Pages

31/01/2012

Blajan. La tuilerie ferme : 32 emplois menacés

Ce jeudi 26 janvier, les délégués du personnel de la tuilerie de Blajan ont été invités à une réunion exceptionnelle d'information où étaient présents le directeur industriel du groupe Imerys, Christian Raveau, le DHR Olivier Orjas et Bertrand Lanvin du siège situé à Limonest, près de Lyon.

Sans aucun ordre du jour, on a annoncé aux six représentants du personnel de l'usine de Blajan le projet de fermeture du site pour raisons économiques et techniques, mettant en avant un manque de polyvalence. La ligne de production blajanaise n'intègre que la tuile à canal, mais il s'agit là, depuis longtemps d'une volonté de l'entreprise car par le passé, on fabriquait de la tuile méridionale et de nombreux accessoires de qualité.
Spécialisé dans la tuile canal

La fierté des employés est la création de la tuile canal « Réabilis », employée en restauration. Difficile de croire à une fin annoncée, alors qu'une acquisition foncière avait été effectuée voici un an, à proximité pour extraire de la terre, aujourd'hui exploitée et qu'un projet de chauffage avec des copeaux et de la sciure de bois en remplacement du gaz était à l'étude.
De père en fils

Ce sont 32 emplois qui sont menacés même si le groupe est capable de les reclasser. Tous ont plus de 15 ans d'ancienneté, sont installés avec leur famille, à Blajan et aux alentours. Pour certains c'est même un peu l'histoire de la famille : on y travaille ou on y a travaillé de père en fils. Il y a plus de 20 ans l'usine comptait encore 85 employés.

Les membres de l'intersyndicale, soudés sont conscients que la fin est proche, mais ça ronge de l'intérieur. Dès lundi, ils vont se rapprocher de leurs collègues de Léguevin et Colomiers. Ils ont alerté le maire, le conseiller général. La fermeture aura des incidences économiques mais aussi sociales sur un secteur déjà fragile. Contactée, la direction de l'usine, a précisé que la réunion avait bien eu lieu et nous a orientés vers le service communication du groupe qui nous transmis un communiqué de presse confirmant le projet de fermeture.
Le communiqué de la direction

La société imerys TC exerce, au travers des marques Imerys Toiture et Imerys Structure, des métiers de fabrication et de commercialisation de tuiles, briques de mur, de cloisons et de conduits de fumée en terre cuite.

Afin de faire face aux surcapacités de production de tuiles Canal dans un marché en déclin, la société IMERYS TC a fait part à ses instances représentatives du personnel du projet de fermeture de son site de production de Blajan (31), qui emploie 32 salariés et du regroupement à Saint Geours d'Auribat (40) de l'ensemble de la production de tuiles Canal.

La Direction de la société va ouvrir des négociations avec ses partenaires sociaux, sur les mesures d'accompagnement des salariés concernés. Elle proposera à chacun une solution de continuité professionnelle en France, au sein de ses autres sites industriels dont celui de Saint Geours d'Auribat ou dans le Groupe, avec un ensemble d'aides et de formations pour faciliter la mobilité
Source La Dépêche

CRH Finance BV, un rendement de 4,85% pour la nouvelle obligation 2019

CRH Finance BV, une structure du groupe irlandais CRH, vient de lever 500 millions d’euros à sept ans sur le marché obligataire.
Ce vendredi dans les premières transactions sur le secondaire, l’obligation s’y
négocie au-dessus de son prix d’émission. Concrètement, l’emprunt a été placé à 99,343% du nominal. Le rendement à l’émission ressort à 5,114% compte tenu d’un coupon de 5%. La prime par rapport au taux midswap de maturité comparable s’élève à 317 points de base. Ce vendredi, l’obligation cote à 100,86% du nominal, soit un rendement de 4,85%. CRH Finance BV est noté « Baa1 » chez Moody’s. La perspective associée à la note est « négative ». Si le rating venait à passer dans la catégorie « High Yield », le coupon se verrait automatiquement augmenté de 1,25%. Pour information, CRH (Cement Roadstone Holdings) est un groupe actif dans les matériaux de construction. Il est présent dans 35 pays et emploie environ 80.000 personnes. Ses activités se concentrent sur les État-Unis et l’Europe. Au cours du deuxième trimestre de l'année 2011, le groupe a procédé à pas moins de 23 acquisitions pour un total de 400 millions d’euros, dont l’entreprise belge VVM Group active dans le ciment.

Chiffres clefs du groupe:

% Change 2010
€ million
2009
€ million




Sales -1% 17,173 17,373
EBITDA* -10% 1,615 1,803
Operating profit (EBIT) -27% 698 955
Profit before Tax -27% 534 732




Basic Earnings per Share -31% 61.3 88.3
Cash Earnings per Share -9% 194.6c 214.7c
Dividend per Share - 62.5c 62.5c




Net Debt/EBITDA (times)
2.2 2.1
EBITDA Interest Cover (times)
6.5 6.1
EBIT Interest Cover (times)
2.8 3.2
Dividend Cover (times)
1.0 1.4

* EBITDA (earnings before interest, tax, depreciation, amortisation and impairment charges) excludes profit on disposals and CRH's share of associates' profit after tax.

Source Oblis

30/01/2012

Imerys vise une croissance supérieure à celle du PIB sur 2012-16

Imerys a annoncé jeudi 12/01 qu'il entendait enregistrer au cours des cinq prochaines années une croissance organique supérieure à celle du produit intérieur brut mondial, en donnant la priorité à son développement dans les pays émergents.

Lors de la présentation de son plan stratégique "Ambition 2012-2016" aux investisseurs, le spécialiste des minéraux industriels et matériaux de construction a également indiqué qu'un budget de 60 millions d'euros serait consacré à la Recherche & Développement en 2012.

A l'horizon 2016, le groupe prévoit ainsi de réaliser un chiffre d'affaires additionnel de près de 700 millions d'euros en produits nouveaux.

Imerys, qui produit du kaolin pour le papier couché comme des carbonates pour les couches-culottes en passant par les tuiles, entend également poursuivre son développement dans les pays émergents où il réalise près de 27% de son chiffre d'affaires.

"L'Inde, la Chine et le Brésil, qui génèrent à eux trois plus de 400 millions d'euros d'activité, sont des pays appelés à jouer un rôle moteur dans cette stratégie qui conjuguera croissance interne, acquisitions et partenariats", souligne le groupe.

Il prévoit de procéder à des acquisitions ciblées dans le domaine des produits de spécialité à base de minéraux, qui devront répondre à son critère de retour sur investissement : un taux de rentabilité interne supérieur à 15% pour ses projets de développement internes et externes.

Imerys a également annoncé que son chiffre d'affaires avait dépassé 3.650 millions d'euros en 2011, en croissance de près de 10% par rapport à l'exercice 2010.

Le groupe, qui publiera ses résultats annuels définitifs le 15 février prochain, confirme son objectif d'une croissance du résultat courant net supérieure à 20% en 2011.

"Au 4ème trimestre 2011, l'effet prix-mix reste solide et le niveau d'activité est - à l'exception des pigments pour papier et packaging - supérieur à celui du 4ème trimestre 2010", précise-t-il.

Le titre Imerys, dont la capitalisation boursière dépasse 2,8 milliards d'euros, a repris 6% depuis le début de l'année après avoir cédé 29% en 2011. Il gagnait 0,36% à 37,9750 euros dans les premiers échanges jeudi 12/01. (Jean-Michel Bélot, édité par Marc Angrand)
Source Reuters

Un nouveau Directeur général pour Lafarge France

Au sein du groupe depuis 1999, Pascal Casanova vient d’être nommé Directeur général de Lafarge France.

Né en 1968, Pascal Casanova est diplômé de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole nationale des ponts et chaussées, et titulaire d’un doctorat au laboratoire central des ponts et chaussées. Il a rejoint le Groupe Lafarge en 1999 en tant que Directeur Technique, après avoir commencé sa carrière comme responsable de chantiers dans différentes entreprises du BTP. En 2002, il est nommé Directeur de la Recherche & Développement de l’activité Toiture en Angleterre, puis, en 2005 Directeur de l’activité Composants de Toiture en Allemagne. En 2008, il est nommé Directeur de la Recherche & Développement du Groupe Lafarge.
La nomination de Pascal Casanova, en tant que Directeur Général de Lafarge France, s’inscrit dans la logique du projet de réorganisation du Groupe qui réunit désormais l’ensemble des activités de Lafarge (ciments, granulats et bétons) sous une même autorité dans chaque pays pour mieux répondre aux attentes de ses marchés et ses clients.
Source France BTP

29/01/2012

Ceric Technologies sera présent au Ceramitec 2012

Début 2012 le salon CERAMITEC accueillera un public professionnel international autour de trois thèmes centraux : les technologies, l’innovation et les matériaux.
CERAMITEC présentera tous les champs des matériaux céramiques depuis les céramiques traditionnelles et les matières premières jusqu’aux poudres métallurgiques et les céramiques techniques.
CERAMITEC est le plus important des salons professionnels de la branche. Fort de son approche globale, CERAMITEC présente un panel complet d’exposants permettant aux visiteurs une vision exhaustive des technologies céramiques à travers le monde.
Il n’y a pas de meilleur endroit pour rassembler l’ensemble des acteurs de l’industrie céramique sous un même toit !
CERAMITEC se déroulera du 22 au 25 Mai 2012 au nouveau center d’exposition de Munich.
Depuis sa création en 1979 CERAMITEC s’est hissé à la première place des salons dédiés à l’industrie céramique. CERAMITEC 2009 a acceuilli 656 exposants de 35 pays et environ 15000 visiteurs de 84 pays.
Source Ceramitec

28/01/2012

Maroc / Matériaux de construction/ Opération séduction dans l’Oriental

David Tolédano, président de la Fédération des industries de construction, met toute sa passion de ce secteur pour enrôler davantage d’adhérents. Pour la première fois, il a convaincu les membres de mettre le cap sur l’Oriental

La Fédération des industries de matériaux de construction (FMC) tombe sous le charme de l’Oriental. Du 16 au 19 janvier, elle est allée à la rencontre des opérateurs économiques et élus locaux d’Oujda et de Nador. Non pas que cette Fédération ait quelque chose à vendre, comme aime à le rappeler son président David Toledano, mais elle veut s’inscrire dans la dynamique de la régionalisation.
Or, bien que Toledano, comme du reste la dizaine de présidents d’associations membres de la Fédération qui l’accompagnent, affirment qu’il s’agit là d’une sorte de prise de contact et que la feuille de route de la Fédération au nouveau ministre de l’Habitat n’est pas encore totalement arrêtée, les grands axes de celle-ci se dessinent toutefois. Il a levé le voile, à Oujda le 17 janvier et le lendemain à Nador, sur le nouvel univers et l’état d’esprit des industriels du secteur. Il faut dire que c’est en pleine période de turbulences que cet industriel de la céramique est allé dans l’Oriental proposer les «services et les produits de la Fédération». Ce n’était pas gagné d’avance dans cette partie du Royaume où «les frontières sont poreuses», selon les termes du directeur général de la Sonasid, Ayoub Azami et président des professionnels de la sidérurgie du Maroc. En plus de la concurrence déloyale, la contrebande pose des problèmes de sécurité.
Il y a aussi cette particularité des opérateurs économiques de la région. Leur position géographique privilégiée. Ce qui s’est traduit au fil des années par des liens très approfondis avec l’Espagne voisine et les régions algériennes proches même si les frontières sont encore officiellement fermées. Par conséquent, les opérateurs de l’Oriental, particulièrement les briquetiers formant près de 50% des opérateurs de ce secteur, ont la dent dure. «Nous n’avons pas besoin de vous pour faire tourner nos affaires», tempêtaient-ils, la veille, lors d’une rencontre informelle au domicile du vice-président CGEM de l’Union régionale de l’Oriental, Mostafa El Maddarsi.
Mais les arguments sonnants et trébuchants de la Fédération des industries de matériaux de construction laissent peu de gens insensibles. La FMC, qui regroupe une dizaine d’associations (dont les cimentiers), provenant de 700 unités pour un chiffre d’affaires de 25 milliards de DH, contribuerait à hauteur de 10% au PIB. Ce qui classe le secteur dans le trio de tête des plus gros contributeurs à la richesse du pays. En 2011, la valeur ajoutée du secteur a atteint 13%. Sa part dans les investissements industriels, elle, s’est élevée à 17%.
Autres arguments exposés aux industriels de l’Oriental, en plus des associations professionnelles (céramistes, sabliers, marbriers, cimentiers, briquetiers, bétonniers, sidérurgistes…) les priorités du secteur sont portées par les pouvoirs publics. C’est le cas des représentants des ministères du Commerce et de l’Industrie (Aberrahim Taybi, chef de division à l’Institut marocain de normalisation), de l’Equipement (Khlafa Yousfi et Abdelhadi Taimouri de la direction des affaires techniques), présents à cet événement. Avec 67 normes élaborées ces deux dernières années, la volonté du ministère de l’Equipement à accompagner le secteur du BTP notamment les grands projets d’infrastructures, est réelle. Les deux dernières en date, la norme sur le béton prêt à l’emploi et le granulat puis celle relative à la réglementation technique du cahier des prescriptions communes (CPC). Il y a aussi en cours d’élaboration, deux règlementations qui portent sur le dimensionnement des ouvrages de construction métallique et les ouvrages de béton précontraint.
Sur le projet de loi pour la gestion et l’exploitation des carrières, chère au patron de Rimal, filiale sable de Drapor, Hassan Jaï, les commis de l’Equipement n’en diront pas plus. Ils confient cependant que «le projet est soumis à l’appréciation du SGG».
Ce tour de séduction de la Fédération des industries de matériaux de construction ne serait bouclé sans l’offre de son Centre technique de matériaux de construction -Cetemco.

Dix branches industrielles

Le Centre des techniques et matériaux de construction (Cetemco) a été créé en 1996 à l’initiative des fabricants des matériaux de construction et des entreprises du bâtiment et des travaux publics, avec l’appui du ministère de l’Industrie. Le centre a pour vocation de développer la compétitivité et la qualité dans le secteur de la construction. Il couvre près d’une dizaine de branches industrielles (ciment, béton prêt à l’emploi, produits industriels en béton, sable et granulats, céramique, briques et tuiles en terre cuite, pierre naturelle).
Source L'Economiste par Bachir THIAM

27/01/2012

Le secteur des gros matériaux de construction accaparé par une minorité d’entreprises

D’après une étude du cabinet d’analyses sectorielles Plimsoll, un groupe composé de 389 entreprises se démarque sur le marché français du commerce de gros matériaux de construction. Ces sociétés ont augmenté leur chiffre d’affaires de 10% en moyenne, lors du précédent exercice, au détriment de la concurrence.

Sur les 1100 entreprises analysées, 557 sociétés semblent souffrir du succès des 389 plus performantes. Elles ont en effet vu leurs ventes chuter en moyenne de -7% sur la même période. "C’est la preuve que la croissance quelle qu’elle soit sur le marché est capturée par un groupe d’entreprises très particulier", déclare David Pattison, auteur de la nouvelle étude de marché.
Source France BTP

26/01/2012

Fermeture de la tuilerie Imerys de Blajan

La direction débarque sans crier gare pour annoncer la probable fermeture de la tuilerie: 32 salariés travaillent dans cette usine. Pourtant le groupe fait des bénéfices, les salariés ont sacrifiés plusieurs semaines de chômage technique, ils ont adapté les horaires 3×8 pour être performants et les voilà jetés…

La direction reproche à cette usine de ne pas être adaptée pour produire d’autres produits, sauf qu’ils oublient de dire qu’ils n’ont pas fait les investissements nécessaires et qu’ils le font payer aux salariés.
Le groupe n’est pas à son coup d’essai, ils ont fermé une usine dans le Tarn et garonne il y a quelques années et ils continuent malgré des résultats mirobolants.

l’interview radio nostalgie de Pascal Niolet délégué CGT à radio Nostalgie
Source CGT Comminges

Bouyer-Leroux poursuit son développement

Numéro 3 français de la fabrication de briques en terre cuite, Bouyer-Leroux (Maine-et-Loire) vient d’acquérir à Forges-les-Bains un terrain de 10 hectares destiné à accueillir une usine qui entrera en activité à l’horizon 2015. La capacité de production de la Scop, qui affiche un chiffre d’affaires de 90 millions d’euros et compte 386 salariés dont 344 salariés-associés, atteindra 150 000 tonnes au minimum. Un projet ambitieux qui va représenter un investissement de 35 millions d’euros pour la Scop et devrait aboutir à la création de 70 emplois d’ici 4 ans.
Source Les SCOP.COOP

Maisons individuelles : une baisse de 10 à 15% attendue en 2012

Vent de pessimisme chez les constructeurs de maisons individuelles, qui annoncent des baisses des ventes de 10% pour 2011 et de l’ordre de 10 à 15% en 2012. Les chiffres officiels, qui seront dévoilés dans quelques semaines, révèlent toutefois un très mauvais 4e trimestre 2011 et une année à venir soumise à divers facteurs.

« Le nombre de maisons vendues [en 2012] devrait se situer en-dessous de 160.000 », a déploré Christian Louis-Victor, président de l’Union des maisons françaises (UMF). Un chiffre qui corrobore la mauvaise année 2011 qui s’est achevée sur un 4e trimestre en chute d’environ 23% par rapport au même trimestre de 2010, et sur un résultat final de -10%. Si le chiffre définitif n’est pas encore connu, le Président estime le nombre des ventes de l’an dernier aux alentours de 175.000.

Alors que la maison individuelle tirait jusque-là son épingle du jeu, atteignant 195.600 ventes en 2010, elle se trouve désormais fortement impactée par la conjoncture. Ainsi, l’avènement de la réglementation thermique qui concernera le logement à partir du 1er janvier 2013, les hausses du foncier et des taux de crédit devraient probablement précipiter 2012 dans la tourmente.

Avec l’échéance électorale qui approche, nul doute que le logement se retrouvera au cœur des programmes des candidats, comme l’a d’ailleurs déjà indiqué Benoist Apparu, secrétaire d’Etat au Logement, qui annonçait que le Président sortant prendrait « des initiatives fortes pour relancer la compétitivité de ce secteur si important ». Des annonces sont attendues « dans les semaines qui viennent »…
Source Batiactu avec AFP

25/01/2012

La Séguinière la municipalité favorable à l'extension des carrières d'argiles Bouyer Leroux

Dans le cadre de l'enquête publique menée pour autoriser l'exploitation de carrières d'argile, la municipalité s'est prononcée favorablement au renouvellement et à l'extension de deux sites. L'un situé au lieu-dit l'Épinette Vieille, le second situé à l'Établère à La Séguinière. La demande d'exploitation et d'extension à l'Épinette Vieille est effectuée pour une durée de 15 ans.

Pour une extraction de 65 000 t/an avec un maximum à 150 000 t/an sur une surface de 22 ha. Celle de l'Établère est demandée pour une période de 25 ans. La production souhaitée est de 45 000 t/an pour un maximum de 55 000 t/an sur une surface de 38 ha. Avec dans les deux cas une réhabilitation partielle des terrains en parcelles agricoles (la priorité) après exploitation. Et, compte tenu des zones humides, en créant des zones à vocation écologique avec plans d'eau et plantations afin de préserver le maillage bocager, la faune et la flore. Une démarche qui s'inscrit dans le Grenelle de l'environnement.
Source Ouest France

2011, une année "destructrice" pour le photovoltaïque français (SER)

Jean-Louis Bal a présenté le "Livre blanc des énergies renouvelables" qui constitue la feuille de route du SER jusqu'en 2020 et qui offre des projections jusqu'en 2030. Il contient 12 propositions d'actions concrètes afin de créer une filière énergétique plus forte en France. Une nécessité pour celui qui a qualifié de "destructrice" l'année 2011 dans le secteur photovoltaïque.

Dans le cadre de la campagne présidentielle et dans un contexte de crise économique et de raréfaction des ressources, le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) a publié un «Livre blanc» afin d'interpeller les candidats. A cette occasion, le président du syndicat, Jean-Louis Bal, s'est exprimé sur la situation actuelle du secteur photovoltaïque en France : «L’année 2011 a été destructrice pour la filière photovoltaïque française avec une perte de 7.000 emplois sur 25.000». «On veut mettre un terme à l’instabilité du cadre juridique et tarifaire», a-t-il également déclaré, relevant au passage que le tarif en vigueur pour le premier semestre 2012 n’était pas encore connu mais qu’une baisse de 9,5 % était à craindre. Afin de reconstruire la filière, les industriels préconisent une modification de ce système de décroissance du tarif et une généralisation du photovoltaïque dans les règles d’urbanisme et de réglementation thermique. L’électricité photovoltaïque afficherait un coût inférieur au prix de l’électricité acheminée chez le client domestique à partir de 2016.

Le Grenelle de l’environnement fixait pour objectif d’atteindre en 2020 les 23 % d’énergies renouvelables. Le SER propose d’aller encore plus loin et d’arriver à 25 % à la même date. Puis de poursuivre l’effort jusqu’en 2030 afin d’atteindre 33 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale. Le syndicat estime que 125.000 emplois pourraient être créés d’ici à 2020 et que la balance commerciale française pourrait connaître un solde positif de 3,4 Mrds €. De plus, le rejet de 20 millions de tonnes de CO2 serait évité.

Douze actions
Par ailleurs, le SER a dévoilé son livre blanc qui comporte deux parties : la première, «Stimuler la dynamique industrielle française face aux défis de la transition énergétique», dresse un bilan du développement des énergies renouvelables dans le monde ces dernières années et sur les enjeux économico-industriels qu’elles représentent pour la France. La deuxième partie du livre présente douze propositions d’actions afin de créer «une filière énergétique forte, créatrice d’emplois et de richesses naturelles», précise le SER.

Les douze actions proposées visent, en outre, à donner un nouveau souffle à l’éolien terrestre, à déployer des installations en mer (éoliennes offshore et hydroliennes), à reconstruire la filière photovoltaïque malmenée par le moratoire de décembre 2010, à profiter des atouts de l’hydroélectricité ou encore à amplifier l’essor de la chaleur renouvelable (biomasse, géothermie, solaire). Les souhaits du SER vont également vers un placement des énergies renouvelables au cœur du bâtiment et un combat contre la précarité énergétique. Enfin, le manifeste plaide pour une consolidation de l’industrie du secteur et une poussée vers l’international. Ces douze propositions se déclinent en 49 outils concrets.

Les douze propositions du SER :
- donner un nouveau souffle à l'éolien terrestre ;
- déployer l'éolien en mer et les énergies marines ;
- reconstruire la filière photovoltaïque ;
- profiter des atouts de la chaleur renouvelable ;
- amplifier l'essor de la chaleur renouvelable (biomasse, géothermie, solaire thermique) ;
- placer les énergies renouvelables au coeur du bâtiment et combattre la précarité énergétique ;
- créer de nouvelles filières industrielles ;
- exploiter tous les potentiels de la biomasse énergie ;
- faciliter l'accueil des énergies renouvelables sur les réseaux électriques ;
- atteindre l'autonomie énergétique dans les îles ;
- consolider l'industrie des énergies renouvelables ;
- mettre le cap sur l'international.
Source Batiactu

Bavent Calvados/ Réfection de la toiture de la mairie en... tuiles de Bavent

La mairie de Bavent souffrait depuis longtemps d'infiltrations d'eau et de fuites aux points stratégiques... Cette bâtisse, qui était à l'origine le presbytère, a été construite en 1723 dans ce qui était appelé le « hameau du Grand Plain » Malgré des restaurations successives, la couverture, réalisée en tuiles de Bavent datait. Il y a environ six mois, le conseil municipal décide d'entreprendre d'importants travaux d'isolation (laine de verre et toile d'étanchéité). Il était important symboliquement que la maison commune soit et couverture au niveau du toit. Il était important que la toiture de la maison commune soit réalisée avec la production locale : les tuiles de Bavent célèbres dans tout l'hexagone.

Tuile de Bavent« rustique normande »

Une rencontre a été nécessaire avec Jean-Luc Reignier, directeur de la tuilerie Terréal. Ce dernier a consenti un tarif « sans appel ». Jean-Luc Garnier, maire, pouvait alors lancer la procédure des travaux. C'est l'entreprise Didier Laurent, de Bénouville, qui est sur le toit actuellement pour déposer la tuile ancienne, procéder aux actions d'isolation et poser la très belle tuile qui fait la renommée du site de Bavent. Ce sont 13 000 tuiles référencées « rustique normand » qui seront posées durant les trois semaines que doivent durer les travaux.
Source Ouest France

24/01/2012

Matériaux de construction : interrogations pour 2012

Si l’année 2011 se solde par des résultats positifs pour les matériaux, granulats et béton prêt à l’emploi, 2012 pourrait voir la demande se ralentir.

Comme beaucoup de secteurs d’activités, la conjoncture des matériaux s’est plutôt distinguée par une fin d’année 2011 bien orientée. Selon l’Unicem (Union Nationale des Industries de Carrières et Matériaux de Construction), les livraisons de granulats auraient marqué en décembre 2011 un rebond de près de 18 % (en données cvs-cjo) par rapport au même mois de l’année précédente. Une performance à relativiser en raison des conditions climatiques particulièrement défavorables en 2010. Sur le dernier trimestre, la production de granulats est restée stable par rapport au trimestre précédent et s’inscrit même en hausse de 7,1 % par rapport au dernier trimestre de 2010. Globalement, l’activité granulats affiche une progression de 4,1 % (cvs-cjo) sur l’année 2011.Cette tendance se vérifie aussi pour le BPE (béton prêt à l’emploi). Si les livraisons du mois de décembre ont également très légèrement faibli par rapport à novembre, elles enregistrent une hausse sensible de 18 % par rapport à décembre 2010, liée à des “effets de base” identiques à ceux du granulat. Pour autant, le dernier trimestre 2011 affiche une progression de 1,5 % par rapport au trimestre précédent et de + 10,3 % par rapport à la même période il y a un an. L’activité du béton prêt à l’emploi enregistre une progression de 10,7 % en 2011.
Selon les estimations de l’Unicem, l’année 2011 pourrait se solder par une croissance de l’activité comprise entre 7 % et 8 % pour les matériaux de construction.



Incertitudes sur 2012
La dynamique de 2011 pourrait encore être alimentée, au moins sur une partie de l’année 2012, mais il est cependant vraisemblable, selon l’Unicem, que cette tendance se modère dans les mois à venir. Et cela pour plusieurs raisons : la dégradation conjoncturelle de fin 2011 et début 2012, couplée à l’annonce de la perte du triple A de l’économie française. Cette dernière pourrait à terme se solder par un renchérissement du crédit, non seulement pour les titres souverains (d’État) mais aussi pour les créanciers privés et publics. De plus, les investissements des collectivités locales pourraient pâtir d’un double effet négatif : le premier, celui de l’assèchement des ressources financières (réduction de la participation de l’État aux projets, des banques plus sélectives et l’absence de solutions à la “disparition” de Dexia) ; le second, celui du renchérissement des coûts de financement par une remontée générale des taux d’intérêt, et plus encore pour les collectivités dont la notation est dégradée.

Malgré tout, l’Unicem estime que le secteur bénéficie encore de fondamentaux solides et d’un potentiel important de demandes et de besoins tant du côté des travaux publics que de l’immobilier résidentiel. « Reste à trouver le chemin d’une normalisation des conditions de financement propices à restaurer la confiance et à solvabiliser la demande ».
Source Le Moniteur

Le belge Procotex, acteur majeur de l’industrie du lin et filiale du groupe Wienerberger, vient d’acquérir Apply Carbon, spécialiste du recyclage

Procotex réalise ainsi son implantation en France, après son arrivée réussie en Lituanie (2002) et se renforce dans ce secteur d’activité. Le fondateur d’Apply Carbon, qui a mis au point des procédés de coupe et broyage de fibres de carbone, accompagnera Procotex dans la reprise de la société afin d’assurer une transmission pérenne du savoir-faire.

Procotex était conseillé par les avocats du cabinet August & Debouzy :
- Philippe Lorentz, associé, et Leslie Bensoussan en fiscal,
- Julien Grandry et Maria Queffelec en corporate,
- Chloé Alligier en droit social.

Les actionnaires d’Apply Carbon étaient conseillés par les avocats du cabinet Thémis, avec Didier Deru, associé, et Mickaël Goupil.

A propos d’August & Debouzy
Depuis sa création en 1995 par Gilles August et Olivier Debouzy, le cabinet a connu une croissance sans précédent pour un cabinet d’avocats français. De 6 avocats, l’équipe du cabinet a grandi pour atteindre 115 avocats dont 23 associés. Le chiffre d’affaires a été multiplié par 20 passant de 2 à 40 M€.
August & Debouzy s’attache à offrir aux entreprises l’excellence d’une organisation experte, réactive et transversale, permettant de les accompagner efficacement dans tous les domaines du droit des affaires, en conseil comme en contentieux
Implanté à Paris, Bruxelles et Casablanca, August & Debouzy est également membre fondateur d’un réseau international de best friends qui réunit plus de 40 firmes. Cette présence dans toutes les places économiques mondiales permet de gérer les dossiers internationaux les plus complexes.
Source CFO News

23/01/2012

Imerys emballe le marché

Malgré la conjoncture économique, le leader mondial de la production et de la transformation des minéraux industriels, affiche des ventes annuelles record.




Crise de la dette, menace de récession en zone euro, crise de confiance interbancaire faisant planer le spectre d’un « credit crunch »... L’environnement économique est peu porteur depuis plusieurs mois. Pourtant, dans la morosité ambiante, certaines sociétés ont réussi le tour de force de réaliser une année exceptionnelle. C'est le cas d' Imerys.

Le spécialiste de la transformation des minéraux industriels a annoncé que son chiffre d'affaires provisoire est « supérieur à 3 650 millions d’euros » en 2011. Soit une croissance de près de 10% par rapport à 2010 et un record en terme d’activité. Mieux, bien qu’exposé à plusieurs marchés considérés comme cycliques (sidérurgie, construction, publicité…) et donc fortement corrélés à la conjoncture économique, le groupe a confirmé son objectif de croissance de plus de 20% du résultat courant net supérieure à sur 2011.

Ces déclarations ne sont pas passées inaperçues. Le titre, qui se négocie 9 fois les bénéfices estimés pour 2012 par le consensus Factset a grimpé de 4,37 %ce jeudi. Depuis le début de l’année, sa progression atteint 10,97% après une chute de 29% en 2011.

Autre facteur haussier, la présentation du plan stratégique "Ambition 2012-2016". Au cours des cinq prochaines années, le spécialiste des minéraux industriels et matériaux de construction entend enregistrer une croissance organique supérieure à celle du produit intérieur brut mondial. A l'horizon 2016, le groupe prévoit ainsi de réaliser un chiffre d'affaires additionnel de près de 700 millions d'euros en produits nouveaux.

Pour ce faire, le groupe va donner la priorité à son développement dans les pays émergents où il réalise actuellement près de 27% de son chiffre d'affaires. "L'Inde, la Chine et le Brésil, qui génèrent à eux trois plus de 400 millions d'euros d'activité, sont des pays appelés à jouer un rôle moteur dans cette stratégie qui conjuguera croissance interne, acquisitions et partenariats", souligne le groupe.

Par ailleurs, il prévoit de procéder à des acquisitions ciblées dans le domaine des produits de spécialité à base de minéraux, qui devront répondre à son critère de retour sur investissement : un taux de rentabilité interne supérieur à 15% pour ses projets de développement internes et externes.
Source La Tribune Copyright Reuters

22/01/2012

Algérie: CERIC Technologies double la capacité de production de la briqueterie FAPRO.

Véritable référence sur le marché algérien ou elle est implantée depuis longtemps, la société a doublé la capacité de production de la briqueterie Fapro à proximité d’Oran en augmentant la capacité de production du four existant mais aussi en dotant l’usine d’un second four Casing à joint de sable pour briques creuses (294 t/j).

Le site a également été doté d’un stockage d’argile en fosse (avec excavateur Pelerin 45m3 /h) de grande capacité (5 700 m3).L’usine peut désormais produire 200 000 t/an de briques creuses.


Le tout est géré à partir du système de commande et de supervision Diapason.

Le planning serré a été respecté et le tout a été mené tambour battant en l’espace de 10 mois.




Depuis le troisième trimestre 2010, CERIC Technologies a livré et mis en route 4 briqueteries en Algérie, pour un tonnage annuel total de 500 000 tonnes :
* El Amel, à Annaba,
* Taghaste à Zouk-Haras,
* Mohammedi à Fesdis/Batna,
* Dilfer, à Azzaba
Source Ceric Technologies

FIMEC TECHNOLOGIES: Une tradition d'innovation et de services

La société FIMEC (Fabrication Industrielle de Machines pour les Entreprises de Céramique) a été créée en 1973 par un ingénieur mécanicien au service de l'industrie de la terre cuite.

Proposer l'équipement adapté au besoin de l’industrie est son crédo et très vite la société réalise le 1er séchoir rapide de marque Anjou®. Il rencontre rapidement un grand succès : FIMEC Technologies signe une des plus grandes réussites sur le marché des équipements pour l'industrie de la terre cuite.
Simplicité, robustesse, efficacité sont les caractéristiques de ce séchoir unique sur son marché.

Copié maintes fois mais jamais égalé, plus de 200 installations témoignent de la qualité du séchoir Anjou® de FIMEC. En partenariat avec CERIC, des améliorations et des innovations y sont apportées régulièrement : FIMEC Technologies a récemment développé le séchoir Anjou® "à pas rapproché" pour des installations plus compactes et au meilleur rendement énergétique.

De l’industrie de la terre cuite, FIMEC Technologies apporte ses facultés d'innovation à d’autres secteurs des matériaux de construction : pour accompagner le besoin de production dans l'industrie de la laine minérale, par exemple, la société a développé et breveté un empileur haute cadence "à rideaux", unique par les performances atteintes. L'ingénierie FIMEC Technologies est devenu incontournable sur ce marché.

L’expertise dans plusieurs secteurs de FIMEC Technologies lui permet de faire de la « fertilisation croisée » au bénéfice de ses clients et d’être apporteur d’idées nouvelles. C'est ainsi que dans les années 1990, FIMEC développe les premiers trieurs à peigne dont la technologie soutient le fort développement du secteur de la messagerie et de la logistique.

Fort de ce savoir-faire, FIMEC Technologies poursuit une politique ambitieuse d’innovation en partenariat avec ses clients des secteurs des matériaux de construction et du tri/messagerie.
® ANJOU est une marque déposée par FIMEC Technologies
Source FIMEC TECHNOLOGIES

PLEIADE INVESTISSEMENTS : Le cercle des entrepreneurs

Materials Technologies est spécialiste de l’ingénierie béton et des systèmes de manutention automatisée. Pléiade Investissement accompagne, depuis décembre 2010, la reprise de ce groupe. ADLER Technologies, FIMEC Technologies sont 2 sociétés de MATERIALS Technologies


Ceric Technologies a repris les actifs de Ceric SA, groupe leader dans l’ingénierie d’usines de briques et tuiles en terre cuite. Pléiade Investissement a aidé le management à préparer son plan de reprise en mars 2010, et l’accompagne dans le redéploiement industriel et commercial de l’entreprise.

Source Pleiade Investissements

21/01/2012

Arrêté relatif à la gestion des déchets issus de la démolition

Le ministère de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement a pris un arrêté relatif au diagnostic des déchets issus de la démolition de bâtiments. Il mentionne la méthodologie à suivre, le contenu du rapport du diagnostic et la procédure de dépôt du formulaire de récolement.

L’arrêté du 19 décembre 2011 relatif au diagnostic portant sur la gestion des déchets issus de la démolition de bâtiments a été publié au Journal officiel le 14 janvier 2012. Les bâtiments concernés sont ceux d’une surface supérieure à 1.000 m² et ceux ayant accueilli une activité agricole, industrielle ou commerciale et ayant servi à l’utilisation, au stockage ou à la fabrication de substances dangereuses.

Le décret précise la méthodologie de ce diagnostic : inventaire détaillé, quantifié et localisé des matériaux, produits de construction et équipements (documents techniques et repérages sur site) ; indications sur les possibilités de réemploi sur site ou sur les filières de gestion des déchets (planification et consultation des bases de données publiques sur les installations de gestion de déchets) ; qualification et quantification des matériaux pouvant être réemployés sur site.

Rapport de diagnostic, synthèse et formulaire
Le contenu du rapport de diagnostic est également détaillé par l’arrêté : identification du maître d’ouvrage de l’opération de démolition ; identification du professionnel de la construction réalisant le diagnostic et son organisme de rattachement ; localisation de l’opération ; description des bâtiments (type, année de construction, activités successives, SHOB, plans et croquis, systèmes constructifs et cloisonnements) ; liste des documents concernent ces bâtiments ; date du repérage ; inventaire détaillé (matériaux, produits de construction et équipements des bâtiments et déchets résiduels non constitutifs) ; estimation de la nature et de la quantité de matériaux réemployables sur site et des déchets par catégories (dangereux, non dangereux, inertes) ; filières de collecte, regroupement, tri, valorisation et élimination des déchets ; synthèse du diagnostic.

Le formulaire de récolement (défini par l’article R. 111-49 du Code de la construction et de l’habitation) mentionne la nature et la quantité de matériaux réemployés sur site et celle des déchets. Le cadre de ce formulaire est défini dans le Cerfa 14498. Six mois au plus tard après la date d’achèvement des travaux de démolition, le maître d’ouvrage doit déclarer en ligne ce formulaire à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

Les nouvelles dispositions s’appliqueront aux opérations de démolition dont le dépôt de demande de permis sera déposé après le 1er mars 2012.
Source Batiactu

20/01/2012

La nouvelle obligation Wienerberger toujours disponible sur le marché primaire

L’obligation Wienerberger AG d’une durée de trois ans et six mois lancée la semaine passée par le groupe autrichien est toujours disponible sur le marché primaire.

Pour rappel, le prix d’émission s’élève à 101,25% et le rendement annuel à 4,614%. La date de maturité de cet emprunt est fixée au 1er août 2015 tandis que le coupon fixe est de 5%. Ce dernier est payable le 1er août de chaque année jusqu’à l’échéance finale, et pour la première fois le 1 août 2012 (coupon court).

Reste à préciser que cet emprunt « senior » est noté « BB » auprès de l’Agence internationale de notation Standard & Poor’s, dans la catégorie « High Yield ». La perspective associée à la note est stable.
Source OBLIS

Algérie, Industrie des matériaux de construction: 50 audits énergétiques prévus en 2012

Près de cinquante audits énergétiques seront réalisés en 2012 au sein des entreprises industrielles spécialisées dans les matériaux de construction pour les aider à réduire leur consommation d'énergie, a indiqué un responsable de l'agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue).

Ces audits, inscrits dans le programme "Top industrie" lancé en 2010 par l'Aprue, concerneront notamment les briqueteries et les faïenceries, a précisé à l'APS M. Kamel Dali, directeur des projets à l'Aprue. "Top industrie" propose dans une première étape, appelée "aide à la décision", de prendre en charge le financement de ces audits à hauteur de 70% par le Fonds national de maîtrise de l'énergie (FNME).

Le même Fonds va aussi participer au financement à hauteur de 30% des investissements qui seront recommandés par ces audits. Selon les explications de ce responsable, les audits énergétiques sont des études proposant des solutions adéquates de maîtrise énergétique dans le milieu industriel, grand consommateur d'énergie.

Ils sont réalisés par des bureaux d'études privés formés dans ce domaine, qui préparent actuellement leurs dossiers d'agrément auprès du ministère de l'Energie et des mines, a-t-il ajouté.

Soulignant l'importance de cette opération pilotée par l'Aprue, M. Dali a insisté sur la nécessité d'engager des investissements visant à améliorer la rentabilité des entreprises industrielles en matière d'efficacité énergétique. Le secteur industriel est à l'origine de 16% de la consommation d'énergie finale de l'Algérie, selon une enquête réalisée par l'Aprue.

En 2010, quelque 17 audits énergétiques ont été réalisés dans 13 cimenteries et 4 verreries. Il s'agit des cimenteries publiques de Hadjar-Soud (Annaba), Ain Kebira (Sétif), Hamma Bouziane (Constantine), Tébessa, Ain Touta (Batna), Sour El Ghozlane (Bouira), Mitidja (Meftah-Blida),

Rais Hamidou (Alger), Béni-Saf (Ain Temouchent), Saida et Oued Sly (Chlef). Des audits énergétiques ont été réalisés dans les cimenteries privées de M'sila et de Mascara ainsi que dans les verreries publiques de Chlef (Nover), de Jijel (Africaver) et d'Oran (Alvert) ainsi qu'une verrerie privée, la MFG, une filiale du groupe Cevital.
Source Le Temps d'Algérie

19/01/2012

Bardage en tuiles: une alternative économique et esthétique pour l'isolation par l'extérieur!


Prolonger la toiture avec le bardage Parce que l'isolation par l'extérieur est plus performante que celle par l'intérieur, elle constitue une solution d'avenir. Pour protéger l'isolant, on opte en général pour un bardage bois, mais rien n'empêche de choisir un bardage en tuiles, tout du moins dans le nord de la France (difficile de faire un bardage avec des tuiles canal !). Étant donné la variété des tuiles, la solution offre de multiples possibilités esthétiques. De plus, elle est économique puisque, selon la FFTB, le prix se situe dans une fourchette comprise entre 55 et 130 € le m2 (pose comprise, hors isolant).
Source Coté Maison

L’indice du coût de la construction toujours en hausse

Au troisième trimestre 2011, l’ICC a augmenté, passant de 1.593 à 1.624. L’augmentation sur un an est ainsi de 6,84 %.

L’INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques) a publié les indices du coût de la construction (ICC) pour le troisième trimestre de l’année 2011 : il s’établit à 1.624 alors qu’il était de 1.593 au trimestre précédent. En glissement annuel, l’indice augmente de 6,84 % après une hausse de 5,01 % au deuxième trimestre 2011. Il dépasse donc son niveau le plus haut - 1.594 points - niveau qui avait été atteint au troisième trimestre 2008.

Rappelons que l’ICC est un indice référence 100, au quatrième trimestre 1953, date de sa création. Il mesure l’évolution des prix de construction des bâtiments neufs à usage principal d’habitation non communautaire en France métropolitaine. Le champ couvert par l’ICC est très large et comprend trois grands types de constructions : le logement individuel pur, l’individuel groupé (lotissement) et les logements collectifs. Il est calculé par l’INSEE par des méthodes économétriques dites « hédoniques » qui permettent de calculer un prix en fonction des caractéristiques de la construction observées dans l’enquête « prix de revient des logements neufs ». L’enquête permet de retracer l’évolution des prix de la construction à travers le suivi de 500 dossiers représentant, selon les trimestres, entre 7.000 et 8.000 logements neufs.

Depuis la loi des services à la personne du 26 juillet 2005, l’ICC ne sert plus de référence à la révision des loyers en cours de bail dans le parc locatif privé. Il a été remplacé par l’indice de référence des loyers (IRL), qui est désormais fondé sur l’indice des prix à la consommation (hors tabac et hors loyers). Toutefois, l’indice du coût de la construction sert de référence pour la révision de certains loyers commerciaux, aux côtés de l’indice des loyers commerciaux.
Source Batiactu

18/01/2012

Artisanat : la Capeb prédit une année 2012 difficile

Après une année 2011 plutôt satisfaisante, l'activité de l'artisanat du bâtiment devrait à nouveau plonger "dans le rouge" en 2012, affirme le président de la Capeb.

"Après deux années de baisse d'activité, 2011 a renoué avec la croissance (+2,5% en volume) mais 2012 devrait être à nouveau dans le rouge avec une baisse d'environ 1% par rapport à l'an dernier à cause d'un second semestre qui sera en fort recul", a déclaré Patrick Liébus.

Selon le président de la Capeb, "le niveau de l'activité de l'année 2011, comparable à celui du début des années 2000, n'a toutefois pas permis d'effacer les effets de la crise de 2008".

Le syndicat patronal, représentant l'artisanat du bâtiment (380.000 entreprises et 1 million d'actifs pour un chiffre d'affaires de 77 milliards d'euros), craint même une nouvelle chute d'activité comprise entre "2% et 4%" en 2013 en raison "de l'application des plans de rigueur" décidés par le gouvernement.

En 2012, le secteur de l'artisanat du bâtiment devrait perdre entre 2.000 et 3.000 emplois, selon la Capeb. Le 21 décembre dernier, les principales organisations professionnelles du bâtiment avaient annoncé au moins 35.000 suppressions d'emplois (y compris les intérimaires) pour l'ensemble du secteur en 2012.

Voulant placer, comme Cantona, le logement et le bâtiment au centre des campagnes présidentielle et législative, la Capeb vient de publier un "Livre blanc" avant d'inviter les candidats "potentiellement éligibles" à rencontrer ses dirigeants "en tête à tête".

Les candidats à l'élection présidentielle, ou leurs représentants, seront aussi invités à s'exprimer sur les idées contenues dans ce "Livre Blanc" lors de l'assemblée générale de la Capeb les 11 et 12 avril au Palais des Congrès de Paris.

Craignant l'instauration d'une TVA sociale, la Capeb réclame notamment "le maintien de la TVA à taux réduit", déjà augmenté récemment de 5,5% à 7%. A ce sujet, M. Liébus rencontrera jeudi la ministre du Budget Valérie Pécresse.

La Capeb continue également de réclamer l'exclusion du bâtiment du champ du régime de l'auto-entrepreneur qui se développe et lui fait concurrence sans supporter les mêmes charges."Nous voulons être des nageurs de combat, pas des scaphandriers avec des semelles de plomb", a conclu M. Liébus.
Source : batirama.com / AFP

SABO burners by Cerabud Poland

At the beginning of 2010, SABO reconstructed successfully a new gas firing zone for the factory of CERABUD SA (CRH Group) in Poland. The new firing zone was designed to fire up to 200 tons/day of Polish brick and thermo block.
The project involved the installation of SABO gas pre fire burners and normal gas SABO burners.
The process of installation lasted only 5 days and the change of old heavy oil burners with the new SABO gas pre fire burners and SABO normal gas burners was done without the Kiln to be stopped. After one week of the operation the kiln achieved 100% of the designed capacity.
In this way the change has been performed with the minimum possible disruption of the production process. This sort period was achieved thanks to good cooperation and the efforts of factory staff and management.
Source Sabo

17/01/2012

BigMat : La franchise de matériaux du batiment guide ses clients

Le réseau de magasins BigMat accompagne les professionnels et les bricoleurs en leur offrant trois nouveaux guides thématiques pour leurs projets de construction ou de rénovation. Conçus pour apporter des solutions et des conseils dans le choix des produits et leur mise en œuvre, ils se déclinent dans 3 univers : l’extérieur et la décoration, l’isolation et les éco-matériaux.

Le guide aménagement extérieur et décoration

Six grands thèmes sont traités dans ce premier volume de 72 pages : les entrées, les clôtures, les allées, les terrasses, les piscines et la décoration. Chaque famille thématique est identifiée par un code couleur et illustrée de photos et de schémas de mise en œuvre. On y trouve des petits plus associés à certains articles et les conseils du professionnel.
Le guide isolation

Tout est expliqué dans ce guide de 72 pages : la règlementation, la fiscalité, la démarche éco-constructeur, les solutions produits, l’isolation de la toiture, des murs, des sols, les cloisons, l’acoustique, le calepinage, les accessoires, … Pour les techniques de pose, schémas et visuels sont là pour guider la compréhension.
Le guide eco-matériaux

C’est la deuxième édition de ce guide qui confirme l’intérêt des consommateurs aux problématiques environnementales. Sur ses 44 pages, il propose des solutions « éco » pour le gros œuvre, le second œuvre et l’équipement (de la toiture aux cloisons, des ossatures bois aux isolants alternatifs en passant par les énergies renouvelables). Il permet aussi de comprendre et décrypter la majorité des labels et certifications en vigueur.

A propos de BigMat
BigMat est un réseau de négoce de matériaux et équipements pour la construction et la rénovation. Créé en 1981, il se développe en France sous la forme de coopératives (et non de franchises). Le réseau compte 111 adhérents et 338 points de vente. L’enseigne est présente en Belgique, Espagne, Italie et République Tchèque et totalise 823 points de vente en Europe.
Source AC Franchise

16/01/2012

Règles techniques : développement des bâtiments basse consommation

Pour 2012, le programme du BTP est chargé. D’autant qu’il pourrait être significativement remanié en fonction du résultat des prochaines échéances électorales. Lemoniteur.fr vous propose de retrouver chaque jour un des dix dossiers identifiés. Aujourd’hui : les règles techniques.

Le 31 décembre prochain, la réglementation thermique 2005 disparaîtra et laissera totalement la place à la RT 2012. Cette dernière est déjà applicable pour les bâtiments tertiaires et les logements en zones Anru depuis le 28 octobre dernier. Mais le 1er janvier 2013, son application sera généralisée et, avec elle, la banalisation des bâtiments à basse consommation (BBC) dont la consommation n’excède pas 50 kWhep/m2.an. Architecture bioclimatique, isolation thermique par l’extérieur et recours aux énergies renouvelables figurent parmi les solutions privilégiées pour atteindre ce nouvel objectif de confort d’hiver et d’été réunis. Etape suivante du relèvement des exigences thermiques : les bâtiments à énergie positive (Bepos) obligatoires en 2020.

Autre révolution technique en marche pour le bâtiment, la mise en accessibilité des établissements recevant du public pour les personnes atteintes par tout type de handicap. Il ne reste désormais que trois ans pour mettre près de 75 % des établissements recevant du public (ERP) en conformité avec la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances.

Et aussi...

La qualité de l’air intérieur est une préoccupation qui monte en puissance. L’étiquetage relatif à l’émission de produits volatils est obligatoire depuis le 1er janvier pour les nouveaux produits de construction et de décoration utilisés à l’intérieur des locaux. Pour les produits mis sur le marché avant le 1er janvier 2012, l’étiquetage sera obligatoire à partir du 1er septembre 2013.
Source LeMoniteur.fr

Lybie, un pays à reconstruire

La Lybie va entamer un vaste programme de reconstruction avec des besoins en infrastructures, habitations, réseaux et autres évalués à 200 milliards de dollars sur les dix ans à venir. Une véritable opportunité pour les entreprises qui parviendront à s’inscrire dans une logique de coopération avec le secteur privé local.

Les opportunités sont nombreuses et concernent différents secteurs tels que le pétrole, la santé, l'eau, l'aménagement urbain, l'électricité, les télécommunications, les transports, la formation... Ubifrance qui travaille à l’implantation des entreprises françaises à l’étranger propose son aide aux PME et grands groupes qui veulent réussir leur retour sur ce marché de 6,3 millions d’habitants.
Source France BTP

15/01/2012

CERIC Technologies participe à MOSBUILD 2012

La 18ème édition de ce salon international, la plus importante manifestation commerciale en Russie, se tiendra en 2012 du 2 au 5 avril.

L'équipe Ceric Technologies sera heureuse de vous accueillir sur son stand et de vous fournir toutes les informations que vous pourrez souhaiter.

Complétez en ligne le formulaire d'enregistrement pour obtention de votre "Ticket visiteur" .
Veuillez noter qu'un enregistrement n'est valable que pour une personne .
Après inscription, un "code visiteur" vous sera adressé par mail, que vous devrez présenter au bureau d'enregistrement en ligne du salon. Il vous sera alors remis un badge visiteur, valable pendant toute la durée du salon.

Retour sur MOSBUILD 2011:
Avec une fréquentation en progression de 25 % par rapport à la précédente édition, soit 125 000 visiteurs au lieu de 98.000, MOSBUILD 2011 a été couronnée de succès. Les visiteurs ont pu rencontrer 2.272 exposants venant de 44 pays différents.

Tratidionnellement tournée vers les sociétés à la réputation établie, la clientèle russe était nombreuse sur le stand de CERIC, qui jouit de plusieurs dizaines d'années d'expérience sur ce marché. Ils ont pu découvrir en avant-première, en plus de solutions particulièrement adaptées au marché russe, la toute nouvelle mouleuse PELERIN® type 750 ER. Fruit de la politique d'innovation menée par CERIC, elle apporte des solutions concrètes pour améliorer encore la dés-aération de la pâte, augmenter le débit de production et simplifier les opérations de maintenance.

L'équipe commerciale de CERIC présente sur le stand, Guergana Haratchereva, responsable du marché Europe de l'Est, Anna Pogonina, représentante de CERIC au bureau de Moscou, et Patrick Hébrard, Président de la société, ont eu le plaisir de rencontrer des visiteurs dont les projets étaient concrets et bien préparés. Ces nombreux contacts ont conforté la société dans son développement en Russie où un nouveau bureau a été ouvert fin 2010.

Les spécialistes considèrent aujourd'hui que l'économie de la Russie s'est déjà remise de la crise: on s'attend donc à une reprise dans le secteur de la construction dans les mois qui viennent. Ce secteur sera d'ailleurs stimulé par des projets tels que le sommet de l'APEC à Vladivostok en 2012, les jeux olympiques d'hiver en 2014, qui se tiendront à Sotchi, ville bordant la mer Noire à proximité du massif du Caucase, ou encore la construction des infrastructures (stades, hôtels, ...) requises pour la coupe du monde de la FIFA en 2018.
Dans ce contexte CERIC est optimiste et mise sur ce marché appelé à progresser. La société renforce donc ses équipes dédiées au marché russe en privilégiant une réelle proximité avec ses clients.
Source CERIC TECHNOLOGIES

14/01/2012

Mixité des matériaux et équipements techniques pour immeuble polyvalent

Les trois immeubles qui constituent la parcelle sont disposés en U et orientés vers la future place de Francfort, laquelle ouvre le quartier de la Part-Dieu vers l'est de la ville.
D'une superficie d'environ 17 600 m2 de shon sur huit étages, ils assurent la transition entre | la gare et le quartier Villette. Lire la suite


* Les bardeaux de terre cuite qui figuraient sur les premières esquisses des architectes.
* La forme arrondie en couverture a imposé la fixation des bardeaux des derniers niveaux sur une ossature renforcée.
* La verrière de l'atrium intègre un damier de capteurs photovoltaïques biverre sur une superficie de 82 m2, produisant plus de 8500 kWh/an.
* 65 m2 de capteurs solaires thermiques, installés sur l'aile occupée par les logements du foyer, assurent le préchauffage de l'eau chaude sanitaire du restaurant et du foyer à hauteur de 32% des besoins.
* D'une superficie de 300 m2, de petits jardins ont été créés sur les terrasses donnant sur l'atrium.



Appelé Terramundi, situé dans le quartier de la Part-Dieu à Lyon, ce projet a la particularité de combiner les matériaux et les équipements techniques pour assurer les meilleures performances sur le plan des consommations d’énergie et du confort des occupants.

Projet Haute qualité environnementale (HQE), le nouveau siège social de l'Opac du Rhône (69), dans le nouveau quartier de la Part-Dieu à Lyon, est original à plus d'un titre. Tout d'abord dans sa conception : « Nous avons pris le parti de ne rien imposer à la maîtrise d'œuvre à partir du moment où le bâtiment correspondait à nos engagements environnementaux. Nous voulions une opération en phase avec son temps, qui développe des techniques environnementales sans qu'elles soient expérimentales. Bref du concret », explique Eric Perron, directeur du développement immobilier de Grand Lyon Habitat.
Mixité des fonctions

Autre originalité portée par la maîtrise d'ouvrage, la mixité des fonctions et des équipements (crèches, bureaux, logements, restaurants...) : «C'est ce qui est, à mon sens, le plus emblématique de ce bâtiment ». De son côté, le cabinet d'architecture HTVS, lauréat du concours, souligne, à propos de cet ouvrage singulier : « L'image qui s'est imposée est celle d'un noyau qui, lorsqu'il s'ouvre, laisse percevoir son cœur. Les deux coques revêtues de terre cuite constituent le noyau initial accueillant le siège de l'Opac du Grand Lyon et les logements ; le cœur dégagé, à l'architecture faite de transparence et de brillance, accueille les équipements publics et des bureaux. »

De fait, cet ensemble constitué de trois bâtiments est doté de deux ailes symétriques et indépendantes, qui se démarquent largement de l'ensemble : le siège de l'OPAC investit l'aile Ouest sur six étages. L'aile Est, elle, est occupée par le foyer de la Maison d'accueil des jeunes ouvriers (Majo), soit 193 logements pour 233 jeunes travailleurs. Ces deux entités s'unissent autour d'une cour couverte d'une grande verrière cintrée. Composé de terrasses en gradins fleuris, cet atrium constitue un jardin intérieur de 300 m² qui participe à la régulation de l'humidité de l'air. A cet ensemble s'ajoutent une cafeteria, une crèche et près de 3 500 m² de bureaux locatifs. De plus, une salle de sport municipale dédiée aux arts martiaux s'encastre dans un parking souterrain public de 400 places réparti sur les cinq niveaux du sous-sol.
Bardage terre cuite

Enveloppe ou équipement, sur le plan technique, la mixité est aussi au rendez-vous. Ainsi les parois sont isolées par l'extérieur, induisant le traitement des ponts thermiques au niveau des dalles et des refends. L'atrium central vitré, orienté plein sud, joue le rôle d'espace tampon avec récupération des apports solaires. De part et d'autre en façade et couverture, les bâtiments sont habillés d'une peau en bardage de terre cuite. Celle-ci, par son inertie, contribue à renforcer les propriétés thermiques de l'ensemble. Au chapitre esthétique, l'habillage en couverture et façade avec le même matériau a permis de donner une identité forte au projet : «Avec la brique naturelle, cet immeuble revendique la notion de matériaux », explique Eric Perron. Techniquement, hormis un calpinage précis, les difficultés ont porté sur les inclinaisons et arrondis en façade, à la verticale comme à l'horizontale, et y compris aux angles. En couverture, les bardeaux au niveau du dernier étage ont été fixés sur une ossature renforcée. L'étanchéité du bâtiment étant assurée par la toiture-terrasse.
Plafond chauffant rafraîchissant

La conception bioclimatique du bâtiment permet de combiner les dispositifs passifs et les équipements techniques éprouvés. Ainsi la surventilation nocturne des locaux assure en grande partie le confort d'été. La ventilation double flux à échangeur rotatif atteint un rendement d'échange supérieur à 70% entre l'air neuf et l'air extrait. Dans les espaces de bureaux, la maîtrise d'ouvrage a choisi un plafond rayonnant chauffant et rafraîchissant. Un système qui a été retenu car il assure « une bonne répartition de la chaleur ou du rafraîchissement sans l'inconfort acoustique d'une ventilation ». Les logements, eux, sont chauffés via des radiateurs à eau classiques, sachant que l'ensemble est relié au système de chauffage urbain. L'énergie solaire est également mise à contribution sous la forme de capteurs photovoltaïques sur la couverture de l'atrium – « L'électricité revendue à Edf compense la dépense énergétique de la mise en lumière du bâtiment le soir ». Et aussi sous la forme de panneaux solaires thermiques installés sur la toiture du bâtiment, ce qui assure 32% de la production d'eau chaude sanitaire du foyer.


FOCUS Fiche technique
Maître d'ouvrage : OPAC du Grand Lyon (69)
Cabinet d'architecture : HTVS Architecture (69)
Bureaux d'étude : Katene Bet Fluides (69) / Etamine Bet HQE (69)
Entreprise de façonnage et de pose de bardeaux : Somiroc (69) Raphat (69)
Technique : Terreal Maestral de largeur 30 et 40 cm x 1520 cm en teinte rouge orangé
Source Le Moniteur par Stéphane Miget