministères du Commerce et de l’Industrie (Aberrahim Taybi, chef de division à l’Institut marocain de normalisation), de l’Equipement (Khlafa Yousfi et Abdelhadi Taimouri de la direction des affaires techniques), présents à cet événement. Avec 67 normes élaborées ces deux dernières années, la volonté du ministère de l’Equipement à accompagner le secteur du BTP notamment les grands projets d’infrastructures, est réelle. Les deux dernières en date, la norme sur le béton prêt à l’emploi et le granulat puis celle relative à la réglementation technique du cahier des prescriptions communes (CPC). Il y a aussi en cours d’élaboration, deux règlementations qui portent sur le dimensionnement des ouvrages de construction métallique et les ouvrages de béton précontraint.
Sur le projet de loi pour la gestion et l’exploitation des carrières, chère au patron de Rimal, filiale sable de Drapor, Hassan Jaï, les commis de l’Equipement n’en diront pas plus. Ils confient cependant que «le projet est soumis à l’appréciation du SGG».
Ce tour de séduction de la Fédération des industries de matériaux de construction ne serait bouclé sans l’offre de son Centre technique de matériaux de construction -Cetemco.

Dix branches industrielles

Le Centre des techniques et matériaux de construction (Cetemco) a été créé en 1996 à l’initiative des fabricants des matériaux de construction et des entreprises du bâtiment et des travaux publics, avec l’appui du ministère de l’Industrie. Le centre a pour vocation de développer la compétitivité et la qualité dans le secteur de la construction. Il couvre près d’une dizaine de branches industrielles (ciment, béton prêt à l’emploi, produits industriels en béton, sable et granulats, céramique, briques et tuiles en terre cuite, pierre naturelle).
Source L'Economiste par Bachir THIAM

27/01/2012

Le secteur des gros matériaux de construction accaparé par une minorité d’entreprises

D’après une étude du cabinet d’analyses sectorielles Plimsoll, un groupe composé de 389 entreprises se démarque sur le marché français du commerce de gros matériaux de construction. Ces sociétés ont augmenté leur chiffre d’affaires de 10% en moyenne, lors du précédent exercice, au détriment de la concurrence.

Sur les 1100 entreprises analysées, 557 sociétés semblent souffrir du succès des 389 plus performantes. Elles ont en effet vu leurs ventes chuter en moyenne de -7% sur la même période. "C’est la preuve que la croissance quelle qu’elle soit sur le marché est capturée par un groupe d’entreprises très particulier", déclare David Pattison, auteur de la nouvelle étude de marché.
Source France BTP

26/01/2012

Fermeture de la tuilerie Imerys de Blajan

La direction débarque sans crier gare pour annoncer la probable fermeture de la tuilerie: 32 salariés travaillent dans cette usine. Pourtant le groupe fait des bénéfices, les salariés ont sacrifiés plusieurs semaines de chômage technique, ils ont adapté les horaires 3×8 pour être performants et les voilà jetés…

La direction reproche à cette usine de ne pas être adaptée pour produire d’autres produits, sauf qu’ils oublient de dire qu’ils n’ont pas fait les investissements nécessaires et qu’ils le font payer aux salariés.
Le groupe n’est pas à son coup d’essai, ils ont fermé une usine dans le Tarn et garonne il y a quelques années et ils continuent malgré des résultats mirobolants.

l’interview radio nostalgie de Pascal Niolet délégué CGT à radio Nostalgie
Source CGT Comminges

Bouyer-Leroux poursuit son développement

Numéro 3 français de la fabrication de briques en terre cuite, Bouyer-Leroux (Maine-et-Loire) vient d’acquérir à Forges-les-Bains un terrain de 10 hectares destiné à accueillir une usine qui entrera en activité à l’horizon 2015. La capacité de production de la Scop, qui affiche un chiffre d’affaires de 90 millions d’euros et compte 386 salariés dont 344 salariés-associés, atteindra 150 000 tonnes au minimum. Un projet ambitieux qui va représenter un investissement de 35 millions d’euros pour la Scop et devrait aboutir à la création de 70 emplois d’ici 4 ans.
Source Les SCOP.COOP

Maisons individuelles : une baisse de 10 à 15% attendue en 2012

Vent de pessimisme chez les constructeurs de maisons individuelles, qui annoncent des baisses des ventes de 10% pour 2011 et de l’ordre de 10 à 15% en 2012. Les chiffres officiels, qui seront dévoilés dans quelques semaines, révèlent toutefois un très mauvais 4e trimestre 2011 et une année à venir soumise à divers facteurs.

« Le nombre de maisons vendues [en 2012] devrait se situer en-dessous de 160.000 », a déploré Christian Louis-Victor, président de l’Union des maisons françaises (UMF). Un chiffre qui corrobore la mauvaise année 2011 qui s’est achevée sur un 4e trimestre en chute d’environ 23% par rapport au même trimestre de 2010, et sur un résultat final de -10%. Si le chiffre définitif n’est pas encore connu, le Président estime le nombre des ventes de l’an dernier aux alentours de 175.000.

Alors que la maison individuelle tirait jusque-là son épingle du jeu, atteignant 195.600 ventes en 2010, elle se trouve désormais fortement impactée par la conjoncture. Ainsi, l’avènement de la réglementation thermique qui concernera le logement à partir du 1er janvier 2013, les hausses du foncier et des taux de crédit devraient probablement précipiter 2012 dans la tourmente.

Avec l’échéance électorale qui approche, nul doute que le logement se retrouvera au cœur des programmes des candidats, comme l’a d’ailleurs déjà indiqué Benoist Apparu, secrétaire d’Etat au Logement, qui annonçait que le Président sortant prendrait « des initiatives fortes pour relancer la compétitivité de ce secteur si important ». Des annonces sont attendues « dans les semaines qui viennent »…
Source Batiactu avec AFP

25/01/2012

La Séguinière la municipalité favorable à l'extension des carrières d'argiles Bouyer Leroux

Dans le cadre de l'enquête publique menée pour autoriser l'exploitation de carrières d'argile, la municipalité s'est prononcée favorablement au renouvellement et à l'extension de deux sites. L'un situé au lieu-dit l'Épinette Vieille, le second situé à l'Établère à La Séguinière. La demande d'exploitation et d'extension à l'Épinette Vieille est effectuée pour une durée de 15 ans.

Pour une extraction de 65 000 t/an avec un maximum à 150 000 t/an sur une surface de 22 ha. Celle de l'Établère est demandée pour une période de 25 ans. La production souhaitée est de 45 000 t/an pour un maximum de 55 000 t/an sur une surface de 38 ha. Avec dans les deux cas une réhabilitation partielle des terrains en parcelles agricoles (la priorité) après exploitation. Et, compte tenu des zones humides, en créant des zones à vocation écologique avec plans d'eau et plantations afin de préserver le maillage bocager, la faune et la flore. Une démarche qui s'inscrit dans le Grenelle de l'environnement.
Source Ouest France

2011, une année "destructrice" pour le photovoltaïque français (SER)

Jean-Louis Bal a présenté le "Livre blanc des énergies renouvelables" qui constitue la feuille de route du SER jusqu'en 2020 et qui offre des projections jusqu'en 2030. Il contient 12 propositions d'actions concrètes afin de créer une filière énergétique plus forte en France. Une nécessité pour celui qui a qualifié de "destructrice" l'année 2011 dans le secteur photovoltaïque.

Dans le cadre de la campagne présidentielle et dans un contexte de crise économique et de raréfaction des ressources, le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) a publié un «Livre blanc» afin d'interpeller les candidats. A cette occasion, le président du syndicat, Jean-Louis Bal, s'est exprimé sur la situation actuelle du secteur photovoltaïque en France : «L’année 2011 a été destructrice pour la filière photovoltaïque française avec une perte de 7.000 emplois sur 25.000». «On veut mettre un terme à l’instabilité du cadre juridique et tarifaire», a-t-il également déclaré, relevant au passage que le tarif en vigueur pour le premier semestre 2012 n’était pas encore connu mais qu’une baisse de 9,5 % était à craindre. Afin de reconstruire la filière, les industriels préconisent une modification de ce système de décroissance du tarif et une généralisation du photovoltaïque dans les règles d’urbanisme et de réglementation thermique. L’électricité photovoltaïque afficherait un coût inférieur au prix de l’électricité acheminée chez le client domestique à partir de 2016.

Le Grenelle de l’environnement fixait pour objectif d’atteindre en 2020 les 23 % d’énergies renouvelables. Le SER propose d’aller encore plus loin et d’arriver à 25 % à la même date. Puis de poursuivre l’effort jusqu’en 2030 afin d’atteindre 33 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale. Le syndicat estime que 125.000 emplois pourraient être créés d’ici à 2020 et que la balance commerciale française pourrait connaître un solde positif de 3,4 Mrds €. De plus, le rejet de 20 millions de tonnes de CO2 serait évité.

Douze actions
Par ailleurs, le SER a dévoilé son livre blanc qui comporte deux parties : la première, «Stimuler la dynamique industrielle française face aux défis de la transition énergétique», dresse un bilan du développement des énergies renouvelables dans le monde ces dernières années et sur les enjeux économico-industriels qu’elles représentent pour la France. La deuxième partie du livre présente douze propositions d’actions afin de créer «une filière énergétique forte, créatrice d’emplois et de richesses naturelles», précise le SER.

Les douze actions proposées visent, en outre, à donner un nouveau souffle à l’éolien terrestre, à déployer des installations en mer (éoliennes offshore et hydroliennes), à reconstruire la filière photovoltaïque malmenée par le moratoire de décembre 2010, à profiter des atouts de l’hydroélectricité ou encore à amplifier l’essor de la chaleur renouvelable (biomasse, géothermie, solaire). Les souhaits du SER vont également vers un placement des énergies renouvelables au cœur du bâtiment et un combat contre la précarité énergétique. Enfin, le manifeste plaide pour une consolidation de l’industrie du secteur et une poussée vers l’international. Ces douze propositions se déclinent en 49 outils concrets.

Les douze propositions du SER :
- donner un nouveau souffle à l'éolien terrestre ;
- déployer l'éolien en mer et les énergies marines ;
- reconstruire la filière photovoltaïque ;
- profiter des atouts de la chaleur renouvelable ;
- amplifier l'essor de la chaleur renouvelable (biomasse, géothermie, solaire thermique) ;
- placer les énergies renouvelables au coeur du bâtiment et combattre la précarité énergétique ;
- créer de nouvelles filières industrielles ;
- exploiter tous les potentiels de la biomasse énergie ;
- faciliter l'accueil des énergies renouvelables sur les réseaux électriques ;
- atteindre l'autonomie énergétique dans les îles ;
- consolider l'industrie des énergies renouvelables ;
- mettre le cap sur l'international.
Source Batiactu

Bavent Calvados/ Réfection de la toiture de la mairie en... tuiles de Bavent

La mairie de Bavent souffrait depuis longtemps d'infiltrations d'eau et de fuites aux points stratégiques... Cette bâtisse, qui était à l'origine le presbytère, a été construite en 1723 dans ce qui était appelé le « hameau du Grand Plain » Malgré des restaurations successives, la couverture, réalisée en tuiles de Bavent datait. Il y a environ six mois, le conseil municipal décide d'entreprendre d'importants travaux d'isolation (laine de verre et toile d'étanchéité). Il était important symboliquement que la maison commune soit et couverture au niveau du toit. Il était important que la toiture de la maison commune soit réalisée avec la production locale : les tuiles de Bavent célèbres dans tout l'hexagone.

Tuile de Bavent« rustique normande »

Une rencontre a été nécessaire avec Jean-Luc Reignier, directeur de la tuilerie Terréal. Ce dernier a consenti un tarif « sans appel ». Jean-Luc Garnier, maire, pouvait alors lancer la procédure des travaux. C'est l'entreprise Didier Laurent, de Bénouville, qui est sur le toit actuellement pour déposer la tuile ancienne, procéder aux actions d'isolation et poser la très belle tuile qui fait la renommée du site de Bavent. Ce sont 13 000 tuiles référencées « rustique normand » qui seront posées durant les trois semaines que doivent durer les travaux.
Source Ouest France

24/01/2012

Matériaux de construction : interrogations pour 2012

Si l’année 2011 se solde par des résultats positifs pour les matériaux, granulats et béton prêt à l’emploi, 2012 pourrait voir la demande se ralentir.

Comme beaucoup de secteurs d’activités, la conjoncture des matériaux s’est plutôt distinguée par une fin d’année 2011 bien orientée. Selon l’Unicem (Union Nationale des Industries de Carrières et Matériaux de Construction), les livraisons de granulats auraient marqué en décembre 2011 un rebond de près de 18 % (en données cvs-cjo) par rapport au même mois de l’année précédente. Une performance à relativiser en raison des conditions climatiques particulièrement défavorables en 2010. Sur le dernier trimestre, la production de granulats est restée stable par rapport au trimestre précédent et s’inscrit même en hausse de 7,1 % par rapport au dernier trimestre de 2010. Globalement, l’activité granulats affiche une progression de 4,1 % (cvs-cjo) sur l’année 2011.Cette tendance se vérifie aussi pour le BPE (béton prêt à l’emploi). Si les livraisons du mois de décembre ont également très légèrement faibli par rapport à novembre, elles enregistrent une hausse sensible de 18 % par rapport à décembre 2010, liée à des “effets de base” identiques à ceux du granulat. Pour autant, le dernier trimestre 2011 affiche une progression de 1,5 % par rapport au trimestre précédent et de + 10,3 % par rapport à la même période il y a un an. L’activité du béton prêt à l’emploi enregistre une progression de 10,7 % en 2011.
Selon les estimations de l’Unicem, l’année 2011 pourrait se solder par une croissance de l’activité comprise entre 7 % et 8 % pour les matériaux de construction.



Incertitudes sur 2012
La dynamique de 2011 pourrait encore être alimentée, au moins sur une partie de l’année 2012, mais il est cependant vraisemblable, selon l’Unicem, que cette tendance se modère dans les mois à venir. Et cela pour plusieurs raisons : la dégradation conjoncturelle de fin 2011 et début 2012, couplée à l’annonce de la perte du triple A de l’économie française. Cette dernière pourrait à terme se solder par un renchérissement du crédit, non seulement pour les titres souverains (d’État) mais aussi pour les créanciers privés et publics. De plus, les investissements des collectivités locales pourraient pâtir d’un double effet négatif : le premier, celui de l’assèchement des ressources financières (réduction de la participation de l’État aux projets, des banques plus sélectives et l’absence de solutions à la “disparition” de Dexia) ; le second, celui du renchérissement des coûts de financement par une remontée générale des taux d’intérêt, et plus encore pour les collectivités dont la notation est dégradée.

Malgré tout, l’Unicem estime que le secteur bénéficie encore de fondamentaux solides et d’un potentiel important de demandes et de besoins tant du côté des travaux publics que de l’immobilier résidentiel. « Reste à trouver le chemin d’une normalisation des conditions de financement propices à restaurer la confiance et à solvabiliser la demande ».
Source Le Moniteur

Le belge Procotex, acteur majeur de l’industrie du lin et filiale du groupe Wienerberger, vient d’acquérir Apply Carbon, spécialiste du recyclage

Procotex réalise ainsi son implantation en France, après son arrivée réussie en Lituanie (2002) et se renforce dans ce secteur d’activité. Le fondateur d’Apply Carbon, qui a mis au point des procédés de coupe et broyage de fibres de carbone, accompagnera Procotex dans la reprise de la société afin d’assurer une transmission pérenne du savoir-faire.

Procotex était conseillé par les avocats du cabinet August & Debouzy :
- Philippe Lorentz, associé, et Leslie Bensoussan en fiscal,
- Julien Grandry et Maria Queffelec en corporate,
- Chloé Alligier en droit social.

Les actionnaires d’Apply Carbon étaient conseillés par les avocats du cabinet Thémis, avec Didier Deru, associé, et Mickaël Goupil.

A propos d’August & Debouzy
Depuis sa création en 1995 par Gilles August et Olivier Debouzy, le cabinet a connu une croissance sans précédent pour un cabinet d’avocats français. De 6 avocats, l’équipe du cabinet a grandi pour atteindre 115 avocats dont 23 associés. Le chiffre d’affaires a été multiplié par 20 passant de 2 à 40 M€.
August & Debouzy s’attache à offrir aux entreprises l’excellence d’une organisation experte, réactive et transversale, permettant de les accompagner efficacement dans tous les domaines du droit des affaires, en conseil comme en contentieux
Implanté à Paris, Bruxelles et Casablanca, August & Debouzy est également membre fondateur d’un réseau international de best friends qui réunit plus de 40 firmes. Cette présence dans toutes les places économiques mondiales permet de gérer les dossiers internationaux les plus complexes.
Source CFO News

23/01/2012

Imerys emballe le marché

Malgré la conjoncture économique, le leader mondial de la production et de la transformation des minéraux industriels, affiche des ventes annuelles record.




Crise de la dette, menace de récession en zone euro, crise de confiance interbancaire faisant planer le spectre d’un « credit crunch »... L’environnement économique est peu porteur depuis plusieurs mois. Pourtant, dans la morosité ambiante, certaines sociétés ont réussi le tour de force de réaliser une année exceptionnelle. C'est le cas d' Imerys.

Le spécialiste de la transformation des minéraux industriels a annoncé que son chiffre d'affaires provisoire est « supérieur à 3 650 millions d’euros » en 2011. Soit une croissance de près de 10% par rapport à 2010 et un record en terme d’activité. Mieux, bien qu’exposé à plusieurs marchés considérés comme cycliques (sidérurgie, construction, publicité…) et donc fortement corrélés à la conjoncture économique, le groupe a confirmé son objectif de croissance de plus de 20% du résultat courant net supérieure à sur 2011.

Ces déclarations ne sont pas passées inaperçues. Le titre, qui se négocie 9 fois les bénéfices estimés pour 2012 par le consensus Factset a grimpé de 4,37 %ce jeudi. Depuis le début de l’année, sa progression atteint 10,97% après une chute de 29% en 2011.

Autre facteur haussier, la présentation du plan stratégique "Ambition 2012-2016". Au cours des cinq prochaines années, le spécialiste des minéraux industriels et matériaux de construction entend enregistrer une croissance organique supérieure à celle du produit intérieur brut mondial. A l'horizon 2016, le groupe prévoit ainsi de réaliser un chiffre d'affaires additionnel de près de 700 millions d'euros en produits nouveaux.

Pour ce faire, le groupe va donner la priorité à son développement dans les pays émergents où il réalise actuellement près de 27% de son chiffre d'affaires. "L'Inde, la Chine et le Brésil, qui génèrent à eux trois plus de 400 millions d'euros d'activité, sont des pays appelés à jouer un rôle moteur dans cette stratégie qui conjuguera croissance interne, acquisitions et partenariats", souligne le groupe.

Par ailleurs, il prévoit de procéder à des acquisitions ciblées dans le domaine des produits de spécialité à base de minéraux, qui devront répondre à son critère de retour sur investissement : un taux de rentabilité interne supérieur à 15% pour ses projets de développement internes et externes.
Source La Tribune Copyright Reuters

22/01/2012

Algérie: CERIC Technologies double la capacité de production de la briqueterie FAPRO.

Véritable référence sur le marché algérien ou elle est implantée depuis longtemps, la société a doublé la capacité de production de la briqueterie Fapro à proximité d’Oran en augmentant la capacité de production du four existant mais aussi en dotant l’usine d’un second four Casing à joint de sable pour briques creuses (294 t/j).

Le site a également été doté d’un stockage d’argile en fosse (avec excavateur Pelerin 45m3 /h) de grande capacité (5 700 m3).L’usine peut désormais produire 200 000 t/an de briques creuses.


Le tout est géré à partir du système de commande et de supervision Diapason.

Le planning serré a été respecté et le tout a été mené tambour battant en l’espace de 10 mois.




Depuis le troisième trimestre 2010, CERIC Technologies a livré et mis en route 4 briqueteries en Algérie, pour un tonnage annuel total de 500 000 tonnes :
* El Amel, à Annaba,
* Taghaste à Zouk-Haras,
* Mohammedi à Fesdis/Batna,
* Dilfer, à Azzaba
Source Ceric Technologies

FIMEC TECHNOLOGIES: Une tradition d'innovation et de services

La société FIMEC (Fabrication Industrielle de Machines pour les Entreprises de Céramique) a été créée en 1973 par un ingénieur mécanicien au service de l'industrie de la terre cuite.

Proposer l'équipement adapté au besoin de l’industrie est son crédo et très vite la société réalise le 1er séchoir rapide de marque Anjou®. Il rencontre rapidement un grand succès : FIMEC Technologies signe une des plus grandes réussites sur le marché des équipements pour l'industrie de la terre cuite.
Simplicité, robustesse, efficacité sont les caractéristiques de ce séchoir unique sur son marché.

Copié maintes fois mais jamais égalé, plus de 200 installations témoignent de la qualité du séchoir Anjou® de FIMEC. En partenariat avec CERIC, des améliorations et des innovations y sont apportées régulièrement : FIMEC Technologies a récemment développé le séchoir Anjou® "à pas rapproché" pour des installations plus compactes et au meilleur rendement énergétique.

De l’industrie de la terre cuite, FIMEC Technologies apporte ses facultés d'innovation à d’autres secteurs des matériaux de construction : pour accompagner le besoin de production dans l'industrie de la laine minérale, par exemple, la société a développé et breveté un empileur haute cadence "à rideaux", unique par les performances atteintes. L'ingénierie FIMEC Technologies est devenu incontournable sur ce marché.

L’expertise dans plusieurs secteurs de FIMEC Technologies lui permet de faire de la « fertilisation croisée » au bénéfice de ses clients et d’être apporteur d’idées nouvelles. C'est ainsi que dans les années 1990, FIMEC développe les premiers trieurs à peigne dont la technologie soutient le fort développement du secteur de la messagerie et de la logistique.

Fort de ce savoir-faire, FIMEC Technologies poursuit une politique ambitieuse d’innovation en partenariat avec ses clients des secteurs des matériaux de construction et du tri/messagerie.
® ANJOU est une marque déposée par FIMEC Technologies
Source FIMEC TECHNOLOGIES

PLEIADE INVESTISSEMENTS : Le cercle des entrepreneurs

Materials Technologies est spécialiste de l’ingénierie béton et des systèmes de manutention automatisée. Pléiade Investissement accompagne, depuis décembre 2010, la reprise de ce groupe. ADLER Technologies, FIMEC Technologies sont 2 sociétés de MATERIALS Technologies


Ceric Technologies a repris les actifs de Ceric SA, groupe leader dans l’ingénierie d’usines de briques et tuiles en terre cuite. Pléiade Investissement a aidé le management à préparer son plan de reprise en mars 2010, et l’accompagne dans le redéploiement industriel et commercial de l’entreprise.

Source Pleiade Investissements

21/01/2012

Arrêté relatif à la gestion des déchets issus de la démolition

Le ministère de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement a pris un arrêté relatif au diagnostic des déchets issus de la démolition de bâtiments. Il mentionne la méthodologie à suivre, le contenu du rapport du diagnostic et la procédure de dépôt du formulaire de récolement.

L’arrêté du 19 décembre 2011 relatif au diagnostic portant sur la gestion des déchets issus de la démolition de bâtiments a été publié au Journal officiel le 14 janvier 2012. Les bâtiments concernés sont ceux d’une surface supérieure à 1.000 m² et ceux ayant accueilli une activité agricole, industrielle ou commerciale et ayant servi à l’utilisation, au stockage ou à la fabrication de substances dangereuses.

Le décret précise la méthodologie de ce diagnostic : inventaire détaillé, quantifié et localisé des matériaux, produits de construction et équipements (documents techniques et repérages sur site) ; indications sur les possibilités de réemploi sur site ou sur les filières de gestion des déchets (planification et consultation des bases de données publiques sur les installations de gestion de déchets) ; qualification et quantification des matériaux pouvant être réemployés sur site.

Rapport de diagnostic, synthèse et formulaire
Le contenu du rapport de diagnostic est également détaillé par l’arrêté : identification du maître d’ouvrage de l’opération de démolition ; identification du professionnel de la construction réalisant le diagnostic et son organisme de rattachement ; localisation de l’opération ; description des bâtiments (type, année de construction, activités successives, SHOB, plans et croquis, systèmes constructifs et cloisonnements) ; liste des documents concernent ces bâtiments ; date du repérage ; inventaire détaillé (matériaux, produits de construction et équipements des bâtiments et déchets résiduels non constitutifs) ; estimation de la nature et de la quantité de matériaux réemployables sur site et des déchets par catégories (dangereux, non dangereux, inertes) ; filières de collecte, regroupement, tri, valorisation et élimination des déchets ; synthèse du diagnostic.

Le formulaire de récolement (défini par l’article R. 111-49 du Code de la construction et de l’habitation) mentionne la nature et la quantité de matériaux réemployés sur site et celle des déchets. Le cadre de ce formulaire est défini dans le Cerfa 14498. Six mois au plus tard après la date d’achèvement des travaux de démolition, le maître d’ouvrage doit déclarer en ligne ce formulaire à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

Les nouvelles dispositions s’appliqueront aux opérations de démolition dont le dépôt de demande de permis sera déposé après le 1er mars 2012.
Source Batiactu

20/01/2012

La nouvelle obligation Wienerberger toujours disponible sur le marché primaire

L’obligation Wienerberger AG d’une durée de trois ans et six mois lancée la semaine passée par le groupe autrichien est toujours disponible sur le marché primaire.

Pour rappel, le prix d’émission s’élève à 101,25% et le rendement annuel à 4,614%. La date de maturité de cet emprunt est fixée au 1er août 2015 tandis que le coupon fixe est de 5%. Ce dernier est payable le 1er août de chaque année jusqu’à l’échéance finale, et pour la première fois le 1 août 2012 (coupon court).

Reste à préciser que cet emprunt « senior » est noté « BB » auprès de l’Agence internationale de notation Standard & Poor’s, dans la catégorie « High Yield ». La perspective associée à la note est stable.
Source OBLIS

Algérie, Industrie des matériaux de construction: 50 audits énergétiques prévus en 2012

Près de cinquante audits énergétiques seront réalisés en 2012 au sein des entreprises industrielles spécialisées dans les matériaux de construction pour les aider à réduire leur consommation d'énergie, a indiqué un responsable de l'agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue).

Ces audits, inscrits dans le programme "Top industrie" lancé en 2010 par l'Aprue, concerneront notamment les briqueteries et les faïenceries, a précisé à l'APS M. Kamel Dali, directeur des projets à l'Aprue. "Top industrie" propose dans une première étape, appelée "aide à la décision", de prendre en charge le financement de ces audits à hauteur de 70% par le Fonds national de maîtrise de l'énergie (FNME).

Le même Fonds va aussi participer au financement à hauteur de 30% des investissements qui seront recommandés par ces audits. Selon les explications de ce responsable, les audits énergétiques sont des études proposant des solutions adéquates de maîtrise énergétique dans le milieu industriel, grand consommateur d'énergie.

Ils sont réalisés par des bureaux d'études privés formés dans ce domaine, qui préparent actuellement leurs dossiers d'agrément auprès du ministère de l'Energie et des mines, a-t-il ajouté.

Soulignant l'importance de cette opération pilotée par l'Aprue, M. Dali a insisté sur la nécessité d'engager des investissements visant à améliorer la rentabilité des entreprises industrielles en matière d'efficacité énergétique. Le secteur industriel est à l'origine de 16% de la consommation d'énergie finale de l'Algérie, selon une enquête réalisée par l'Aprue.

En 2010, quelque 17 audits énergétiques ont été réalisés dans 13 cimenteries et 4 verreries. Il s'agit des cimenteries publiques de Hadjar-Soud (Annaba), Ain Kebira (Sétif), Hamma Bouziane (Constantine), Tébessa, Ain Touta (Batna), Sour El Ghozlane (Bouira), Mitidja (Meftah-Blida),

Rais Hamidou (Alger), Béni-Saf (Ain Temouchent), Saida et Oued Sly (Chlef). Des audits énergétiques ont été réalisés dans les cimenteries privées de M'sila et de Mascara ainsi que dans les verreries publiques de Chlef (Nover), de Jijel (Africaver) et d'Oran (Alvert) ainsi qu'une verrerie privée, la MFG, une filiale du groupe Cevital.
Source Le Temps d'Algérie