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16/05/2016

Précigné- Projet de carrière. L'association de défense est lancée, l'enquête publique terminée

L'enquête publique concernant l'implantation d'une carrière en forêt de Malpaire à Précigné s'est achevée samedi. La veille s'était crée une association de défense de la forêt.

« Imaginez la forêt avec un grand trou et dans le trou une grande décheterie, c’est ce qui est programmé sans nous le dire », lançait Hubert Guillais en guise d’introduction lors de la réunion de constitution de l’association de défense de la forêt de Malpaire à la salle des fêtes de Notre-Dame-du-Pé, ce vendredi 22 avril. Au centre des contestations : le projet de création d’une carrière en forêt de Malpaire à Précigné.
« Ce dossier est une fumisterie qui a enfumé la mairie de Précigné au son de création d’emplois qui n’existeront pas », poursuit-il. La municipalité, en janvier 2014, avait modifié son plan d’occupation des sols pour rendre possible une carrière dans cette partie de la forêt. « 191 hectares avaient été déclassés d’espace boisé protégé en zone d’exploitation d’argile et de sable ». Une modification qui avait été validée par une enquête publique qui était passée largement inarperçue. Alain Le Douce, de Voivres Environnement poursuit : « Un PLU (Plan local d’urbanisme doit être fait pour un intérêt public et non privé ».
Catimini, c’est aussi le mot qui revient pour ce projet de carrière. « Cette enquête publique s’est déroulée dans la discrétion la plus absolue. Il y a seulement eu quelques panneaux d’installés dans des lieux où il est impossible de s’arrêter », dénonce Hubert Guillais.
« Un projet qui a un faux nez »
Laurent Desprez, président de Charnie Environnement a, en son temps, réussi à faire stoper un projet de carrière en forêt de Charnie. Dans le projet de Précigné, il dénonce l’impact sur la faune et la flore. « 58 espèces protégées ont été recencées ».
Le dossier de replantation a aussi été largement critiqué. « Le reboisement compensateur se fait majoritairement très loin », dénonce Jean-Louis Lauféron. « Les gens de Précigné n’ont pas su qu’ils auraient pu en bénéficier ».
Pour Jean-Christophe Gavallet, président de Sarthe Environnement « c’est un projet qui a un faux nez ». « Le carrier a aussi des activités dans le traitement des déchets ».
L’association s’est constituée et le lendemain, une pétition avec une soixantaine de signatures a été déposée lors de la dernière permanence du commissaire enquêteur, samedi 23 avril au matin. Une cinquantaine de personnes se sont déplacées lors de cette permanence qui a à peine suffit à les recevoir. Parmi eux, le maire de La Chapelle d’Aligné, Christian Jariès. « Le conseil doit se prononcer vendredi prochain. Nous venons poser des questions précises. Il y a une vraie problématique autour de la circulation. Combien de camion vont passer par notre commune. S’y ajoute le problème de la replantation ». Lui succède le maire de Notre-Dame-du-Pé, Claude Davy. « Le conseil se réunit mardi. Nous aurions aimé demander une prolongation de l’enquête publique. Le public n’a pas été assez informé et c’est dommage pour un projet de cette importance ». Le maire s’inquiète sur l’impact sonore et visuel et sur le défrichement. « Ca peut aussi avoir des conséquences sur la vente de nos parcelles ».
L’enquête publique est achevée. Le commissaire enquêteur a un mois pour rendre son rapport. Le carrier devra répondre point par point à toutes les question soulevées. En conséquence, le commissaire enquêteur se forgera son opinion et rendra un avis. Un avis qui n’est que consultatif. C’est la Préfète qui décidera ou non d’autoriser la carrière.
Source Les Nouvelles du Sablé  par Julie Hurisse

15/05/2016

E.T.C "Expertises et Technologies Céramiques": la terre cuite a besoin d'experts!

E.T.C. est une société d’ingénierie et de construction d’équipement pour les briqueteries et tuileries créée en 1999 par une équipe d’ingénieurs issus du domaine de la Terre Cuite. Elle offre à ses clients une expertise complète en briqueteries et tuileries en alliant la conception, la fabrication, la supervision de l’installation et le démarrage d’usines complètes et entièrement automatisées.

Forte de décennies d’expérience, E.T.C. concentre ses efforts sur la qualité de ses produits fabriqués à plus de 90% à partir de pièces provenant de pays de l’Union Européenne. De même, elle garantit un savoir-faire français en construisant son équipement dans ses ateliers en France, et plus précisément en Vendée, une région historiquement tournée vers la terre cuite.
Proposer des services et des produits sur-mesure à chacun de ses clients est également une préoccupation majeure de l’ensemble de l’équipe. Du montage de projet jusqu’à la maintenance de votre usine, vous êtes suivi et conseillé afin de tirer le maximum de votre installation en termes de qualité et de quantité sur une durée de vie supérieure à la moyenne.

  • Etudes des matières premières
  • Etudes de faisabilité
  • Conception d’unités de production
  • Construction d’unités « clé en main »
  • Modernisation d’unités
  • Supervision de montage
  • Démarrage de lignes
  • Formation de personnel
  • Conception de produits nouveaux

E.T.C. est à votre disposition pour l’étude de tous vos projets.

Source E.T.C

14/05/2016

Une visite enrichissante à la briqueterie de Brach pour les élèves de CP.

Mardi dernier, les trois classes de CP et la classe Ulis (Unités localisées pour l'inclusion scolaire) de l'école de Saint-Laurent-Médoc, ont visité la briqueterie Les Grès médocains de Brach. Cette visite est le fruit d'un partenariat entre les enseignants des classes de CM1 et CM2 et le team Laurentus présidé par Claude Pina, initiateur du projet consistant à faire participer les élèves à la vie du Rallye automobile de la Fougère.

Fort du succès rencontré précédemment, le président Pina a proposé cette année aux enseignants concernés d'étendre cette collaboration aux classes de CP, afin que ces élèves puissent eux aussi poursuivre cette aventure participative en réalisant des sculptures sur argile, qui seraient ensuite exposées au village du rallye. Cette nouvelle collaboration étant enrichissante et gratuite, les enseignants ont tout de suite donné leur accord.
Ainsi, neuf classes ont participé cette année avec succès aux Ateliers terre, en présence de Claude Pina. L'établissement des Grès médocains avait mis à disposition des élèves l'argile, ainsi que de quoi faire cuire et émailler les sculptures. Celles-ci seront d'ailleurs remises à leurs auteurs d'ici quelques jours.
Les enfants ont également profité de leur déplacement sur le site de Brach pour découvrir, sous la conduite de Laurence, les diverses activités de l'entreprise, notamment la fabrication de la célèbre brique de Brach, bien connue dans la région.
Source Sud Ouest par Pierre Vallade

13/05/2016

Un bardage en tuiles bleues pour la crèche de Ramatuelle

L’entreprise Imerys Toiture a participé au projet architectural de la crèche de Ramatuelle (83) qui intègre un bardage de 25 000 tuiles en terre cuite émaillées en bleu. Nommée « l’île Bleue » et imaginée par l’architecte Bernard Saillol, cette crèche se distingue par sa structure aux traits arrondis lui conférant des allures futuristes.

Haut en couleur, le bardage en tuiles terre cuite allie étanchéité et esthétique. Couramment rencontré en zones humides et froides, il trouve naturellement sa place à Ramatuelle pour lutter contre le soleil, le vent et les embruns marins.

Les tuiles associées à une épaisse couche d’isolant assurent ainsi l’ITE du bâtiment.

Conçues au sein de l’usine Imerys Toiture de Phalempin (59), ces tuiles offrent à la crèche un style contemporain qui dénote de l’environnement et du paysage régional du village, habitué aux architectures plus traditionnelles.

L’entreprise a déjà réalisé de divers chantiers de ce style tels que la rénovation d’une maison des années 1940 à Dole (39) et la construction d’un immeuble de 60 logements à Ris-Orangis (91).
Caractéristiques techniques:

  • Longueur hors tout : 460 mm
  • Largeur hors tout :306 mm
  • Nombre au m2 : 9,9 à 12
  • Poids au m2 : 43 kg
  • Largeur utile : 268 mm
  • DTU 40-21
  • Type de pose : joints croisés

Source TP News par Claire Janis-Mazarguil

12/05/2016

Le savoir-faire de TERREAL valorisé au Journal Télévisé de France 2


La terre cuite, l'usine Terreal de Bavent, les produits "made in France" traditionnels et innovants... C'est ce que vous pouvez découvrir en visionnant la vidéo du Journal Télévisé de 13h de France 2 du vendredi 29 avril. 
Les savoir-faire du groupe Terreal sont présentés dans cette vidéo de 4 minutes avec un focus sur notre production et un zoom sur nos produits de bardage. On y voit l’exemple de la maison Monopoly où des tuiles Rully émaillées avec 4 coloris enveloppent la façade et la toiture de ce pavillon.  
Grâce à l'engagement quotidien de nos collaboratrices et collaborateurs et à la confiance que nous témoigne nos clients et partenaires, notre groupe œuvre chaque jour à l'amélioration de l'habitat.
Visionnez la vidéo ci-dessous. Retrouvez-la également sur YouTube
TERREAL n'est pas propriétaire de cette vidéo. Tous les droits sont réservés à France2/France Télévisions.

11/05/2016

ALGERIE- Matériaux de construction: des producteurs craignent la stagnation malgré l'interdiction de l'importation

ALGER - Plusieurs producteurs nationaux de matériaux de construction font part de leur appréhension d'une stagnation du marché en dépit de la mesure d'interdiction aux promoteurs, chargés de la réalisation des différents projets financés par l'Etat, de recourir aux matériaux importés si le même produit est fabriqué localement.

Le marché des matériaux de construction s'achemine vers la stagnation en raison des contraintes financières auxquelles sont confrontées les entreprises de réalisation depuis la fin de 2015, déclare à l'APS le chef d'une entreprise spécialisée dans la fabrication de carrelage et briques à Sour El-Ghozlane, rencontré au 19ème Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Batimatec 2016), organisé du 3 au 7 mai à Alger.
Selon lui, plusieurs entreprises engagées dans la réalisation de projets publics ont beaucoup de mal à obtenir leur dû du fait des difficultés financières que traverse l'économie nationale.
Le tassement de la production de matériaux de production chez la plupart des fabricants a entraîné le recours, parfois, à la concurrence déloyale à travers le dumping lequel va à l'encontre des règles élémentaires de la concurrence sur le marché, poursuit-il.
Par ailleurs, cette "instabilité" que connaît le marché depuis un moment s'est accentuée sous l'effet de la flambée des prix du ciment, considère ce chef d'entreprise.
Un avis que partage le représentant d'un groupe spécialisé dans les revêtements de sol et le marbre à Bordj Bou Arreridj, qui estime que la directive d'interdiction aux promoteurs de l'utilisation des matériaux de construction d'importation fabriqués localement "n'a pas eu un effet notable" car ayant coïncidé avec une hausse sensible des prix du ciment.
Pour la responsable commerciale d'un fabricant de carreaux à Boufarik (Blida), si la directive du ministère de l'Habitat a encouragé certains producteurs, elle n'a eu qu'un "effet limité" sur beaucoup d'entre eux.
Elle estime que le marché des matériaux de construction enregistre une courbe descendante comparativement aux années précédentes et cette régression, affirme-t-elle, est constatable dans le nombre de visiteurs de "Batimatec 2016" et des commandes et conventions signées en marge de cette manifestation.
Dans ce contexte, un responsable dans un groupe spécialisé en faïencerie et céramique à Sétif, indique que les chiffres périodiques de production de sa société montrent une hausse des stocks. Ce qui a amené à réduire les heures de travail dans les différentes unités qui fonctionnent, désormais, par deux équipes au lieu de trois.
Ralentissement de l'activité du fait de la baisse de la demande
Expliquant les raisons de cette situation, le même responsable relève que les promoteurs privés sont confrontés à un ralentissement d'activités induit par la baisse de la demande pour leurs logements offerts à la vente, alors que les entrepreneurs qui réalisent des projets publics se plaignent d'une faiblesse de liquidités en plus de la hausse des prix du ciment qui dissuade aussi les clients privés.
Des importateurs, approchés par APS lors de ce salon, ont abondé dans le même sens en soulignant la régression du marché même si les mesures d'interdiction de l'importation ne les concernaient pas puisqu'ils commercialisent des produits qui ne sont pas produits localement.
Pour l'un de ces importateurs, la conjoncture économique générale et le taux de change du dinar face aux autres devises qui a engendré la hausse des prix des produits, ont contribué à la régression de l'activité de sa société.
Toutefois, il a dévoilé que sa société étudie, depuis une année avec ses partenaires français et portugais, le projet de création d'une usine de production locale de matériaux de construction afin d'échapper à toutes les restrictions imposées à l'importation.
Une telle décision révèle, a-t-il estimé, la conviction des partenaires étrangers que le marché algérien demeurera prometteur en dépit des difficultés conjoncturelles.
Pour cet importateur, la politique nationale visant l'encouragement du produit national est désormais une réalité à laquelle les partenaires étrangers n'ont d'autre choix que de s'y adapter.

Source Algérie Presse Service

10/05/2016

IMERYS : BÉNÉFICE NET ET VENTES EN CROISSANCE AU PREMIER TRIMESTRE

Imerys a vu son bénéfice net part du groupe augmenter de 5,7% à 72,4 millions d'euros au premier trimestre et son résultat opérationnel courant progresser de 9,9% à 135,4 millions. La marge opérationnelle s'est élevée à 13% en hausse de 0,3 point. Le chiffre d'affaires trimestriel d'Imerys s'est élevé de son côté à 1,038 milliard d'euros, en hausse de + 6,6 %. A périmètre et changes comparables, la variation du chiffre d'affaires est de - 1,8 % par rapport au 1er trimestre 2015 (- 0,7 % lié aux proppants céramiques).

"En ce début d'année 2016, le groupe continue de progresser et améliore sa rentabilité, grâce aux fruits de sa stratégie de croissance externe, mais également à ses innovations et à la gestion rigoureuse de ses coûts. Fort de ces atouts et de la solidité de son modèle économique, Imerys poursuivra sa stratégie de développement tout en adaptant son dispositif industriel à un environnement économique mondial qui reste volatil", a déclaré le PDG Gilles Michel.
Les points forts de la valeur

  • Leader mondial des minéraux industriels ;

  • Groupe intervenant dans 4 métiers : les solutions pour l'énergie et spécialités pour 31 % des ventes, les céramiques (28 %), la filtration et additifs de performance (26 %) et les matériaux de haute résistance ;
  • Diversification équilibrée des débouchés et des marchés géographiques (44 % du CA en Europe de l'Ouest, 27% dans les pays émergents, 24 % en Amérique du nord et 5 % au Japon-Australie) ;
  • Croissance tirée par l'innovation et la R&D, les produits nouveaux représentant 12 % des ventes en 2015 ;
  • Stratégie historique d'intégration en amont avec les 2/3 du chiffre d'affaires réalisés « de la mine au marché », le groupe disposant de réserves de minéraux rares et de très bonne qualité (ex : kaolin) ;

  • Croissance externe active –plus de 80 acquisitions en 15 ans ;
  • Structure financière solide, notée « investment grade » et hausse du dividende.

Les points faibles de la valeur

  • Exposition à certains marchés cycliques –sidérurgie, construction et secteur gaz&pétrole ;

  • Diversité dans les marges opérationnelles entre divisions, les solutions pour l'énergie et les spécialités étant à la traîne ;

  • Chute des ventes de proppants, notamment aux Etats-Unis, et effritement de celles des produits en céramique, drivers de la croissance à moyen terme ;
  • Risque de nouvelles dépréciations d'actifs sur les activités de proppants.

Comment suivre la valeur

  • Valorisation liée à l'évolution des changes, du prix de l'énergie, et plus particulièrement à celui du gaz ;
  • Intégration de S&B (minéraux industriels), dont il est attendu des synergies de coûts et de développement, et de l'activité PCC rachetée à Solvay ;

  • Résistance de l'activité dans un environnement incertain en 2016 ;
  • Flottant et liquidité limités, Belgian Securities, holding des familles Desmarais et Frère, détenant 53,9 % des actions (70 % des droits de vote), devant la famille Kyriakopoulos fondatrice de Blue Crest (5,1 % des actions).

Construction - Matériaux
Avec la tenue de la conférence sur le climat (COP21) en décembre 2015 à Paris, les fabricants de matériaux de construction, parmi les industries les plus polluantes au monde, ont affiché leurs efforts pour réduire leur empreinte énergétique. L'industrie représente environ 20% des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde. Composant essentiel du béton, le ciment est l'un des matériaux les plus utilisés au monde mais aussi l'un des plus gros émetteurs de CO2 : environ 0,6 à 0,9 tonne émise pour 1 tonne de produit. Ainsi, selon une ONG, l'an passé, le cimentier français Lafarge, qui a fusionné avec le suisse Holcim, a émis 93,3 millions de tonnes de GES soit le double du pétrolier Total. C'est surtout la consommation d'énergie et la transformation du calcaire en chaux qui ont un impact environnemental fort.

Source Capital

09/05/2016

WIENERBERGER simplifie la réalisation des murs porteurs

Le fabricant vient d’obtenir l’avis technique pour la combinaison de ses innovations majeures, la brique CLIMAmur et le liant Dryfix. Cette association gagnante permet d’améliorer la rapidité de pose, tout en assurant la performance du bâti ainsi conçu.
Une réponse aux exigences des chantiers
Au-delà des matériaux utilisés, c’est désormais les méthodes de mise en œuvre qui tendent aujourd’hui à s’améliorer. Derrière cette évolution vient l’idée de l’optimisation du temps lors des travaux, tout en maintenant un haut niveau de qualité et de finition, dans le respect des réglementations thermiques notamment.
Dans cette optique, Wienerberger allie ses offres pour proposer des combinaisons 100 % gagnantes, sous avis technique. C’est le cas avec sa solution de maçonnerie CLIMAmur, associée à Dryfix. La première est une brique auto-porteuse en terre cuite intégrant de la laine de roche. Elle évite ainsi la mise en place d’un doublage isolant complémentaire, permettant de conserver une plus grande surface habitable. Celle-ci s’associe désormais au liant Dryfix.
La garantie de hautes performances thermiques
Ce système de collage en mousse à prise rapide se présente sous la forme de cartouches. Il est adapté aux constructions en R+1 avec combles. Sa première qualité vient du gain de temps qu’il offre, en moyenne de 50 % par rapport à la réalisation d’une maçonnerie traditionnelle.
L’association des deux produits permet également d’obtenir d’excellentes performances thermiques, affichant un R de 5,71 m².K/W avec la brique CLIMAmur 42. Cette solution est aussi utilisable en zone sismique, simplement en doublant l’application du liant par rapport aux préconisations habituelles.

Source ETI construction

08/05/2016

TECAUMA: un véritable savoir-faire reconnu en manutention de produits céramiques (terres cuites)


LA SOCIÉTÉ
Le métier de TECAUMA est la conception, la fabrication, l'assemblage et la mise en route de lignes de production automatique et d'équipements de manutentions pour différents secteurs d'activités et principalement le bois, la menuiserie industrielle, la terre cuite, le béton et l'agroalimentaire.
Fort de ces diversifications et d'un savoir-faire reconnu, TECAUMA a la capacité de proposer des lignes ou équipements pour d'autres secteurs d'activités.
TECAUMA possède aussi une réelle expertise en cellules robotisées qui lui a déjà permis de mettre en oeuvre ces solutions dans de nombreux secteurs d'activités avec des contraintes de cadence et de précision très élevées.
L'ensemble des solutions développées par TECAUMA répond efficacement à des problématiques de production, de productivité, d'ergonomie et de sécurité.
Dès la conception, les contraintes de maintenance des équipements sont intégrées dans la réflexion et assurent aux clients, l'intégration de composants de marques notoirement connues et des coûts d'entretien limités.
L'ORGANISATION
Le Système de Management Qualité de TECAUMA est certifié AFAQ ISO 9001.
L'entreprise TECAUMA a un effectif de 65 personnes, qui se consacrent pour moitié à l'ingénierie et pour moitié à la réalisation.
Dès la phase de consultation, TECAUMA établit une offre détaillée et précise des équipements qu'elle conseille et qui répond intégralement aux spécificités techniques du produit à manutentionner et aux performances attendues par le client.
Les équipements sont ensuite réalisés selon le cahier des charges établi lors de la consultation. De la commande à la mise en production, l'un de nos chefs de projet devient l'interlocuteur unique du client. Il lui assure une qualité de prestations, une réactivité et un respect des délais qui sont les valeurs essentielles de l'entreprise.
Tous nos équipements sont montés et essayés dans nos halls d'assemblage d'une surface de 6 000 m². Une réception interne avec le client garantit la conformité et la qualité des projets avant livraison. Après livraison, notre service après-vente réactif répond efficacement à vos besoins de pièces de rechange, maintenance et dépannage.
Pour vous assurer cette qualité de prestation, TECAUMA s'appuie sur : Une équipe de techniciens et d'ingénieurs expérimentés, Une capacité d'adaptation pour proposer à ses clients, des solutions sur mesure, Un Service Après-Vente reconnu pour son efficacité.
PLUS DE 30 ANNÉES D'EXPÉRIENCE...

Fondée en 1977, par M. Gérard HERBRETEAU, l'entreprise a toujours cultivé une diversification dans les secteurs d'activités lui permettant ainsi d'apprendre, et de se constituer un véritable savoir-faire dans la manutention et les process de ses clients. TECAUMA possède aujourd'hui un large parc installé dans de nombreux secteurs d'activités en France et à l'étranger. Ces lignes et équipements sont largement reconnus pour leur fiabilité et leurs performances.
Pour conforter sa position, TECAUMA innove dans de nouveaux équipements pour anticiper les évolutions des produits et les process de fabrication. De nombreux brevets ont déja été déposés.
En France et à l'étranger, TECAUMA est l'acteur de nombreux projets de référence qui permettent de proposer à ses clients des solutions largement éprouvées.

Source TECAUMA

07/05/2016

Par de là le mur... la brique

C'est le plus vieux matériau de construction mis au point par l'homme.
S'il a ses inconditionnels, il est aussi parfois considéré comme trop standard
par les puristes contemporains, surtout dans sa version rouge orangé des plus communes dans nos contrées et adulée du secteur clé sur porte. Mais en réalité ce petit parallélépipède d'argile est bien plus que cela.
"Il y a de l'alchimie dans la brique, le feu transformant la terre et l'eau en un matériau plus durable que la pierre. Grâce à lui, une matière première tendre et éphémère, la boue, devient dure, éternelle et belle", écrit l'historien de l'art Dan Cruickshank en avant-propos d'un ouvrage des éditions Phaidon.
Celui-ci rend hommage à ce module de maçonnerie qui, assemblé, donne naissance, depuis la nuit des temps, à de somptueux bâtiments : des thermes de Caracalla, à Rome, bâtis en 216 avant notre ère aux oeuvres très novatrices d'architectes d'aujourd'hui tels que Peter Zumthor ou Frank Gehry, en passant par de nombreux ouvrages devenus icônes du XXe siècle et signés Mies van der Rohe, Frank Lloyd Wright ou encore Alvar Aalto.
Au fil des pages, le lecteur découvre que l'expressivité de la brique est sans limite et que la répétition de cet élément à l'infini génère des volumes graphiques et texturés, magnifiés par les jeux d'ombre et de lumière. Pour le plaisir des yeux.

Brique, par William Hall, Phaidon, 224 pages. www.phaidon.com
Source Week End par Fanny Bouvry

06/05/2016

MAROC - MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION : UN PREMIER TRIMESTRE DÉCEVANT

La demande a rebondi en début d’année du fait du décalage des précipitations, mais l’embellie s’est progressivement estompée. La multiplication des défaillances chez la clientèle a poussé les fabricants à lever le pied sur les prises de commandes.
Alors que le secteur des matériaux de construction a commencé l’année du bon pied, les choses se sont gâtées au fil des mois. «A l’entame de 2016, nous avons été surpris de recevoir des commandes beaucoup plus importantes que ce que nous avons budgété sur la base de 2015», explique le directeur d’une entreprise de béton préfabriqué. Il en a résulté un mois de janvier particulièrement porteur pour les industriels, tous produits confondus, ce que reflète bien l’augmentation des ventes de ciment de 12% sur la période, qui ne s’est toutefois pas transmise dans cette même proportion aux autres produits. Les industriels de la brique, des gravettes, du béton,… ne font état que d’une progression de la demande autour de 6% sur le premier mois de l’année. La bonne dynamique s’est poursuivie en février quoique à un rythme atténué. Les ventes de ciment se sont appréciées de près de 8% sur le mois. Mais mars a connu un tassement, absorbant quasiment toute la hausse engrangée depuis le début de l’année. Le premier trimestre devrait ainsi se solder par une hausse de 3% au plus pour la majorité des filières, selon les professionnels. Et l’horizon ne semble pas s’éclaircir dans l’immédiat ; les patrons rapportent un calme plat en avril.
Les marchés publics donnent du fil à retordre aux entrepreneurs
Les industriels sont unanimes à attribuer le sursaut de la consommation au décalage des précipitations en 2016. «Les mois de janvier et février n’ont pas connu de pluies contrairement à l’année d’avant, ce qui a permis aux chantiers de tourner à régime constant. Mais la donne a changé par la suite», insiste Mehdi Maachi, vice-président de l’Association marocaine de l’industrie du béton (AMIB). Au-delà, il ressort que plusieurs opérateurs ont volontairement ralenti leurs ventes en raison des défaillances des clients. «Plusieurs acheteurs que nous avons fournis en janvier n’ont pas été en mesure d’honorer leur dette, ce qui nous a poussés à lever le pied sur la prise de commandes», illustre un industriel. Notons à ce titre que le spécialiste du renseignement commercial Inforisk a recensé 1 714 défaillances pour le seul premier trimestre, soit une hausse d’environ 15% par rapport à la même période de l’année passée.
Bien évidemment, ce problème de défaillances est à lier à l’atonie persistante des ventes des promoteurs immobiliers (www.lavieeco.com). Le tableau n’est guère plus reluisant côté entreprises de BTP, du fait de la baisse de régime des marchés publics, sujets en plus à des lourdeurs administratives engendrées par le nouveau découpage régional, ainsi que le rapportent les professionnels. S’ajoute à cela la persistance des retards de paiement de l’administration. Ce briquetier explique ainsi avoir du mal à se faire payer par son client, une entreprise de BTP qui a réalisé les travaux de gros œuvre d’une école publique. «Le comble est que cet établissement a ouvert ses portes durant cette rentrée scolaire», confie-t-il. Il reste l’auto-construction. Mais outre la forte fluctuation de ce marché, les professionnels insistent sur le fait qu’il échappe dans sa majeure partie au circuit formel, les clients préférant recourir au noir pour faire des économies.
Tout cela étant, il faut préciser que le rebond de la demande au début de l’année n’a concerné que les produits de gros œuvres, ce qui exclut donc les matériaux de finition. Et pour cause, ce sont essentiellement les mises en chantier qui ont stimulé la demande. Or, celles-ci n’induisent une demande de produits de finition que 9 mois plus tard en moyenne, le temps que les chantiers avancent.
Dans ce contexte, les industriels de la céramique rapportent par exemple une baisse des volumes vendus de 7 à 8% sur le premier trimestre.
Les industriels prudents sur les mois à venir
Pourtant, «les opérateurs ont concédé des baisses de prix allant jusqu’à 7% pour stimuler la demande et faire face à la concurrence des importations en s’aidant de l’allègement du coût de l’énergie», insiste Mohsine Lazrak, président de l’Association professionnelle des industries céramiques (APIC). Mais cet effort sur les tarifs n’a eu en bout de course pour effet que d’enfoncer le chiffre d’affaires du secteur de 10%.
A préciser que les céramistes sont loin d’être une exception dans leur effort sur les tarifs puisque les industriels du béton qui sont en surcapacité de 30 à 40% ont appliqué dans l’ensemble une baisse des prix de 3% sur le seul premier trimestre, ce qui ressort une baisse cumulée de 25% depuis 2007, selon les professionnels. Les prix de l’acier (fil machine et rond à béton) restent tout autant orientés à la baisse après avoir reculé de plus de 10% en 2015, apprend-on auprès du sidérurgiste Sonasid.
Pour les mois à venir, peu d’industriels acceptent de se livrer au jeu des pronostics. Seule certitude qui se dégage, 2016 sera difficile pour le secteur, mais elle est aussi une année charnière avec la mise sur rails du contrat de performance du secteur des matériaux de construction (voir encadré).
Contrat de performance : des solutions à la carte pour chaque secteur Le contrat de performance signé ces derniers jours par le ministère de l’industrie et 5 filières des matériaux de construction (préfabriqué, céramique, marbre, acier et ciment) mettra en place des solutions à la carte pour remédier aux problémes spécifiques à chaque secteur. Par exemple, l’industrie céramique qui se défend mal sur les marchés à l’export du fait de la lourdeur du coût local de l’énergie devrait bénéficier d’un appui pour se mettre au gaz naturel, entre autres mesures. Un opérateur est même en train de migrer vers cette source d’énergie. La démarche est tout aussi fine s’agissant de l’industrie du béton préfabriqué dont les opérateurs ont été divisés en trois grands groupes (grandes, moyennes et petites entreprises) qui bénéficieront chacun de soutiens ciblés (mise à disposition d’un foncier locatif, appui à l’innovation et à la normalisation, agrégation…). Les attentes de l’Exécutif vis-à-vis de toutes ces filières sont toutes aussi précises et au-delà des 28000 emplois que devra induire le contrat de performance d’ici 2020, chaque secteur s’engage sur un volume de créations déterminé.
Source La Vie Eco

05/05/2016

Le ciment, trop polluant ? Deux Français inventent une argile aussi solide que du béton

Alors que 100 tonnes de ciment se coulent chaque seconde sur la planète, l'ingénieur Daniel Hoffman et le PDG de l'entreprise vendéenne Argilus Julien Blanchard ont mis au point un procédé qui permettra de produire, dès 2017, un matériau de construction au bilan carbone très allégé.

Ils ont trouvé une façon de rendre l’argile aussi solide que du béton. En Vendée, à Chaillé-sous-les-Ormeaux, l’ingénieur Daniel Hoffman et le PDG de l'entreprise Argilus Julien Blanchard ont mis au point un procédé inédit baptisé HP2A (Haute performance activation alcaline), qui permettra de produire un matériau de construction au bilan carbone très allégé.
Contrairement au ciment classique, qui nécessite de brûler du calcaire dans un four à 1 300°, et dont une tonne produite génère autant de CO2, leur argile n’est pas obtenue par cuisson. Résultat, sa fabrication produit 20 fois moins de dioxyde de carbone, soit 50 kg seulement pour une tonne.
Autre avantage sur le ciment traditionnel : le "ciment argileux" est recyclable jusqu'à 40 ans après son utilisation, après quoi il peut servir de liant pour fabriquer du béton.
Quelle est la recette de ce produit apparemment avant-gardiste ? Ses deux fondateurs restent évasifs sur la question. Il tiennent à protéger leur invention, pour laquelle ils ont déposé un onéreux brevet à l’échelle mondiale, se contentant d’expliquer que leur matériau est fabriqué "essentiellement à base d’argile, à laquelle on ajoute une série de molécules issues de matières premières que l’on trouve partout et à moindre coût".
Surtout, les deux associés ont annoncé que ce ciment "argileux" permettra de fabriquer du béton plus simplement que ne l'est le ciment classique (calcaire), qui ne peut qu’être mélangé avec du sable noble (provenant de rivières, de plages ou de carrières).
Leur matériau, lui, peut former du béton en association avec de l’eau et n'importe quel sable, mais aussi des matières végétales telles que le chanvre ou des agrégats de construction.
Ainsi, plus besoin d’importer du sable afin d’alimenter la production d’un béton assez solide pour les constructions immobilières. Grâce au HP2A, on pourrait directement se servir dans les déserts, dont le sable était jusqu'alors considéré comme impropre pour les travaux publics.
Une alternative prometteuse, alors que 100 tonnes de ciment se coulent chaque seconde sur la planète, et que l'industrie bétonnière a déjà grignoté le sable d'au moins 75 % des plages du monde. Pour la construction d'une maison de taille moyenne, pas moins de 200 tonnes de sable sont nécessaires, et plus de 30 000 pour un seul kilomètre d'autoroute !
Les fondateurs avancent aussi que leur ciment argileux est plus souple que son homologue traditionnel, ce qui pourrait faciliter la construction d'arrondis, notamment pour les trottoirs, les bancs publics, la structure interne des panneaux anti-feu ou les bandes de séparation des autoroutes.
Dernier atout de cette découverte : son coût de production, légèrement inférieur à celui du ciment classique. Un argument qui intéresse d'ores et déjà Total, Michelin et Airbus, qui ont décidé de soutenir le développement et la commercialisation du produit de la PME vendéenne. Ce ciment novateur sera produit à partir de début 2017 et devrait arriver sur le marché au second trimestre de la même année.
Source We Demain par Lara Charmeil

04/05/2016

Matériaux de construction : un premier trimestre mitigé

Selon les chiffres de la conjoncture des matériaux de construction publiés par l'Unicem, le redressement amorcé fin 2015 s'est ralenti au premier trimestre 2016. Cependant, si la reprise semble encore hésitante, les signaux encourageants se multiplient du côté du bâtiment.
Après une légère reprise du marché des matériaux amorcée à l'automne 2015, le premier trimestre 2016 enregistre un ralentissement de l'activité. Dans sa note publiée le 25 avril, l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem), révèle que l'activité de livraison de granulats s'est quasiment stabilisée sur le premier trimestre, avec un recul de 0,6 % par rapport au trimestre précédent et de 0,2 % par rapport au premier trimestre 2015. Même constat pour le béton prêt à l'emploi (BPE) qui enregistre un repli de 0,5 % au premier trimestre 2016 par rapport au trimestre précédent mais progresse de 0,6 % sur un an. En revanche, du côté des autres matériaux (ciment, tuiles, briques…), la note de conjoncture estime que "la tendance à l'amélioration est perceptible depuis la fin de l'été 2015".
Des signaux positifs pour 2016 dans le bâtiment
Du côté du bâtiment, les signaux sont encourageants et pourraient contribuer à redynamiser la demande des matériaux de construction dans les mois à venir, juge l'Unicem. En effet, la fédération s'appuie sur les résultats de l'enquête mensuelle réalisée par l'Insee en avril auprès des professionnels du secteur, qui montrent que les perspectives d'activité affichent un net redressement. Et même si les carnets de commandes sont jugés encore peu garnis, ils se sont en revanche étoffés dans le gros œuvre.

A souligner également que selon les chiffres de la construction, publiés fin févier, les mises en chantier ont grimpé de 1,9%, entre décembre 2015 et février 2016. Une tendance particulièrement marquée pour le logement collectif, avec une hausse des permis de 10,2% et des ouvertures de chantier qui progressent de 3,7%, note l'Unicem.
Des prévisions de commandes optimistes pour les travaux publics
Du côté de l'artisanat du bâtiment, l'activité semble repartir également, note l'Unicem, rappelant qu'après quatre années de recul, le secteur a renoué avec une croissance de 1% au premier trimestre 2016, selon les données révélées récemment par la Capeb. La fédération prend aussi en compte la reprise du marché immobilier, soutenue par des conditions de prêts et des incitations attractives, et qui devrait être favorable au secteur bâtiment.
Enfin, la note de conjoncture révèle que l'activité dans les travaux publics "peine à se redresser". Même si les marchés conclus sont un peu plus dynamiques, une enquête de la Banque de France menée en avril révèle que les carnets de commandes restent insuffisants. Cependant, l'étude donne des prévisions optimistes. En effet, le raffermissement de l'activité constaté au premier trimestre devrait se poursuivre au deuxième trimestre.

Source Batiactu

03/05/2016

La tuile, une réussite made in France

Les fabricants français de tuiles exposent leurs produits à la Foire de Paris, qui s'est ouverte vendredi 29 avril. Un secteur qui s'est imposé à l'international.
Véritable réussite made in France, la tuile n'est plus reléguée aux toits, mais orne également les façades. Les tuiles s'adaptent à tous les styles : du très traditionnel au plus contemporain. "En dehors des qualités esthétiques, la tuile est un bon moyen d'isolation thermique", nous renseigne l'architecte Marc Sirvin.
871 millions d'euros de chiffre d'affaires
Ce matériau remonte à la haute Antiquité. De fabrication manuelle à l'époque, la tuile est conçue de façon industrielle depuis les années 30. Aujourd'hui, la France est l'un des premiers exportateurs de tuiles au monde, rapportant 871 millions d'euros de chiffre d'affaires et faisant travailler plus de 80 entreprises.

Parmi ces entreprises : Terreal, l'un des leaders mondiaux du secteur, situé à Bavent (Calvados). L'usine s'est construite autour d'une grande carrière d'argile grise, matière première indispensable. Pour la couleur, elle est mélangée à de l'argile rouge.

800 000 tonnes de tuiles sont produites dans l'usine chaque année. Elles serviront à couvrir les toits français ou seront expédiées à l'étranger.

Source FranceTV Info

ALGERIE-BATIMATEC 2016, cap sur le développement durable

Le salon du bâtiment et des matériaux de construction Batimatec, n'a pas perdu sa cote auprès des professionnels du secteur malgré la conjoncture économique actuelle. L’ouverture de la 19ème édition le 3 mai dernier a été marquée par un nombre plus élevé d'exposants nationaux et étrangers, un nombre de visiteurs croissant au fil des jours mais surtout par un intérêt clairement affiché pour la performance environnementale et énergétique.
Que ce soit dans les procédés et matériaux de construction ou équipements pour différentes industries, de réelles actions pragmatiques et opérationnelles se mettent en place.
Équipements
Du coté des exposants étrangers, c’est la pompe à chaleur à gaz (GHP) de la marque Toyota qui s’annonce comme la solution énergétique la plus innovante. Le directeur Afrique de l’entreprise Edergen, installateur de GHP, Rédha Tachi explique que la GHP est un système intégré de production d’énergie, elle permet de produire le chaud, le froid et eau chaude sanitaire, de plus elle est alimentée au gaz naturel qui est une source d’énergie propre.
"Aujourd’hui nous proposons la climatisation à gaz. Cet équipement trouve largement sa place sur le marché Algérien, prochainement nous allons inaugurer une promotion immobilière de villas à Tiksraine, ce promoteur a opté pour cette solution. L’évolution dans la conception du bâtiment est basée aujourd’hui sur l’économie d’énergie, le rendement et le faible cout d’exploitation qui est l’un des avantages majeurs de la GHP", précise-t-il.
En effet les avantages d’une GHP sont multiples. Elle permet de réduire les émissions de CO2 (40% d’économie de CO2). La GHP garde la puissance constante même à températures extrêmes. Chaque GHP installée à la place d’une chaudière traditionnelle à gaz de même capacité permet une économie de CO2 de 40%. Le directeur Afrique de cette entreprise Rédha Tachi, souligne qu’il y a un réel intérêt de la part des industriels Algériens. "Notre activité s’est largement étendue, on nous sollicite de tout le territoire national. Nos clients sont des PME, de grande entreprise mais aussi des tertiaire et collectivité à forte consommation d’énergie", affirme-t-il.
Processus et matériaux de construction
Du coté des entreprises Algériennes, la briqueterie Bouras a opté pour l’utilisation de matériaux naturels et non polluants à savoir l’argile. Son slogan "de la terre, de l’eau du feu et du talent pour bâtir", explique clairement que l’entreprise favorise les démarches environnementales.
"Nous somme une entreprise spécialisée dans la transformation de produits rouges à savoir l’argile pour la production de brique. nous produisons la brique naturelle c'est-à-dire s
ans aucun ajout chimique. Certains ajouts notamment les colorants ont un impact négatif sur l’environnement et aussi sur la santé des travailleurs dans l’usine". "Ce choix a été une initiative de l’entreprise depuis sa création en 1989 à Sétif », précise Imad Zahouane chargé de communication au sein du groupe.
Ce responsable explique que le processus de fabrication de brique pour cette briqueterie est écologique. Après son extraction dans des argilières, l’argile est laissée reposer entre une année et deux ans, pendant cette période l’argile se purifie en dégageant tous les acides qu’elle contient. Vient ensuite le broyage et le malaxage le séchage et enfin la cuisson. Pour cette dernière étape Imad Zahouane explique que pour obtenir une brique rouge, il existe d’autres alternatives que d’aller vers les produits chimiques. "Au moment de la cuisson nous utilisant une température ambiante nous permettant d’obtenir la couleur rouge de manière naturelle".
Ceci dit il ne manque pas de préciser que l’implication de l’entreprise dans la préservation de l’environnement ne semble pas intéresser l’acheteur local le prix demeure son premier atout.
Néanmoins le produit de la briqueterie Bouras, parvient à s’internationaliser grâce à son processus et le respect des normes en vigueur.
Le groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA) explore aussi des voies qui permettront de réduire l’impacte environnemental de cette industrie. Dans ce sens la station de granulats de Boussaada (M’sila) a doté récemment son unité de quatre dépoussiéreurs à air avec des convoyeurs entièrement capotés.
Pour sa part le directeur général de la cimenterie de Sour El Ghozlane, Brahim Bibi, a indiqué dans un communiqué de presse, que l’usine a connu des rénovations en début d’année et l’installation d’un filtre à manche qui ne dégage pas de poussière polluante pour l’environnement. La nouvelle édition du Batimatec a aussi consacré dans son programme de conférences un volet pour l’environnement notamment l’éco- construction. Cette conférence qui se tiendra demain abordera plusieurs thèmes notamment ; le verre et l’économie d’énergie, les solutions Schneider Electric pour le résidentiel et petit tertiaire, présentation des projets de Pôle- Eco construction d’Oran et de Sétif…etc.
Source Huffpost Algérie par Latifa abada

02/05/2016

WIENERBERGER - CLIMAmur® et DRYFIX® : le nouveau couple qui va faire sensation

Wienerberger, premier briquetier mondial, réussi avec succès l’association de deux de ses innovations, la brique CLIMAmur® et le procédé DRYFIX®, pour encore plus d’efficacité. Confirmée par l’obtention de l’Avis Technique (16/15-722), cette association permet de combiner les qualités d’isolation et d’inertie de CLIMAmur® avec la rapidité et le confort de pose de DRYFIX®.

Des performances thermiques optimisées
La brique terre cuite CLIMAmur® et le liant de mise en œuvre DRYFIX® répondent idéalement aux multiples exigences chantier, avec, en constante, une grande compétitivité et un confort de pose optimal pour des chantiers pouvant être réalisés jusqu’à - 5 °C.
• Présenté en cartouches de 0,75 litre, DRYFIX®, liant mono-composant en mousse à prise ultrarapide, est dédié au collage horizontal des briques rectifiées Porotherm ; DRYFIX® s’impose pour sa compétitivité sur chantier, comme pour ses qualités d’amélioration des conditions de travail et de respect de l’environnement. Doté d’une force adhésive extrêmement élevée, il assure la réalisation de murs porteurs, de tous types de bâtiments allant jusqu’à R+1+comble. Rapide et simple à utiliser, rappelons que DRYFIX® génère un gain de temps d’environ 50 % par rapport à une maçonnerie réalisée à la truelle et de 30 % pour une Maçonnerie Roulée®.

• Solution à la fois auto-porteuse et auto-isolante, la brique CLIMAmur® ne nécessite aucun doublage d’isolant supplémentaire grâce à sa haute inertie thermique. L’alliance de la terre cuite (100 % naturelle) et la laine de roche (100 % minérale) de la gamme CLIMAmur® contribue à la qualité de l’air pour un habitat sain, sans moisissures, avec une isolation minérale protégée durablement et une température stable pour un agréable confort hiver comme été. Parfaitement conforme à la RT 2012 et anticipant les standards prévus pour l’habitat à énergie positive (Bepos), Wienerberger décline une gamme complète CLIMAmur® en 30, 36 et 42 cm de large.
CLIMAmur® et DRYFIX® affichent de hautes performances thermiques innovantes
CLIMAmur® 30 - R = 4.05 m².K/W
CLIMAmur® 36 - R = 4.88 m².K/W
CLIMAmur® 42 - R = 5.71 m².K/W
Enfin, soulignons que l’association CLIMAmur®/DRYFIX® est possible en zone sismique, il convient simplement d’appliquer 4 cordons de liant DRYFIX® au lieu des 2 cordons habituels.
L’obtention de cet Avis Technique confirme une nouvelle fois la stratégie d’engagement de Wienerberger visant toujours plus de confort, de qualité et de compétitivité.
Fondé à Vienne en 1819, Wienerberger est aujourd’hui le 1er briquetier mondial et le 1er tuilier européen. La terre cuite, matériau sain, économique et écologique, répond idéalement aux projets de constructions à haute performance énergétique. Matériaux écoresponsables, les briques et tuiles terres cuites ont une durée de vie minimum de 100 ans. Présent dans 30 pays, ses 204 usines emploient plus de 14800 personnes à travers le monde. En France, 830 salariés travaillent dans les 10 usines de tuiles et briques détenues par le groupe. Le chiffre d’affaires en 2014 atteint 178 millions d’euros avec 4 marques reconnues : Argeton - Solutions façade, Koramic - Solutions toiture et façade, Porotherm - Solutions mur et Terca - Solutions façade.
Pour toute information complémentaire, s’adresser à : Wienerberger SAS - 8, rue du Canal - Achenheim - 67087 Strasbourg Cedex 2 Tél. 03 90 64 64 64 - Fax 03 90 64 64 61 - www.wienerberger.fr

Source N-Schilling

01/05/2016

New technology to slash brick costs

Sydney company Brickworks is planning to introduce a revolutionary new technology to Western Australia it believes will cut the cost of manufacturing bricks by 30 per cent.

The building products group announced today it had entered into an exclusive agreement with Colorado-based Direxa Engineering for the use of its skate-kiln technology.

The skate-kiln technology removes the need for kiln cars when manufacturing bricks, and has the potential to lower both the capital cost of building a new plant and brick manufacturing costs by 30 per cent.

“Brickworks has an exclusive agreement to utilise this skate kiln technology in certain markets in Australia, with Western Australia having been identified as a priority for deployment,” Brickworks said in a statement.

“Initial planning is under way for the construction of a new plant utilising this technology in WA, with a target commissioning date in the first quarter of the 2018 financial year.”
Brickworks also announced today that its Auswest Timbers business had recently completed the purchase of the previously closed Whittakers timber mill in Greenbushes.
Auswest will use the low-cost mill to process smaller-sized jarrah logs, and will transfer operations from the company’s Deanmill site.

Brickworks also said its Austal Bricks subsidiary planned to re-open its Cardup plant, south of Byford.

“A refit to automate the currently mothballed Cardup plant is now underway and will deliver a significant improvement in product quality and a lower manufacturing cost, due in part to this site benefitting from on-site clay services,” it said.

The news came on the same day Brickworks posted its best-ever first-half revenue of $358 million, with profit up 82 per cent to $76.9 million for the six months to December.
However, while the company’s order book for operations on the east coast remains strong, it says conditions in WA are deteriorating as building activity drops off.
“After reaching record levels in 2015, detached housing approvals in WA have now passed the peak and are declining sharply,” Brickworks said.

“Improved volumes delivered a positive EBIT impact of $2.4 million. Significant volume increases in most east coast operations was partially offset by declines in WA.”

That being said, the company’s Bristile Roofing subsidiary experienced a pickup inactivity in the state during the first-half, despite the sluggish property market.

Brickworks reported a 9.8 per cent increase in EBIT to $98.8 million, and declared an interim dividend of 16 cents per share.
“Improved earnings were achieved on the back of an increase in sales volume and prices, and improved production efficiencies that enabled manufacturing costs to be well contained,” the company said.

Overall earnings were lower in WA, as a result of a reduction in market activity and increased competition.
“As a result, sales volume decreased compared to the prior corresponding period, despite a small decrease in average selling prices,” it said.
“Prices in this market are now lower than they were seven years ago.”
Managing director Lindsay Partridge said the strong result was also supported by the group’s success in combating the ongoing competition from alternative products.
“Our products are becoming increasingly popular in key market segments,” he said.
“For example, we have seen a significant increase in the use of face brick in high rise residential and commercial developments, on the back of our investment in high fashion and our strong links to the architectural community.”

However, Mr Partridge said further growth in sales volume would be limited by external constraints.
“Residential building activity is now at the highest level on record, driven by the major markets of Sydney and Melbourne,” he said.
“As a result, the industry has now effectively reached capacity in these markets due to bottlenecks caused by trade and product shortages.”
The group’s Austral Bricks business experienced strong price increases in all states except WA, while Austral Masonry and Austral Timbers suffered from strong competition in WA.
Brickworks closed 0.4 per cent lower to $15.68 each.

Source Businessnews

30/04/2016

Limoux: après dix ans de sommeil la Tuilerie revit à nouveau

L’après-midi artistique et musical, dans l’antre de l’ancienne entreprise, a constitué un avant-goût de la mutation que va connaître ce lieu emblématique du Limouxin.
La manifestation à laquelle, il a été donné d’assister ce vendredi a constitué certainement une première du genre, tant dans l’originalité que par les animations proposées.
La vieille Carcasse emplie de musique
En effet, faire revivre la vieille carcasse faite de briques rouges, gorgées par la poussière de prés d’un siècle de fabrication de tuiles, tient vraiment du singulier. Car cette imposante bâtisse qui a représenté durant le siècle dernier un des deux (avec Myrys) fleurons de l’industrie limouxine, possède un caractère atypique.
La manifestation du jour avait pour but de réveiller ce lieu endormi depuis 2005, date du transfert de la structure de production, route de Saint-Polycarpe. Pour l’occasion, une exposition de photos retraçant les différentes étapes de la vie de l’entreprise a été dressée intra-muros. Mais aussi, un grand nombre de tableaux, de sculptures et compressions qui ont été mis en valeur dans un symbolique dé- dale de murs et de colonnes. Une estrade où ont siégé une quinzaine de musiciens ainsi qu’une cantatrice ont démontré si besoin était la qualité d’une acoustique irréprochable.
La nostalgie des anciens
Pour rien au monde ils n’auraient raté ce rendez-vous fait de mille souvenirs, ils, ce sont les anciens employés de l’usine Messieurs Prades, Bergnes, Sarda, Arzens et bien d’autres qui durant des décennies ont œuvré dans des conditions difficiles (poussières, bruit, chaleur des fours) et dont le regard était ce vendredi souvent empreint d’émotions en retrouvant ce pan de leur passé professionnel. «Ce qui nous fait plaisir» dira l’un d’eux, «c’est que la tuilerie ne sera pas rasée et utilisée à d’autres fins».
Une avant-première
Les élus à l’origine du projet de la médiathèque ont souhaité la tenue de cette journée d’animation qui doit être perçue comme une revue d’effectif avant le début des travaux. Jacques Ferrier, l’architecte de la médiathèque était aussi au rendez-vous pour la plantation d’un arbre symbolique. Reste désormais à procéder au nettoyage en profondeur de l’immense structure avant le lancement des travaux qui devraient commencer en 2017.

Source L'Indépendant

29/04/2016

Le savoir-faire de TERREAL valorisé au Journal Télévisé de France 2

La terre cuite, l'usine Terreal de Bavent, les produits "made in France" traditionnels et innovants... C'est ce que vous pouvez découvrir en visionnant la vidéo du Journal Télévisé de 13h de France 2 du vendredi 29 avril.

Les savoir-faire du groupe Terreal sont présentés dans cette vidéo de 4 minutes avec un focus sur notre production et un zoom sur nos produits de bardage. On y voit l’exemple de la maison Monopoly où des tuiles Rully émaillées avec 4 coloris enveloppent la façade et la toiture de ce pavillon.
Grâce à l'engagement quotidien de nos collaboratrices et collaborateurs et à la confiance que nous témoigne nos clients et partenaires, notre groupe œuvre chaque jour à l'amélioration de l'habitat.
Visionnez la vidéo ci-dessous. Retrouvez-la également sur YouTube

Source Terreal

Fabienne Lelandais dit au revoir à Terreal / Saint-Martin-Lalande

Tout le monde avait le cœur gros vendredi soir à la maison du peuple ! 

Le petit peuple de Terréal était venu pour dire au revoir à Fabienne Lelandais, et malgré les airs de petite fête de ce pot de départ, l'émotion était palpable !
C'est en 2007 que Fabienne a intégré le site de Saint-Martin-Lalande au poste de coordinatrice de la sécurité pour plusieurs usines du Sud de la France.
Dès ce premier poste, elle a su séduire ses interlocuteurs par son efficacité et son pragmatisme ! Le maire, Guy Bondouy se souvient de la façon dont elle avait géré de main de maître il y a quelque temps les petits soucis rencontrés avec le lac de la Bretonne.

En octobre 2013, elle devient la première femme de l'histoire de Terréal à occuper le poste de responsable de production !
Une fierté pour l'usine de Saint-Martin-Lalande, et une chance pour les 70 personnes qui se retrouvent alors sous sa bienveillante autorité : «avec elle on peut bosser !» s'exclame un des membres de l'équipe de production.
Et un autre de rajouter : «Elle est à l'écoute, attentive, gentille, et a un grand sens de l'humour !». Il y a quelques semaines, elle donnait sa démission, et dans quelques jours, c'est dans une nouvelle entreprise de la région toulousaine que toutes ses qualités seront appréciées !
Source La Dépêche du Midi

28/04/2016

WIENERBERGER: Terre cuite apparente

Les grandes longueurs, la diversité des teintes et des aspects de ces briques terre cuite permettent de nombreuses possibilités créatives contemporaines en façade neuve ou en rénovation.

Les briques grandes longueurs se déclinent en cinq gammes :

  • Longilignes (6 teintes ; formats : 495 x 100 x 38 mm et 510 x 100 x 40 mm) ; 
  • Expressives (8 teintes ; 288 x 90 x 48 mm) ; 
  • Équilibrées (6 teintes ; 288 x 90 x 48 mm) ; 
  • Originelles (4 teintes ; 238 x 90 x 48 mm) ; 
  • Audacieuses (4 teintes ; 495 x 95 x 48 mm). 


Cette gamme est complétée d’une série de briques émaillées, en finitions lisse, moulée main ou structurée, nacrée, métallique ou brillante, dans 43 coloris et toute couleur Ral. Elles sont disponibles en longueur jusqu’à 240 mm et plaquettes jusqu’à 290 mm.

Source Batijournal

27/04/2016

TECAUMA: Rendez-vous au salon Batimatec Alger

TECAUMA vous donne rendez-vous au salon BATIMATEC Alger, le salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics, qui aura lieu du 3 au 7 mai 2016 au Palais des Expositions des Pins Maritimes d'Alger.
Rendez-vous sur le stand TECAUMA:
HALL AHAGGAR - PAVILLON FRANCE - STAND AS3
TECAUMA vous présentera ses équipements de manutention de produits céramiques : paquettiseurs de briques, coupeurs de tuiles, installations robotiques... Mais aussi sa force de proposition en remplacement de machines, et en renouvellement d'ancien matériel pour rendre vos usines plus performantes et réaliser des économies d'énergie.

  • Paquettiseur de briques
  • Robot de manutention de tuiles


Pour la partie menuiserie, TECAUMA mettra en avant ses systèmes de stockage dynamique de profilés (PVC, aluminium, acier...), comme le TEC'UP PR, qui permet d'optimiser l'espace en stockant en hauteur, et de gagner en productivité et en gestion du stock.

Source Tecauma

Les plus beaux bâtiments en brique

ARCHITECTURE. Après un premier ouvrage consacré au béton, William Hall revient sur un matériau vernaculaire et universel, la brique.
Dégradé de briques dans l’entrée de la teinturerie Hoechst AG,à Francfort, par Peter Behrens.
La brique est à la mode. Appréciée pour ses qualités isolantes et esthétiques, elle est recommandée par la municipalité de Londres dans ses préconisations urbanistiques. « Il y a même une pénurie de briques au Royaume-Uni », s’étonne William Hall. Ce retour de flamme n’est pas la seule raison qui l’a poussé à consacrer un fort beau livre à ce matériau ancestral. C’est aussi la rareté des ouvrages généralistes sur la question. Il n’en existait qu’un seul jusque-là, selon l’auteur britannique, par ailleurs designer dans l’édition.
Car la brique a longtemps souffert d’une image négative et polémique. En Angleterre, on la trouvait déprimante car associée au logement social. Elle était davantage employée par des bâtisseurs que par des architectes.
D’où l’idée de cet « essai visuel » pour un public non averti, mais amateur de belles demeures. Point d’interview de chercheurs ou de propos jargonnants (un glossaire permet toutefois de préciser certains termes techniques), mais des notules courtes et prodigues en anecdotes savoureuses sur les 180 édifices ici rassemblés. William Hall raconte ainsi que Napoléon souhaitait rapporter « dans le creux de sa main » l’église gothique Sainte-Anne, à Vilnius, en Lituanie (XVIe siècle). Ce qui ne l’a pas empêché de la transformer en écurie pour la cavalerie française…
Classée selon des catégories avant tout esthétiques, la sélection, magnifiquement illustrée, donne la part belle aux édifices colorés, comme en témoigne le dégradé kaléidoscopique de briques indigo et vermillon qui pare l’incroyable hall d’entrée de la teinturerie Hoechst AG, à Francfort, conçue par Peter Behrens (1924).
À l’image de la spectaculaire rampe hélicoïdale du minaret de Samarra, en Irak (851), les contraintes imposées par les six faces de ce pavé de terre crue ou cuite obligent également les architectes à être créatifs pour arrondir les angles de ce matériau aux multiples facettes.
Source La Croix par Stéphane Dreyfus