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21/11/2017

Quentin Ravelli : « Ouvrir cette boîte noire de la démocratie que sont les grosses entreprises »

À la fois portrait de l’Espagne en crise et documentaire hautement pédagogique, Bricks, dont Regards est partenaire, c’est un peu le capitalisme expliqué par la marchandise. Rencontre avec son réalisateur Quentin Ravelli.

Sociologue, chargé de recherche au CNRS et écrivain, Quentin Ravelli prolonge avec Bricks son livre Les Briques rouges, Dettes, logements et luttes sociales en Espagne. Ce documentaire – le premier de Quentin Ravelli – juxtapose avec un art pertinent du montage différents mécanismes du capitalisme. En se concentrant sur une marchandise, la brique, Bricks détaille les maillons d’une chaîne globale, et donne à voir les luttes possibles.

Quelle est l’origine de Bricks ?

Quentin Ravelli. L’idée de suivre les briques pour raconter la crise est née en 2011, au moment où la Puerta del Sol, à Madrid, était noire de monde. Je me suis retrouvé en Espagne pour comprendre comment marchaient ces mouvements sociaux, quelle en était l’origine. Etait-ce une sorte d’antithèse, ou d’antidote, à ce qui se passait en France ? Alors qu’il y avait le Printemps arabe, le mouvement des Indignés, que quelques mois plus tard apparaissait Occupy Wall Street, en France, au même moment, les mouvements sociaux déclinaient et on parlait beaucoup du Front national.

Pourquoi la brique ?

En Espagne, les journaux n’arrêtaient pas de parler du ladrillo (la brique) sous une forme métaphorique. C’était un symbole de la corruption, de ces entrepreneurs et promoteurs immobiliers liés aux hommes politiques locaux ou aux banques, et qui avaient fait fortune grâce à la spéculation immobilière. En m’interrogeant sur l’origine de toutes ces briques qui, pendant des années, ont été utilisées pour construire plus de 600.000 logements neufs par an – plus que l’Allemagne et la France réunies –, je me suis retrouvé dans la Sagra, petite région entre Madrid et Tolède. Là se trouvent des carrières d’argile et des dizaines d’usines de briques, où sont fabriquées des millions de modèles, de toutes les couleurs, tous les formats. Visuellement, cela permettait de saisir très concrètement ce qu’était une crise de surproduction.


« Observer ces marchandises qui se cannibalisent elles-mêmes peut aider à comprendre les mécanismes d’autodestruction du capitalisme. »

Quand le souhait de traiter la brique comme un personnage à part entière est-il apparu ?

Dès les dossiers de présentation du projet. L’idée, au départ, était de le traiter comme un personnage, avec un parcours chronologique – qui irait de l’argile vers la construction de logement et, ensuite, le crédit immobilier. Mais expliquer toutes les étapes de fabrication donnait un aspect trop technique au film. Imaginer un personnage plastique plutôt que chronologique, partir de la destruction, pour reconstruire progressivement les différentes étapes de sa conception, s’est révélé plus intéressant. C’est une forme qui se transforme, autour de laquelle les ouvriers tournent, sans forcément que l’on comprenne très bien comment ils la fabriquent. Penser la brique comme un personnage a amené l’idée d’un univers sonore utilisant les sons des machines, les bruits des briques cassées, brisées, frottées. Tout cela permettait de jouer avec le fétichisme de la marchandise, une idée intéressante politiquement et artistiquement, et qui est au cœur du film.

« Politiquement », c’est-à-dire ?

J’ai tendance à croire que la société entière gravite autour des marchandises, que ce soit par la publicité ou le travail. Pourtant, cela reste quelque chose d’assez mal pensé en sciences humaines et en économie. Reprendre les idées des économistes politiques classiques (David Ricardo, Adam Smith, Karl Marx, etc.), essayer de voir comment les grandes théories sur l’explication générale de "la" marchandise fonctionnent concrètement, dans le détail, dans les usines et les services de marketing, me semble extrêmement important. Cela permet d’ouvrir cette boîte noire de la démocratie que sont les grosses entreprises. Là où les phénomènes d’autodestruction du capitalisme demeurent, vus de façon générale, assez abstraits, observer ces marchandises qui se cannibalisent elles-mêmes peut aider à comprendre ces mécanismes.

Et « artistiquement » ?

Disons que la façon dont les gens perçoivent des aspects artistiques dans leur travail, quel qu’il soit, m’intéresse. Lors d’une projection du film à L’Isle-Jourdain, à côté de Toulouse, un spectateur m’a raconté que lorsqu’il travaillait dans une usine de briques, il conservait de petits morceaux d’argile, à partir desquels il réalisait des figurines. Ce geste lui permettait notamment de trouver le travail plus supportable, voire agréable. C’est un aspect important, que j’ai retrouvé à plusieurs moments lors du film.


« Montrer comment des phénomènes, en se répétant à une échelle de masse, nous renseignent sur la façon dont fonctionne l’économie… »

Vous dites dans une interview que le scénario a été « déconstruit par la réalité du tournage » ?

Ce sont les aléas du documentaire : on a beau écrire un séquencier, on ne sait pas ce qu’on va filmer, il y a une part d’inconnu. Certains personnages ont été écartés, d’autres sont apparus de façon imprévue. Blanca (émigrée équatorienne), par exemple, est arrivée un jour et a présenté à la Plateforme des victimes du crédit hypothécaire son expulsion, qui devait avoir lieu peu de temps après. Il y a eu rapidement l’occupation de la banque, et un mois plus tard sa dette était annulée. Tout s’est joué en quelques jours. Après, comme ce qui m’intéressait était de montrer des structures sociales et pas des événements anecdotiques, je savais ce que je pouvais recueillir. C’est la différence entre une certaine veine du reportage, où l’on attrape à chaud ce qui peut se passer en restant au cœur des événements, et un travail sur le long terme, qui nécessite de revenir sur les événements, les lieux, pour, peut-être, saisir quelque chose de plus fondamental.

Qu’entendez-vous par « montrer des structures sociales, pas des événements anecdotiques » ?

Montrer comment des phénomènes, en se répétant à une échelle de masse, nous renseignent sur la façon dont fonctionne l’économie… Le cas de Blanca est intéressant, puisqu’il reflète l’expérience de centaines de milliers de personnes. Que ce soit en Espagne, aux États-Unis, en Irlande, en Angleterre, ou en Afrique du Sud, la crise des subprimes se traduit par une vague d’expulsions. Cet exemple montre notamment la place des familles immigrées liées à la construction – son mari est maçon –, dans cette grande mécanique du capitalisme financier. Cela permet de voir également les effets, très localement, des manœuvres des banques de Wall Street et des fonds d’investissement.


Cette démarche permet d’élargir la perspective ?

Le film reflète une réalité : le véritable ennemi est ailleurs. On voit les conséquences sociales de ces crédits, mais pour comprendre l’histoire de Blanca, il faut revenir à l’origine des crédits immobiliers à risques titrisés sur le marché privé à une échelle de masse – ce sur quoi je travaille actuellement. Je souhaiterais raconter l’histoire sociale de ces crédits pour saisir la crise d’aujourd’hui, fondée sur un régime d’accumulation par illusion. Soit un régime où des fictions sociales ont été créées, et auxquelles les gens ont adhéré (le fait qu’ils allaient changer de classe sociale, devenir propriétaires, etc.).


« L’un des ciments importants des mouvements sociaux en Espagne a été un travail de lutte mené dans les quartiers populaires. »

Parmi vos références, vous évoquez Genèse d’un repas, documentaire de Luc Moullet (1978), dans lequel le réalisateur suit l’itinéraire de plusieurs marchandises. Entre 1978 et aujourd’hui, qu’est-ce qui a changé ?

Sur le fond, pas grand-chose. C’est l’échelle à laquelle cette occultation des mécanismes de production se produit, qui a changé. Pour un ouvrier du bâtiment équatorien ou marocain surendetté de Madrid ou de Barcelone, comprendre comment sa dette peut voyager, être coupée en parts, revendue à des investisseurs internationaux, intégrée à une machinerie financière développée par des algorithmes plutôt que par des banquiers devient très difficile, tant ces mécanismes sont hors de portée. C’est la même chose pour le développement de nouveaux médicaments et l’évaluation de leur efficacité : aujourd’hui, la méthode de l’essai clinique en double aveugle s’est généralisée dans le monde entier. Ce protocole étant lourd à mettre en place, la capacité pour gérer statistiquement la preuve scientifique est devenue inaccessible aux médecins individuels. Seules de grandes entreprises multinationales sont capables de le faire.

Vous avez filmé entre 2011 et 2015. Depuis, comment la situation a-t-elle évoluée ?

C’est difficile à dire... Va-t-il y avoir de nouvelles lois efficaces pour effacer les dettes, où la mobilisation va-t-elle se gripper ? Pour l’instant, nous sommes un peu entre les deux, sans qu’une ligne très claire se dessine. Du coup, les dettes sont toujours là, et les gens se battant contre les expulsions aussi. Mais il y a un enlisement, qui renforce, je pense, d’autres formes de luttes.

Quels types de liens s’établissent ainsi ?

Même si tout n’est pas lié, ce qui se passe en Catalogne est peut-être à relier à l’absence d’une perspective de lutte sociale... Après, l’un des ciments importants de la mobilisation, de ces mouvements sociaux en Espagne, a été un travail de lutte mené dans les quartiers populaires. Cela a permis d’agréger deux fractions de classe sociale qui auparavant ne se rencontraient pas. Les immigrés surendettés et les petits entrepreneurs blancs de la construction se sont retrouvés par la crise à partager les mêmes intérêts. Le film essaie un peu de montrer cela : comment des groupes dont les intérêts sociaux ont l’air divergent peuvent être fédérés, si les conditions adéquates sont trouvées.

Bricks, un documentaire de Quentin Ravelli. Sortie en salles le 18 octobre. 


Édité aux éditions Amsterdam, Les Briques rouges, Dettes, logements et luttes sociales en Espagne, raconte village par village, en partant à la rencontre des chefs d’entreprises comme des ouvriers, la crise de la construction en Espagne. Récit méticuleux détaillant avec des statistiques et diverses références le système à l’œuvre, l’ouvrage offre un contrepoint pertinent au film.
Quentin Ravelli, Les Briques rouges, Dettes, logements et luttes sociales en Espagne, éd. Amsterdam, 12 euros.

Source Regards

Comment les entreprises de taille intermédiaire ont elles surmonté la crise ?

STRATEGIE. Le secteur de l'ingénierie et de la construction a été ébranlé par la crise économique. Les entreprises de taille intermédiaire (ETI) ont adopté différentes tactiques pour rester compétitives : croissance interne ou externe, diversification des activités ou consolidation sur le cœur de métier… Le cabinet d'audit PwC dévoile les réponses adoptées par les sociétés.

Les entreprises de taille intermédiaire, celles dont les effectifs sont compris entre 250 et 5.000 salariés (c'est-à-dire au-dessus des PME et en dessous des grands groupes), sont des acteurs majeurs du secteur de la construction et de l'ingénierie. On retrouve dans leurs rangs des sociétés comme Léon Grosse, Rabot Dutilleul, Demathieu Bard, Artelia ou Ingérop, mais également des fabricants de produits du BTP comme Terreal, Monier, KP1 ou Gerflor. Leur secteur a été durablement impacté par la crise économique de 2007-2009, puisque le chiffre d'affaires n'a réussi à croître que de +1,8 % par an jusqu'en 2014 (source Insee). En 2015, les ETI françaises totalisaient un CA de 27 milliards d'euros, représentant environ 9 % de l'activité de tout le secteur. Mais comment ont elles fait pour résister et maintenir ce niveau ?

Acquérir de nouvelles compétences fonctionnelles ou sectorielles ?

L'étude "Ingénierie et construction : stratégie et tendances des entreprises de taille intermédiaire", signée par le cabinet de conseil et d'audit PwC décrypte les différentes stratégies adoptées pour trouver de nouveaux relais de croissance. Selon le segment concerné - BTP, matériaux ou expertise - elles diffèrent sensiblement. Dans le cas des fabricants de solutions techniques, par exemple, les ETI ont plutôt mieux résisté à la diminution de rentabilité constatée sur la période 2005-2015 (-5,8 points aux ETI contre -9,2 sur l'ensemble du secteur en incluant PME et grandes entreprises). Jean-Romain Bardoz, associé chez PwC, relate : "Les ETI spécialisées dans la production de matériaux de construction interviennent souvent sur des activités de niche qui leur ont permis de mieux résister à la crise". Certaines ont ainsi fait le choix de la concentration sur leur cœur de métier en faisant l'acquisition d'entreprises à l'expertise similaire, afin de gagner des parts de marché ou d'étendre leur emprise géographique.

Dans le segment du BTP, les entreprises de taille intermédiaire ont connu une baisse de rentabilité comparable à celles des grandes entreprises. Afin de compenser cette perte, c'est une stratégie de diversification qui a été mise en place. Comme le note l'étude, "elles ont ainsi complété leur offre sur la chaîne de valeur en développant des services en aval ou en amont de leur cœur de métier". Et le document cite l'exemple de Léon Grosse qui a fait l'acquisition, en juillet 2015, de l'entreprise Guiban, spécialisée dans le génie climatique, la plomberie et le traitement des eaux, et qui a développé des activités dans le génie civil nucléaire ainsi qu'une activité de montage immobilier. Yan Ricaud, un autre associé chez PwC, raconte : "Les domaines d'investissement particulièrement plébiscités sont les activités liées à l'énergie (ingénierie et installations électriques, génie climatique) à cycle court et présentant généralement une large part d'activité récurrente, ainsi que celles de la promotion immobilière".

La tentation de l'aventure à l'export

Enfin, dans le cas des ETI de l'ingénierie, le cabinet de conseil précise qu'elles ont été les plus exposées à la crise depuis 2005. Leur rentabilité a chuté, divisée par deux en dix ans, alors que les grandes entreprises et les PME de ce segment ont mieux résisté. Pour doper leur croissance, certaines ont donc fait le choix de l'internationalisation. Une stratégie qui peut prendre différentes formes comme la réalisation d'opérations à l'étranger, l'installation pérenne d'une succursale ou d'une filiale, ou l'acquisition d'une entité étrangère établie hors de l'Hexagone. Les cibles visées se situent en premier lieu en Europe, par facilité culturelle et par proximité géographique. Suivent l'Afrique et le Moyen-Orient, puis, dans une moindre mesure l'Asie, des marchés particulièrement dynamiques. Yan Ricaud ajoute : "Si cette stratégie est une ambition partagée par les ETI, les entreprises du BTP ont un degré d'internationalisation très variable. La maturité et la stabilité des pays sur les plans politique, juridique et financier entrent en compte dans le choix et le mode d'implantation". PwC précise par exemple que certains acteurs réalisent déjà une part conséquente de leur chiffre d'affaires à l'international, comme Rabot Dutilleul ou Demathieu Bard (entre 25 et 30 % de l'activité). Léon Grosse reste plus en retrait avec un objectif de 10 % de son CA à l'étranger en 2020.

Quelle que soit la stratégie adoptée, les entreprises françaises ont finalement réussi à tirer leur épingle du jeu, estiment les experts du cabinet. Ils concluent en effet : "Au-delà du maintien de leurs parts de marché, des signes d'embellie sont déjà visibles et une croissance de +3 % par an est attendue pour le secteur jusqu'en 2019 avec une contribution en hausse des ETI". Un regain d'activité constaté depuis 2016 qui concerne le BTP et qui devrait se répercuter à la fois sur les matériaux de construction et sur l'ingénierie.

Source Batiactu

20/11/2017

Tesla silent over prospective delays to UK solar roof tile launch

Tesla UK has refused to comment on prospective delays to the UK release of its solar roof tiles following the company’s results disclosure earlier this month.

The energy company unveiled its most recent results disclosure at the start of November and, during an accompanying analyst call, was pressed on the subject of its solar roof tile rollout by Guggenheim Securities analyst Robert Cihra.

Responding to the question, group chief executive Elon Musk revealed that “most of the production line in Buffalo” would be turned on before the end of this year, prior to the company ramping “final actual production” at a later date.

Musk also revealed that due to the extended lifespan of the tiles – some 25-30 years – accelerated laboratory testing was required on components, something that had taken the company “sort of six months”.

It is not yet clear at what time this process was started and, as a result, it remains uncertain when Tesla can expect its tiles to be certified by US authorities and sold.

When Tesla formally launched its solar roof tiles in May this year, Musk publicly stated that deployment in the US would start this year in the US and next year in the UK. Tesla has also been accepting pre-orders for the product from UK-based customers, charging £800 as a deposit to do so.

However when contacted by Solar Power Portal over delays caused by a lack of final production starting at the Buffalo facility, Tesla UK said it had no further update to provide.

The company would also not be drawn on any details regarding how it intends to sell its roof tiles in the UK given how its solar installation unit SolarCity is no longer active in the UK, having withdrawn its UK-facing subsidiary Zep Solar from the market in the wake of the feed-in tariff cuts of 2015.

However Musk has remained bullish over the potential for his company’s new product.

“I have no doubt that this will be a very significant part of the business down the road. It just takes a little while to get those behemoth rolling, but once it gets rolling, it's going to be a behemoth,” he said.

But sister publication PV-Tech has been charting the gradual decline of Tesla’s solar sales, reporting earlier this month a 38% slump in solar system installations in Q3 2017; the firm’s weakest install figures since it acquired SolarCity last year.

This has seen its market leadership position eaten into, with Sunrun the fiercest challenger to its status.

Indeed, yesterday US market analyst GTM Research said it expects Sunrun to become the top third party financing provider before the end of this year, bringing an end to Tesla’s dominance of that market after it moved to place more emphasis on its direct sales performance rather than leasing.

Source SolarPowerPortal

Braas and Decra interlink sales

Braas expands its portfolio and from the beginning of 2018 also offers the products of Decra Dachsysteme. In the course of this, the sales teams of the two companies are to cooperate much more closely with each other, according to a statement. The close integration of the sales structures is "a win for both sides". Braas benefits from the competence of the metal roof manufacturer and consistently expands its product range with its products. The Decra sales team could use from 2018 "the enormous pulling power" of the nationwide Braas sales network.

Ulrich Siepe, BMI Group Regional President Germany, is convinced: "The future collaboration between Braas and Decra in sales will provide customers with even more comprehensive advice. The sales staff can rely on each other's expertise and now offer complete system solutions for sloping roofs made from roof tiles, roof tiles or metal panels. "

Decra and Braas have been part of the BMI Group, Region Germany since spring 2017, which also includes the companies Icopal, Vedag and Wolfin Bautechnik.

Source Baustoffmarkt

19/11/2017

Makheia et Imerys Toiture lancent une application dédiée aux couvreurs

Imerys Toiture présente la nouvelle version de Météo Pros, son application développée spécifiquement pour les professionnels de la toiture, à la fois application méteo et outil d'organisation. Météo Pros est développée par Makheia. L'application a été co-conçue avec les couvreurs, et réunit toutes les fonctionnalités de planification et de météo, parmi lesquelles la localisation des chantiers, les données météorologiques à 14 jours, les alertes pluie, vent ou neige ultra-précises pour chaque chantier.

Grâce à l'utilisation de la data, Météo Pros permet d'organiser et de sécuriser les interventions avec des alertes météo et de vigilances, véritables outils de planification et d'optimisation des chantiers. Cette nouvelle version est disponible gratuitement pour iOS et Android. Elle est lancée à l'occasion de Batimat, le salon international des innovations pour le bâtiment et l'architecture, qui se tient du 6 au 10 novembre 2017 à Paris Nord Villepinte.

Source Boursier.com par Alexandra Saintpierre

Procede et dispositif pour fabriquer par moulage un corps cylindrique droit avec un materiau granulaire lache durcissable et leur application a la fabrication d'un tuyau

L'invention concerne la fabrication d'un corps cylindrique droit par moulage à partir d'une composition granulaire lâche durcissable dans une cavité de moulage, dans lequel on alimente une cavité de moulage (4) avec des charges successives de la composition à l'état lâche et on pousse chaque nouvelle charge avec des surfaces de poussée (11) dans la surface S de la composition moulée pour provoquer une interpénétration de la nouvelle charge et de la composition moulée de façon à densifier la composition moulée. Application à
la fabrication d'un tuyau, notamment à partir d'une composition cimentaire.


  • Publication number CA2396890 A1
  • Publication type Application
  • Application number CA 2396890
  • PCT number PCT/FR2001/000080
  • Publication date Jul 19, 2001
  • Inventors Jerome Dugat, Alain Louge, Philippe Hatton, De Caveye Yves Van
  • Applicant Bouygues Travaux Publics, 6 More »
L'invention concerne la fabrication par moulage d'un corps cylindrique droit à partir d'une composition granulaire durcissable. 

On désigne par cylindrique droit la forme engendrée par une droite dite génératrice qui se déplace parallèlement à elle-même en suivant une courbe dite directrice située dans un plan perpendiculaire à la droite. Cette directrice est circulaire dans le cas le plus simple, mais l'invention n'est pas limitée à ce profil et s'étend à toute forme de directrice. 

Le corps présente donc une section droite constante dans un plan perpendiculaire à la direction de la longueur du corps. 

L'invention s'applique en particulier à la fabrication par moulage d'un tuyau à partir d'une composition cimentaire ou céramique durcissable, sans toutefois être limitée à cette application. 

On a développé au cours de ces dernières années des compositions cimentaires durcissables constituées de matériaux relativement fins et présentant un rapport pondéral eau/ciment très faible, notamment un rapport pondéral inférieur à 0,16. 

Ces compositions présentent des caractéristiques mécaniques très avantageuses. 

Concrete mixture and concretes obtained

L'invention concerne un mélange pour béton, à malaxer avec de l'eau, pour obtenir un béton perfectionné, à usage général, comportant des fibres mais non armé au sens traditionnel du terme, utilisable pour la réalisation de structures précontraintes ou non précontraintes.


  • Signet FR2707625 (A1)  -  Concrete mixture and concretes obtained
  • Inventeur(s) PIERRE RICHARD; MARCEL CHEYREZY; NICOLAS ROUX +
  • Demandeur(s) BOUYGUES SA [FR] +
  • Numéro de demande FR19930008063 19930701 

Les bétons traditionnels ont un squelette granulaire formé des trois phases suivantes: - le ciment qui constitue la phase liante avec une taille de grains comprise entre 1 microns et 100 microns; - le sable avec une taille de grains comprise entre 1 et 4 mm: - les granulats ou graviers de grosseur comprise entre 5 et 20 mm ou entre 5 et 25 mm.

Les bétons de fibres métalliques traditionnels comportent des fibres en acier dont la longueur est comprise entre 30 et 60 mm. La longueur maximale des fibres pouvant être utilisées est limitée d'une part par les possibilités de malaxage sans dégradation excessive et d'autre part par les nécessités du coulage du béton (mise en place et vibration).

Les fibres métalliques lisses sont ancrées dans le béton par adhérence. Pour assurer un bon comportement de la fibre lisse, il importe que le coefficient de forme égal au quotient de la longueur par le diamètre de la fibre soit compris entre 50 et 100. Ce coefficient de forme optimal peut être réduit lorsque l'ancrage de la fibre est amélioré par une modification de sa géométrie : ondulations, crochets aux extrémités, crénelages, etc...

Les dosages de fibres utilisés dans les bétons de fibres traditionnels varient de 30 kg/m3 à 150 kg /m3 ; ils sont généralement compris entre 40 kg/m3 et 80 kg/m 3, ce qui correspond à un pourcentage en volume compris entre 0,5 % et 1 %.

La longueur L des fibres, est généralement comprise entre 30 mm et 60 mm, tandis que le diamètre D des plus gros granulats, est généralement compris entre 20 et 25 mm, en sorte que le rapport R =
L/D est compris entre 1,2 et 3,0.

Dans le béton traditionnel l'interface entre les granulats et la pâte de ciment durci constitue une zone de faible résistance du fait de sa plus grande porosité (auréole de transition). Cet interface est également le siège de contraintes locales dues à l'anisotropie de comportement entre le granulat et la pâte. Dans le cas d'une traction d'ensemble exercée sur le béton les granulats ne peuvent rester liés les uns aux autres que s'il existe des attaches résistant à la traction et ayant une longueur de développement au moins égale à environ dix fois la taille du plus gros granulat.

Le rapport R étant au maximum de 3.0, les fibres ne peuvent lier efficacement les granulats les uns aux autres.

Cela est confirmé par le fait que rajout de fibres métalliques dans le béton traditionnel n'améliore que faiblement la résistance à la traction du béton. Cette amélioration est de quelques pour cent pour les dosages en fibres usuels de 0,5 à 1 % en volume.

Les fibres métalliques utilisées dans les bétons qui ne comportent pas d'armatures traditionnelles ne permettent pas d'éviter la fissuration du béton, elles permettent seulement de la répartir, c'est-à-dire que l'on a un grand nombre de micro-fissures cousues par les fibres au lieu de fissures moins nombreuses mais plus larges.

En conséquence, l'utilisation des bétons de fibres métalliques sans armature passive traditionnelle est limitée aux deux domaines suivants
- béton de dallage
- bétons projetés.

Les bétons dits de structure soumis à des efforts mécaniques importants comportent toujours des armatures passives traditionnelles.

Un but de Invention est d'obtenir un béton de fibres métalliques sans armature passive traditionnelle ayant une résistance à la traction au moins comprise dans la gamme environ 30 MPa à environ 60 MPa.

Un autre but de l'invention est d'obtenir un béton de fibres métalliques ayant une énergie de fracturation au moins comprise dans la gamme environ 10 000 à environ 40 000 J/ni?.

Un but de l'invention est également d'obtenir un béton de fibres métalliques ayant une résistance à la compression au moins comprise dans la gamme environ 150 à environ 250 MPa.

Le béton de l'invention s'obtient en malaxant avec de l'eau un mélange essentiellement constitué de ciment, d'éléments granulaires, d'éléments fins à réaction pouzzolanique, de fibres métalliques, éventuellement d'adjuvants, caractérisé en ce que les éléments granulaires prépondérants ont une grosseur de grain maximale D au plus égale à 800 microns, en ce que les fibres métalliques prépondantes ont une longueur individuelle 1 comprise dans la gamme 4 mm - 20 mm et en ce que le rapport R entre la longueur moyenne L des fibres et ladite grosseur maximale D des éléments granulaires est au moins égal à 10.

Par l'expression "éléments granulaires prépondérants", on désigne les éléments granulaires qui représentent au moins 90 %, de ;préférence au moins 95 %, ou encore mieux au moins 98 %, de la masse totale des éléments granulaires.

Par l'expression "fibres métalliques prépondérantes", on désigne les fibres métalliques qui représentent au moins 90 %, de préférence au moins 95 %, ou encore mieux au moins 98 %, de la masse totale des fibres métalliques.

Idéalement, les éléments granulaires prépondérants constituent la totalité des éléments granulaires et les fibres métalliques prépondérantes constituent la totalité des fibres métalliques.

Dans des modes de réalisation particulièrement avantageux: - D est au plus égal à 600 microns, ou mieux à 400 microns, (des grosseurs de 800, 600 et 400 microns correspondant respectivement à des équivalents tamis de 30, 29 et 27 de la série AFNOR NFX 11-501 - l est compris dans la gamme 8 - 16 mm, ou mieux dans la gamme 10 - 14 mu; - les fibres métalliques prépondérantes ont un diamètre compris dans la gamme 80 - 500 microns, ou mieux 100 - 200 microns. 

Dans un exemple typique, les granulats du mélange pour béton ont un diamètre au plus égal à 400 microns et les fibres métalliques ont une longueur supérieure à12 mm, ce qui donne un rapport
R= 30.

Le comportement de la fibre de longueur 12 mm dans la matrice en béton de poudre réactive est analogue au comportement d'une armature lisse traditionnelle d'une longueur de 30 x 12 = 360 mm.

Le fonctionnement mécanique du béton de rinvention est donc identique, à un effet d'échelle près, au fonctionnement mécanique du béton. armé traditionnel comportant des armatures traditionnelles de longueur 360 mm.

Alors que les bétons de fibres traditionnels sans armatures ne peuvent pas être utilisés comme bétons de structure, c'est-à-dire pour la fabrication de poutres, de poteaux et de dalles, le béton de l'invention "micro-armé" constitue au contraire un nouveau matériau utilisable pour de telles applications.

Dans une réalisation préférée, le mélange pour béton comprend pour 100 parties en poids de ciment, 60 à 150 (ou mieux 80 à 130) parties en poids de sable fin ayant une grosseur de grains moyenne de 150 à 400 microns, 10 à 40 (ou mieux 20 à 30) parties en poids de silice amorphe ayant une grosseur de grains inférieure à 0,5 microns, 10 à 80 (ou mieux 15 à 40) parties en poids de fibres métalliques ayant une longueur moyenne comprise entre 10 et 14 mm, et des adjuvants éventuels, et il est malaxé avec 10 à 24, de préférence 13 à 20, parties en poids d'eau. 

Exemple
On malaxe avec environ 16 parties en poids d'eau un mélange essentiellement constitué d'environ 100 parties en poids de ciment
Portland, environ 110 parties en poids de sable fin de granulométrie inférieure à 400 microns, environ 25 parties en poids de silice amorphe de granulométrie inférieure à 0,5 micron, d'environ 1,8 parties en poids de superplastliiant (extrait sec) et environ 20 parties en poids de fibres d'acier longues de 13 mm et ayant un diamètre de 175 microns.

Source Espacenet

18/11/2017

COMPOSITION POUR MATERIAU DE CONSTRUCTION A BASE DE METAKAOLIN, PROCEDE DE FABRICATION ASSOCIE ET UTILISATION POUR LA REALISATION D'ELEMENTS DE CONSTRUCTION

La présente invention concerne le domaine des matériaux de construction, et plus particulièrement concerne de nouvelles compositions pour matériaux de construction, leurs procédés associés et leurs utilisations pour la réalisation notamment d'éléments ou modules de construction.


  • Inventeur(s) HOFFMANN DAVID [FR] +
  • Demandeur(s) HOFFMANN JB TECH [FR] +
  • Numéro de demande WO2016FR50689 20160325       
  • Numéro(s) de priorité: FR20150052615 20150327



ETAT DE LA TECHNIQUE 

Le ciment, tel que le ciment Portland, est un matériau très utilisé dans le domaine de la construction. Cependant ce ciment, bien que performant, nécessite, pour sa fabrication, d'une part, la consommation de nombreuses ressources et, d'autre part, produit une quantité non négligeable de polluants responsables, entre autres, du réchauffement climatique et des pluies acides. Enfin, sa durée de vie, bien que longue, est limitée par les multiples dégradations, notamment liées à la pollution atmosphérique, qu'il peut subir au cours du temps. Toutes ces particularités font que le ciment Portland s'inscrit de moins en moins dans une démarche de développement durable.

II existe des alternatives aux matériaux de construction classiques mais elles ne répondent que partiellement aux exigences de performances nécessaires, De plus, leur coût économique élevé se révèle souvent une limite à une large utilisation.

Par exemple les géopolymères ont été inventés vers la fin des années 70 par le professeur Davidovits, Leurs propriétés en termes de durabilité, de performances mécaniques et de développement durable ont récemment mis ces liants de nouvelle génération sur le devant de la scène.

Un géopolymère est formé à partir d'une matrice minérale composée de silice et d'alumine présentant des sites réactionnels sur lesquels on fait réagir des agents de réticuîation contenus dans une solution dite d'activation, généralement alcaline. Cette réaction produit un gel à base de poiy(silico-oxo-aluminate) qui enrobe les granulats et durcit au fur et à mesure de l'avancement réactionnel, jusqu'à l'obtention d'un bloc monolithique composé d'un « verre » dans lequel sont englobés les granulats. Cependant les procédés de réalisation de ces géopolymères sont soit peu adaptables industriellement et/ou utilisent des produits coûteux. Les réactions s'effectuent généralement avec chauffage des constituants.

Un exemple de fabrication à température ambiante de ciment géopolymérique à base de cendres volantes silico-alumineuses (dites de classe F) est décrit dans le brevet EP 2061732 B1 de J. Davidovits. Cependant le matériau de base, les cendres volantes silico-a!umineuses (dites de classe F), issues de centrales thermiques à charbon, est un matériau peu disponible en France.

Dans une autre demande de brevet plus récente FR 2966823 du même inventeur est décrit un procédé de fabrication d'un liant ou ciment géopolymère comprenant une première étape de traitement d'éléments géologiques riches en oxydes de fer et en ferro-kaoiinite à une température de 600 à 850 °C pendant plusieurs heures, au cours de laquelle la ferro-kaolinite devient du ferro-métakaolin, puis dans une seconde étape de les faire réagir avec un milieu réactionnel de type Ca-géopolymérique à température ambiante ou inférieure à 85°C. Les exemples de ce document indiquent que le précurseur géopolymérique qu'est ici le ferro-métakaolin est préparé lors d'un traitement thermique long (calcination à 750 °C pendant 3 heures, suivie d'un broyage) et donc très consommateur d'énergie.

Par ailleurs le document US 2012/0192765 A1 présente des formulations de géopolymère basées sur un métakaolin M1200S produit selon le procédé AGS de four flash. Les caractéristiques de calcination sont indiquées dans le brevet comme étant une chambre de température 900 à 1000°C portant le kaolin à 750 à 850°C pendant un temps très court (non précisément indiqué dans ce texte).

Ce métakaolin M1200S présente une grande réactivité mais son mode de calcination flash produit un métakaolin très fin (le paragraphe [0024] indique une D50 entre 1 et 2 μιτι) présentant notamment une très forte demande en eau (1650 g/kg au cône de Marsh, selon la fiche technique). La quantité nécessaire de solution d'activation est donc notoirement élevée : en particulier un ratio (M20+Si02)/matrice de 11 ,3 moi/kg (pour la formulation « ex1 ») et de 10,6 mol/kg avec une forte utilisation de superplastifiant (pour la formulation « ex14 »). (voir plus loin les tableaux comparatifs). Or, la solution d'activation, contenant de ia soude et du silicate de sodium, représente une proportion importante du coût économique et de l'impact environnemental. Ainsi la production d'une tonne de soude nécessite plus de 20 MJ d'énergie et 1 ,3 T eq C02d'impact carbone responsable du réchauffement climatique. De plus, la soude représente, du fait de sa corrosivité importante, le constituant le plus dangereux dans les formu!ations de géopolymères. Enfin, la solution d'activation, de par sa teneur en éléments salins est responsable des effets d'efflorescences observés sur les géopolymères. Il convient donc de limiter au minimum les quantités de solutions d'activations dans les formulations.

La présente invention a pour but de pallier les inconvénients de l'art antérieur en proposant une composition pour matériau de construction à partir de matériaux facilement disponibles et réactifs, et à faible impact écologique : notamment ne nécessitant pas de traitement thermique long et coûteux.

Un autre but de l'invention a pour but de proposer une composition pour matériau de construction avec une quantité réduite, voire une absence de ciment ou de clinker, pouvant servir à la confection de divers modules ou éléments de construction, par moulage ou extrusion.

Un autre but de l'invention est de proposer une composition pour matériau de construction pouvant être mise en oeuvre dans un procédé de fabrication de modules ou éléments de construction en mélange avec de l'argile crue, sans nécessiter de cuisson,

DESCRIPTION DE L'INVENTION 

A cet effet, la présente invention propose une composition pour matériau de construction comprenant une matrice refermant majoritairement un composé à base d'alumino-silicate, tel qu'un métakaoiin, et une solution d'activation alcaline, cette composition est caractérisée en ce qu'elle renferme une proportion massique en ciment ou clinker inférieure à 10 %, de préférence inférieure à 5 %, de préférence encore inférieure à 1 % en poids, et en ce que le métakaoiin est un métakaoiin « flashé » (c'est-à-dire obtenu par calcination flash d'une argile en poudre à une température comprise entre 600 et 900 °C pendant quelques secondes, suivie d'un refroidissement rapide), et en ce que la solution d'activation alcaline comprend une source de silicate de sodium ou de potassium (selon ia nomenclature cîmentière renfermant Si02 et M20), et une base alcaline, telle que NaOH et/ou KOH, (notée 20 selon la nomenclature cimentière, M pouvant représenter le sodium ou le potassium), les proportions relatives de la solution d'activation et de Sa matrice étant telles que la somme totale en moles Si02 + M20 de la solution d'activation est comprise entre 3,5 et 5,5 moi/kg de matrice. Le métakaolin flash (appelé aussi métakaolin flashé) est obtenu par calcination flash d'une argile en poudre à une température comprise entre 600 et 900 °C pendant quelques secondes, suivie d'un refroidissement rapide, au contraire du métakaolin «classique » qui est obtenu par calcination dans un four rotatif pendant au moins 5 heures. Sa fabrication nécessite beaucoup moins d'énergie, est un procédé à faible émission de C02et est moins complexe que celui du métakaolin classique puisque la période de chauffe ne dure que quelques secondes et aucun broyage postérieur n'est nécessaire. De plus, la préparation de l'argile avant le traitement thermique est minimale. Son impact environnemental est donc plus faible et son coût est moins élevé.

Il s'averre que ce métakaolin flash est très réactif. Les inventeurs ont constaté que la demande en eau (inférieure à 600 g/kg mesurée au cône de Marsh) et en réactifs activateurs est beaucoup moins importante lorsqu'on utilise le métakaolin flashé, de l'ordre d'au moins 50% en réactif activateur par rapport aux métakaolins classiques. (voir ci-après le tableau comparatif n°2)

Le métakaolin flash est jusqu'à maintenant utilisé comme additif dans les compositions cimentaires en proportions massiques minoritaires (inférieures à 20 %) avec du ciment Portland par exemple.

Les inventeurs ont découvert de manière surprenante qu'un tel métakaolin flash peut réagir à température ambiante (inférieure à 30°C) avec ia solution d'activation alcaline en donnant des matériaux aux propriétés intéressantes, comme cela décrit plus Soin.

La solution d'activation alcaline comprend avantageusement une source de silicate de sodium ou de potassium (selon la nomenclature cimentière renferme SÎ02 et M20), et une base alcaline, telle que NaOH et/ou KOH, (selon la nomenclature cimentière de formule M20, M pouvant représenter le sodium ou le potassium).

De préférence, la source de silicate (c'est-à-dire le silicate de sodium ou de potassium) de la solution d'activation présente un rapport molaire SÏ02/M20 supérieur à 1 ,5, de préférence supérieur à 3.

De manière préférée, la solution d'activation alcaline présente un rapport molaire global Si02 /M20 compris entre 0,8 et 2,5, de préférence compris entre 1 ,0 et 2,0, de préférence encore compris entre 1 ,20 et 1 ,80, de préférence encore compris entre 1 ,25 et 1 ,65. Les solutions d'activation utilisées en gêopolymérisation sont généralement définies par leur ratio siiice/alcaiin.

Lorsque la présente invention est réalisée avec des solutions d'activation avec des ratios molaires silice /alcalin (notés Si02/M20) compris entre 1 ,25 et 1 ,65 on constate une plus faible propension au phénomène d'efflorescence qu'avec les formulations avec le ratio molaire inférieur à 1 ,2, voire inférieur à 1 , des géopolymères de l'art antérieur, Ce qui est un avantage technique important. De pius, les solutions à fort ratio sont plus stables et plus simples à utiliser,

Selon une variante avantageuse de l'invention, la base alcaline de la solution d'activation alcaline est une solution aqueuse de soude NaOH, Les exemples mentionnés plus loin dans la description montrent qu'il n'est pas nécessaire d'utiliser une solution de soude très concentrée.

Dans la composition selon l'invention, la matrice peut comprendre, mélangé(s) au métakaolin flashé, un métakaolin non flashé, un ou plusieurs matériaux minéraux pulvérulents (c'est-à-dire de granulométrie avantageusement inférieure à 200 pm) qui peuvent être choisis parmi Se laitier de haut fourneau, les cendres volantes de classe F, des rebuts de fabrication de chamotte et/ou de métakaolin, la wollastonite, la poudre de terre cuite, issue, en particulier de rebuts de fabrication de briqueterie, les poudres minérales présentant une activité pouzzoianique, la poudre de verre recyclée, le calcin, les cendres volantes de classe C ou la chaux éteinte.

En ce qui concerne les concentrations massiques des matériaux pulvérulents mélangés à au moins 20 % de métakaolin dans la dite matrice, ces concentrations sont avantageusement les suivantes :

- inférieures ou égales à 80 %, de préférence inférieures à 60 % et de préférence encore inférieures à 50 % pour le laitier de haut fourneau, les cendres volantes de classe F, les rebuts de fabrication de chamotte et/ou de métakaolin, !a wollastonite et la poudre de terre cuite,

- inférieures ou égales à 40 %, de préférence inférieures à 25 % pour les poudres minérales présentant une activité pouzzoianique, la poudre de verre recyclée, le calcin ou les cendres volantes de classe C,

- et inférieures ou égales à 15 %, de préférence inférieures à 10 %, de préférence encore inférieures ou égales à 5 % pour la chaux éteinte. Selon un mode de réalisation avantageux de la composition de l'invention, la matrice comprend du métakaolin flashé et du laitier de haut fourneau en une concentration massique en laitier inférieure ou égale à 30 % du poids total de la matrice.

De manière préférée, les proportions relatives de la solution d'activation et de Sa matrice sont telles que la somme totale en moles Si02 + M20 de la solution d'activation est comprise entre 4,5 et 5,5 mol/kg de matrice, de préférence entre 4,5 et 5,3 mol/kg de matrice.

La solution d'activation peut être une solution d'activation prête à l'emploi, telle que la solution d'activation de la catégorie GEOSIL (commercialisée par la société WOELLNER). L'avantage est une simplification de la mise en oeuvre puisque la solution d'activation n'a plus besoin d'être préparée sur site.

La composition selon l'invention peut en outre renfermer un ou plusieurs adjuvants, tels qu'un superplastifiant (par exemple de type polyacrylate ou lignosulfonate), un agent hydrofuge (par exemple des carboxylates lourds de calcium, ou à base de silicone), un agent rétenteur d'eau ou un agent anti-retrait. Par adjuvant on entend un ajout, notamment de nature organique, en vue de modifier certaines propriétés de base, dans des proportions inférieures à 5 % en poids de la composition. La composition peut en outre comprendre des colorants ou des pigments.

La composition selon l'invention peut également renfermer un ou plusieurs additifs minéraux en poudre, choisi parmi le kaolin, l'argile crue en poudre, l'oxyde de zinc, le plâtre, Se ciment alumineux fondu, le dioxyde de titane, un liant ettringitique, un fluorosilicate tel que l'hexafluorosilicate de sodium, en vue de modifier certaines propriétés de base, en concentration de préférence inférieure à 20 parties en poids, de préférence encore entre 0,5 et 10 parties en poids, pour 100 parties en poids de la matrice.

L'argile crue en poudre peut comprendre majoritairement de la kaolinite ou de la montmoriîionite.

La présente invention concerne également divers procédés de réalisation d'un matériau de construction à partir de la composition de base décrite ci-dessus. Plus particulièrement :

- un procédé de réalisation d'un matériau de construction comprenant le mélange des constituants de ladite composition avec des granulats choisis parmi des fiilers, des poudres, du sable, des gravillons des graviers, et/ou des fibres, et éventuellement des pigments ; - un procédé de réalisation d'un matériau de construction comprenant le mélange de ladite composition avec de l'argile crue, de préférence dans des proportions pouvant aller jusqu'à 70 % en poids, de préférence encore jusqu'à 60 % en poids du matériau, et extrusion à froid ou moulage à froid dudit mélange ; l'obtention du matériau s'effectue sans cuisson, au contraire des matériaux classiques à base d'argile crue qui nécessitent une cuisson à une température de l'ordre de 900 à 1 100 °C,

- un procédé de réalisation d'un matériau de construction comprenant le mélange de ladite composition avec des « granulats » ou fibres d'origine végétale, telles que la sciure, les copeaux et les fibres de bois, la paille, la chènevoite, le lin, le liège ou Sa perlite ;

- un procédé de réalisation d'un matériau de construction expansé comprenant le mélange de ladite composition avec un agent expansif ou moussant, te! que de la poudre d'aluminium, avantageusement en présence d'agent stabilisant.

Tous ces procédés peuvent être mis en œuvre à des températures comprises entre 0°C et 30 °C environ, sans nécessiter de traitement thermique.

Plus précisément, !a matrice, réalisée à partir des composants présentés ci-dessus, est mélangée avec la solution d'activation, elle-même préparée selon la formule indiquée. L'ensemble des deux constitue alors la composition selon l'invention, se présentant sous la forme d'un liquide épais, qui est ensuite mélangée avec un ou plusieurs composés neutres tels que les granulats ou les fibres, dont elle va constituer le liant. Les additifs ou adjuvants, ajoutés dans le mélange, permettent de lui conférer certaines propriétés particulières complémentaires. Ce liant, ressemblant à une résine, permet après réaction, de former avec les « granulats » et les « additifs » un assemblage monolithique cohérent présentant des propriétés nouvelles par rapport aux matériaux de l'art antérieur, notamment un temps de prise court, un très faible retrait dimensionnel, un aspect de surface brillant.

La présente invention porte également sur les multiples utilisations possibles de la dite composition selon l'invention ou des procédés décrits ci-dessus, et notamment :

- l'utilisation de ladite composition ou dudit procédé pour la réalisation d'éléments de revêtement, en particulier des revêtements de sols, tels que des carreaux, dalles, pavés ou bordures, des revêtements de murs, tels que des éléments de façade intérieures ou extérieures, des plaquettes de parement, des éléments de bardage, ou des revêtements de toitures de type tuiles, pour la réalisation de modules de construction exirudés ou moulés, telles que des briques, ou pour la réalisation de formes extrudées variées ;

- l'utilisation de ladite composition ou dudit procédé pour la réalisation de matériaux composites, tels que des panneaux de construction de type panneaux préfabriqués, de blocs préfabriqués tels que des linteaux de porte ou de fenêtre, des éléments de murs préfabriqués, ou tout autre élément de construction préfabriqué ;

- l'utilisation de ladite composition avec un agent expansif ou moussant pour la réalisation de modules d'isolation, tels que des panneaux de cloisons, ou des modules de construction isolants légers (de masse volumique inférieure à 1 ,5 kg/L, de préférence inférieure à 1 ,2 kg/L, de préférence encore inférieure à 1 ,0 kg/L, de préférence encore inférieure à 0,7 kg/L) ;

- l'utilisation de ladite composition pour la réalisation par fabrication additive, telle qu'au moyen d'une imprimante 3D, d'éléments de construction, de bâtiments ou de maisons, ou d'objets de décoration ; ou encore

- l'utilisation de ladite composition sous la forme d'un système bi-composant avec soit d'une part les constituants sous forme solide, et d'autre part les constituants sous forme liquide, soit les constituants sous la forme de deux pâtes, pour la réalisation de mastic, colle ou mortier de scellement, par exemple pour injection à partir d'appareil de type pistolet à cartouches renfermant chacune une partie des composants de la composition finale.

Ces deux dernières utilisations sont très difficiles à mettre en œuvre à partir de compositions à base de ciment du fait de la réaction d'hydratation de ce matériau dès son mélange avec l'eau, nécessitant la synchronisation entre l'ajout d'eau, le mélange et le dépôt de la pâte.

Source EspaceNet

17/11/2017

Formation du Pôle Européen de la Céramique : LES GEOPOLYMERES

De quoi s’agit-il ? Pour quoi faire ?


Mercredi 6 Décembre 9h00 - 17h00 - Accueil 8h30-9h00
Lieu : ESTER Technopole, 1 avenue d’Ester – 87069 Limoges Cedex

Les géopolymères ont fait leur preuve dans de nombreux domaines tels que l’industrie automobile, l’aéronautique, la défense (peintures anti-feu thermodurcissables), le bâtiment (nouveaux ciments écologiques) et le médical (prothèses osseuses). Il reste cependant encore de multiples perspectives industrielles.

Objectif de la journée : Cette journée est destinée à vous apporter des notions sur les géopolymères.
Public visé : Tout public

Intervenants : SPCTS - Sylvie ROSSIGNOL et Améni GHARZOUNI
Cette journée peut être prise en charge par votre organisme de formation

Programme :

  • 9h00 : Importance des matières premières / Caractérisation 
  • 10h00 : Définition et mécanisme réactionnel 
  • 11h00 : Echanges - Networking 
  • 11h30 : Synthèse et mise en forme 
  • 12h30 : Déjeuner 
  • 14h00 : Présentation d’échantillons / Propriétés 
  • 15h00 : Exemples d’applications 
  • 16h00 : Echanges - Networking 
  • 16h30 : Questions-Réponses et possibilité d’entretien avec les intervenantes


Bulletin d’inscription et programme complet en documents associés

Pour toutes questions : sophie.comte@cerameurop.com 05 55 38 32 59
Inscription, règlement et facturation : contact@cerameurop.com Tel. 05 55 38 16 21

Source Cerameurop

16/11/2017

HP2A VS TERRE CUITE

90 % de l’énergie utilisée en production de terre cuite correspond à des besoins thermiques pour sécher puis cuire les produits à des températures comprises entre 1000°C et 1 250°C avec, pour principal combustible, le gaz naturel.
Réduire la consommation énergétique dans le secteur du bâtiment est désormais une priorité dans les politiques des pays industrialisés.


LES ATOUTS DE LA TECHNOLOGIE HP2A
La complexité du procédé de fabrication des produits en terre cuite (ligne de production, séchoirs et fours), implique une installation industrielle importante, spécifique et couteuse.

Les contraintes de fabrication limitent la variété des formes que l’on peut obtenir. Pour chaque forme, il faut un moule dédié, voire une extrudeuse spécifique.

Le moindre défaut pendant la préparation a des répercussions parfois très importantes en terme de « taux de perte » ou bien d’arrêt de production.

La technologie HP2A possède trois atouts majeurs face à la terre cuite :

Elle ne nécessite pas de fours ou de séchoirs, ce qui représente une économie d’énergie considérable pour les industriels du secteur.

La technologie HP2A peut être travaillée avec un grand nombre de pigments afin d’assurer une teinte régulière et répétitive des produits.

Beaucoup plus souple en terme de formes possibles, le retrait quasi inexistant des formulations à base HP2A est un avantage majeur par rapport à la terre cuite.

La cuisson à froid limite fortement la dépense énergétique ainsi que la production de CO2

LA CUISSON À FROID
Les argiles sont créées naturellement à partir de la pierre. La technologie HP2A remonte le temps en recréant une pierre à partir de l’argile. Pour cela elle utilise la réaction qui se produit entre, par exemple, une argile spécifiquement modifiée et un activateur spécialement formulé.

Cette réaction est appelée « cuisson à froid » par analogie avec la technologie de la terre cuite. En effet, lors de la cuisson de l’argile, l’énergie apportée fait fondre l’argile qui devient une pâte. La fusion récrée ainsi, en quelque sorte, les liens qui existaient lorsque l’argile était une pierre.

Lors du refroidissement, ces liens persistent et forme un bloc de terre cuite. Dans le procédé HP2A, les liens sont récréés grâce à une réaction chimique entre les sites réactifs de l’argile et le vecteur minéral et on forme donc un bloc.

La technologie HP2A se fait à la température ambiante, dès 0°C, puisque l’énergie nécessaire à la réticulation de l’argile est diminuée notamment grâce à l’action d’un catalyseur.

CONDUCTIVITÉ THERMIQUE D’UNE BRIQUE HP2A (PAR CUISSON À FROID)
Afin d’évaluer la technologie HP2A vis à vis des dépenses d’énergie des mesures de conductivité thermique ont été faites sur une brique HP2A pleine. Cette méthode permet de connaître ainsi la capacité d’isolation intrinsèque du produit ce qui est très important pour la conception de briques alvéolées. En effet, un matériau très conducteur provoquerait de nombreux ponts thermiques et diminuerait l’efficacité de l’isolation.

Pour une brique pleine HP2A sur base argile sable, la valeur mesurée se situe aux environs de 1.18 W.m-1.K-1 avec une masse volumique d’environ 2 kg/L. Cette valeur montre que le produit est beaucoup plus isolant que la majorité des matériaux de construction classiques. Le tableau ci-dessous donne quelques chiffres (source : Wikipédia).


La technologie HP2A permet d’obtenir des produits de conductivité thermique très inférieure à des matériaux comparables (en terme de solidité) y compris du béton spécial avec granulats légers. Le chiffre obtenu est similaire à celui de la terre cuite réputée excellent isolant.

Source HP2A

15/11/2017

Le béton de Chaillé-sous-les-Ormeaux séduit l’Europe

Après un label français, le ciment vendéen du futur a reçu les félicitations du jury européen. Et guette son futur toit à Bournezeau.


Les travaux de la future usine HP2A vus d’en haut. 

Il y a un an, il serrait la main d’Emmanuel Macron. Le 19 août 2016, Julien Blanchard ouvrait les portes chaillezaises d’Argilus à celui qui n’était encore que ministre de l’économie. « Depuis ce jour, les choses ont bien avancé ». En décembre dernier, le projet HP2A a intégré le Programme d’investissements d’avenir français (PIA). Mieux, en juillet, il a reçu les félicitations du jury continental. « Nous avons obtenu de la commission européenne la reconnaissance Seal of excellence horizon 2020 », appuie le président d’Argiwest.
Un coup de tampon sur les atouts scientifiques, économiques et environnementaux du projet vendéen. Et une porte qui s’ouvre sur les investissements européens. « Un vrai plus pour nous », relance Julien Blanchard. « Monter ces dossiers est un parcours du combattant. Mais ces labels sont extrêmement importants pour la vie future du projet ».

L’usine pilote mise en route à l’été 2018


L’avenir, justement, se dessine à Bournezeau. « Le terrassement de l’usine pilote HP2A a débuté sur le Vendéopôle ». Sur 30 000 m2 de terrain, va grandir un site de 4 500 m2. « Un bâtiment de 17 mètres de haut qui va abriter 48 silos ». Pendant un an, 150 personnes vont s’activer sur le chantier. Des bras issus « d’entreprises du département ». La livraison est notée sur l’agenda de l’été 2018.
Le planning du patron se noircira aussi en fin d’année. « En novembre/décembre, nous lancerons une campagne d’embauche », annonce Julien Blanchard. « La priorité, c’est de trouver une quinzaine de personnes pour la maintenance industrielle, avec des compétences informatiques et automatismes ». Les commerciaux, eux, seront recrutés au printemps. Avant de lorgner les CV du futur personnel du suivi de production.

C’est, en millions d’euros, l’enveloppe dédiée à la construction de l’usine pilote HP2A. Pour faire pousser ce site, au bord de l’A83 à Bournezeau, Julien Blanchard s’est entouré de partenaires privés. Malgré les labels obtenus, les alliés de poids tels Total, Airbus ou Michelin, le projet d’avenir se monte sans appui du monde bancaire. « C’est quelque chose qui me reste en travers de la gorge », ne cache pas le patron chaillezais.

Les déblais parisiens arrivent à Chaillé


L’entreprise vendéenne a été choisie pour revaloriser les déblais issus de la création des 200 kilomètres de voies et 68 gares nouvelles du Grand Paris Express. Grâce à la technologie HP2A, ces déblais pourront être transformés en matériaux de construction. « Les premiers extraits du sous-sol parisien sont arrivés à Chaillé », note Julien Blanchard. « Nous sommes en pleine phase d’essai ». Des tests qui devraient s’accélérer avec la perspective des Jeux Olympiques 2024 dans la capitale.

HP2A, c’est quoi ?

« C’est une innovation de rupture. Une alternative au ciment Portland, ce ciment gris que l’on connaît tous ». C’est avec ces mots que Julien Blanchard, le patron de l’entreprise chaillezaise Argilus, décrit « son » HP2A. Ce ciment du XXIe siècle est techniquement performant, mais aussi moins cher et avec une très basse empreinte carbone.

Source Actu

14/11/2017

Imerys Toiture parie sur l’habitat autonome en énergie

Imerys Toiture présent à Batimat se veut force de propositions pour toutes les solutions de couverture, allant des écrans de sous-toiture jusqu’aux solutions solaires

Leader français de la tuile terre cuite et spécialiste de solutions pour toits et façades, Imérys Toiture n’a eu de cesse ces dernières années de poursuivre sa croissance externe.

Ses nouvelles acquisitions lui permettent de proposer sur le marché une offre complète de produits répondant notamment aux exigences réglementaires de la RT 2012 et de la future RBR 2020 (Réglementation Bâtiment Responsable 2020).

Pour un habitat énergétiquement autonome

Ainsi, afin d’asseoir sa stratégie de toiture intégrée destinée à répondre au développement d’un habitat plus autonome énergétiquement, Imerys a pris le contrôle de deux sociétés spécialisées dans les énergies solaires : les activités héliothermiques du groupe SAG et une prise de capital majoritaire dans l'entreprise Luxol, spécialiste des tuiles photovoltaïques.

Ces acquisitions ont permis au groupe de présenter ses solutions solaires en mars dernier au salon BE Positive de Lyon, anticipant les exigences de la RT 2020 : Hybrid’Kit, une solution pour la production d’électricité et d’ECS réunissant photovoltaïque et héliothermique en une seule tuile, Alpha Solaire, la 1ère tuile terre cuite avec cellule photovoltaïque intégrée et enfin une marquise solaire, photovoltaïque alliant protection solaire et production d’électricité.

Les écrans de sous-toiture aussi

Ensuite, avec le rachat de Covéo en mai 2017, Imerys Toiture a élargi encore son offre. En premier lieu, avec des écrans de sous-toiture HPV, se composant de 7 solutions destinées à protéger la toiture de pénétrations accidentelles d’eau ou de neige et à optimiser les propriétés thermiques de l’isolant vis-à-vis de l’air extérieur :  Aéro 2 HPV, Aéro 3 HPV, Aéro 2 DBA HPV, Aéro 3 DBA HPV, Aéro 3 Réflex DBA HPV, Aéro DREN BA HPV et Aéro 3 Voltaïque HPV.

Autres nouveautés : des écrans pare-pluie, utilisés derrière un bardage vertical, notamment en maison ossature bois et visant à protéger des intempéries les isolants posés en façade : Odheo Stop et Odheo Stop UV 5000 (spécialement conçu pour un bardage à claire-voie).

A cela s’ajoutent les nouveaux accessoires de la gamme Tectys, tels qu’Altka, une bande solin souple qui permet de réaliser l’étanchéité entre tous types de tuiles et à différents points singuliers du toit, sans outillage particulier.

Une nouvelle tuile canal

Enfin, le fabricant a sorti Oméga Max, tuile spécifiquement dédiée aux toitures neuves. Fortement galbée, elle présente un grand format (entre 8 et 10 tuiles au m2 en moyenne selon recouvrement) et est accompagnée d’une gamme réduite d’accessoires pour un maximum de performances sur les chantiers. Son aspect canal et sa palette de couleurs la destinent au grand Rhône-Alpes.

Quand la terre cuite se fait ardoise

Imerys Toiture agrandit sa gamme petit moule en proposant une tuile terre cuite reprenant le format et l’aspect de l’ardoise naturelle (y compris les épaufrures), tout en conservant les lignes épurées et le nez droit de la tuile Beauvoise Huguenot.

Intitulée Beauvoise Graphite, il s’agit d’une tuile à double emboîtement fabriquée à base d’argiles possédant une très bonne résistance mécanique au gel. Elle permet, en neuf comme en rénovation, de proposer une couverture ardoise à un coût bien plus avantageux au m2 que l’ardoise naturelle (15% de moins en moyenne à pondérer selon les régions).

Elle peut s’utiliser en bardage et se pose à joints croisés. L x l hors tout : 322 mm x 235 mm. Poids unitaire : 1,9 k.

Source : batirama.com / Michèle Fourret

Wienerberger buys U.S.-based Columbus Brick

Austrian construction materials maker Wienerberger AG (WIE.VI) said Tuesday that it has agreed to buy U.S. brick manufacturer Columbus Brick Company in a move that will boost Wienerberger's North American growth strategy.

Neither company disclosed financial details of the transaction but Wienerberger said the deal would result in a positive contribution to its earnings.

Wienerberger said it would finance the takeover with funds allocated for growth and portfolio optimization.

Columbus Brick Company, which is based in Columbus, Mississippi, operates two brick plants in the state and sells its products to customers in more than 18 states. In 2016, the company generated revenues of roughly $23 million.

Source Marketwatch

Mardi 14 novembre, à partir de 17h, comment les lignes du sport et celles du management peuvent converger ?

Rendez-vous dans les locaux de Imerys Toiture à à Saint-Geours-d’Auribat pour une soirée qui s’annonce passionnante, pendant laquelle le sport et le management se retrouveront autour de valeurs communes. Le tout organisé en collaboration avec le Stade Montois omnisports.

Après une introduction par Laurent Bernadet, membre du Bureau de la CCI des Landes (18h), ce sera la visite de ce site industriel, développé par le leader français de la tuile terre cuite et spécialiste de solutions pour toits et façades. Avec Thierry Farjado, directeur régional des ventes, rugbyman au Stade Montois 1990-1995, qui puise dans son expérience sportive les clés de son approche managériale.

Source Presselib

13/11/2017

TERREAL, 1er acteur à bénéficier d'un PEP pour un système photovoltaïque

Un PEP (Profil Environnemental Produit) est la carte d'identité environnementale d'un équipement électrique, électronique ou de génie climatique. Il est basé sur les résultats de son analyse de cycle de vie, dans la perspective du calcul de la performance environnementale du bâtiment.

Les plus-values pour nos produits sont d'une part une baise de 50% des émissions de CO2 par rapport aux valeurs par défaut et d'autre part des équipements durables avec des impacts limités sur l'environnement.

Le Profil Environnemental Produit sert à anticiper les obligations réglementaires, prouver la performance environnementale d'un équipement, alimenter la base de données INIES pour l'expérimentation E+C- et assurer la transparence des déclarations environnementales.

Les systèmes photovoltaïques de TERREAL permettent ainsi de minimiser l'empreinte carbone des bâtiments, grâce notamment à notre solution Solterre Micro PV développée pour l'autoconsommation.

Source TERREAL

Briques géantes pour un immeuble à Lille

Transformer la contrainte en atout et établir un lien entre le bâtiment et l'histoire du lieu, sont quelques-uns des principes que l'architecte Paolo Tarabusi a pu mettre en application sur cette réalisation située à Lille, au coeur d'Euratechnologies.

Le Doge, un bâtiment de bureaux d’environ 5100 m², destiné à des jeunes startups, est situé dans la ZAC des Rives de la Haute Deûle à Lille, au cœur d’Euratechnologies. Le concours (2011) imposait une contrainte très forte pour l’utilisation de la terre cuite, matériau historique de l’environnement immédiat et de la région.

Désireux de proposer autre chose qu’un bâtiment en béton revêtu de briques de parement, le parti pris de Paolo Tarabusi a été d’exploiter une gamme d’éléments de construction en terre cuite « monolithe », sorte de briques creuses géantes hautes d’un étage, utilisées habituellement pour les bâtiments agricoles et l’habitat individuel. En collaboration avec le fabricant et moyennant quelques ajustements minimes sur la chaîne de production, une brique de 33x20x280 cm. a été conçue et produite pour ce chantier.

L'histoire du lieu

Livré en 2017, ce bâtiment propose une architecture inattendue, inventive et pertinente. En détournant l’utilisation d’un matériau là où tout semblait avoir été fait et dit, Paolo Tarabusi établit le lien de l’ouvrage avec l’histoire du lieu tout en affirmant sa contemporanéité.

Paolo Tarabusi enseigne le projet à l'École nationale d'architecture de Paris-Val-de-Seine (ENSA-PVS) et, depuis 2005, l'analyse des structures à celle de Paris-Belleville (ENSA-PB). Les bâtiments conçus par l’atelier Tarabusi, qu’il dirige depuis 2006 à Paris, questionnent donc les techniques constructives et la matérialité des ouvrages.

Dans un esprit de collaboration avec les maîtres d’ouvrage, les fabricants et les entreprises, Paolo Tarabusi propose une architecture sobre qui se nourrie des contraintes du site et du programme. « Transformer la contrainte en atout du projet est une piste de travail qui m’intéresse », dit-il.


Le Doge

  • Adresse : 2/4 avenue des Saules, Lomme (ZAC des Rives de la Haute Deûle)
  • Maîtrise d’ouvrage : Nacarat
  • Architecte : Atelier Tarabusi
  • Paolo Tarabusi avec M. Del Gaudio, A. Benarroche, I. Feltrin, M. Kopecky, A. Raffaelli
  • BET TCE : Projex
  • Bureau de Contrôle : Veritas
  • Labellisation : BREEAM niveau very Good
  • Aménageur : Soreli
  • Urbaniste ZAC : Jean-Pierre Pranlas-Descours
  • Paysagiste ZAC : Atelier Bruel-Delmar
  • Dates : Concours : Septembre 2011, A/O : 2015, Préparation chantier : Décembre 2015, Démarrage travaux : Janvier 2016, Livraison : Février 2017 BAT A, Juin 2017 BAT B
  • Surface Plancher : 5 080m2
  • Coût : 6.000.000 €HT

Pourquoi Cleia vend ses savoir-faire d’ingénieriste en dehors de la conception et réalisation clé en main de tuileries et de briqueteries

C’est l’histoire d’un succès industriel dont la Bourgogne-Franche-Comté peut être fière. Sept ans après sa reprise, Cleia est devenue l’un des acteurs mondiaux pour équipements de matériaux de construction en terre cuite. Un savoir-faire complexe que l'entreprise propose aujourd’hui avec succès à d’autres secteurs industriels.

Franck Bigeard, directeur commercial de Cleia, à Nolay (Côte-d’Or), le confesse sans forfanterie : « Notre capacité à répondre par l’ingénierie et le service à un besoin du client trace notre chemin. » Ainsi que le succès de cet ensemblier industriel, spécialiste des équipements pour matériaux de construction en terre cuite (tuiles et briques), du simple four ou séchoir, à l’usine clé en main.

Née en avril 2010 sur les ruines de Ceric Automation et Ceric Système, d’anciennes filiales du groupe Keyria, grâce à Philippe Pénillard, son président, l’ingénieriste vend maintenant son savoir-faire en robotique, automation, thermique et pilotage de process à d’autres secteurs d’activité.

« Nous souhaitons accompagner des groupes et ETI françaises au grand export, dans des secteurs comme l’automobile ou encore les biens d’équipement », indique le directeur commercial.

Un premier pas a été franchi avec Eurostyle, équipementier de rang 1 spécialisé notamment dans les habillages de véhicules automobiles, qui souhaite des îlots robotisés pour certaines de ses usines à l’étranger. Un second l’a été avec Jean Perrot, la marque des équipements de travail des métaux à feuilles du groupe Pinette, à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).

Cleia a pour cette entreprise mis au point un cobot qui accompagne l’opérateur sur une presse plieuse, en intégrant les mouvements voulus et en les dupliquant selon la programmation choisie. Le groupe de petit électroménager Seb devrait aussi faire appel à l’ingénieriste pour un système de transitique (logistique interne) entre différents ateliers de production.

Une dizaine de brevets

« Cette diversification, toute récente, n’est pas liée à un besoin de compenser une perte d’activité, mais obéit à une stratégie de développement axée sur un levier de croissance », certifie Thierry Allanic, le directeur du marketing.

Cleia se porte pas trop mal, avec un chiffre d’affaires prévu sur l’exercice 2017 de 35 millions d’€ et 185 personnes, réparti entre le siège de Nolay, le site d’Albaraka en Tunisie (65 salariés), la société de service et de maintenance Claytec en Algérie, le fabricant de brûleurs Jeflam à Belfort, et Pélerin à Soissons (Aisne), fournisseur de machines pour la préparation des argiles.

La société est aussi très innovante, avec pas moins d’une dizaine de brevets à son actif, dont le séchoir Zéphyr et le four Hydrofast. Car Cleia rayonne sur le petit monde des tuileries et briqueterie dans les pays émergents.

« Longtemps atone, le marché en Europe va reprendre avec des transformations d’équipements pour fabriquer des briques techniques », souligne Frank Bigeard.

Cette compétence acquise au grand export, qui représente 80% de l’activité, et cette volonté de l’adapter à d’autres secteurs d’activité, devraient, sauf accident, conduire l’ingénieriste à atteindre d’ici à 2022 un chiffre d’affaires de 50 millions d’€. « Avec vraisemblablement de la croissance externe », précise Thierry Allanic.

Source Traces Écrites Publié par Didier Hugue

12/11/2017

SAINT-JEAN-DE-LIVET: La briqueterie avait fait la renommée de la commune

Gilbert Grieu désigne les auvents d’aération de l’ancienne briqueterie. 

C’est un champ en friche. Un minuscule bâtiment s’y tient, à l’écart, un peu envahi par le lierre et les ronces. Qui pourrait croire que cette toute petite bâtisse, de quelques mètres de long à peine, était, il y a encore un siècle à ..

Gilbert Grieu, ancien maire, propose la découverte de l’ancienne briqueterie, fermée en 1914, qui avait produit pendant trois siècles des briques très fines et réputées.

Source Ouest-France

11/11/2017

Nogent sur Seine- Une exposition a été consacrée dernièrement aux épis de faîtage et autres produits de terre cuite.

Deux habitants de Villadin, Françoise Tirilly et Vincent Caputo, délégués de la fondation du patrimoine Champagne-Ardenne, ont eu l’idée d’une exposition sur les épis de faîtage et autres produits de terre cuite.

Le passé fastueux du village de Villadi revit. Les épis de faîtage ont fasciné les visiteurs.

Source  L'Est Eclair 

10/11/2017

BREVET CERITHERM/ DRYING TUNNEL FOR CERAMIC PRODUCTS

Tunnel (1) de séchage de produits céramiques disposés sur un moyen de transport (3) parcourant le tunnel de l'amont vers l'aval, le tunnel (1) étant constitué de modules (2) de dimensions transversales identiques, assurant individuellement la distribution, l'extraction et le contrôle, en température, humidité et vitesse, de l'air de séchage des produits céramiques.


  • Signet PL3012565 (T3)  -
  • Inventeur(s) ZAMPARO GIOVANNI [FR] +
  • Demandeur(s) CERITHERM [FR] +
  • Numéro de demande PL20150185921T 20150918 

Source Espacenet

09/11/2017

« Cycle terre » lauréat circulaire d’un appel à projets européen

Le projet « Cycle terre », à Sevran, initié par la ville et Grand Paris aménagement, prévoit la réutilisation des terres excavées du Grand Paris express pour créer un nouveau matériau de construction. Il vient d’être désigné lauréat de l’appel à projets européen « Actions innovatrices urbaines » dans la catégorie économie circulaire.

De la parole aux actes. Alors que la métropole du Grand Paris et la Capitale organisaient, jeudi 5 octobre 2017, une journée d’échanges internationale sur l’économie circulaire, des initiatives remarquables sont récompensées sur le terrain, cette fois par l’Union européenne. Ainsi le projet « Cycle terre », développé par Grand Paris aménagement, la ville de Sevran (Seine-Saint-Denis), le bureau d’études Antea groupe, les laboratoires de recherche AE&CC LabEx, CRAterre et Amàco de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Grenoble, l’agence d’architecture Joly&Loiret et une demi-douzaine d’autres partenaires dont la Société du Grand Paris et le groupe Quartus, vient d’être désigné, ce mardi 10 octobre, lauréat de l’appel à projets européen « Actions innovatrices urbaines » dans la catégorie économie circulaire.

Gare de Sevran-Livry
Le démonstrateur sera situé près de la gare de Sevran-Livry qui sera desservie par la ligne 16 du Grand Paris express. © SGP/Agence Duthilleul

L’annonce a été faite à l’occasion de la semaine européenne des régions et des villes, qui se tient jusqu’au 12 octobre à Bruxelles. Grâce à ce programme du Fonds européen de développement régional (Feder), « Cycle terre », qui fait partie du programme des démonstrateurs industriels de la ville durable (DIVD), va obtenir un important cofinancement de 4,8 millions d’euros, qui couvrira 80 % des dépenses estimées du projet.

Créer une filière terre

« Cycle terre » consiste à créer une filière terre pour les matériaux de construction de la ville. Il s’agit, pour cette expérimentation, de réutiliser les terres excavées du Grand Paris express pour les transformer en matériaux de construction à très faible empreinte carbone, utilisables à proximité des chantiers du réseau de transport, indique Grand Paris aménagement. Le démonstrateur de Cycle terre verra le jour à Sevran, à proximité de l’emplacement de la future gare Sevran-Livry de la ligne 16. Les terres extraites pour la réalisation de cette gare seront d’abord triées en fonction de leur typologie (argile, sable, graviers, etc), puis sélectionnées pour fabriquer quatre types de matériaux de terre crue (brique, panneaux d’argile, terre allégée, enduits). Ces nouveaux matériaux auront notamment vocation à approvisionner l’opération d’aménagement Sevran Terre d’avenir portée par Grand Paris aménagement.


« L’objectif est de mettre en œuvre une chaîne de production intégrée », souligne Magali Castex. © Gpa

« En s’appuyant sur l’expertise du laboratoire CraTerre, l’objectif est de mettre en œuvre une chaîne de production intégrée qui permette de s’adapter aux cadences de sortie du Grand Paris express », indiquait récemment dans nos colonnes Magali Castex, responsable du projet Cycle terre pour GPA.

L’objectif de cette opération est de réduire l’impact et l’empreinte écologiques du réseau de transport et des projets d’aménagement urbain associés, tout en assurant la disponibilité de matériaux de construction locaux à faible impact carbone, dans un contexte de raréfaction des ressources. Le projet s’inscrit dans une logique d’économie circulaire, et permet d’optimiser l’utilisation des ressources naturelles, limiter les déchets générés tout en créant de la valeur économique, sociale et environnementale. « La création de l’unité de fabrication donnera lieu à une action de formation pour environ une centaine de personnes dans le domaine de la construction », souligne GPA. Par ailleurs, l’utilisation du matériau terre permet d’améliorer la qualité du confort intérieur des logements : acoustique, inertie, gestion de l’hygrométrie, qualité visuelle, poursuit l’aménageur.

Les partenaires de « Cycle terre »
Aux côtés de GPA et de la ville de Sevran, plusieurs partenaires sont engagés dans ce projet visant à créer une filière de matériaux en terre. Le bureau d’études Antea Group, spécialiste de la géologie, cinq laboratoires de recherche (Laboratoire Iffstar, CRAterre et AE&CC LabEx Ensag, Amàco et Sciences Po Paris), l’agence d’architecture Joly&Loiret, commissaire de l ‘exposition « Terres de Paris, de la matière au matériau », le promoteur immobilier Quartus et l’organisme de formation de Sevran (Compétences emploi) y prennent part. Le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) et la Société du Grand Paris sont également des parties prenantes.

Le programme européen « Actions innovatrices urbaines »
« Actions innovatrices urbaines » est un programme du Feder, qui dispose d’un budget de 372 millions d’euros pour la période 2014-2020. Il a pour objectif d’identifier et de soutenir des solutions nouvelles et innovantes pour répondre aux multiples défis qui se posent aujourd’hui aux villes de l’Union européenne. Cette année, l’appel à projets portait sur les thématiques des mobilités urbaines, de l’intégration des migrants et réfugiés, et de l’économie circulaire. Le programme « Actions innovatrices urbaines » vise à fournir aux collectivités et leurs partenaires les ressources pour tester des idées audacieuses et non éprouvées, et à concrétiser des prototypes pouvant être testés sur le terrain.
Ce programme va donc permettre au projet « Cycle terre » de s’engager durant trois ans dans une phase de test grandeur nature. Ainsi, l’objectif est de développer une unité de fabrication fonctionnelle en 2019. En parallèle, une exposition « Terre de Sevran » sera montée, et un guide de conception architecturale pour les matériaux terre sera élaboré et diffusé.

Source Le Journal du Grand Paris