Pages

07/01/2019

Portrait robot de l'industrie du futur

Un atelier sur l'intelligence artificielle appliquée au milieu industriel animé par François-Xavier de Thieulloy, associé Dataswati, a conquis l'assemblée réunie à la CCI.
La Chambre de commerce et d'industrie de Paris Île-de-France, en partenariat avec la Région, organisait récemment une après-midi d'information et de démonstration sur le thème porteur de l'industrie du futur.

Quelle vision émerge aujourd'hui de l'industrie du futur ? Des unités de production totalement automatisées, sans le moindre souffle humain ; cette “black factory” jusqu'au boutiste qui commence à s'imposer dans l'esprit d'entrepreneurs avant-gardistes.

On ne parle évidemment plus de “main d'œuvre”, plus d'horaires, plus de vacances... Les process de fabrication sont intégralement robotisés. Ils se mettent en place avec rigueur, au gré des fluctuations des carnets de commandes.

Le ballet des plateformes mobiles autonomes, équipées d'un outillage spécifique, de capteurs sophistiqués, se plie avec grâce à la chorégraphie orchestrée par l'intelligence centrale, artificielle, qui organise la production au terme d'une optimisation algorithmique des tâches quotidiennes.
L'usine du futur pense, communique, évolue, apprend... Elle se transforme, produit “non stop” 24 heures sur 24, 365 jours par an, mais reste, pour l'instant, pour longtemps, une vue de l'esprit. Un rêve ? Un cauchemar ?

L'industrie du futur est certes très ambitieuse, mais elle reste tout aussi pragmatique. En attendant les prouesses déconcertantes de l'intelligence artificielle, elle persiste à confier son présent aux humains, des humains néanmoins de plus en plus connectés, apprenant à collaborer en toute sécurité avec les robots.

Reste que l'avènement de cette industrie du futur est devenue un enjeu international et que dans la course à la suprématie, la France n'est pas la mieux lotie des nations. L'Allemagne et surtout la Chine partent avec de sérieuses longueurs d'avance.

La réaction de l'Île-de-France
Pour inciter les PME franciliennes à se lancer dans le challenge, la Chambre de commerce et d'industrie de Paris Île-de-France a donc organisé cet événement d'information et de démonstration autour de l'industrie du futur. Quelque 500 industriels franciliens et acteurs de l'industrie du futur ont ainsi échangé et découvert les nouveaux visages de l'usine de demain.

Comme le souligne Didier Kling, président de la CCI Paris Ile-de-France, « en sensibilisant les entreprises, en les mettant en relation avec les autres acteurs de ce secteur, en fédérant et représentant l'écosystème, la CCI Paris Ile-de-France agit concrètement pour développer l'industrie et maintenir le niveau de compétences de nos industriels franciliens ».

Lors de cette après-midi, les représentants des entreprises franciliennes ont pu découvrir les nouveaux visages de l'usine du futur à travers des démonstrations, ateliers et tables rondes. L'espace networking leur a permis de rencontrer les acteurs institutionnels et privés de l'Industrie du futur en Île-de-France (BPI, Conseil régional, pôles de compétitivité, clusters, comité Industrie du futur Ile-de-France, CCI Paris Ile- de-France et ses écoles...).

La CCI Paris Ile-de-France a initié plusieurs actions dont l'Usine numérique Île-de-France. Ce programme a été lancé en septembre 2017.

Cofinancé par le Fonds européen de développement régional, il permet aux PME industrielles franciliennes, notamment des filières aéronautique, automobile et mécanique, d'expérimenter des logiciels métiers liés à la conception et la fabrication de produits, en bénéficiant de la formation au logiciel retenu.

Il référence par ailleurs « des technologies matures », afin de déterminer si celles-ci correspondent bien à leurs besoins, avant d'investir durablement.

134 “offreurs de solutions”
Autre action menée dans le cadre de la démarche “Offreurs de solutions”, initiée par l'Alliance industrie du futur et mise en œuvre par le réseau des CCI, la CCI Paris Ile-de-France a répertorié 134 “offreurs de solutions” franciliens.

Ces derniers mettent sur le marché des produits, des prestations de services et des solutions à destination des entreprises industrielles. Par ailleurs, la CCI Paris Ile-de-France a lancé, en juillet 2018, le club des Offreurs de solutions. L'objectif du club est de favoriser la transversalité et de faciliter les relations entre ces offreurs de solutions par des rencontres régulières pour qu'ils puissent développer du business ensemble.

Le club a aussi vocation à faire connaître aux offreurs l'écosystème régional. Récemment, ils ont pu rencontrer Elyzée Consortium, un groupement d'entreprises piloté par des dirigeants de PME multi-compétences et multisectoriels.

Lors de cette rencontre, les dirigeants d'entreprise ont pu découvrir ce que sera concrètement l'usine du futur en rencontrant ses acteurs. Un espace de networking favorisait ainsi les interactions entre acteurs institutionnels et privés de l'industrie du futur en lle-de-France tels que l'Alliance Industrie du Futur – Offreurs de solutions, la Direccte, la BPI, le Conseil régional d'Ile-de-France, les pôles de compétitivité, les clusters, le comité Industrie du futur Ile-de-France, la CCI Paris Ile-de-France et ses écoles.

Les participants ont aussi pu aller dans les détails à travers des démonstrations, des ateliers et une table ronde. L'après-midi s'est ouvert par un atelier sur l'intelligence artificielle (IA) animé par François-Xavier de Thieulloy, associé Dataswati, qui a conquis l'assemblée.

« L'IA va être plus intelligente que nous mais nous allons la maîtriser », a lancé l'expert en introduction.

Démystifier l'IA
Ce dernier a commencé par expliquer à l'auditoire comment l'IA fonctionne afin de casser le mythe du robot magique supérieur à l'humain.

« L'IA apprend comme nous, en se nourrissant d'exemples et de concepts communs », a illustré François-Xavier de Thieulloy, associé Dataswati, avec des exemples de diaporama de photos et de concepts affiliés.

Pour développer un projet IA, il faut ainsi définir des process, des exemples, des valeurs continues et des catégories pour créer l'algorithme. Il existe différentes méthodes d'apprentissage pour le machine learning, la supervisée et la non-supervisée (voir schéma ci-dessous).

« La qualité des données impacte forcément celle du modèle d'IA. Mieux vous mesurer, mieux vous prédisez », a-t-il conseillé.

Il convient de se poser trois questions pour démarrer le projet : quel est le problème business ? Quels sont les paramètres qui influent sur ce problème ? Quelles données sont nécessaires et disponibles ? L'expert a précisé qu'il faut prévoir des allers-retours pendant la période de formalisation entre les données disponibles et les cas d'usage.

Il a ensuite donné des exemples concrets d'utilisation de l'IA qu'il a piloté dans le domaine industriel, comme l'accélération du process d'une usine de séchage de briques en argile (avec un gain de 3 points de marge), le clustering image et signal pour un grand client du secteur pharmaceutique qui avait 200 000 photos à classer et labelliser, ou encore le monitoring de l'usure des têtes d'usinage de machines avec l'enregistrement de leurs rythmes.

François-Xavier de Thieulloy a conclu son intervention en prodiguant un conseil ultime : « Plus l'historique de données est important, mieux c'est. Achetez-vous des disques durs et stockez vos données au moins pour commencer ».

Quid de l'humain?
Comme le souligne Didier Kling, « nos amis allemands possèdent beaucoup plus de robots que nous, y compris dans l'industrie automobile. Pourtant, les effectifs humains sont restés inchangés ces dix dernières années. En revanche, ce ne sont pas les mêmes emplois. Dans nos écoles, nous formons aujourd'hui celles et ceux dont le monde industriel aura besoin demain ».

Evolution des compétences

Didier Kling a rappelé, par ailleurs, que « la chambre est à la disposition des PME pour identifier les moyens qui leur permettraient de s'inscrire dans cette dynamique de l'industrie du futur. Le Conseil régional joue ce rôle d'accompagnement avec nous et peut participer au financement de ce qui est nécessaire au rebond ».

L'humain augmenté
Si l'arrivée de l'IA dans les lignes de production de l'industrie française est inévitable, le fil rouge de la journée consistait à rappeler la prépondérance de l'humain. Les avancées technologiques récentes portent avec elles leur lot d'espoirs, de fantasmes mais aussi de craintes et d'interrogations sur le devenir de l'être humain.

Nous dirigeons-nous vers des usines entièrement robotisées ? Certainement pas, répondent les experts. Nous aurons toujours besoin d'experts pour programmer les IA et décrypter les informations.

Avec l'aide des algorithmes, les individus sont augmentés mais ne disparaissent pas pour autant des chaînes de production.

« L'humain est très bon sur la technique et très mauvais sur la routine où la machine est meilleure », a souligné François-Xavier de Thieulloy.

Déjà dans nos usines, l'IA fait désormais partie de la formation de nos ingénieurs. L'école ESIEE Paris, qui développe ses enseignements en intelligence artificielle, vient de signer avec IBM France pour la mise en place d'une chaire d'entreprise intitulée “IA et prescriptive analytics”. Les premières interventions d'IBM France, qui parraine la promotion 2019, viennent de débuter auprès des élèves de 5e année sur l'IA (technologies et applications, cas d'usage concrets) et l'analyse prescriptive.

Les étudiants et les enseignants-chercheurs de l'école bénéficient également d'accès libres : à la plateforme quantique IBMQ, au portail spécialisé d'IBM contenant des ressources techniques et stratégiques ainsi qu'au cloud IBM pour accéder à des services puissants et des technologies informatiques à source ouverte ou encore pour profiter de ressources pratiques qui les renseigneront sur les données et leur analyse, l'internet des objets et la sécurité.

Depuis la rentrée 2018, l'école propose aussi une filière en Datascience et IA pour répondre à la transformation numérique des entreprises.

Source Affiches Parisiennes par Anne MOREAUX et Jean-Paul VIART

06/01/2019

Au Cambodge, les réfugiés climatiques, esclaves modernes des fabriques de briques

Après des semaines de sécheresse, Chenda, criblée de dettes, a été contrainte d'abandonner sa rizière au Cambodge pour travailler avec ses quatre enfants dans une fabrique de briques, comme des milliers de réfugiés climatiques de ce pays d'Asie du Sud-Est.

"Beaucoup d'industries dans le monde emploient des réfugiés climatiques. Mais ce qui est unique dans les usines de briques au Cambodge c'est que la très grande majorité des ouvriers sont emprisonnés dans la servitude pour dettes", relève Naly Pilorge, directrice de l'association des droits de l'homme Licadho.

C'est le cas de Chenda, le propriétaire de l'usine de briques ayant racheté son emprunt.

Elle travaille avec sa fille Bopha, 14 ans, dans le village de Thmey à une quarantaine de kilomètres au nord de Phnom Penh, le long d'une route de terre où des centaines de fours à briques semblables à de petites pyramides flamboient sous le soleil.

Cinquante-six heures par semaine, Bopha, adolescente à la chevelure d'ébène, charge des pavés d'argile sur des chariots.

"Je ne vais pas à l'école. J'essaye d'aider à rembourser les 4.000 dollars qu'on doit même si cela prendra des années", raconte-t-elle à l'AFP, avant de rejoindre sa mère près de la cahute en tôle où la famille est logée dans l'enceinte même de la fabrique.

"Pour 10.000 briques transportées, nous touchons 7,50 dollars", ajoute-t-elle.

Le Cambodge est l'un des pays les plus vulnérables au changement climatique.

Et, comme Chenda, plusieurs dizaines de milliers d'agriculteurs cambodgiens ont abandonné les rizières à la suite de vagues de sécheresse et d'inondations, incapables de rembourser l'argent qu'ils avaient emprunté auprès d'une banque ou d'un organisme de microfinance pour cultiver leur lopin de terre.

Ils ont trouvé un travail dans une des centaines de manufactures de briques qui fleurissent dans le royaume pour répondre au boom de la construction dans les grandes villes du pays.

Dette exponentielle
Ces fabriques font travailler "une main-d'oeuvre d'adultes et d'enfants", relevaient en octobre des chercheurs de l'Université de Londres, dénonçant "une forme d'esclavage moderne".

Au vu de ce qu'ils gagnent, les ouvriers sont souvent incapables de rembourser et leur dette grossit au fur et à mesure des années.

Sov a emprunté 2.500 dollars quand elle a commencé à travailler à la fabrique. Vingt ans ans plus tard, à 57 ans, elle doit le double.

"Je vais devoir laisser cette dette à mes enfants", s'inquiète-t-elle. Mais "il faut les nourrir, je suis souvent malade et les traitements coûtent cher".

Maladies respiratoires ou de la peau, maux de tête, saignements de nez: les ouvriers travaillent sans gant ni masque et les problèmes de santé sont légion près des fours qui crachent une épaisse fumée noire.

Sov pourra bientôt prendre deux jours de vacances pour retourner dans son village de la province de Stoeng Treng dans le nord du pays, mais sans son mari et ses enfants qui doivent rester à la fabrique.

"Le patron a peur que nous prenions la fuite sans payer", explique-t-elle.

Pour autant, elle ne se plaint pas du propriétaire "qui ne nous traite pas mal".

Dans d'autres manufactures, la situation est pire.

"Certains patrons sont violents. Ils sont assez riches pour corrompre la police et les autorités locales. Et, malgré les abus, aucun n'a jamais été poursuivi", relève Sok Kin, président du syndicat de travailleurs BWTUC.

Quant aux ouvriers, "aucun n'est syndiqué, ils ignorent leurs droits et ont peur de perdre leur emploi", ajoute-t-il.

Au Cambodge, la durée hebdomadaire de travail est fixée à 48 heures et le travail des enfants de moins de 15 ans est interdit par la loi.

Mais, dans la fabrique de Thmey, les ouvriers effectuent au minimum 60 heures par semaine.

Et, sur la trentaine d'enfants, un seul va à l'école, les autres travaillant dès l'âge de sept-huit ans pour aider leur famille.

Le gouvernement a indiqué à plusieurs reprises qu'il allait enquêter et punirait les propriétaires des fours si des cas de travail d'enfants étaient avérés.

"Mais le problème perdure depuis des années et rien n'est fait", soupire Naly Pilorge.

Contacté, le ministère du Travail n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP.

Pour Sok Kin, "des mesures doivent être prises en urgence: établir un salaire minimum, lancer des enquêtes anti-corruption et une campagne d'information à l'échelle nationale pour faire connaître leurs droits aux ouvriers".

Source Le Point

05/01/2019

Toiture en tuiles : avantages, inconvénients, entretien, prix de pose

Les tuiles sont utilisées depuis l’Antiquité pour recouvrir les toits des habitations. Aujourd’hui encore ce type de toiture est l’une des plus courantes en France. Normal, quand on connaît ses qualités de résistance aux intempéries notamment et ses pouvoirs isolants. Une toiture en tuiles est aussi écologique car constituée de matériaux naturels. Sans oublier son esthétisme, très apprécié.

Les différentes toitures en tuiles
Les tuiles se présentent dans différents matériaux avec chacun leur particularité. Nous parlons ici des tuiles en terre cuite, les plus utilisées et les plus respectueuses de l’environnement. Mais sachez que les tuiles peuvent aussi être en béton, en PVC, en fibrociment et même en bois.

La toiture en tuiles de terre cuite
La terre cuite est un matériau connu depuis la nuit des temps. Composée d’argile et d’eau, la terre cuite ne comporte pas de produits polluants. Une toiture en tuiles en terre cuite est la garantie d’un air sain dans la maison.

On utilise le plus souvent la terracotta comme terre cuite. C’est elle qui donne cette couleur rouge si caractéristique de la grande majorité des toitures en tuiles. Elle est en plus résistante dans le temps et sa couleur ne se modifie pas contrairement à d’autres types de terres cuites utilisées pour fabriquer des tuiles qui ont tendance à noircir au fil du temps.

Les tuiles de terre cuite font partie de la famille des tuiles plates qui ont la particularité de pouvoir servir à recouvrir notamment des toits très pentus.

La toiture en tuiles en béton
En raison des propriétés de leur matériau, les tuiles en béton, fabriquées à partir d’un mortier, apportent une très grande étanchéité à une toiture. C’est aussi un matériau qui ne demande quasi aucun entretien, sauf une surveillance régulière de la mousse qui a tendance à davantage se développer sur ce type de tuiles que celles en terre cuite.

Le béton a l’avantage de pouvoir se colorer à l’aide de pigments. Ainsi, il est possible de fabriquer des tuiles dans de nombreuses couleurs.

Les avantages d’une toiture en tuiles
Qu’elles soient en terre cuite ou en béton, les tuiles sont des matériaux rigides et résistants. Si elles sont correctement et solidement installées, elles peuvent notamment résister à des vents très forts. Leur durée de vie est longue, jusqu’à 30 ans pour les tuiles en terre cuite et 50 ans pour celles en béton. Bien entretenue, une toiture en tuiles peut avoir une longévité bien plus élevée.

Les tuiles en terre cuite ou en béton ont aussi la particularité d’être très isolantes en particulier thermiquement. Elles disposent en effet de pouvoirs thermo réfléchissants qui isolent bien du froid, comme de la chaleur. Elles sont aussi insensibles à l’humidité.

Même si elles sont lourdes, les tuiles sont faciles à manier, ce qui rend plus simple leur remplacement. Il est en effet possible de changer seulement une tuile abîmée.

Les tuiles sont aussi particulièrement résistantes au feu. C’est pourquoi elles sont souvent utilisées dans les régions où les risques d’incendies sont importants.

Côté esthétique, la tuile existe dans de nombreux coloris. Le plus souvent de couleur rouge, vous avez toutefois la possibilité d’opter pour des tuiles blanches, vertes, etc. Ce sont en général les règles d’urbanisme en vigueur dans votre commune qui définissent les couleurs autorisées. D’autre part, les tuiles peuvent être proposées sous de nombreuses formes, jusqu’à une centaine ! La "tuile canal" ou la "tuile panne" pour les toits à pente faible, ou encore la "tuile à emboîtement" ou la "tuile romane" pour les pentes intermédiaires.

Enfin, constituées de matériaux naturels, les tuiles respectent l’environnement d’autant plus qu’elles sont 100 % recyclables et la plupart fabriquées localement. Il est possible aussi aujourd’hui de recouvrir son toit avec des tuiles photovoltaïques qui permettent de produire sa propre électricité grâce au rayonnement du soleil.

Les inconvénients d’une toiture en tuiles
Le principal inconvénient d’une toiture en tuiles en terre cuite est son entretien comme nous le verrons plus bas. Son poids, relativement important, nécessite aussi de bien préparer en amont sa mise en place, et notamment de s’assurer que la charpente est capable de la soutenir.

D’autre part, compte tenu du nombre important de tuiles nécessaires pour recouvrir un toit (parfois jusqu’à 100 au m2), son coût peut devenir facilement élevé.

Il faut savoir également que la couleur d’une toiture en tuiles en béton a tendance à se modifier et à s’estomper dans le temps pour laisser apparaitre la couleur grise d’origine du béton.

L’entretien d’une toiture en tuiles
Une toiture en tuiles nécessite un entretien régulier. Il est recommandé au moins une fois par an, et après une tempête par exemple, de procéder à une inspection de son toit pour repérer les tuiles endommagées ou cassées qu’il est impératif de remplacer.

Il est aussi conseillé de débarrasser régulièrement une toiture en tuiles des saletés ou débris qui peuvent s’y accumuler et empêcher la bonne évacuation des eaux de pluie. N’utilisez pas de nettoyeur haute pression car celui-ci pourrait endommager les tuiles et l’eau pourrait s’infiltrer sous la toiture. Un simple balai brosse convient pour procéder à ce nettoyage.

Si de la mousse apparait sur votre toiture en tuiles, le danger n’est pas qu’elle altère votre toit, les tuiles n’étant pas sensibles à cette plante envahissante. Mais il est préférable de la supprimer pour maintenir une bonne évacuation des eaux de pluies sur votre toit.

Attention : monter et se déplacer sur une toiture en tuiles n’est pas sans risques car les tuiles peuvent se casser sous votre poids. Préférez l’intervention d’un professionnel qui connaît toutes les précautions à prendre.

Quel est le coût de pose d’une toiture en tuiles ?
En elle-même, une toiture en tuiles représente un investissement financier assez conséquent, qui varie en fonction du matériau des tuiles, mais aussi de leur forme et de leur couleur. On estime le prix moyen d’une toiture en tuiles, pose par un professionnel comprise, aux alentours de 150 euros le m2. Toutefois, elle coûte moins cher qu’une toiture en ardoise par exemple.

Source Le Monde

04/01/2019

Les matériaux de construction entre demande et incertitudes

Les résultats de l’année 2018 de l’activité des matériaux de construction sont plus modestes qu’attendu : + 1,5% pour les granulats (343 millions de tonnes, y compris recyclés) et 3% pour le béton prêt à l’emploi (39,8 millions de m3), le retard pris en début d’année (intempéries, grèves…) n’ayant pas été rattrapé au second semestre. Pour 2019, la demande de granulats resterait alimentée par le marché des travaux publics tandis que la production de BPE pâtirait du retournement du marché du logement.

Le début d’année 2018 a été délicat avec une activité légèrement en baisse pour les granulats (- 0,8%) et le béton prêt à l’emploi (- 0,3%). « Des difficultés qui s’expliquent, principalement, par les intempéries du premier trimestre et les grèves ferroviaires du printemps », comme le souligne Nicolas Vuillier, président de l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (UNICEM). Le deuxième trimestre a connu un rebond, avec des résultats qui sont repartis à la hausse de plus de 6% sur un an pour le béton prêt à l’emploi et de près de 4% pour les granulats. Mais l’été a été marqué par une modération des rythmes de croissance. En cumul, à fin octobre, les livraisons de BPE ressortent ainsi à + 3,5% sur un an, tandis que la production de granulats s’inscrit sur une tendance à + 2,1%. « Le creux du début d’année n’a finalement jamais été comblé, ce qui a conduit à réviser à la baisse les estimations de hausse de la production pour 2018, modérément s’agissant du BPE, à + 3% (au lieu de + 3,5%), plus sensiblement s’agissant des granulats, à + 1,5% (au lieu de + 3%) », ajoute Nicolas Vuillier.
Pour 2019, les livraisons de BPE vont se stabiliser (+ 0,5%) suite au retournement du marché du logement dans un contexte où le secteur non résidentiel devrait résister. Quant à la demande de granulats (+ 2%), elle resterait alimentée par un marché des travaux publics soutenu par les investissements des collectivités locales (cycle électoral) et des opérateurs privés (Grand Paris, Plan de relance autoroutier…). Par ailleurs, l’annonce soudaine du gouvernement, en octobre 2018, de supprimer le gazole non routier, dans le cadre de la loi de finances, a créé une vague d’inquiétudes dans le secteur des industries extractives et matériaux de construction. Le surcoût induit par cette mesure menaçait, en effet, l’ensemble des entreprises du secteur. Depuis, le gouvernement a annoncé un moratoire, puis une annulation de la hausse des taxes sur les carburants. « Néanmoins, ce sujet demeure une source d’incertitudes pour les industriels de notre secteur ! », conclut Nicolas Vuillier.

Source Construction Cayola 

03/01/2019

Landerneau. Une grande collecte sur l’histoire de la Briqueterie

L’ancien site industriel à Landerneau va se transformer au cours du premier semestre 2019 en un lieu d’histoire et de déambulation.

Afin de réaliser un parcours d’interprétation, le service du patrimoine lance un appel pour une collection de toutes informations, objets, iconographies ou autres, en lien avec la grande collecte sur l’histoire de la Briqueterie

La société linière (1845-1894) a employé près de 1 500 ouvriers… À sa fermeture, la Grande Briqueterie (1894-1968) a embauché jusqu’à 200 ouvriers.

Source Ouest France par Aude KERDRAON.

02/01/2019

Koramic: Christian Dumolin, perd sa femme

Régine Petillion, épouse du célèbre entrepreneur de Courtrai Christian Dumolin, est décédée le 20 décembre des suites d'une maladie chez elle. Elle n'avait que 60 ans.

Elle est née à Vlamertinge le 21 mars 1958 et a deux soeurs. Ses deux parents sont toujours en vie. Son père était cofondateur de l'ancienne société de construction de routes Pevalco.

Regine Petillion a épousé pour la première fois Benoît Steverlynck, petit-fils de Charles Steverlynck, fondateur de la société de machines à tisser Ieper, Picanol. Son mari est toutefois décédé en 1987 à l'âge de 30 ans. Elle se remaria ensuite avec Christian Dumolin,  son aîné de 13 ans,  le patron des tuileries et briqueteries Koramic, l'actuelle Koramic Holding, dont la femme, Régine, était vice-présidente du conseil d'administration.

Régine Dumolin - comme on l'appelait maintenant - a étudié les sciences de la communication à Gand et les sciences politiques et sociales à Paris. À cette époque, elle était le visage de la chambre de commerce de Courtrai en tant que responsable des relations publiques et de la communication. Au fil des ans, elle s'est notamment engagée auprès de nombreuses organisations de la sphère sociale et culturelle. Par exemple, elle a été active en tant que présidente du groupe de pilotage Classic A à Courtrai et du conseil de soutien de la Fondation Roi Baudouin. Elle a été membre du comité de pilotage du Fonds régional de Flandre occidentale et mécène du musée Dhondt-Dhaenens à Deurle, en Flandre orientale. Elle était directrice honoraire de Special Olympics Belgium, une organisation qui lui tenait à cœur. Elle était très respectée par son mari dans les grandes entreprises.

Source KW Knack

31/12/2018

RÉHABILITATION DE LA CITÉ DES CHAMBELLES DE NANTES : LA TUILE BEAUVOISE HUGUENOT D’EDILIANS AU CŒUR DE CETTE NOUVELLE RÉALISATION

En 2016, Nantes Métropole Habitat lançait un appel d’offre pour rénover la Cité des Chambelles, rue Francis Leray à Nantes. Construits par Roger Davy et Henry Fleury dans les années 30 sur le modèle de la cité jardin, les bâtiments, jugés vétustes, étaient destinés à la démolition. Le cabinet HUCA s’est vu confier la mission de construire 57 nouveaux logements collectifs et 3 maisons individuelles avec des performances énergétiques élevées et un faible impact environnemental.

Ces nouvelles constructions s’harmonisent autour d’une végétation dense et marient le béton et le bois avec la tuile, très caractéristique des faubourgs nantais. Pour couvrir la toiture et le bardage des façades, c’est la tuile petit moule à pureau plat Beauvoise Huguenot d’EDILIANS qui a été retenue en deux finitions, Vallée de Chevreuse et Terre de Beauce.

Un chantier entre tradition et modernité

Apparues au cours de la révolution industrielle, les cités jardins, telles que la Cité des Chambelles, offraient une meilleure qualité de vie aux ouvriers, leur proposant des logements sains et pourvus d’espaces verts. Pour HUCA, l’enjeu majeur de ce projet était de garder l’esprit « maisonnées » des constructions originelles tout en modernisant l’aspect du bâti.

Cécile Carrus et Xavier Hubert ont alors conceptualisé un ensemble de 4 bâtiments collectifs compacts de 57 logements et de 3 maisons individuelles en duplex, basés sur un mode de construction mixte. Ce dernier associe une structure en béton à un mur « manteau » à ossature bois recouvert de tuiles petit moule à pureau plat et bardage bois. Outre des menuiseries en PVC avec double vitrage et une isolation thermique renforcée, cet assemblage permet de traiter efficacement les ponts thermiques et l’étanchéité à l’air tout en minimisant l’impact environnemental du projet.

Pour rester fidèle au style « maisonnées » caractéristique de la Cité des Chambelles autrefois, HUCA a placé les matériaux au premier plan dans sa conception des nouveaux bâtiments. Comme le souligne Cécile Carrus, « la matière est vraiment pour nous une évocation de ce qu’était la cité jardin ». Ainsi l’alliance du bois et de la tuile en bardage reflète les ambitions architecturales du projet et permet de rythmer les façades.

Traité autoclave, le bardage bois croisé Mélèze révèle la forte présence des jardins et sa disposition à 45° évoque les anciennes treilles bois disposées sur les pignons des maisons individuelles de la cité jardin. En toiture et en façade, la tuile apporte quant à elle une dimension à la fois traditionnelle et audacieuse à la réalisation. Pour le cabinet HUCA, « il était important de recomposer l’échelle résidentielle des bâtiments à taille humaine grâce aux tuiles que nous voulions dans deux coloris bien spécifiques. Pour cela, nous avons travaillé en étroite collaboration avec l’équipe prescription d’EDILIANS et ce, bien en amont de la construction. Elle nous a fourni des échantillons de trois coloris différents pour nous aider à trouver l’assemblage idéal et à obtenir ce panachage harmonieux qui fonctionne bien avec la colorimétrie du bois. La tuile petit moule à pureau plat Beauvoise Huguenot d’EDILIANS en finition Vallée de Chevreuse et Terre de Beauce correspondait parfaitement à ce que nous recherchions, aussi bien en toiture qu’en façade ».

La tuile, ce matériau patrimoine de la ville de Nantes

Incarnés par leurs toits en tuiles ou en ardoises, les faubourgs nantais voient arriver depuis quelques années le bardage des façades en tuiles. Cette démarche, aussi bien créative qu’économique, participe à l’identité du projet. Elle lui insuffle un vent de modernité et s’homogénéise totalement avec les autres éléments.

Écoresponsable et pérenne, la tuile terre cuite Beauvoise Huguenot d’EDILIANS possède une très bonne résistance à toutes les conditions climatiques et au risque sismique jusqu’en zone 4. Elle correspond donc parfaitement aux exigences énergétiques et environnementales du projet. C’est une tuile à emboîtement de 23,5 x 32,2 cm. Ajoutée à un pare-pluie en façade et à l’écran de sous-toiture AERO 2 HPV d’EDILIANS, elle permet de renforcer l’étanchéité. Son système de fixation optimise le remplacement d’une ou plusieurs tuiles, en cas de besoin. « Avec ses liteaux espacés de 24,6 cm et sa pose à joints croisés, elle est également facile et rapide à mettre en œuvre : chaque couvreur peut poser environ 20 m2 de tuiles par jour en bardage », souligne Monsieur Patrick Rouaud, gérant de Loire Atlantique Toitures.

Sa vaste palette de coloris permet aux architectes de varier les effets de couleur. Avec le choix des « deux finitions pour un aspect à la fois contemporain mais aussi traditionnel », la tuile en 2 coloris panachés dynamise les façades. Elle reprend les couleurs de son environnement traditionnel avec le brun rouge de la tuile Beauvoise Vallée de Chevreuse, et la couleur du bardage bois croisé avec le jaune de la tuile Beauvoise Terre de Beauce. Le couvreur détermine alors minutieusement le panachage des couleurs, au fur et à mesure de la pose, pour éviter toute linéarité.

Livrés en avril 2019, les 57 logements collectifs et 3 maisons individuelles disposent ainsi de 3.450 m2 de tuiles petit moule à pureau plat Beauvoise Huguenot d’EDILIANS dont 1.650 m2 en toiture et 1.800 m2 en bardage. Avec d’excellentes performances thermiques, la nouvelle Cité des Chambelles est classée RT 2012-10%.

Source Batipresse

30/12/2018

Aurtiche : Des tuiles qui fournissent de l'énergie

Les systèmes photovoltaïques installés sur les toits ne sont plus une rareté, mais se trouvent généralement dans de nouveaux bâtiments convenablement adaptés ou sous la forme de systèmes à plaques surélevées optiquement peu attrayants.

Un projet utilisant des éléments photovoltaïques intégrés à la brique dans la Mödlinger Goethegasse 22 montre qu'il est également possible de générer de l'énergie sur les toits des bâtiments historiques 22. La préservation des bâtiments historiques et leur équipement en technologies modernes d'approvisionnement en énergie peuvent ainsi être parfaitement mis en œuvre dans des zones protégées.

Le premier projet photovoltaïque basé sur une tuile terre cuite a été mis en œuvre à titre de projet pilote - à la suite d'une décision du ministère de la Défense et avec la participation du conseil municipal et ses évaluations. Un bâtiment historique datant de 1892 et situé dans le quartier Goethegasse 22, dans un quartier résidentiel et dans une zone de protection d'ensemble, a été rénové avec le système de toit EDS. Lors de la visite du projet, le maire Hans Stefan Hintner a eu personnellement une vision du projet de rénovation: "Nous sommes ouverts à toutes les opportunités et aux nouvelles technologies dans le domaine des" énergies renouvelables ". Dans ce cas également, nous avons réussi à trouver de nouvelles applications potentielles - en particulier dans les zones de protection qui nous sont si importantes - et nous avons ainsi franchi une étape importante vers un "Mödling vert". "

Incidemment, les autorités de Mödling se sont révélées plus flexibles que celles de Baden, pays voisin, en ce qui concerne l’innovation dans les tuiles de toit, où un projet similaire a été refusé, le bâtiment en question présentant un léger angle de courbure qui serait mis en avant avec le toit photovoltaïque. Le propriétaire envisage maintenant de faire appel de la décision du responsable du bâtiment.

Source Meinbezirk

29/12/2018

L’entreprise Renault Francis reçoit l’un des deux prix Demeure de Caractère pour la rénovation de la couverture d’une ferme du Lubéron (84)

La 9ème cérémonie des « Terroirs de TERREAL » organisée par TERREAL, acteur incontournable du marché des tuiles de patrimoine en France, s’est tenue le 8 novembre dernier à la Cité du Vin à Bordeaux. Véritable temps fort pour la sauvegarde de l’héritage architectural français, le concours a mis à l’honneur sept professionnels de la couverture et leurs réalisations.

L’entreprise de couverture Renault Francis basée à Châteaurenard dans les Bouches-du-Rhône (13), a été récompensée pour la rénovation des 680 m² de toiture de cette bastide nichée au cœur des vignes du Lubéron.

La tuile Canal Origine dans son coloris panaché Nuances d’Antan a été choisie comme la solution authentique pour remplacer l’ensemble de la couverture qui se trouvait en très mauvais état et retrouver l’aspect des toits de Provence.

Le jury a notamment salué le travail remarquable réalisé sur le faîtage, les rives et les égouts bâtis à l’ancienne au mortier.

Les Terroirs de TERREAL, un concours pour mettre en valeur le patrimoine architectural français

Attribués par un jury de professionnels du Patrimoine, selon des critères de sélection portant sur la technicité, l’esthétique et le respect du patrimoine architectural local, les prix Terroirs de TERREAL s’inscrivent dans une volonté constante de valoriser les travaux de réhabilitation des toits patrimoniaux de nos régions et les professionnels qui les réalisent.

Le concours Terroirs de TERREAL s’inscrit dans la démarche du Groupe de développement de produits dédiés à la rénovation dans le respect des traditions architecturales de chaque région, tels que les gammes de tuiles Pommard (déclinaisons multiples), Bastide (Sud-Ouest et Périgord) ou encore Canalaverou (côte Atlantique). Il fait aussi écho à l’engagement RSE du Groupe qui consiste notamment à accompagner les communautés et les territoires à travers la protection de la ruralité et de l’identité de nos régions. Ainsi, avec ses tuiles de tradition et l’expertise des couvreurs, TERREAL contribue à la sauvegarde de la richesse de notre patrimoine.

Source Wellcom

28/12/2018

La couverture en pente douce

La tuile doit s'affirmer comme matériau moderne 


Un point important du marché à considérer est que la fabrication des tuiles terre cuite est réalisée à 100 % en France, il s'agit donc d'emplois de proximité.

Or, en dix ans, la tuile y a perdu 30 % des volumes.

Le marché de la rénovation doit être le plus porteur, mais il est encore timide d'une part parce que les tempêtes récentes ont en quelque sorte purgé les toitures en mauvais été, d'autre part parce que le pouvoir d'achat est restreint.

Un autre phénomène a eu une incidence forte sur la baisse du marché des tuiles terre cuite : le développement des toits plats. [...]

Source Le Moniteur

27/12/2018

Argeton - la solution innovante de façade en terre cuite de Wienerberger

Ce qui a toujours été une évidence au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Belgique et en France, devient de plus en plus une tendance en Autriche: l'utilisation de bardeaux de terre cuite en façade.

Avec les éléments de façade Argeton, le leader du marché, Wienerberger, propose désormais le bon produit.

"La tradition de la façade en terre cuite est aussi ancienne que le bâtiment en briques. En Autriche également, on peut maintenant constater que les briques se portent extrêmement bien sur le mur extérieur. Le naturel du matériau, la vivacité des surfaces et la diversité des couleurs apportent de nouvelles impulsions aux architectes créatifs et aux constructeurs innovants ", explique Mike Bucher, directeur général de Wienerberger Österreich GmbH, ajoutant:" Les façades d'Argeton sont intemporellement modernes, stables en permanence naturel et durable.

Outre une vaste gamme de produits de différents types et couleurs de plaques, des solutions individuelles avec un design unique ou des émaux de couleur spécialement développés pour les spécifications du client sont au premier plan.

Architecture sans limite avec les éléments de façade Argeton

Avec des couleurs, des émaux, des engobes, des formes et des surfaces d'une variété presque illimitée, Argeton est le rêve de tout architecte créatif. Les panneaux de façade ventilés en terre cuite conviennent à une vaste gamme de projets de construction, allant des bâtiments résidentiels aux écoles et aux bâtiments éducatifs, en passant par les centres commerciaux et les maisons familiales modernes. Et ceci pas exclusivement sur les nouveaux bâtiments: en les combinant  avec l'acier, le verre ou le bois, cela donne également aux objets à rénover un caractère moderne et unique.
"La particularité de cette solution de façade en céramique réside dans sa polyvalence et sa sophistication dans son apparence extérieure", souligne Mike Bucher.

En Autriche, par exemple, le nouveau siège de la société de logiciels Isis Papyrus à Neudorf, à Vienne, se dévoile sous la robe rouge Argeton ainsi que dans le dernier projet hôtelier du chef du moteur Red Bull Helmut Marko, le Lendhotel à Graz, impressionne par sa façade noble faite d’Argeton gris pâle.

Source Leadersnet

26/12/2018

Matériaux de construction : faire toujours mieux avec moins d'impact

Le bâtiment durable et la ville décarbonée se feront avec des matériaux toujours plus performants. Lors de la 2e Convention de l'Académie des technologies, les cinq plus grands acteurs de la construction en France (Vinci, Bouygues, Eiffage, Saint-Gobain et Lafarge) étaient invités à s'exprimer sur ces aspects prospectifs.
Michèle Pappalardo, membre de l'Académie des technologies, ancienne directrice de l'Ademe et ex-chef de cabinet des ministres de la Transition écologique et solidaire, a une vision très claire de l'avenir : "Le bâtiment durable a un rôle dans la réduction des consommations et des émissions de gaz à effet de serre. Mais cela ne suffit pas. Il y a également la question de la préservation de l'environnement et de la biodiversité, de la qualité de l'eau, de l'air, de vie. Le bâtiment doit apporter des choses à ceux qui y habitent, en termes de santé. Et il y a encore une autre dimension : il faut que cela soit accessible financièrement. Tout cela fait le durable". Pour elle, "les technologies rendent possibles des choses inimaginables. Le durable n'aura pas de fin, il avancera toujours : on pourra toujours faire mieux avec moins d'impacts". Comment les cinq plus grands noms de la construction en France - Vinci, Bouygues, Eiffage, Saint-Gobain et Lafarge - travaillent-ils sur le sujet ?

L'industrie cimentière entend diviser par 5 son empreinte carbone d'ici à 2050


Le directeur de la R&D et de l'innovation du groupe Saint-Gobain, Armand Ajdari, répond : "Nous sommes une industrie des matériaux (verre, plâtre, mortier) qui travaille principalement pour l'enveloppe du bâtiment et nous avons une tradition de travaux sur les procédés (…) L'innovation est lente dans le secteur et difficile à intégrer dans une chaîne où il y a eu peu de gains de productivité". Il évoque les progrès réalisés dans le verre, comme l'électrochrome qui se destine au remplacement des stores et volets afin d'améliorer le confort des bureaux et habitats. "Nous développons aussi une plaque de plâtre mécaniquement plus résistante et dotée d'une meilleure acoustique, dont la durée de vie sera plus longue". Pour lui, le principal levier pour accélérer le progrès sera actionné par les consommateurs finaux : "Il faut que les gens aient envie de bâtiments performants".

Après la passion du béton, un retour de flamme pour le bois ?

Pour Valérie David, directrice Développement durable & Innovation chez Eiffage, "La ville de demain, c'est une utopie vers laquelle on doit avancer. Elle sera capable de mesurer et de maîtriser son empreinte carbone. Nous aurons besoin de loger les gens, avec une forte pression liée à l'attractivité des grandes métropoles". Plus spécifiquement sur les matériaux, la spécialiste ajoute : "Ils seront ultra-performants, mais on voit également une relecture des anciens matériaux comme le bois, qui revient en force, ou la terre crue, un savoir-faire ancestral". Pour elle et pour Christophe Lévy, directeur au centre de R&D de Lafarge-Holcim à Lyon, les bétons à faible empreinte carbone seront des ingrédients primordiaux de la construction du futur. Ils expliquent que les industriels travaillent à la fois sur la recarbonation du matériau (la réaction chimique de stockage du carbone dans les bétons) et sur les procédés de fabrication. "Les travaux portent sur le clinker, la roche artificielle, dont les chimies différentes consomment moins d'énergie et émettent moins de CO2", détaille Christophe Lévy. Le remplacement de certains composants par des coproduits issus d'autres industries (laitiers, cendres volantes, pouzzolanes) amènera à des bétons à faible carbone. L'utilisation d'armatures non métalliques (en fibres végétales ou synthétiques) résoudra le problème de corrosion lié au pH acide du matériau. Et l'industriel annonce également plancher sur l'incorporation de fibres photovoltaïques, sur l'impression 3D et sur des systèmes constructifs composites bois-béton.


Chez Arbonis (groupe Vinci Construction), on s'intéresse de près à ces solutions. Jean-Christophe Terrier, directeur délégué en charge de cette filiale, relate : "Après 130 ans d'amour pour les granulats, c'est la redécouverte du matériau bois. Il n'avait jamais totalement disparu de nos villes, dans les charpentes notamment, mais on l'utilise différemment. Et sa ressource s'accroît en France. L'enjeu est d'exploiter les forêts de façon dynamique". Sur les propriétés mécaniques du bois, il ajoute : "Il se comporte bien au feu, ses réactions sont maîtrisées, mieux que l'acier par exemple. D'où un travail sur des IGH en bois de plus de 50 mètres de hauteur". Le matériau, transformé en usine pour lui conférer une meilleure homogénéité (sans nœuds, ni fentes) sera, dans un avenir proche, assemblé avec des colles "vertes", afin de parfaire son image de produit sûr et sain.


Pour Edward Woods enfin, directeur central Technique chez Bouygues Immobilier, l'avenir s'appuiera sur la donnée : "BIM, Big data, permettent de travailler en temps réel, en dehors des silos traditionnels. On parle ici de données géométriques en 3D, mais aussi de données temporelles, financières et énergétiques. Le véritable problème est celui de la bonne donnée, cohérente, qui nécessite une saisie rigoureuse". Selon le spécialiste, l'adoption de bons processus étendus à toute la filière de la construction permettront de transformer le monde du bâtiment. Christophe Lévy répond : "Le BIM passera d'abord par certains projets d'envergure et par les acteurs publics. Mais l'optimisation des chantiers urbains passera par des services digitaux". Raison pour laquelle Saint-Gobain regarde Amazon comme un futur concurrent potentiel… Par rapport à cette numérisation, d'autres acteurs comme Lafarge-Holcim mettent en avant la capacité du béton à s'instrumenter en intégrant des puces et capteurs, et à être mis en œuvre de façon rapide grâce à l'impression 3D. L'avenir sera donc hybride, à la fois hyper-technologique avec du digital à tous les étages afin d'optimiser l'organisation et les consommations, et vertueux, avec le recours à davantage de matériaux recyclés ou capables de servir de puits de carbone.

Source Batiactu par Grégoire Noble

25/12/2018

Algérie: Qui est Amouri Laroussi, l’importateur des 17 conteneurs d’ordures ?

Algérie – Il a 56 ans et il a bâti un empire de 17 sociétés dont au moins deux EURL. Le chiffre 17, c’est décidément son préféré puisqu’il a importé 17 conteneurs remplis d’ordures et de déchets plastiques pour un montant transféré à l’étranger de 300 000 dollars.

Amouri Laroussi, un homme d’affaires algérien spécialisé dans la fabrication de briques et plus récemment dans le ciment, avec l’achat d’une cimenterie à Biskra.

Originaire d’El-Oued, Laroussi possède l’essentiel de ses investissements dans la wilaya de Biskra, où il a lancé sa première entreprise en 1999, la Sarl Briqueterie moderne Amouri, spécialisée dans la fabrication de briques.

Aujourd’hui, il est patron de 17 entreprises, toutes spécialisées dans les matériaux de construction. Il possède ainsi des briqueteries dans plusieurs wilayas, notamment à Alger (Reghaia), Biskra, El-Oued et Laghouat. Outre les briqueteries, Amouri fabrique également du carrelage avec Eurl Elabradj, lancée en 2014.

Amouri Laroussi ne s’est pas arrêté là, puisque plus récemment il a lancé une cimenterie d’une capacité de production annuelle de 4 millions de tonnes. Une cimenterie acquise par sa société Biskria Ciment, une Spa au capital social de 87 milliards de centimes.

Aujourd’hui, Amouri Laroussi s’est visiblement découvert une nouvelle vocation, celle de l’importation des ordures…

Source ALG24

24/12/2018

L'ECTS rencontre des représentants de l'industrie mexicaine des tuiles et briques

Fournisseurs européens de technologies céramiques (ECTS)

Le 8 octobre 2018, une délégation de douze sociétés membres de l'ECTS a organisé un symposium sur les technologies à Monterrey, dans le nord du Mexique.
Il existe des milliers de petits fabricants de briques et de tuiles de couverture dans tout le pays, mais les briqueteries les plus modernes du Mexique sont situées dans la région de Monterrey.

Environ 80 fabricants de briques et de tuiles ont assisté à l'ECTS

Andrés Aranda du gouvernement de l'État de Jalisco a fait une présentation impressionnante sur le nombre et la situation des petits producteurs de briques mexicains. La nouvelle législation environnementale les oblige à réduire considérablement leurs émissions.

Des discussions approfondies avec plus de 80 briquetiers du pays ont permis aux délégués de mieux comprendre le marché mexicain.

Les 9 et 10 octobre, la délégation a visité deux des plus grandes briqueteries de Monterrey: Santa Clara et Ladrillera Mecanizada.

Source Ziegelindustrie International


23/12/2018

La brique, « métaphore de l’être humain »

Loin de n’être qu’un simple élément de construction, la brique peut prendre des airs de symbole. Dans sa série « Human », le photographe hongrois Gábor Arion Kudász s’est pris de passion pour ce rectangle d’argile, « trait d’union entre l’homme et la technique ».

Pendant trois ans, de 2014 à 2016, le photographe hongrois Gábor Arion Kudász a nourri une obsession : la brique. Il a pour cela visité dix briqueteries, en Hongrie, en Roumanie et en Bulgarie, et en a tiré une série de 80 photos, baptisée « Human », couronnée par le Grand Prix Robert Capa. Pourquoi s’attarder sur cet élément, certes important dans une construction, mais, somme toute, anodin visuellement ? « C’est la métaphore de l’être humain et le trait d’union entre l’homme et la technique », répond le photographe. Jusqu’à ce qu’il se passionne pour les briques, Gábor Arion Kudász photographiait des rassemblements humains ou, à l’inverse, des « non lieux » : ronds-points déserts, parkings, souterrains aux néons blafards… Son objectif s’interdit toute empathie, même dans la série « Memorabilia », inventaire des effets de sa mère défunte.

Née il y a dix mille ans près de Damas
Pour « Human », tout est parti d’une commande du groupe Wienerberger, premier producteur mondial de briques en terre cuite, que Gábor Arion Kudász songe d’abord à décliner. Préoccupé par l’impact des grandes tendances mondiales sur les réalités locales, il juge la brique bien anecdotique. Mais, en se renseignant sur l’origine de ce rectangle d’argile, le photographe se prend de passion pour le sujet. Selon les archéologues, l’architecture en brique serait née voilà dix mille ans à Tell Aswad, près de Damas. Au fil des siècles, sa fabrication s’est affinée et ajustée à la main, puis au corps de l’homme. Mais son industrialisation a aussi précipité la perte de nombreux emplois. La brique cristallise dès lors les ambitions de construction et le progrès technique, mais en incarne aussi les limites.

Voir aussi Les gens derrière les briques
A priori, toutes les briqueteries se ressemblent. Même aménagement des lieux, même cadence de production, même impératif de rentabilité. Mais Gábor Arion Kudász ne se contente pas de photographier les piles de briques, cuites ou de terre crue. Il s’intéresse à ceux qui les fabriquent, avec l’intuition que les standards, ici comme ailleurs, ne correspondent pas à la palette infinie des particularismes humains.

Lorsque Gábor Arion Kudász lui demande ce qu’il façonnerait avec une telle quantité de briques, l’employé modèle ne sait quoi répondre. Il n’y a tout simplement jamais pensé.

Prenez Florina, mère de famille. Dans sa posture, on devine un certain fatalisme. Et dans les yeux, une interrogation : pourquoi vient-on la photographier, elle dont la vie est rythmée par un boulot répétitif ? Rien à voir avec Otto, sourcils broussailleux, moustache revêche et petite bedaine. Cet ouvrier roumain, haut comme six briques, supervise la production de 18 000 briques chaque jour – de quoi construire au moins trois ou quatre maisons. Lorsque Gábor Arion Kudász lui demande ce qu’il façonnerait avec une telle quantité de briques, l’employé modèle ne sait quoi répondre. Il n’y a tout simplement jamais pensé, s’interdisant de rêver aux heures ouvrées. En revanche, à la demande du photographe, d’autres ouvriers comme Florina ou Florin ont volontiers dessiné à la craie la demeure de leurs rêves.


Dans ce contexte industrieux, Gábor Arion Kudász s’est autorisé une petite incise autobiographique. Une photo représentant des briques pendues aux branches d’un arbre renvoie à un cliché de 2014 de la série « Memorabilia », que le photographe avait réalisée après le suicide de sa mère. Il avait alors remarqué dans le jardin maternel un pommier dont les branches avaient été lestées de briques pour éviter qu’elles ne grandissent. Une image de sa « responsabilité non assumée et des regrets » qui, depuis, n’a cessé de le hanter.

Source Le Monde par Roxana Azimi

22/12/2018

Chine : croissance stable du secteur des matériaux de construction

La production du secteur des matériaux de construction a augmenté de 3,1% sur les neuf premiers mois de l'année avec une rentabilité croissante, selon des données officielles.

Les principaux matériaux de construction ont tous enregistré une hausse de leur production. La production de béton commercial et de carreaux de céramique ont respectivement bondi de 10,1% et de 6,3%, tandis que celle de verre laminé a augmenté de 5,1%, selon les données publiées par le ministère de l'Industrie et des Technologies de l'information.

Le total du revenu d'exploitation du secteur a augmenté de 14,5% par rapport à la même période de l'année dernière pour atteindre 3.700 milliards de yuans (533,9 milliards de dollars). Le taux de croissance était de 5,1 points de pourcentage supérieur à la moyenne industrielle.

Les bénéfices cumulés du secteur ont affiché une forte croissance de 44,8% sur un an pour s'établir à 310,9 milliards de yuans, avec un taux de rentabilité de 8,5%, soit de 2,1 points de pourcentage supérieur à celui de la moyenne industrielle.

De janvier à septembre, 117,8 milliards de yuans de matériaux de construction ont été exportés, soit une hausse de 15% par rapport à l'année précédente. Les exportations de céramique se sont élevées à 40,8 milliards de yuans, le montant le plus élevé de tous les matériaux de construction destinés à l'exportation.

Source Frenchchina

21/12/2018

L'usine Terreal de Chagny cuit ses tuiles avec vos déchets ménagers

Avec près de 20 millions de m² de tuiles vendues dans le monde, le groupe Terreal a su s’imposer sur le marché de la construction et du bâtiment. Avec sa première usine en 1990, puis une seconde construite en 2009, Terreal à Chagny est capable de couvrir un toit toutes les 15 minutes rien qu’avec sa production, fonctionnant avec du biométhane produit grâce à la valorisation des déchets ménagers. Une première mondiale...

L'usine Terreal 2, en lisière de forêt à Chagny, à proximité des gisements d'argile et du SMET 71 (Syndicat mixte d'études et de traitements) de Saône-et-Loire valorisant les déchets ménagers en les transformant en biométhane utilisé pour la cuisson de ses tuiles.

La terre extraite des carrières est acheminée sur le site de production. Elle est ensuite concassée avant de passer dans un broyeur pendulaire. La terre est ensuite façonnée, mais il faut qu'elle soit séchée à 100°C. A cette étape du process, grâce à l'amélioration des réglages des séchoirs et à la récupération de la chaleur perdue des fours de cuisson à 1000°C, 100 000 € d'économie sur la facture énergétique a ainsi pu être réalisée en un an.

David, l'un des responsables énergie de l'usine Terreal. Comme lui, ils sont plusieurs à veiller sur la dépense énergétique de Terreal.

Par an, 150 000 tonnes de tuiles sont produites, soit l'équivalent de 25 000 maisons pouvant être ainsi recouvertes.
Les tuiles sont stockées avant d'être transportées vers les clients de Terreal, les négoces de matériaux.
L'usine Terreal 2, en lisière de forêt à Chagny, à proximité des gisements d'argile et du SMET 71 (Syndicat mixte d'études et de traitements) de Saône-et-Loire valorisant les déchets ménagers en les transformant en biométhane utilisé pour la cuisson de ses tuiles.

L'usine Terreal 2, en lisière de forêt à Chagny, à proximité des gisements d'argile et du SMET 71 (Syndicat mixte d'études et de traitements) de Saône-et-Loire valorisant les déchets ménagers en les transformant en biométhane utilisé pour la cuisson de ses tuiles. Crédit P. Alix  Le poste de gaz, installé juste avant l'usine, raccordé directement au réseau.  L'endroit de l'usine où le gaz est injecté avant d'alimenter les brûleurs des fours de cuisson des tuiles.  La première tuile fabriquée à partir du biométhane a été conservée en souvenir.  La terre extraite des carrières est acheminée sur le site de production.  Elle est encuite concassée avant de passer dans un broyeur pendulaire.   La terre est ensuite façonnée, mais il faut qu'elle soit séchée à 100°C. A cette étape du process, grâce à l'amélioration des réglages des séchoirs et à la récupération de la chaleur perdue des fours de cuisson à 1000°C, 100 000 € d'économie sur la facture énergétique a ainsi pu être réalisée en un an.  David, l'un des responsables énergie de l'usine Terreal. Comme lui, ils sont plusieurs à veiller sur la dépense énergétique de Terreal.  Par an, 150 000 tonnes de tuiles sont produites, soit l'équivalent de 25 000 maisons pouvant être ainsi recouvertes.  Les tuiles sont stockées avant d'être transportées vers les clients de Terreal, les négoces de matériaux.

 Jean-Sebastien Besset, directeur des deux sites Terreal de Chagny

Là où par le passé, chaque coin de France possédait sa tuilerie, il n’en reste aujourd’hui que très peu. Mais c’est sans compter le groupe Terreal, leader mondial de la terre cuite, comptant pas moins de 16 sites en France, dont deux à Chagny, sans oublier une présence aux États-Unis, en Espagne, Italie et Malaisie, et environ 2 400 collaborateurs. De la couverture à la structure, en passant par la façade et les éléments de décoration, Terreal a plus de 150 ans d’expérience dans les matériaux en terre cuite.

Chagny 2, l’une des usines les plus modernes du groupe

À Chagny, Terreal s’est installé au centre-ville, avant de s’agrandir en périphérie en 2009.
Cette seconde usine est l’une des plus modernes du groupe. Nous avons juste à côté 60 ans de réserve d’argiles, sans parler de la cuisson des tuiles au biométhane provenant du traitement des déchets ménagers.

Une modernisation en marche
Les deux sites chagnotins ont une capacité de production annuelle de 150 000 tonnes de tuiles, soit un toit toutes les 15 minutes, équivalent à 90 maisons par jour. Pour produire ces tuiles, sorties des 184 mètres de four, les deux usines fonctionnent 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. En tout, Terreal vend pas loin de 20 millions de tuiles dans le monde, sans compter les autres accessoires d’un toit, comme les faîtières.

Nous investissons au niveau du groupe 20 millions d'euros par an pour moderniser nos usines.

UN OBJECTIF : DIMINUER DE 10% LES EMISSIONS DE C0²

Le groupe Terreal a l’objectif de diminuer de 10% ses émissions de CO². Les sites de Chagny n’y échappent pas. Pour le site quasi centenaire de « Chagny 1 », en centre-ville, cette diminution des gaz à effet de serre ne passe pas par le biométhane comme pour « Chagny 2 », mais tous deux visent l’efficacité énergétique dans leur process.
Nous avons mis en place des responsables énergie à chaque étape de la production, du broyage de la terre à son séchage en passant par la cuisson.

Source Le Jounal de Saône et Loire par Nicolas DESROCHES et Nicolas BRETAUDEAU

20/12/2018

L’activité cimentière vise un recul de 80% des rejets de CO2 d’ici 2050

L’industrie actionnera deux leviers : la valorisation de déchets, en substitution aux énergies fossiles et aux matières premières, et les innovations de rupture, dont les « nouveaux ciments » à faible empreinte carbone et le stockage du CO2 dans les « nouveaux bétons ».

Abaisser de 656 à 130 kg de CO2 les rejets liés à la production d’une tonne de ciment entre 2016 et 2050 : c’est l’ambition « très bas carbone » que poursuit le Syndicat français de l’industrie cimentière (SFIC), qui « va y dédier des moyens importants et avancer vite », affirme sa présidente, Bénédicte de Bonnechose. La trajectoire empruntera une voie rapide, basée sur des solutions existantes ou mûres à court terme, et un cheminement plus long jalonné de ruptures technologiques.

Valorisation accrue de déchets

La production de ciment (18 Mt/an, 2,9% des émissions nationales de CO2 ) recourra davantage aux déchets comme matière, en lieu et place du clinker et de matériaux extraits en carrière (calcaire, argile, gypse), et comme combustible1, évitant l’usage de coke de pétrole, fioul lourd, charbon. Cette double valorisation, qui a réduit de 40% en trente ans les rejets carbonés, porte en 2017 à 2,4 Mt les déchets minéraux (résidus des hauts-fourneaux sidérurgiques ou laitiers, cendres volantes des centrales à charbon) utilisés dans la fabrication du ciment et à 44% la part de combustibles de récupération (meubles, bois, tissus, plastiques, cartons, textiles, mousses impropres au recyclage) brûlés dans les fours.

La valorisation énergétique doit élever le taux de substitution des déchets aux combustibles fossiles à 50% en 2025, le site de LafargeHolcim de Martres-Tolosane (Haute-Garonne) visant les 80% dès 2021.

« Nouveaux » ciments


Réduire la part de clinker (principal constituant hydraulique des ciments courants) au profit de composés cimentaires (calcaire, laitiers, cendres volantes, pouzzolanes, argile calcinée) est « la manière la plus simple de réduire rapidement l’empreinte environnementale », selon le SFIC. Un nouveau ciment pour ouvrages d’art, contenant moins de 50% de clinker, sera normalisé à l’échelle européenne d’ici 18 mois. Les ciments LC3 (Limestone Calcined Clay Cement, associant clinker, calcaire et métakaolin ou argile calcinée), à l’empreinte carbone de 35 % inférieure à celle des ciments courants, le seront d’ici deux à trois ans. « On saura faire à coût constant », assure Bénédicte de Bonnechose. Par ailleurs, le développement de clinkers formés à basse température fera gagner 30% sur l’empreinte carbone et 20% sur les propriétés d’isolation thermique.

Puits de carbone et recyclage

Le projet FastCarb, lancé début 2018, précisera dans trois ans dans quelle mesure le béton déconstruit a naturellement stocké le carbone atmosphérique. 25 à 30% du CO2 émis à la production du béton serait capté par le matériau durant l’exploitation des ouvrages, selon les premières évaluations. Le béton issu de granulats de béton recyclé (GBR) serait aussi plus résistant à l’usure et facilement recyclable.

Les conclusions du projet Recybéton, engagé en 2012, seront dévoilées fin novembre à Pollutec. Elles doivent notamment démontrer que la norme actuelle, qui limite à 20% la part de GBR dans la fabrication de béton, peut être rehaussée.

1.  : l’énergie pèse 30 % du coût de fabrication du ciment

Source Environnement Magazine

19/12/2018

Bâtiment : le moral tient bon ! (tuiles +1,3 sur 10 mois, briques -1,5)

En dépit du recul des chiffres de la construction, les résultats de l’enquête de novembre menée auprès des industriels du bâtiment par l’INSEE restent solides.
Le climat des affaires confirme sa bonne tenue et l’optimisme des entrepreneurs sur leurs perspectives d’activité s’affirme, dans le logement comme dans le non résidentiel.
Les carnets de commandes sont jugés bien garnis et le solde correspondant se redresse après plusieurs mois de léger repli.
Pourtant, les mises en chantier de logements continuent de baisser (- 3,6 % sur les trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents) mais restent encore en hausse en cumul sur un an (+ 1,2 %, soit 419 500 unités).
En revanche, les autorisations se sont redressées de + 1,4%au cours des trois mois allant d’août à octobre au regard des trois mois précédents, ce qui marque une légère inflexion de la  tendance des derniers mois, notamment dans le secteur de l’individuel. Sur un an, elles affichent toutefois un repli de - 6,4 % à 470 600 unités.
Du côté des locaux, même si la dynamique des permis a fléchi depuis le printemps (- 2 % sur douze mois), les ouvertures de chantier continuent de progresser (+ 4,1 %). La pause dans les autorisations semble faire écho aux récents résultats de l’enquête investissement de l’INSEE menée auprès des industriels. En effet, ces derniers ont revu à la baisse leurs projets pour le second semestre 2018, les reportant à 2019, ce qui peut suggérer que le repli des investissements en construction est transitoire.
S’agissant du marché immobilier neuf, la tendance du troisième trimestre confirme l’atterrissage des commercialisations. Avec 27400 logements réservés, la baisse atteint - 8,9 % sur un an, le recul étant surtout marqué dans le segment de l’individuel (- 21,4 % contre - 7,8 % dans le collectif). L’offre des promoteurs s’ajustant à la demande, ces derniers ont contracté leurs mises en vente de - 14,2 % sur les trois derniers mois en glissement annuel, de telle sorte que les encours se stabilisent (+ 0,3 % sur un an, soit 109 800 unités). Parmi ces stocks, il convient de souligner que moins de 30 % sont des logements effectivement disponibles, ce qui représente environ 30 000 logements, soit l’équivalent des ventes d’un trimestre !

Source Unicem

18/12/2018

Vers une approche globale de la toiture

Pour suivre les nouveaux modes constructifs, les industriels ont changé d'approche et considèrent la toiture comme un tout. Voici venue l'heure des systèmes complets et du solaire.

« Depuis 2002, nous développons les solutions photovoltaïques, explique Olivier Lafore, directeur de la communication et du marketing d'Edilians. Mais en lieu et place des couvreurs, ce sont les solaristes qui se sont emparés du marché dans un premier temps. Il a fallu attendre plus de dix ans pour les premiers s'intéressent à ce marché. » Entre-temps, les systèmes ont fortement évolué, toujours selon Olivier Lafore : « Aujourd'hui, nous proposons des solutions mixtes intégrant de l'héliother-mie, qui alimentent aisément un ballon d'eau chaude. »

Auto consommation. Là encore, la réglementation va sans doute pousser vers ce type de systèmes, d'autant que la tendance à l'autoconsommation commence à se confirmer, à en croire Éric Risser, directeur du marketing de Terreal : « Il existe une tendance latente autour du solaire, mais il s'agit d'un marché qui va émerger, parce que les Français ont véritablement pris conscience des possibilités offertes par l'autoconsommation, voire par le stockage d'énergie. » Les industriels ont donc développé des gammes de produits plus faciles à poser, d'autant que si l'intégration des panneaux photovoltaïques a été longtemps la norme, la technique de la surimposition prend le dessus aujourd'hui, ce qui supprime tout risque au niveau de l'étanchéité.

Plus que de l'esthétique. L'étanchéité comme l'isolation sont au cœur des nouvelles préoccupations des clients, des poseurs comme des industriels. Ainsi, la plupart des fabricants ont ajouté à leur catalogue des panneaux de sarking. « Edilians ne veut plus rester un simple fabricant de tuiles terre cuite. Nous devons accompagner les artisans en leur apportant des systèmes complets. Exemple, nous devons être en capacité de leur fournir la tuile, le crochet, la cellule photovoltaïque, sans oublier l'écran de sous-toiture dont ils ont besoin », précise Olivier Lafore.

« Edilians ne veut plus rester un simple fabricant de tuiles terre cuite. Nous devons accompagner les artisans en leur apportant des systèmes complets. » Olivier Lafore, directeur de la communication et du marketing d'Edilians

La démarche vaut aussi pour BMI France, selon Vincent Montabonel, directeur des ventes à la distribution de l'industriel : « Nous proposons des solutions à la fois pour les toits en pente et pour ceux qui sont plats. Il s'agit d'apporter une utilité à la toiture au-delà de l'aspect [...]

Source Le Moniteur par Franck Guidicelli

17/12/2018

USA: Wienerberger/ General Shale rachète une entreprise de Pennsylvanie

Lors de sa dernière acquisition, le fabricant de briques de Johnson City, General Shale, a ajouté à son entreprise un fabricant de troisième génération de plus de 110 ans, possédant une ligne de briques de haute qualité et de fabrication traditionnelle, lui permettant de s’étendre sur les marchés de l’est des États-Unis et du Canada.

Wienerberger/ General Shale a annoncé cette semaine la signature d'un accord en vue de l'acquisition de Watsontown Brick Co., un fournisseur de briques et de pavés de façade, de briques minces et moulées, de couleur, de taille et de forme apparents. La société emploie actuellement 50 personnes et exploite trois usines qui produisent 92 millions d'unités de briques par an.

"Nous sommes ravis d'intégrer cette société exceptionnelle au groupe General Shale, car cette acquisition ne fera que renforcer notre position de leader dans le secteur de la brique aux États-Unis", a déclaré Charles Smith, président et chef de la direction de General Shale, dans un communiqué de presse envoyé par courrier électronique. «Watsontown Brick étendra la présence de General Shale dans le nord-est et renforcera notre solide plate-forme commerciale et architecturale, offrant ainsi la possibilité d’une croissance potentielle sur de nouveaux marchés et d’une consolidation future. Nos deux sociétés se sont engagées à maintenir de solides relations avec leurs clients et distributeurs, car cela ne fera que renforcer leur capacité à mieux servir nos clients. Nous sommes ravis d’accueillir Watsontown Brick au sein de la famille General Shale. »

Watsontown Brick Co. conservera son nom par la suite, mais sera une filiale de General Shale. L'ancien propriétaire, Mike Fisher, sera un conseiller de la société.

General Shale exploite 37 installations de vente et de fabrication, en plus d'un réseau de plus de 300 distributeurs affiliés en Amérique du Nord. En 1999, la Wienerberger AG de Vienne, en Autriche, a acquis General Shale et en a fait sa filiale nord-américaine.

Source Johnson City Press