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12/09/2017

TERREAL présente sa première maison labellisée E+C-

Grâce à la mise en œuvre de huit produits TERREAL utilisés en symbiose parfaite, la maison labellisée E+C- située à Tocane-Saint-Âpre (24) respecte au plus haut niveau les critères de la future Réglementation Environnementale. Cette maison domine la plupart des constructions neuves d’efficacité énergétique et de respect environnemental avec élégance.

Une maison ultra performante

E+C- est un nouveau label incitatif qui valorise les efforts consentis par les maîtres d’ouvrage pour des constructions améliorant leur bilan énergétique (E+) et bilan carbone (C-) en couplant efficacité énergétique du bâti, production d’énergie renouvelable (panneaux solaires) et produits de construction à faible empreinte carbone. Un défi relevé haut-la-main pour la maison de Tocane-Saint-Âpre grâce à la mise en œuvre des produits TERREAL.

Sur les 4 niveaux possibles pour le bilan énergétique, la “Maison Tocane-Saint-Âpre” atteint le 3ème. « Et c’est une belle performance, car aujourd’hui le niveau E4 est quasiment inatteignable, à moins d’une installation photovoltaïque qui va au-delà de la surface du toit…» précise Antoine Giret, Responsable technique chez Bastide & Bondoux, bureau d’étude qui a mené le projet.

En ce qui concerne le bilan carbone, la maison est au 1er niveau sur une échelle de deux, ce qui est une belle performance pour une maison individuelle. D’ailleurs, « la classification E3C1 devrait devenir le seuil réglementaire à l’horizon 2020 », note Emmanuel Toffolo, Responsable d’activité Label et ATH chez Promotelec Services, qui a certifié la construction.

 Huit produits TERREAL pour une performance globale du bâti


Une vaste démarche d’information pour se lancer dans l’expérimentation
TERREAL s’engage dans le plan d’expérimentation de la nouvelle règlementation environnementale, en accompagnant au quotidien ses clients au travers de présentations techniques et de réunions d’informations ainsi qu’avec des formations à la mise en œuvre de ses produits.

Grâce à son expérience de longue date et son implication, TERREAL peut accompagner ses clients dans cette nouvelle étape de la vie des bâtiments. Avec son expertise et son offre produit adaptée aux enjeux environnementaux, TERREAL est un vrai partenaire pour se lancer dans l’expérimentation de la future réglementation.

La sobriété du bâtiment
Les briques Calibric® One, de par leurs qualités thermiques, ont largement participé à l’isolation du bâti, dont
« les performances sont très largement supérieures à la RT2012, avec un gain amélioré de 80% par rapport au strict seuil réglementaire », détaille Emmanuel Toffolo.


Le choix d’énergies renouvelables
Le système Lahe-roof® mis en place récupère l’air chaud emprisonné sous les tuiles pour en transmettre l’énergie à un chauffe-eau thermodynamique. Grâce à la tuile Volnay PV ardoisée, dont la couleur sombre choisie favorise le réchauffement de la lame d’air, le Lahe-roof® a un rendement optimal. Une sortie de toit est prévue (Loi sur l’air) au cas où le maître d’ouvrage opterait pour une autre source d’énergie, comme du chauffage au bois.

L’auto-consommation
Pas moins de neuf panneaux Solterre ont été installés pour ce projet. Ils ont été couplés au système de stockage d’énergie solaire Storelio qui emmagasine l’excédent d’énergie solaire produite dans la journée et le libère en cas de besoin. Pour parfaire le projet, « nous avons utilisé également des appuis monolithes isolés, afin de traiter les ponts thermiques au niveau des ouvertures des linteaux monoblocs et de manière à isoler les volets roulants » explique Jean-Philippe Monlouis-Bonnaire, Responsable développement marché Gros-œuvre chez TERREAL.

« Nous avons pris le parti de limiter la consommation d’énergie avec un bâti très performant dès le départ, couplé à une production d’énergie grâce aux panneaux Solterre®. Le fait de pouvoir accumuler de l’énergie dans la journée et la restituer quotidiennement dans la maison est une révolution ! » conclut Christophe Chauchade, Gérant des Bâtisses du Périgord, Maître d’œuvre du projet Maison Tocane-Saint-Âpre.

Source Wellcom

11/09/2017

Cette brique de verre est un panneau solaire

Build Solar, une entreprise issue des travaux de l'université d'Exeter (Royaume-Uni), a conçu une brique de verre incorporant des optiques qui concentrent les rayons du soleil vers des cellules photovoltaïques. On peut ainsi créer des murs photovoltaïques pour les habitations.

Les toits sont les emplacements de prédilection pour l'installation de panneaux ou de tuiles solaires. Mais d'autres surfaces d'un bâtiment bénéficient d'une exposition favorable qui pourrait également être exploitée, notamment les façades. Grâce aux travaux menés par l'université d’Exeter (Royaume-Uni), il sera peut-être bientôt possible de construire des murs en briques de verre capables de récupérer l'énergie solaire.
La jeune pousse Build Solar, créée à partir de ces travaux, a mis au point une brique de verre qui intègre un système optique s'apparentant à des lentilles qui captent les rayons du soleil et les orientent vers des cellules photovoltaïques. L'avantage du dispositif, nommé Solar Squared, est qu'il parvient à recueillir le rayonnement même lorsque les briques sont en position verticale.

Une isolation thermique supérieure aux briques de verre classiques

Les cellules sont reliées entre elles et les briques peuvent être interconnectées pour former un réseau qui injectera l'énergie dans le réseau électrique ou une batterie de stockage. Selon Build Solar, ces briques en verre transparent laissent passer la lumière, mais il est possible de les teinter pour éviter que cela n'engendre trop de chaleur dans une pièce.
Le constructeur assure également que son produit offre une meilleure isolation thermique que les briques en verre standards. En revanche, il ne fournit pour le moment aucune information précise sur le rendement de ces briques de verre photovoltaïques ni sur leur tarif. Build Solar est actuellement à la recherche de sites pilotes pour déployer sa technologie.

Source Futura Sciences par Marc Zaffagni

10/09/2017

Loi travail XXL. La rentrée sociale démarre le 12 septembre

La CGT réunissait la semaine dernière ses cadres dans un climat social tendu, avec la présentation des ordonnances ce jeudi. Elle appelle à une large action le 12 septembre.

La date fatidique de la présentation de la réforme du Code du travail se rapproche. C’est dans ce contexte tendu que la CGT donnait sa conférence de presse de rentréele premier septembre, à Montreuil (Seine-Saint-Denis), avec en ligne de mire la journée d’action du 12 septembre. Alors que le premier ministre, Édouard Philippe, persiste toujours à présenter cette opération table rase de la législation comme « une avancée sociale majeure », Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, s’est une nouvelle fois exprimé sur ce dossier brûlant. « Ce mardi matin, il y a quelques minutes, nous avons reçu un coup de fil de Matignon nous précisant qu’une multilatérale serait organisée jeudi matin à 10 heures », a déclaré le dirigeant cégétiste. « On se félicite, ça a quand même traîné », a-t-il ajouté, précisant que cela permettrait aux syndicats et au patronat « d’entendre la même chose ». Dans les faits, ils ne seront informés, jeudi, que quelques heures avant la présentation publique du projet.

Pour la CGT, le gouvernement est à côté de la plaque

Alors que le marché du travail ne cesse de s’émietter, que les travailleurs indépendants de Deliveroo se lancent dans des actions contre la précarité, pour Catherine Perret, membre du bureau confédéral de la CGT, le gouvernement est à côté de la plaque. « Pour entamer une réforme du Code du travail, il aurait déjà fallu commencer par une réflexion sur ce qu’est le travail aujourd’hui, mais ce n’est pas la préoccupation idéologique du gouvernement. Leur vision est marquée par ce que demandent les grands groupes de la finance. »

Pour elle, la tranquillité du pouvoir n’est que façade. « Ils marchent sur des œufs. Lors de la dernière bilatérale, on a vu que la ministre du Travail et son cabinet n’étaient pas sûrs d’imposer certains points de cette loi régressive. Ils ne sont pas tranquilles et on a décidé de ne pas les laisser tranquilles. » Si la CGT appelle à la mobilisation conjointement avec Solidaires et l’Unef contre la loi travail XXL le 12 septembre, la FSU a aussi déposé un préavis de grève. Du côté de FO, des participations dans les entreprises et les territoires sont prévues. Quand à la CFE-CGC (voir ci-contre), elle ne décolère pas.

Pour Philippe Martinez, le processus ne fait que commencer : « Cette mobilisation est encore en construction ; ce qui est sûr, c’est que cette journée ne suffira pas. Les ordonnances, ce n’est pas la loi, elles ne rentrent dans la loi que trois ou quatre mois après. On a vu, en d’autres occasions, des ordonnances qui ne sont jamais devenues la loi, donc on a du temps… »

Source L'Humanité par Cécile Rousseau

Sologne: Plongée dans la collection de M. Pasquier

Michelle Massault fait l'inventaire de la collection de briques et céramiques de Michel Pasquier.

L'extraordinaire collection de briques et céramiques de Michel Pasquier s'expose désormais à la fabrique Normant. L'ensemble de la collection n'y est pas exposé (7.000 pièces), mais avec 1.000 objets présentés cela représente un bel échantillon de la quête menée par Michel Pasquier pendant vingt ans.

Pour Michel Pasquier, décédé en mars dernier, l'aventure a débuté lors d'une visite à La Borne, village de potiers dans le Cher. Il recherche activement les briques estampillées, avec le nom de la briqueterie, d'abord celles du Loir-et-Cher, puis de France et du monde. Son appétit se porte également sur les pièces architecturales, principalement de la fin du XIXe et début XXe siècle, mais aussi les machines et outils de construction.
« Cette collection a un grand intérêt patrimonial, note Michelle Massault, adjointe du Musée de Sologne. M. Pasquier était quelqu'un de très intéressant, avec une grande culture mais il restait toujours modeste avec un grand sens de l'humour. »
A défaut de montrer l'ensemble de l'anthologie de Michel Pasquier, et pour donner envie de visiter cette incroyable collection à la fabrique Normant, nous avons sélectionné quelques pièces de Céra'brique que nous vous ferons découvrir chaque semaine…

Renseignements au Musée de Sologne. Tél. 02.54.95.33.66.

Source La Nouvelle République

09/09/2017

Tulerie Royer: «Du neuf qui fait vieux»

La tuilerie Royer s’ouvre de plus en plus au public. Visites, stages et démonstrations à la clé.

"Mme Royer guide les visiteurs à la découverte de l’une des dernières tuileries artisanales de l’Aube. Ici, plus de 400 tonnes d’argile sont transformées chaque année."

Impossible de rater la tuilerie artisanale Royer. Sur le bord de la route de Joinville, un kiosque agrémenté de poteries, des palettes de carreaux de terre cuite annoncent l’entrée de la fabrique et de la boutique. C’est là que Mme Royer accueille les visiteurs.

Source Libération Champagne par Carole Legris

08/09/2017

Montchanin une exposition permanente sur les fabrications des tuileries

Aux grandes tuileries de Montchanin, de magnifiques productions étaient fabriquées. Outre les tuiles, il s’y fabriquait également des rosaces, des médaillons, des frises, mais aussi d’énormes frontons comme celui qui était sur le bâtiment de la tuilerie.

Toutes ces pièces qui auparavant étaient exposées à l’Espace Tuilerie sont visibles à la bibliothèque de Montchanin, qui a rouvert lundi.

Une exposition permanente consacrée à l’ancienne grande tuilerie de Montchanin que vous pouvez découvrir ou redécouvrir lors des jours et heures d’ouverture de la bibliothèque.

Pratique:
Mardi : de 10 h à 11 h 30, de 14 à 18 h. Mercredi : de 10 à 12 h, de 14 à 17 h. Vendredi : de 14 h 30 à 17 h. Samedi : de 10 à 12 h, de 14 à 16 h.

Source Le Journal de Saône et Loire

07/09/2017

CRH vend sa distribution aux Etats-Unis pour 2,6 milliards de dollars, l'action monte

CRH a vendu son activité de distribution aux Etats-Unis à l'américain Beacon Roofing Supply pour 2,63 milliards de dollars (2,2 milliards d'euros) et utilisera le produit de cette cession pour des acquisitions ailleurs, a annoncé jeudi le groupe irlandais de matériaux de construction.

Cette annonce fait grimper le titre dans les premiers échanges, avec un gain de 3,65% à Dublin et 3,35% à Londres une demi-heure après l'ouverture, alors que l'indice sectoriel de la construction et des matériaux progresse de 0,75%.

CRH, troisième fournisseur mondial de matériaux de construction, a vendu son activité à un prix équivalent à 16 fois son Ebitda et a également annoncé le rachat d'une société allemande de chaux et d'agrégats pour 600 million d'euros.

"En regardant la valeur que nous pourrions dégager via cette transaction, il n'y a aucune chance que nous puissions créer une telle valeur pour nos actionnaires si nous conservions cette activité", a déclaré à Reuters le directeur général de CRH, Albert Manifold, dans un entretien téléphonique.

"Nous allons redéployer (cette trésorerie) dans les années à venir en profitant d'opportunités meilleures et à plus fort potentiel de croissance. Cela ne change pas la stratégie globale de CRH, notre filiale de distribution américaine représentait 5% de l'Ebitda du groupe, pas de quoi bouleverser les choses."

Source L'Usine Nouvelle par Padraic Halpin, Juliette Rouillon pour le service français

Sri Lanka: Red clay roof tiles in high demand as asbestos ban looms

Minister Rishad Bathiudeen (centre) felicitated by Managing Director/CEO of Piramal Glass Ceylon PLC and President of Sri Lanka Ceramic and Glass Council (SLCGC) Sanjay Tiwari (right) and Chairman/Managing Director Midaya Ceramics Co. Ltd and a former past Chairman of SLCGC Dayasiri Warnakulasooriya (left) 

Roof tiles made out of red clay is now in high demand due to the asbestos ban that is set to come into effect next year, according to the country’s Industry and Commerce Ministry.   “Our clay is of high quality and is in demand for roof tile making due to the asbestos imports ban starting next year,” Industry and Commerce Minister Rishard Bathiudeen told the 14th AGM of Sri Lanka Ceramics and Glass Council held recently in Colombo.

“We also assisted SLS certification programme to create a good image of local red clay industry. With the support of National Engineering Research and Development (NERD) Centre we set up Sri Lanka’s first roof tile drying centre in Dankotuwa. We sent 30 Lankan red clay industrialists for technological training to Belgium and China,” he added.

In September 2016, on a proposal by President Maithripala Sirisena, Sri Lanka announced it was banning the importation of asbestos from 2018.

According to Bathiudeen this has spurred a new wave of red-clay roof tile production in the country, a part of which is now successfully exported to UK as well.

Sri Lanka’s ceramic and glass exports fell to US $ 50 million in 2016 from US $ 61 million a year ago, though many believe the plunge was temporary since it was the first time a decline was recorded for many years.

The ceramic and glass industries employ a workforce of around 55000.

Source Dailymirror

UK: Brick levels rise to highest level for a decade

Builders warned to plan ahead if using bricks


Builders are being warned to plan their deliveries after brick sales have risen to their highest levels for 10 years.
Brick producer Ibstock says that in March 2017 the UK brick industry delivered more bricks than it had for nine years and then in May and June followed up with the highest monthly despatch level since September 2007, before the global credit-crunch.

However, despite the increase in deliveries, some builders and builders merchants are seeing lead times lengthen.
“In the six months to the end of June 2017, overall brick industry despatches were 15% ahead of the same period last year,” said Ibstock sales director Tony France, writing in the latest Builders Merchant Building Index statistical report.
Although the comparison is against a soft 2016, the figures exclude imported bricks, which are also rising to meet the demand.

Tony France reports: “Builders merchants continue to replenish brick stock levels after a year of de-stocking, particularly during the first half of 2016, and merchants’ sales remain strong. At the same time, housebuilders continue to increase their build programmes in response to the ongoing demand created by low unemployment, low mortgage interest rates, a chronic shortage of homes and particularly, the continuing influence of the governments Help-to-Buy Equity Loan scheme, which has been used in over 120,000 newly built home transactions since its introduction in 2013. With the government committed to this scheme until 2021, the pace of new home building appears set to continue for the foreseeable future.
“With clay brick the most popular choice by far for constructing new homes, brick demand should also be strong over the coming years. Indeed, recent evidence suggests brick sales are showing signs of returning to pre-financial crisis levels.

“With the increase in brick demand, comes the concern for longer lead times, and there is already evidence of this at certain factories, particularly for soft mud products. In response, brick manufacturers are increasing production levels at in-demand factories wherever possible. There are still stocks of bricks readily available for customers at many factories and manufacturers continue to look for opportunities to develop their plants to increase capacity.

“Once fully commissioned, Ibstock’s new soft mud brick factory in Leicestershire will commence production in the final quarter of 2017, producing up to 100 million bricks a year. It is vitally important that builders’ merchants work closely with their builder customers to plan their direct-to-site brick needs as early as possible. I’d also continue to advise builders’ merchants to consider their ongoing depot stock requirements and place accurate schedules for key products for the remainder of the year.”

Source Building Products

06/09/2017

7 000 briques de Gironde pour rénover le pont de pierre de Libourne

L’édifice de 1820, dont la rénovation est annoncée pour la rentrée, va être orné de 7 000 briques, commandées dans une entreprise du département, spécialiste de terre cuite.
Les travaux sont conséquents, mais le besoin vraisemblablement bien réel. Datant de 1820, le pont de pierre, qui relie Libourne à Arveyres, semble avoir besoin d’une bonne remise en état, effectuée dans les règles de l’art. Et c’est sans doute pour cette raison que le Département de la Gironde a fait appel à la fabrique Storme-Pruvost, afin de commander les 7 000 briques destinées aux travaux de réfection.
Située à Gironde-sur-Dropt, l’entreprise, pleine de savoir-faire, réalise des tuiles, carreaux, colombages et briques en terre cuite, en suivant une méthode ancestrale. La commande désormais passée, le début des travaux est fixé à la rentrée, au mois de septembre. Et le montant du marché global atteint la somme de 375 000 euros.

De pierres et de briques
« L’ouvrage présente quelques fissures qui nécessitent de reprendre les arches en pierre sous l’édifice et de compléter sa parure par la pose de briques », justifie Bernard Prévost, responsable du bureau d’ouvrage d’art au Département. Tout indique que les travaux devraient se prolonger d’ici la fin de l’année et n’entraîneront pas de fermeture de la circulation. Une chance d’avoir trouvé à Gironde-sur-Dropt une entreprise qui fabrique un produit d’une qualité et solidité exceptionnelles. « Nos carreaux sont fabriqués entièrement à la main dans des moules en bois comme il y a trois siècles avec l’utilisation de la terre locale. Une terre bien spécifique où les carreaux sont inusables », explique Jean-Marie Pruvost, responsable d’une entreprise artisanale qui compte deux gérants et trois salariés.

C’est ici que sont fabriqués les fameux carreaux de Gironde. En passant du carreau à la brique, on change la forme et les dimensions, mais le mode de fabrication reste le même.

Argile et sable du pays
En venant assister sur place à la fabrication des fameuses briques destinées au pont de la bastide, les services du Département ont été convaincus par les explications fournies par Jean-Marie Pruvost. « Aujourd’hui encore, nous continuons d’extraire sur place l’argile pure du pays et le sable fin nécessaire au démoulage des pièces. Ces matières premières passeront ensuite successivement par un distributeur, un désagrégateur, un bassin, un cylindre, une mouleuse et un coupeur. »
Pour Alain Renard, vice-président chargé des infrastructures routières au Conseil départemental, la charte de commande publique départementale incite à faire travailler les entreprises du territoire : « En achetant local, on pollue moins par le transport et on soutient l’emploi. Cette politique de soutien aux sociétés girondines est triplement vertueuse. »

Source Sud Ouest

05/09/2017

WOW - WILD ON WALL

Le Projet « WILD on WALL » propose un écosystème vertical urbain durable, prenant la forme architecturale et technique d'un système de façade végétalisée. Le projet consiste donc à expérimenter en milieu urbain, l'association d'éléments préexistants et leur modification :

- Un substrat végétal innovant, mis en place dans des contenants fixés sur le mur du bâtiment, favorisant la biodiversité, permettant de faire se développer des plantes avec et sans racines, ainsi que l'ensemble de l'écosystème associé (insectes, ...)

- Un système de bardage en terre cuite (ou autre) sous la forme d'une façade ventilée, fixée sur le mur du bâtiment, permettant de loger les dispositifs supra et de contribuer à la performance énergétique du bâtiment en été et en hiver.

De manière concrète, des éléments de terre cuite, spécifiquement perforés, seront créés et disposés sur la façade, entourés d'éléments standard, permettant de laisser libre le passage de la végétalisation, issue des contenants fixés sur le mur du bâtiment. Cette proposition, mariant les réponses aux thématiques de la biodiversité et de l'adaptation au changement climatique, favorise une intégration architecturale dans l'environnement urbain dense.

Elle a été sélectionnée parmi les 30 projets du concours « Végétalisations Innovantes » de la Ville de Paris / Paris Région Lab.

Nos partenaires le leader mondial des façades terre cuite pour des constructions à haute performance énergétique : Terreal ainsi que le spécialiste en Agriculture et biodiversité urbaine inspirée des écosystèmes : Topager
Caractère innovant

Il s'agit d'un système de panneaux de parements en terre-cuite ajouré, associé à un contenant de substrat permettant de végétaliser naturellement des façades à l'aide de plantes indigènes.
Exemple concret de l'utilisation

Un démonstrateur est actuellement en  construction sur le site de la RIVP (24 rue de l'Est PARiS 20ème).

Source Vegepolys

04/09/2017

HAUBOURDIN: Grandeur et décadence des industries de matériaux de construction

Haubourdin s’est dotée de nombreuses industries à partir du début du XIXe siècle. Les emplois y étaient plus nombreux que les habitants, et des milliers d’ouvriers des environs venaient chaque jour travailler dans les usines de la ville. Cette formidable aventure industrielle s’est terminée à la fin du XXe siècle.

L'exploitation de la vaste carrière n'était pas encore entièrement mécanisée en 1920. À droite, le grand four rotatif de 63 m de long destiné à cuire le mélange qui va donner le ciment.
 
La plus importante entreprise de matériaux de construction dont les Haubourdinois gardent le souvenir est la cimenterie. Impossible d’oublier les toits blanchis d’une partie de la ville ou les monuments en granit du cimetière attaqués par les poussières de ciment.

La demande d’autorisation pour l’ouverture de l’usine a été déposée en 1899 pour la fabrication de la chaux et complétée l’année suivant pour produire du ciment. L’usine a été modernisée en se convertissant à l’électricité en 1921. On croit rêver quand on lit dans le Monde illustré de 1923 : «  Le tout a été réalisé afin d’économiser le plus possible la main-d’œuvre tant à cause de son prix élevé, que par sa rareté, dans un centre aussi industriel que Haubourdin ». La production est effectivement importante et, au début du XXe siècle, les produits sont exportés par la mer en Argentine !

Tuiles et sucre
Une autre entreprise emblématique de la commune est la pannerie Bonzel – une panne, dans le vocabulaire local, est une tuile. L’entreprise est tentaculaire. En dehors des produits à base de terre cuite, elle fabrique aussi bien du bleu de céruse que du sucre, distille de l’alcool et cuit, chose rare pour l’époque, du bon pain de froment pour ses nombreux ouvriers. Au milieu du XIXe siècle, elle en emploie de 4 à 500. Elle fabrique aussi de belles briques vernissées et de la céramique encore visible de nos jours sur de nombreuses façades haubourdinoises.

L’énumération ne serait pas complète sans parler des briqueteries de la famille Potié. Auguste Potié, père, et deux de ses fils, Auguste et Georges, respectivement maires de Haubourdin et de Loos, ont été agriculteurs et ont exploité la ferme du Bocquiau et celle de l’abbaye de Loos. Ils ont aussi été industriels et ont possédé successivement deux briqueteries. La première était située près de l’abbaye de Loos. Elle fut arrêtée à la fin du XIXe et une autre fut ouverte entre la rue des Lostes et le quartier des Oliveaux. À cette époque, il était en effet plus facile de déplacer la briqueterie quand la couche d’argile destinée à la fabrication des briques était épuisée !

Source La Voix Du Nord  par Jules Dujardin

03/09/2017

Tuilerie de Pouligny en Creuse : une plongée au temps des maîtres tuiliers et des potiers

L’écomusée de la tuilerie de Pouligny, à Chéniers (Creuse), redonne vie aux techniques oubliées des maîtres tuiliers et des potiers. Le temps semble s’être arrêté dans ce lieu unique, ouvert aux visiteurs et aux professionnels.

« L’autre jour, une des filles des derniers maîtres tuiliers est venue, elle a 85 ans. En repartant, elle nous a dit “ça m’a fait quelque chose”, avec les larmes aux yeux. Elle avait passé son enfance ici. » Dans l’écomusée de la tuilerie de Pouligny, à Chéniers (Creuse), tout est laissé en l’état, comme si les tuiliers allaient arriver et se mettre au travail. Un pan de l’histoire d’un métier aujourd’hui disparu est raconté et expliqué, dans un site authentique et préservé du temps qui passe.

« Tout est laissé en l’état, ce n’est pas propre, ce n’est pas parfait, mais tout est fait pour expliquer »
Brigitte Riberolle est la médiatrice culturelle du site. Cette passionnée connaît chaque recoin de cette tuilerie qui existe depuis 1830. Elle explique avec enthousiasme les techniques des tuiliers et des potiers d’autrefois. « Tout le matériel vient de la tuilerie ou a été récupéré dans d’autres tuileries qui ont fermé leurs portes. Tout est laissé en l’état, ce n’est pas propre, ce n’est pas parfait, mais tout est fait pour expliquer. » Des panneaux ponctuent la visite. « Elle commence par un film de cinq minutes sur l’argile. Il faut compter 1 h 30 pour vraiment tout voir, et le parcours est jalonné de fiches explicatives. Ensuite, un film de 35 minutes reprend la fabrication des tuiles. »

La tuilerie est aussi ouverte aux potiers professionnels. « Les gens peuvent venir les voir, les potiers adorent expliquer leur travail », précise Brigitte Riberolle.
Plusieurs fours sont à leur disposition, dont un four tunnel construit par des Japonais en résidence, en 2014.

 Source La Montagne par Mathieu Tijeras

02/09/2017

Loi travail xxl. La CGT sur les rails de la mobilisation

Alors que la CGT était reçue hier après-midi au ministère du Travail pour évoquer les ordonnances, le syndicat prépare déjà une rentrée combative.

La préparation de la mobilisation bat son plein à la CGT. Alors que la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, consulte patronat et syndicats depuis cette semaine autour de la réforme du Code du travail, en prenant bien soin d’accueillir le Medef en premier. Le syndicat, reçu hier après-midi, élabore déjà la riposte avant la mobilisation du 12 septembre prochain. Ce mercredi, l’union départementale de la CGT de Paris organisait aussi une réunion débat à la bourse du travail pour réactiver la machine. « On veut redonner un élan pour préparer la rentrée syndicale, on va y aller crescendo jusqu’à la journée d’action », explique Benoît Martin, secrétaire de l’union départementale de Paris.

Pour rallier les salariés, un travail de décryptage de cette loi travail XXL, qui recèle son quota de chausse-trappes, est opéré devant une centaine de représentants du personnel. « On dénonce cette opacité du gouvernement de mener ces rendez-vous en période estivale, ajoute Sophie Binet, secrétaire générale adjointe de l’Ugict-CGT. Ils nous donnent 150 pages au début de la séance et les reprennent à la fin. Avec la loi El Khomri, quand chacun a pu s’approprier son contenu, ça a fait la différence dans la mobilisation. » Décryptées par le syndicat, les avancées sociales vantées par Emmanuel Macron dans la refonte du Code du travail s’écroulent une à une. En prétendant simplifier la loi, c’est plutôt une flexibilisation accrue du marché du travail qui se profile.

« Ça bouge du côté de la RATP, de la SNCF... »

Les dangers sont résumés en trois axes. Premier point abordé : la généralisation de l’inversion de la hiérarchie des normes et la fin du principe de faveur qui stipule qu’entre l’accord d’entreprise et celui de branche, c’est le plus favorable qui s’applique. La prise de pouvoir de l’employeur, notamment via l’extension du référendum d’entreprise et la fusion des instances représentatives du personnel (IRP), tout comme la mise à mort du CDI sont également décortiquées. « La stratégie du gouvernement, c’est de fataliser, il faut de notre côté qu’on essaie d’accentuer la prise de conscience. Le président, en début de mandat, ne peut pas se permettre d’être impopulaire », constate Sophie Binet. La résistance s’organise. « Ça bouge du côté de la RATP, de la SNCF, FO transports a aussi appelé à la journée d’action du 12 septembre », précise Benoît Martin. Pas besoin de le dire deux fois à Jean-Marc Follet, de la fédération CGT de l’agroalimentaire. « Cette manifestation ne suffit pas. Il faut qu’il y ait des grèves et des débrayages dans les entreprises. Nous sommes toujours en action dans le secteur : il y a eu des mouvements avant les conditions de travail chez Ladurée, chez France Boissons… On ne va pas laisser faire ce recul de trente ans en arrière. » La motivation est aussi là, chez les soignants de l’hôpital Adélaïde-Hautval à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise). « Même si nous sommes aussi dans une sorte d’épuisement psychologique, souligne Sylvie Lefelle, secrétaire CGT du CHSCT de la structure. Notre hôpital est un des trois condamnés par la création du futur grand hôpital Paris-Nord. » De leur côté, Solidaires, Attac, le DAL, Agir ensemble contre le chômage et le MNCP ont également appelé à manifester en marge de l’université d’été du Medef à Jouy-en-Josas (Yvelines) le 30 août prochain. « Jamais la collusion entre les sommets de l’État et le Medef n’a été aussi importante », expliquent-ils dans un communiqué. Pour le président, en chute libre dans les sondages, la rentrée s’annonce agitée.

Source L'Humanité par Cécile Rousseau

01/09/2017

German brick and tile industry still seeing stable sales

Despite a double-digit increase in the number of building permits issued over the past few years, the members of the Federal German Association of the Brick and Tile Industry Regd (Bundesverband der Deutschen Ziegelindustrie e.V.) were unable to significantly expand their production output or output value last year. While the producers of clay bricks had reason to be pleased about a gain of nearly 7%, the corresponding figures for roof tile producers remained stagnant.

For a number of years now, the sector‘s total production output has remained fairly constant. Nor has there been any considerable change in the overall number of producers and employees in the German brick and tile industry.

One reason for all this is the fact that the increased number of building permits has not been accompanied by a corresponding increase in building completions. The number of housing units completed in 2015 did not exceed the 2014 figure, and the number of completions in 2016 failed to expand as much as anticipated. Not counting the one-off effect of the many new dormitories for immigrants, the overall gain stopped just short of 7 %.

Thus, the association still sees major demand for new housing or, to quote Martin Roth, president of the Federal German Association of the Brick and Tile Industry: “Even though the fact that nearly 280 000 residential units were completed last year may sound impressive, that is still far below the required number of 350 000 to 400 000 units.“

Clay bricks coming on strong, roof tiles standing still

As calculated by the German Federal Statistical Office, the quantity of roof tiles produced in 2016 came to 617.1 mill. (2015: 624.9 mill.), for a drop of 1.3 %. The output value of roof tiles from German plants remained practically unchanged: products worth € 672.2 mill. last year compare to € 672.4 mill. in 2015.

According to the Statistical Office‘s calculations, the year 2016 saw a gain in clay brick production compared to 2015. Last year, total clay brick output came to 7.2 mill. m³ (2015: 6.8 mill. m³). The output value also increased, from €  561.5 mill. in 2015 to € 599 mill in 2016 (up 6.8 %). Those figures include the production of backing bricks (€ 397.8 mill.), facing bricks (€ 143.9 mill.) and pavers (€ 58.5 mill.).

The Federal German Association of the Brick and Tile Industry Regd (Bundesverband der Deutschen Ziegelindustrie e.V.) represents a total of 90 companies with some 110 production facilities and a good 8 200 employees. The total turnover of all members together comes to roughly € 1.2 bill. per annum, and the export quota to points in Europe is currently running at roughly 15%.

Source Ziegelindustrie International

31/08/2017

Kerneos va passer sous pavillon Imerys

C'est un leader mondial qui change de main. Alors qu'il réalise un chiffre d'affaires de 417 M€ en 2016, Kerneos est revendu par son propriétaire.

Issue du groupe Lafarge, la société Kerneos d'abord indépendante puis, jusqu'à aujourd'hui, détenue par un fonds d'investissement, a basé son centre de recherche mondial à Vaulx-Milieu sur le parc technologique. Kerneos développe des produits (additifs) qui s'ajoutent aux bétons et matériaux de construction : il s'agit de liants de haute performance qui apportent des propriétés améliorées aux bétons telles que durcissement rapide, autonivellement, étanchéité, résistance à l'usure, à l'abrasion et à la chaleur.

La recherche est particulièrement stratégique dans ce secteur. Les clients sont les cimentiers et les acteurs de la construction qui veulent améliorer leurs produits : fabricants de mortiers pour chapes de sol et dalles adhésives, de tuyaux d'assainissement, de réfractaires pour la protection des hauts fourneaux, les centrales thermiques, etc. Les progrès de formulation donnent parfois des résultats spectaculaires avec des bétons haute performance permettant de construire des formes inédites ou des bâtiments ultra légers.

Dans le giron d'un groupe industriel mondial

Imerys, qui acquiert Kerneos, est déjà un fleuron de l'industrie française des matériaux de construction et affiche un chiffre d'affaires dix fois supérieur à celui de Kerneos. Bien connu pour ses tuiles en terre cuite fabriquées dans 12 usines, ce groupe de droit français coté en bourse et réputé pour sa gestion détient bien d'autres sites de production et bien d'autres savoir-faire : composants minéraux (Kaolin, Zircon,  etc), additifs et agents de fabrication pour l'industrie ou les produits bâtiment par exemple, avec une intégration verticale incluant des gisements de minerais (comme d'ailleurs Kerneos).

Fondé initialement sous le nom d'Imetal, il a procédé dans le passé à de nombreuses acquisitions et a pris son nom actuel en 1999. Depuis, sa croissance s'est poursuivie sans relâche, notamment au travers de nouvelles acquisitions. Les synergies avec Kerneos sont évidentes. Imerys avait d'ailleurs déjà acheté une première filiale de Lafarge en 2005 dans le domaine des réfractaires et déjà présenté une offre de rachat de Kerneos il y a quelques années, sans l'emporter à l'époque. Ses métiers et ses marchés sont parfois très proches de ceux de Kerneos, et l'importance de la R&D est notoire. Il ne devrait donc pas y avoir de choc de cultures.

Un investissement à long terme

Imerys indique avec une certaine fierté qu'il acquiert ainsi, sur fonds propres et pour un peu moins de 900 M€, une « pépite technologique faite d'innovation et de niches assurant une croissance très supérieure aux marchés traditionnels de la construction ». Kerneos conserve son site de recherche construit en 2010 à Vaulx-Milieu (4 000 m2), qui se retrouve au cœur d'un territoire réputé pour sa recherche sur les matériaux.

Frédéric Montaner, le directeur de ce site de recherche mondial basé en Nord Isère,  considère que la transaction d'Imerys a du sens pour les deux parties. « Nous intégrons un groupe industriel mondial, avec une stratégie à long terme et une stabilité actionnariale. Nous complétons l'offre des 12 divisions historiques d'Imerys et constituons (officiellement depuis le 18 juillet) la 13e  division du groupe, de façon très naturelle et avec de nombreuses synergies. Nous rejoignons le groupe Imerys dans un état d'esprit très positif. Nos objectifs industriels et de recherche sont maintenus et confortés, et notre développement local, prévu de longue date, se poursuivra. » Prometteuse de développement, l'acquisition par Imerys semble donc une bonne nouvelle à la fois pour l'entreprise et pour le territoire isérois et son pôle matériaux.


Kerneos en chiffres

  • CA 2016 : 417 M€
  • 1 300 collaborateurs
  • 11 usines
  • 19 filiales commerciales
  • Des produits vendus dans plus de 100 pays
  • 1 centre de recherche central (Kerneos Research and Technology Center) à Vaulx-Milieu
  • 1 centre de recherche en Chine (Kerneos Research Center Asia)
  • 2 laboratoires de développement régionaux (Amérique du Nord et Chine) et 4 laboratoires applicatifs (Brésil, Inde, Afrique du Sud et Russie)


Imerys : 4,2 Md€ - 16 000 collaborateurs (chiffres 2016)

Source L'Essort par Arnaud de Jubécourt

30/08/2017

USA: baisse des mises en chantier de logements en juillet

Les mises en chantier de logements ont baissé en juillet aux Etats-Unis et se sont montrées inférieures aux attentes des analystes, selon des données publiées mercredi par le département du Commerce.

Elles se sont établies à 1,155 million en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, en baisse de 4,8% par rapport à juin qui a été révisé en baisse à 1,213 million.

Les analystes s'attendaient à 1,217 million de nouveaux chantiers.

Sur un an, l'indicateur revient dans le rouge avec une baisse de 5,6%.

En juillet, les maisons individuelles, qui représentent plus des deux tiers des mises en chantier, sont restées stables par rapport à juin. Les constructions d'immeubles collectifs ont chuté de 17%.

Sur un an, les mises en chantier de maisons individuelles ont baissé de 5,6% et celles d'immeubles de 35%.

Le nord-est a vu une chute des mises en chantier sur un mois de 15,7% ainsi que le centre (-15,2%) et l'ouest (-1,6%). Elles ont légèrement progressé dans le sud (+0,6%).

Indicateur des mises en chantier à venir, le nombre de permis de construire aux Etats-Unis a aussi baissé de 4,1% à 1,223 million par rapport au chiffre révisé de juin (1,275 million), inférieur aux attentes des analystes.

Ce sont les permis de construire d'immeubles collectifs qui ont baissé le plus (-12,1%) tandis que ceux des maisons individuelles sont restés stables.

Sur un an, les permis de construire sont en progression de 4,1%.

Source Zonebourse

29/08/2017

Matériaux de construction : un premier semestre placé sous le signe de la reprise

La reprise semble bien partie pour durer sur le secteur des matériaux de construction ! L’Unicem (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction) vient en effet de dévoiler les derniers chiffres du marché, qui témoignent de son regain d’activité. Le béton prêt à l’emploi, tout particulièrement, enregistre une belle performance au deuxième trimestre.

Point conjoncture de l'Unicem : un excellent début d'année pour les matériaux de construction
Matériaux de construction : une « tendance très encourageante » pour le premier trimestre
Après un premier trimestre globalement positif, la tendance à la reprise se confirme sur la période avril-mai-juin, et, de manière plus générale, sur le semestre tout entier. Sur un an, les granulats ont ainsi progressé de +4,4% et le BPE de +6,7%.

Les volumes pour le béton prêt à l’emploi sont cependant en bien meilleure forme que les granulats. « Après une légère progression en juin (+0,3% entre mai et juin et +11,1% par rapport à juin 2016), les livraisons de BPE ont affiché une hausse de +2,2% au deuxième trimestre 2017 au regard du trimestre précédent et de +10% par rapport il y a un an », relate l’Unicem.

Quoiqu’il en soit, l’activité des matériaux aurait profité d’une croissance globale de +5% sur un an, portée notamment par le second trimestre, plus dynamique que le premier (+3,2%).
Le BTP poursuit sa croissance

La vitalité du secteur profite également du regain d’activité du BTP. L’Unicem indique notamment que les carnets de commandes tendent à s’étoffer, permettant « d’assurer 7,3 mois de travail, un niveau supérieur là aussi à la moyenne de longue période (5,5 mois). »

Un climat favorable, donc, qui se ressent sur l’ensemble des indicateurs, des mises en chantier de logements (+0,7% par rapport au trimestre précédent) aux dépôts de permis (+7,3%), en passant par le nombre de biens commencés sur un an (397 700 unités) et autorisés (477 600). Les locaux d’activité ne sont pas en reste, avec 6,3 millions de m2 de surfaces non résidentielles mises en chantier à fin mai.

« Pour autant, la sortie de crise du secteur reste graduelle et le chemin d’un retour à la normale est encore long et hésitant », rappelle l’Unicem. « À un moment où les collectivités territoriales semblent progressivement renouer avec l’investissement, il apparaît essentiel de garantir une autonomie et une stabilisation de leurs capacités de financement. Il en va de la pérennité de la reprise comme du devenir des infrastructures dans les territoires. »

Source BatiWeb

28/08/2017

Lot-et-Garonne : Renouveau de la briqueterie Tellus Ceram

Visite de la briqueterie Tellus Ceram qui a embauché 14 personnes depuis janvier et exporte dans le monde entier. Elle héberge aussi la micro brasserie Hopale de Rémy Launay et les éditions Fragiles relancées par l'association de Maria Garouste.

Le carnet de commandes est plein et de nouveaux produits sont régulièrement créés.

Avec Mesmin Béragnes, la briqueterie Tellus Ceram connaît un renouveau. Économique, mais pas seulement. La maison d’édition, réanimée par l’association Pays, histoire et patrimoines, y a trouvé refuge

« Nous sommes souvent dans l’accompagnement des entreprises en difficultés. Là, c’est la situation inverse, ça fait plaisir. » Jean-Jacques Brouillet, maire de Monsempron-Libos et vice-président de Fumel-Vallée du Lot en charge du développement économique a un regard particulier sur le…

Source Sud Ouest

27/08/2017

Loi travail. L’ultraflexibilité à la Macron, copie frelatée du modèle social danois

La flexisécurité « à la danoise » est au cœur de la communication gouvernementale pour faire passer la loi Pénicaud. En pratique, les mesures se révèlent largement déséquilibrées au profit de la précarisation du travail, qui n’a jamais fait ses preuves en matière d’emploi.

La stratégie gouvernementale pour faire passer la nouvelle loi travail bégaie. Jeudi encore, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, promettait une augmentation des indemnités de licenciement pour mieux faire passer la pilule du plafonnement des indemnités prud’homales. La méthode s’inspire de la fl exisécurité scandinave, présentée comme modèle depuis les années 1990, dont les principes les plus sociaux ont mal survécu à la crise. Elle allie une grande facilité de licenciement – la libération du travail selon Macron –, une bonne indemnisation des demandeurs d’emploi et une politique active en matière de marché du travail. « Davantage de droits pour les salariés avec des indemnités légales revues à la hausse et davantage de sécurité juridique pour les entreprises grâce à un barème de dommages et intérêts : la réforme proposée par le gouvernement s’eff orce d’être à la fois juste et équilibrée », assurait Muriel Pénicaud.

En France, invoquer le modèle scandinave pour faire passer des réformes douloureuses est une méthode éprouvée, qui va quasiment toujours dans le sens de la flexibilité, oubliant le volet sécurité, ou le désamorçant avec force exemptions. « Cela a commencé dans les années 1980-1990, avec la mise en place du temps partiel qui a concerné beaucoup de femmes non qualifiées, explique Anne Eydoux, économiste atterrée et chercheuse au Cnam et au Laboratoire interdisciplinaire de sociologie économique. Il y a eu les contrats aidés, le développement des CDD et l’intérim, et la rupture conventionnelle, dont le recours a beaucoup augmenté. » Pour l’économiste, la nouvelle loi travail s’inscrit dans cette continuité et promeut une flexibilité multiforme. Car, s’il s’agit de grandement faciliter les licenciements, il ne faut pas oublier les attaques contre le contrat de travail, avec le CDI de projet et la possibilité de déroger au droit via les négociations d’entreprise.

Côté sécurité, le président avance le droit aux indemnités de chômage pour les indépendants et les démissionnaires, comme une ­hypothétique réforme de la formation professionnelle. « On va vers davantage de flexibilité tout de suite et on nous promet peut-être de la sécurité pour plus tard, ­décrypte Anne Eydoux. L’ouverture de ­l’assurance-chômage aux démissionnaires n’est pas une mauvaise chose, mais on n’a aucune idée de la manière dont on entend la financer. »D’autant plus que, au nom du pouvoir d’achat, une réforme de l’assurance-chômage est prévue, dans laquelle le gouvernement a annoncé une baisse des cotisations salariales, qui permettait pourtant de calculer le montant de l’indemnité de chômage de la personne. Ce qui s’annonce d’autant plus délicat à définir pour les employeurs et les indépendants. « Le peu que l’on a appris sur cette mesure pose des problèmes de logique d’ensemble, de budget, de gouvernance, de cohérence. Et de calendrier. Derrière ce qui est présenté comme un gain de sécurité, pourraient se cacher le démantèlement de l’assurance-chômage et sa transformation en minima sociaux », poursuit l’économiste.

Une remise en cause des acquis comme le compte pénibilité

Dissocier les volets flexibilité et sécurité permet aussi la remise en cause des acquis. Le compte pénibilité est un bon exemple. Présenté comme une contrepartie « sécurité » de la réforme des retraites de 2013, le gouvernement entend aujourd’hui le vider de sa substance, car il serait trop complexe pour les patrons…

Affaiblir le droit du travail pour promouvoir la négociation est également une inspiration du modèle nordique. Mais qui, en allant dans le sens de la flexibilité et de la décentralisation, prend à contre-pied ce qui fut construit en France en matière de dialogue social, où les régulations légales sont très importantes puisque même les obligations de négocier sont inscrites dans le droit. « En Allemagne ou au Danemark, le modèle de cogestion donne un pouvoir bien plus grand aux syndicats, explique Anne Eydoux. Le problème est que, si on défait le Code du travail en France pour le rendre comparable à celui des pays du Nord et si on décentralise le pouvoir de négociation au niveau des entreprises comme cela est prévu, les autres régulations et filets de sécurité seront bien trop faibles. Quitte à promouvoir la négociation en entreprise, autant construire une vraie cogestion et renforcer le pouvoir des syndicats dans les décisions stratégiques. Mais, là encore, on réforme à l’envers. » Ce modèle de flexibilité du travail n’a jamais démontré son efficacité sur l’emploi. L’évolution des positions de l’OCDE sur la question est édifiante. Dans les années 1990, l’organisation a promu de manière très vigoureuse des réformes du marché du travail, toujours jugé « trop rigide », défendant le fait que la flexibilité réglerait le problème du chômage. Mais l’OCDE a fini par concéder que l’emploi ­dépendait bien plus de l’état de la demande intérieure ou de la balance commerciale que de la flexibilité du marché du travail. Dès 2003, l’OCDE a conclu qu’il n’y avait pas de lien évident entre flexibilité et emploi. Ce qui a été confirmé à nouveau en 2015. L’Espagne et le Portugal, pays qui se sont engagés fortement dans cette voie avec le développement de nombreux contrats de travail atypiques, ont au contraire vécu un effondrement de l’emploi avec la crise.

L’écart entre inclus et exclus du marché du travail va se creuser

« La flexibilité augmente les vitesses d’ajustement de l’emploi et a permis aux entreprises de se débarrasser vite et facilement des intérimaires et des CDD, explique Anne Eydoux. Les salariés temporaires et précaires sont les premières variables d’ajustement à la moindre crise. » L’économiste insiste sur le fait que la flexibilité fragilise encore davantage les personnes aux avant-postes de la précarité, à savoir les femmes, les immigrés et les jeunes. « L’un des arguments forts des défenseurs de la flexibilité est de dire que cela va gommer le fossé entre ‘‘insider’’ et ‘‘outsider’’ (inclus et exclus du marché du travail – NDLR), précise-t-elle, alors qu’en réalité, cela le creuse. Dans les années 1980, lors de la réforme du temps partiel, le gouvernement avait assuré que cette mesure allait enrichir la croissance, en amenant les femmes à l’emploi. Sauf que le taux d’emploi des femmes a à peine augmenté, par contre le nombre de femmes en temps partiel a, lui, doublé en quinze ans. »

France et Danemark, deux politiques opposées de financement de la protection sociale

Le modèle social danois a un coût. C’est le pays développé à la fiscalité la plus élevée. L’impôt sur le revenu (de 41 à 60 % du salaire brut des Danois, prélevé à la source) représente 25 % du PIB, contre 2,8 % en France. Les modes de financement de la protection sociale sont aussi diamétralement opposés : ce que la France finance par des cotisations sociales (63 % des recettes de la protection sociale), le Danemark le finance par des impôts dans les mêmes proportions (62,4 %). Le Danemark consacre près de 2 % de son PIB à sa politique de l’emploi, contre 0,55 % dans les pays de l’OCDE.

Source L'Humanité par Pierric Marissal

26/08/2017

La grève du 12 septembre se prépare dès maintenant : contre la guerre éclair de Macron !

La loi d’habilitation des ordonnances a donc été votée par une assemblée de députés godillots, ce qui signifie que Macron et le MEDEF vont profiter de l’été pour mener une violente guerre- éclair contre les travailleurs, et ainsi appliquer scrupuleusement les ordres de la Commission Européenne. Rappelons que dans la foulée, Macron a annoncé s’en prendre aux retraites et à l’assurance chômage, deux des autres points sur lesquels justement Bruxelles a donné des ordres précis. Face à cette nouvelle euro offensive, s’inscrivant dans la poursuite de l’attaque anti -peuple avec la Loi Travail, la résistance s’organise et s’amplifie.

Manifestations le 12 juillet et le 14 juillet, et également partout en France, dans les entreprises, des actions. Les syndicalistes de lutte du Front Syndical de Classe, présents aussi bien à la CGT qu’à la FSU témoignent auprès de la rédaction d‘Initiative Communiste du bouillonnement qui a lieu à la base des confédérations syndicales, bien loin de l’attentisme qui semble transparaître au sommet des centrales. Il est vrai que c’est de la responsabilité de chacun de se mettre en mouvement là où il est, sans attendre. La grève générale, le tous ensemble et en même temps, ça se construit.

Ces manifestations, ces grèves, ces actions qui se multiplient et devront grandir, s’unir, pour faire converger le tous ensemble et en même temps, sont indispensables pour que la résistance monte dès maintenant, pour qu’à la rentrée, une puissante mobilisation sociale, un véritable front populaire mette en échec Macron-UE-MEDEF pour défendre et pourquoi pas étendre les droits des travailleurs : salaires, emplois, libertés… il y a beaucoup à perdre en n’agissant pas, il y a beaucoup à gagner en passant à l’action. Mobilisation contre la loi travail : ça se prépare sur le terrain !

Mobilisation maximale en vue du 12 septembre.

À cette date, la CGT appelle un maximum de personnes à manifester, avec un mouvement de grève générale, contre la loi travail et les ordonnances Macron.

La mobilisation s’amplifie et se prépare partout sur le terrain, dans les entreprises.À l’image par exemple du Val-d’Oise où devant la préfecture de Cergy, la CGT 95 a organisé une action d’information et de mobilisation. Une action pour le tous ensemble et en même temps avec le soutien des salariés de Semperit qui, à Argenteuil, sont menacés de licenciement.

Même si dans les médias du système, tout acquis à Macron et au programme ultra- libéral dicté par le MEDEF et imposé par l’Union Européenne, ces luttes et ces actions sont peu visibles, des centaines d’actions de ce type se multiplient partout dans le pays : la résistance sociale, le front populaire tous ensemble et en même temps a déjà commencé !

Source Bellaciao

Canada- Fermeture de l’usine Meridian à La Prairie : 36 pertes d’emploi

Le fabriquant de briques Meridian à La Prairie a cessé les activités de son usine de production le 3 août.

Par voie de communiqué, l’entreprise confirme que cette fermeture entraîne la mise à pied de 36 employés.

«La décision de cesser la fabrication découle d’un excédent de capacité de l’entreprise au Canada et des investissements importants que requerrait la modernisation de l’usine», explique l’entreprise.

La production sera faite dans les autres usines canadiennes.

Trois employés conserveront leur poste afin de continuer les ventes et la distribution à La Prairie.

Les installations, anciennement connues sous le nom de la Briqueterie Saint-Laurent, sont répertoriées comme patrimoine culturel du Québec par le ministère de la Culture.

L'entrée de l'usine se trouve sur le chemin St-José.

Source Le refletQC par  Audrey Leduc-Brodeur

25/08/2017

Cameroun - Logements sociaux: L’État veut combler de déficit en construisant des maisons en terre cuite

D’après Jean Claude Mbwentchou, ministre du Développement Urbain et l'Habitat (Minduh), de nouvelles mesures sont prises en matière du choix des matériaux qui seront utilisés pour la construction des logements sociaux au Cameroun. Selon Le Quotidien de l’Economie de ce 24 juillet, cette information est tirée d’une interview accordée à la presse publique en début juillet. Ainsi, l’Etat veut introduire les matériaux locaux dans la construction des logements sociaux. Selon le Minduh, il va s’agir d’une part, de la revue des caractéristiques architecturales et techniques des bâtiments pour les adapter aux normes de l’habitat social. D’autre part, il s’agira de l’application effective des mesures d’allégement fiscale prévu dans le cadre de la loi de 2013 sur l’investissement privé et a loi des finances de 2016, qui accorde des exonérations aussi bien sur les matériaux, matériels et équipement que sur les acquéreurs.

«Nous pouvons déjà annoncer que les coûts des logements produits avec la coopération chinoise et dans le cadre du PLANUT volet habitat, seront très abordables et nettement plus bas que ceux pratiqués sur les 1675 logements d’Olembé et de Banga Bakoko. Une opération de construction de logements sociaux avec l’utilisation des briques en terre (cuite et stabilisée) est programmée dans les tous prochains jours avec la mission de promotion des matériaux locaux (Mipromalo) et permettra de procéder à une analyse comparative des couts avec des matériaux classiques » a-t-il déclaré. Avant d’ajouter : «nous envisageons aussi de mener une réflexion profonde sur le problématique des matériaux de construction avec le Micommerce, le Minfi, le Minimidt, et d’autres acteurs pour non seulement baisser leur coût, mais aussi en augmenter la production. En assurer la qualité ainsi qu’une bonne distribution».

Le Quotidien de l’Economie fait le constat selon lequel ce type de logement n’attire pas beaucoup les camerounais malgré les nombreux avantages qu’il possède. Selon les spécialistes de ces matériaux, une sensibilisation est nécessaire, «parce que outre, son coût avantageux, la brique de terre cuite est résistante vis-à-vis de l’eau, elle régule parfaitement la température du bâtiment». A Douala, certaines personnes interrogées sur la question sont sceptiques à l’idée de vivre dans une maison construite en briques de terre cuite en agglomération. Le Mindhu, assure que ces montants répondent à des coûts de production et de vente qui dépendent de plusieurs facteurs dont les plus déterminants sont: la disponibilité et les coûts des principaux intrants (assiettes foncières, les matériaux de construction, a technologie utilisée, la subvention des pouvoirs publics, le poids de la fiscalité, la disponibilité de la main d’œuvre qualifiée mais aussi et surtout du rapport entre l’offre et la demande.

Source Cameroon-Info.Net par Géraldine IVAHA 

24/08/2017

Prix des délais de paiement: l’appel à candidatures ouvert jusqu’au 29 septembre

 L’Observatoire des délais de paiement a lancé la 4e édition des prix des délais de paiement qui a pour objectif de récompenser les pratiques d’entreprises et d’organismes publics exemplaires.

Près d'une entreprise de bâtiment sur deux paie ses fournisseurs dans les temps. Un record en la matière !

Lancés pour la quatrième année consécutive, les prix des délais de paiement ont pour objectif de saluer les pratiques exemplaires d’entreprises et d’organismes publics en faveur de la réduction des délais de règlement. Les candidatures sont ouvertes aux grands groupes, entreprises de taille intermédiaire (ETI), PME, organismes et établissements publics, collectivités territoriales et hôpitaux. Plusieurs critères d’évaluation identiques ont été retenus pour les entreprises du secteur privé et les structures publiques et parapubliques : quelles actions spécifiques ont été mises en place pour s’assurer du respect des délais légaux et contractuels ? Quelles dispositions pour soutenir la trésorerie des fournisseurs TPE/PME dans le cadre d’une politique d’achats responsables ? Au-delà des effets financiers, ces actions ont-elles des effets sur les relations clients/fournisseurs ?

Le jury d’experts, composé de Jeanne-Marie Prost, présidente de l’Observatoire des délais de paiement, Jean-Hervé Lorenzi, président du pôle de compétitivité Finance Innovation et Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises, examinera les dossiers de candidature et désignera les lauréats dans six catégories : PME, ETI, grande entreprise, établissement public, collectivité territoriale, Etat et opérateur de l’Etat. L’année dernière, les prix avaient été décernés à Silix et Outilacier, Terreal, Société Générale, UGAP et la ville de Noeux-les-Mines (62). La date limite d’envoi des dossiers est fixée au 29 septembre 2017. La remise des prix aura lieu le 21 novembre 2017 lors des Assises des délais de paiement, au centre de conférence Pierre Mendès-France situé au ministère de l’Economie à Paris (12e).

Pour plus d’informations, consultez le site des délais de paiement.

Source Le Moniteur

23/08/2017

Livre blanc de la filière terre cuite

La Filière Terre Cuite mène depuis plusieurs années une réflexion sur la politique du logement en France. Pour elle, celle-ci doit mieux répondre aux aspirations des Français en matière de qualité de vie. Elle est convaincue que 3 axes majeurs sont à développer :


  1. Un bâtiment durable doit être un bâtiment qui dure dans le temps :  Cela passe par des matériaux véritablement durables et un engagement des industriels à garantir les performances de leurs produits effectivement pendant longtemps.
  2. Les entreprises des matériaux et du bâtiment doivent défendre l’emploi local et valoriser nos territoires.   Cela passe par exemple par la promotion de l’utilisation des matériaux fabriqués localement dans la construction.
  3. Il est possible de promouvoir une ville combinant l’aspiration profonde de nos citoyens à la maison individuelle et la lutte contre l’étalement urbain. La maison individuelle n’est pas synonyme d’étalement urbain.

Le document explore ces trois thèmes et propose de nombreuses mesures simples à mettre en œuvre et ne nécessitant pas de moyens importants. Elles ne pèsent pas sur les ressources de l’Etat ou des collectivités territoriales. Elles pourront libérer la production de logements, inciter à des modes constructifs plus en phase avec les aspirations des Français tout en participant aux objectifs d’efficacité énergétique et environnementale de l’habitat.

Télécharger le rapport sur le développement durable 2016

Source Bouyer Leroux

22/08/2017

Rebond des mises en chantier en juin

Les mises en chantier ont augmenté plus que prévu en juin, après trois mois consécutifs de baisse, mais le marché de la construction reste tendu en raison de la hausse des prix des matériaux et de la pénurie de terrains comme de main d'oeuvre.

Selon les données publiées mercredi par le département du Commerce, les mises en chantier ont progressé de 8,3% en données corrigées des variations saisonnières, à un rythme annualisé de 1,22 million d'unités qui est le plus élevé depuis février. En mai, ce rythme était de 1,12 million d'unités et non de 1,09 million comme donné en première estimation..

Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne un rythme de 1,16 million de mises en chantier en juin.

Sur un an, la hausse est de 2,1%.

Les mises en chantier de maisons individuelles, qui représentent la plus grande partie du marché de l'immobilier résidentiel, ont également augmenté de 6,3% à 849.000 unités le mois dernier, également à un pic de huit mois. La construction de maisons individuelles a perdu de son élan depuis le pic de près de neuf ans et demi touché en février.

Le nombre de permis de construire a progressé de 7,4% à 1,25 million d'unités, à son rythme le plus rapide depuis mars. Les permis de construire de maisons individuelles ont bondi de 13,9%.

Source Boursorama

21/08/2017

La reprise du secteur des matériaux de construction profite à Cemex

Acteur incontournable du marché des matériaux de construction, et plus particulièrement du ciment, Cemex a indiqué ce 2 août une augmentation de son bénéfice au deuxième trimestre 2017 de 41% au regard des résultats enregistrés l’année dernière. Le chiffre d’affaires consolidé de l’entreprise mexicaine atteint ainsi les 3,577 milliards de dollars entre avril et juin.

La reprise enregistrée par le secteur des matériaux de construction semble avoir été particulièrement profitable à Cemex ! Le cimentier mexicain, qui s’est récemment illustré dans la réalisation d’un voile de 14 mètres de haut à Quint-Fonsegrives (31), vient tout juste de dévoiler des résultats particulièrement positifs pour le second trimestre 2017.

En effet, le bénéfice net s’élevait à 289 millions de dollars entre avril et juin de cette année, contre 205 millions sur la même période en 2016. Le bénéfice est ainsi en hausse de 41% par rapport au deuxième trimestre de l’an dernier. Une croissance qui s’explique notamment à la réduction des dépenses de l’industriel.

Le chiffre d’affaires consolidé, de son côté, s’établit à 3,577 milliards de dollars, soit 2% de plus qu’à la même période en 2016. D’après le groupe, cette performance serait notamment due à « de meilleurs prix pour nos produits, en monnaie locale au Mexique et aux Etats-Unis, ainsi que par des volumes plus importants dans notre région. »

« Notre réussite opérationnelle et financière est conforme à nos attentes : de bons résultats au Mexique, aux Etats-Unis et en Europe ; de récents défis en Colombie et en Egypte, et, dans une moindre mesure, aux Philippines », s’est félicité Fernando Gonzalez, directeur général de Cemex. Autant dire que le reste de l’année s’annonce sous les meilleurs auspices !

Source Batiweb

20/08/2017

Visite de chantier sur la route de Revel

Quatre années de travaux pour remettre à neuf la route D624, entre Castelnaudary et Revel, et déjà le tiers du projet bouclé à ce jour.

C'est ce que les services techniques du département et les élus sont venus constater, cette semaine, avec une visite du chantier. L'objectif est de renforcer la chaussée de cet itinéraire de 12,6 km de long, dont la première partie dessert notamment l'usine Terreal et où le trafic moyen journalier est d'environ 8 000 véhicules, dont 10 % de poids lourds.

Mme Martinez et M. Secq, pour les services départementaux de la direction des routes, et M. Paulin Loubatières, conducteur de travaux pour l'entreprise Jean Lefebvre, en charge de cette première tranche de travaux, ont pu détailler les éléments réalisés en vue d'une mise en sécurité de la zone : mise en place de glissières, sécurisation des obstacles latéraux, enrobage… Mme Brunel, utilisatrice régulière de cette route, se félicite du gain en visibilité des travaux d'ores et déjà réalisés ! «Le mauvais état de cet axe aurait pu être beaucoup plus accidentogène, et c'est bien pour assurer la sécurité des usagers que ces travaux ont été réalisés», expliquent de concert MM. Bardiès et Maugard.

Source La Dépêche du Midi

19/08/2017

Décès de Charles Guiraud

Avec la disparition de Charles Guiraud, c'est une page importante de l'histoire lasbordaise qui se tourne, et notamment celle de la STBL Guiraud frères (actuellement Terreal).

Il était l'un des derniers artisans de cette grande époque, au cours de laquelle la briqueterie a connu un essor formidable, notamment dans les années «70», avec la construction de l'usine de Saint-Martin, inaugurée par Jacques Chirac, et la création à Castelnaudary, en 1973, d'un centre de recherche avec une vingtaine d'ingénieurs.

Les nombreuses carrières, notamment autour de Saint-Papoul, resteront autant d'empreintes que Charles aura laissées, car leur gestion était l'une de ses principales fonctions.

À l'opposé de sa vie professionnelle très intense, sa retraite était beaucoup plus discrète, mais n'en était pour autant pas moins active, car avec son épouse «Titi», ils étaient toujours restés à l'écoute des plus démunis. Nos sincères condoléances à toute la famille et à leur fils de cœur Simplice.

Source La Dépêche du Midi

18/08/2017

CHÂTEAUBERNARD: UN CAMION PERD SES TUILES ET PROVOQUE UN BOUCHON

Des tuiles à la pelle sur le rond-point de La Trache, commune de Châteaubernard, celui situé à l'entrée de l'agglomération de Cognac quand on arrive d'Angoulême. Peu avant 17 heures un camion a perdu une partie de son chargement de tuiles en terre cuite.

Un ralentissement s'est créé notamment sur la RN 141 avant d'arriver sur le rond-point dans le sens Angoulême-Cognac.

Source La Charente Libre