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16/12/2012

TERREAL: Bientôt deux maisons "productrices d'énergie"

Initiatrice d'un projet dit "Habitat social positif" (HSP), l'entreprise Terreal qui fabrique des matériaux de construction en terre cuite, a signé hier la convention l'unissant avec ses quatorze partenaires, et en tout premier lieu avec la ville et Habitat Audois, qui traite le logement social. Concrètement, du projet HSP sortiront de terre sur la ZAC des Vallons du Griffoul, début 2013, une maison T3 de 72 m² et une maison T4 de 82 m². Ces bâtiments, conçus sous le label Bépos (bâtiment à énergie positive), ont pour objectif de produire autant, voire plus d'énergie qu'ils n'en consomment. L'entreprise Terreal a donc fortement investi dans la recherche afin de concevoir ces deux habitations modèles. Leur système photovoltaïque sous forme de panneaux installés sur la toiture, doit par exemple permettre "une autosuffisance pour le chauffage, l'éclairage et la production d'eau chaude sanitaire, avec une rentabilisation au bout de sept ans d'utilisation". Outre la réduction des émissions de gaz à effet de serre, les logements veulent "s'intégrer dans le paysage urbain local". Pour le chauffage, en plus de l'énergie solaire passive, qui résulte d'un fin calcul d'implantation du bâtiment et du dessin de ses ouvertures, un poêle à bois a été installé dans le séjour, à proximité d'une cloison en terre crue. L'énergie thermique est ainsi "stockée" durant l'hiver et contribue par ailleurs à réguler l'humidité de la maison. Le surinvestissement de départ de ces deux habitations Bépos se chiffrerait à "moins de 10 % d'une construction traditionnelle", sachant que la production photovoltaïque représenterait "15 % de surcoût". Mais ce type de construction ne peut atteindre ses objectifs attendus, sans que les locataires ne soient "les acteurs de la performance, à travers leur mode de consommation responsable". Concrètement, les habitants bénéficieront d'un accompagnement par l'entreprise Terreal à long terme, sur la meilleure façon d'habiter ces maisons de demain. En matière de construction, demain c'est dans huit ans : selon la loi du Grenelle de l'environnement signée en août 2009, tous les permis de construire d'habitations déposés fin 2020, devront avoir "une consommation d'énergie primaire inférieure à la quantité d'énergie renouvelable produite." "Ce projet nous a séduits, explique Robert Alric, le président d'Habitat audois. Mais il ne faudra pas en rester là. Dans notre politique du logement social, nous devrons reconduire cette opération sur notre territoire, puis sur tout le territoire national. Voilà ce qu'il faut espérer". Le maire Patrick Maugard espère d'avantage : "Commencé il y a un an suite à un coup de fil d'Hervé, (NDLR : Hervé Pérignon, le directeur du site de Terreal à Castelnaudary), ce partenariat exemplaire sera une vitrine magnifique, que nous allons exporter dans le monde entier".
Source Le Midi Libre

Une œuvre monumentale à la briqueterie Bouisset à Albine

16 tonnes de terre, 200 mètres carrés au sol, plus de 1 000 pièces… Depuis plus de trois semaines, l'artiste plasticienne Dominique Ghesquière travaille dans les locaux de la briqueterie Bouisset à Albine, à la réalisation d'une œuvre monumentale. À savoir, un sol de plaques en terre cuite, reprenant l'idée d'un sol craquelé comme l'on peut en apercevoir au fond de certains lacs lorsqu'ils sont vidés. En effet, à partir de janvier, cet œuvre a vocation de recouvrir entièrement le sol de la salle principale d'un centre d'art situé sur une île au milieu d'un lac artificiel à Vassivières, près de Limoges.
«Un véritable challenge»
La rencontre entre cette artiste plasticienne originaire de Paris et l'entreprise Bouisset s'est faite par l'intermédiaire d'un employé de la société artiste lui aussi. «C'est un véritable challenge un produit aussi important. Réaliser des performances permet l'émergence de la créativité des entreprises, de mettre en œuvre des nouvelles techniques» explique Alain Bouisset, gérant de cette entreprise familiale existant depuis 1876, et qui, aujourd'hui est spécialisée dans des produits spécifiques haut de gamme (elle vient récemment de réaliser des tuiles romaines pour la rénovation du Palais des arts de Marseille). «C'est une technique que nous avons inventée avec Alain Bouisset et toute son équipe» explique l'artiste venu avec toute une équipe, qui découvre à l'occasion de ces travaux, la région. Un chantier tournant a été mis en place. Une grande plaque de terre teintée d'oxyde de manganèse pour la couleur, sèche progressivement sous une grande bâche. Elle est poussée et remplacée progressivement par une nouvelle plaque de terre moins sèche. La plaque finit par se craqueler de manière naturelle. Il s'agit alors de récupérer soigneusement ces «morceaux» de 5 cm d'épaisseur en les numérotant avant de les emmener au four industriel pour les cuire très attentivement. Par la suite, les 1 000 pièces stockées et classées partiront vers pour Vassivières en semi-remorque ou ce gigantesque «puzzle» en terre cuite sera recomposé.
Source La Dépêche

15/12/2012

Keller, Rieter, Novoceric et Morando pour la première fois au salon SIB de CASABLANCA

Du 21 au 25 novembre, les entreprises de la division KELLER se sont présentées pour la première fois sur le salon SIB à Casablanca. Cette participation au salon de la  construction phare du Maroc représente un plein succès pour les managers des services marketing et relations publiques.
«Même si notre stand n’a pas connu la même affluence qu’à la CERAMITEC, nous n’avons pas chômé cinq jours durant et nous avons répondu aux demandes de nombreux intéressés. Compte tenu du fait que ce salon regroupait des entreprises issues des branches de la construction les plus diverses, c’était un plein succès», comme le résume M. Brunk tout en ajoutant: «Il y a eu des discussions et des demandes de projet concrètes que nous devons maintenant traiter avec notre représentant Zaim Abdelkebir.»
Son collègue Renzo Ronchetti de MORANDO à Asti partage lui aussi cet avis que participer à ce salon en valait la peine. «Grâce à notre nouvelle représentation CENTEC, nous avons bien plus ouvert la porte du marché marocain. Nous avons entretenu nos anciens contacts et en avons lié de nouveaux, je pense donc que participer à ce salon en valait vraiment la peine pour les entreprises KELLER.»
Zaim Abdelkebir, représentant de longue date chez CENTEC à Casablanca pour KELLER, s’est également montré très satisfait: «Nous avons fait un premier pas ensemble, il s’agit à présent d’approfondir les contacts de la SIB 2012. Je me réjouis dès à présent d’une installation moderne produite par KELLER dans les années à venir qui contribuera à la modernisation de l’industrie marocaine des matériaux de construction. Le Royaume du Maroc est un pays moderne nord-africain pour qui des installations de production aussi efficaces que respectueuses de l’environnement et économes en énergie deviennent de plus en plus le point de mire.»
Source Keller 

14/12/2012

Terreal ferme son usine de Cabezón ( Espagne)


Terreal Espagne, connue à Cabezon de la Sal comme «La Tejera de las  Navas »,  ferme ses portes le 31 Décembre 2012. Ses 39 employés spécialisés dans la fabrication de briques de parement en terre cuite,  viendront grossir les rangs des chômeurs. Seulement dix resteront jusqu'à Juin 2013 pour finaliser les projets en cours.
L'entreprise, qui s’appelait auparavant Cerámica de Cabezón avait employé jusqu’à  60 personnes. Sa part de marché atteignait  11% en briques de parement qui étaient utilisées pour les façades d'Espagne durant le boom de la construction entre 2004 et 2006. La création de Cerámica de Cabezón  remonte à 1946. Dès sa création , la société se  consacre au développement de produits de construction en terre cuite avec des méthodes et technologies traditionnelles qu’elle n’a cessé de faire évoluer au fil des années pour intégrer les derniers progrès technologiques. La société a augmenté sa productivité dans un engagement continu d’innovation. Ainsi en 1991 Cerámica de Cabezón   a complètement transformé ses lignes de production en intégrant les dernières avancées de la technologie industrielle et notamment la robotique. Ce cycle prend fin à présent.

La société a proposé aux employés la possibilité de s'installer en France et de travailler pour un essai de trois mois à un salaire semblable à celui pratiqué jusqu’à présent.
Revuelta Enrique , l'un des salariés touché par la fermeture après  22 ans d’ancienneté,  a déclaré avec déception  « On nous a dit que tout était arrêté et qu’il n'y avait pas de porte de sortie. Nous étions là depuis de nombreuses années ».

Miguel Angel Alvarez est un des plus anciens dans l'entreprise. En mai de l'année prochaine il atteindra 31 années de travail à l’usine. «Depuis 2008 il nous  parlent de suspension de contrat de travail ou de licenciements.  Après plusieurs réunions, ils ont proposé des postes en France pour certains ».  Michel-Ange a refusé. Et il montre sa colère parce que «le gouvernement, comme le gouvernement de Cantabrie et la ville de Cabezon n’ont  pas été impliqué dans les négociations,  ni nous ont soutenu moralement et économiquement, comme cela s'est produit dans d'autres entreprises  d'autres communes." Il se montre cependant optimiste: «Ils vont peut-être revenir en 2013 pour réembaucher ».

La Tejera de las  Navas  est une  victime supplémentaire du secteur de la construction en Cantabrie. Les constructeurs Cantabres ont  déjà annoncé il ya quelques jours, aux autorités régionales qu’ avant la fin de l'année, près de 65% des entreprises fermeraient  ce qui provoquera de licenciement massif de 40 à 50% de la main-d'œuvre dans le secteur.
Cela signifie que des milliers de personnes seront  à la rue du jour au lendemain et des centaines de sociétés brisées. Ces personnes viendront s’ajouter aux 5912  licenciés suite à la fermeture de 1344 les entreprises au cours des quatre dernières années de crise.
Source Eldiarimontanes.es

Construction en Europe : un 9ème mois de baisse d’activité

Les derniers chiffres publiés par Eurostat révèlent que septembre aura été le neuvième mois consécutif de baisse de l’activité dans le secteur de la construction.
L’organisme statistique de la Commission européenne souligne une chute de 2,6 % de l’activité dans la zone Euro et de 5,8 % au niveau communautaire, au regard des résultats enregistrés en septembre 2011. C’est le secteur du bâtiment qui connaît le repli le plus important : - 3,2 % dans la zone Euro et - 6,5 % sur l’ensemble des Etats membres. D'un point de vue national, les plus fortes baisses sont à déplorer au Portugal, en Italie, en Pologne, en Slovaquie et au Royaume-Uni. Les croissances les plus notables sont, quant à elle, à mettre au crédit de la Suède (+ 4,5 %) et de l’Allemagne (+ 4 %).
Source France BTP

13/12/2012

La Séguinière. Bouyer-Leroux veut acquérir Imerys Structure

Le groupe Bouyer-Leroux (La Séguinière) et le groupe Imerys (Loire-Atlantique) ont entamé des négociations en vue de l’acquisition de l’activité Imerys Structure en France. Bouyer-Leroux, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 90 millions d’euros et qui emploie 370 collaborateurs, veut, selon un communiqué, prendre « une nouvelle ampleur nationale grâce à la complémentarité géographique des deux dispositifs industriels », et « développer une nouvelle activité de fabrication de produits de grands formats à partir du site de production de briques » actuellement exploité par Imerys Structure et sur lequel Bouyer-Leroux a prévu d’investir au 2e semestre 2013.
Imerys Structure compte 400 salariés et a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 95 millions d’euros en 2011. Avec sept usines, il est essentiellement présent dans le Sud de la France. Ce projet permettra à Bouyer-Leroux de devenir un des leaders de la brique de mur et de la brique de cloison en France, et de proposer à ses clients une gamme de produits et services plus larges sur l’ensemble du territoire national. Le groupe s’est engagé à conserver l’ensemble des effectifs, les deux activités étant complémentaires.
Source Ouest France

Le français SAINT-GOBAIN acquiert l'entreprise serbe de matériaux de façade KARBON


Le groupe français Saint-Gobain, l'un des leaders mondiaux de la production et distribution des matériaux de construction, a annoncé mercredi 14 Novembre avoir acquis l'entreprise serbe Karbon, pour un montant qui n'a pas été dévoilé.
L'acquisition de la compagnie privée Karbon située à Topola (centre), dont le chiffre d'affaires en 2011 était de 7 millions d'euros et qui emploie actuellement 84 personnes, permettra à Saint-Gobain de renforcer sa présence en Europe de l'est, a déclaré à la presse le directeur du groupe pour la Serbie, Milan Lukic.
Les matériaux pour façades produits dans l'usine de Topola seront destinés aux marchés serbe, hongrois, roumain, bulgare mais aussi à ceux des pays de l'ex-Yougoslavie, selon la même source.
Saint-Gobain, l'un des leaders mondiaux dans la production et distribution des matériaux de construction, est présent dans 64 pays et son chiffre d'affaires en 2011 a été de 42,1 milliards d'euros.
Le groupe est présent en Serbie depuis 2007 lorsqu'il a pris le contrôle d'une usine de matériaux de construction à Apatin (nord).
Source Fusacq

12/12/2012

IMERYS : Réception d'une offre ferme pour l'acquisition d'Imerys Structure par Bouyer Leroux


Imerys a reçu une offre ferme d'acquisition de la part du groupe BOUYER LEROUX pour son activité Imerys Structure
Présent sur le marché français des matériaux de construction en terre cuite (briques de murs et de cloisons, conduits de cheminée), Imerys Structure contribue, depuis plusieurs décennies, à l'essor de ce mode constructif au travers d'une politique dynamique de développement industriel et commercial. Ses innovations améliorent les performances thermiques des constructions et répondent aux enjeux des Bâtiments Basse Consommation. Avec son dispositif industriel performant, composé de 7 usines essentiellement localisées dans le Sud de la France, Imerys Structure emploie 400 salariés et a réalisé un chiffre d'affaires d'environ 95 millions d'euros en 2011.
Société familiale créée en 1955, BOUYER LEROUX s'est développée au travers d'investissements internes et d'opérations de croissance externe pour devenir un acteur industriel reconnu pour la qualité et l'originalité de son offre de solutions destinées à la construction, la rénovation et l'amélioration de bâtiments éco- performants. L'entreprise, dont le capital est détenu par ses salariés depuis 1980, emploie aujourd'hui près de 370 collaborateurs et a réalisé un chiffre d'affaires de 90 millions d'euros au cours de l'exercice clos le 30 septembre 2012. Principalement implanté dans le Nord-Ouest de la France, BOUYER LEROUX a bâti de solides positions dans les produits de structure en terre cuite, un métier qui représente désormais près de75 % de son activité.
Le rapprochement envisagé permettrait de créer un leader des matériaux de structure en terre cuite en France, la complémentarité géographique des deux entités assurant un maillage industriel et commercial performant sur le plan national. Dans un contexte concurrentiel accru, l'intégration des deux activités, dotées d'une forte culture de satisfaction du client et de qualité des produits associée à une intégration minière et technologique, accroîtrait le potentiel de croissance, d'innovation et la compétitivité du nouvel ensemble. Imerys examine actuellement l'offre qui lui a été remise pour une valeur d'entreprise proche d'une année de chiffre d'affaires. Le projet sera notamment soumis à la consultation des instances représentatives du personnel ainsi qu'à l'obtention des autorisations administratives requises. Il pourrait aboutir dans le courant du premier semestre de l'année 2013.
Imerys Structure est l'un des deux départements d'Imerys TC, un leader français des matériaux de construction en terre cuite. Imerys Toiture (tuiles) et Imerys Structure (briques de murs et de cloisons, conduits de cheminée) apportent des solutions concrètes pour répondre aux enjeux environnementaux de demain et agissent pour un habitat toujours plus performant, économe, confortable et donc plus durable. Imerys TC fait partie de la branche Matériaux & Monolithiques du groupe Imerys.
Leader mondial des spécialités minérales pour l'industrie, Imerys valorise une gamme unique de minéraux pour apporter des fonctionnalités (résistance thermique et mécanique, conductivité, pouvoir couvrant, effet barrière, etc.), essentielles aux produits et procédés de production de ses clients. Composants minéraux, additifs fonctionnels, aides aux procédés ou produits finis, les solutions d'Imerys contribuent à la qualité d'un très grand nombre d'applications dans les biens de consommation, l'équipement industriel ou la construction. Conjuguant expertise, créativité et une écoute attentive de leurs clients, les équipes internationales du Groupe identifient en permanence de nouvelles applications et mettent au point des solutions à forte valeur ajoutée dans le respect d'une démarche déterminée de développement responsable. Ces atouts permettent à Imerys de se développer selon un modèle économique solide et profitable.
Source Zonebourse

Wienerberger (note BB) met fin à sa notation externe par Standard & Poors


Après une analyse approfondie, Wienerberger AG a décidé de mettre fin à sa notation d'entreprise par Standard & Poors («S & P»). La dernière note à long terme émis par S & P au début de Septembre a confirmé la cote de BB Wienerberger AG avec une perspective stable. La relation avec la société d’analyse financière Moody (qui note Wienerberger Ba2, avec perspective stable) reste maintenue. Les facteurs décisifs pour cette étape sont les considérations économiques et l'importance décroissante des notes pour les titres émis par la société.

Aucun effet négatif attendu sur le financement du Groupe

Willy Van Riet, directeur financier de Wienerberger AG, n'anticipe pas de changement dans la stratégie de financement du Groupe avec la  fin de la note S & P: «Notre stratégie de financement a mis l'accent depuis plusieurs années sur l’émission d’obligations régionales de petite taille et sur les prêts bancaires inférieurs à € 250 millions. Dans ce segment, les notations externes ne jouent pas un rôle majeur dans l'établissement des conditions ou sur le succès de l'émission. En fait, seulement huit des 62 émetteurs d'obligations en Autriche sont notés. Ces entreprises ont levé des fonds avec succès, sur des volumes importants et à de bonnes conditions, même sans notation. Si Wienerberger décide à l'avenir de placer plus d’obligations sur les marchés internationaux, les investisseurs peuvent toujours compter sur une notation par une agence réputée externe. Je n’attends donc pas d'effets négatifs sur l'accès de Wienerberger auxmarché des capitaux ou sur les  coûts de financement à l'avenir. "

Wienerberger a  des positions fortes en briques, tuiles, pavés en béton et canalisations

Wienerberger est le premier producteur mondial de briques (Porotherm, Terca) et le leader du marché des tuiles en terre cuite (Koramic, TONDACH) en Europe et en pavés de béton (Semmelrock) dans le centre-est de l'Europe. Dans les systèmes de conduites (Steinzeug Keramo-tubes et tuyaux en céramique Pipelife en plastique), Wienerberger est l'un des principaux fournisseurs en Europe. En 2011, le Groupe Wienerberger a généré des revenus de € 1.915 millions d'euros et l'EBITDA opérationnel de 240 M € avec 226 plantes.

Imerys acquiert les activités kaolin du britannique Goonvean

Le groupe de minéraux industriels Imerys a annoncé lundi 05 Novembre lors de la publication de ses résultats du troisième trimestre avoir signé un accord pour l'acquisition des activités kaolin de la société Goonvean, située en Cornouailles (Grande-Bretagne).
Aucun montant n'a été communiqué pour la transaction. "La nouvelle activité a réalisé un chiffre d'affaires annuel de l'ordre de 18 millions de livres sterling (22 millions d'euros) au cours du dernier exercice clos", précise Imerys dans son communiqué.
"En accédant à des réserves de grande qualité, le groupe renforce son potentiel de croissance dans des produits de spécialités essentiellement destinés aux marchés des minéraux de performance et des céramiques", commente le groupe, qui estime que "cette opération pérennise (s)es actifs dans la région.
Le kaolin est une argile blanche, utilisée par les papetiers pour donner au papier couché son aspect lisse et brillant.
Le groupe annonce également avoir "élargi son offre de minéraux en acquérant auprès du groupe Vale un gisement de bauxite réfractaire situé dans l'Etat de Pará" au Brésil.
"Ce minéral est essentiel à certaines applications réfractaires et abrasives", explique le groupe.
Imerys a publié lundi 05 Novembre un bénéfice net part du groupe en hausse de 4% à 239,8 millions d'euros sur les neuf premiers mois de l'année et a confirmé ses objectifs de rentabilité pour l'année en cours.
Source L'Expansion

11/12/2012

Jean-Jacques Wagner - nouveau directeur général de CERIC Technologies


Le nouveau Directeur Général de  CERIC Technologies ,  Jean-Jacques Wagner, a occupé plusieurs postes préalables au sein du Groupe Ceric.
De 2000 à 2003 il a travaillé comme directeur du développement chez Ceric Inc à Denver, puis en tant que Directeur Général de Keller-HCW en Allemagne (2003-2007) et enfin à la tête des filiales allemandes de Keyria ( Keller , Novoceric et Rieter)  de 2007 à 2008, durant les années de forte expansion internationale du groupe.

A la fin de l'année 2008, Jean-Jacques Wagner a quitté la société pour établir une nouvelle entreprise en Espagne, qui met  l'accent sur ​​les produits de décoration innovants et respectueux de l'environnement.
Jean Jacques Wagner a agi comme consultant et en tant que Président de son Conseil de Surveillance de la société CERIC TECHNOLOGIES qui a été créé en 2010 avec le soutien du Fonds d'investissement Pléiade Investissements.

En 1975, Jean-Jacques Wagner a obtenu un diplôme en génie mécanique de l'Ecole Centrale et en 1984 et une maîtrise en administration des affaires de l'INSEAD (1984). Avant de rejoindre CERIC, il a occupé plusieurs postes à la tête de succursales étrangères de la société française Alstom au Moyen-Orient, et en tant que président de la division d'ingénierie de fabrication de neige de culture de l'entreprise York aux Etats-Unis.

Jean-Jacques Wagner est un membre fondateur et ancien président de l'ECTS (European Ceramics Technology Association).

Source Ziegelindustrie International

BigMat veut doubler ses points de vente en 5 ans

L’enseigne de négoces de matériaux indépendants lance un projet stratégique à l’horizon 2017 qui vise notamment à doubler le nombre de points de vente… Ambitieux !
Ce plan quinquennal s’articule autours d’axes majeurs : une approche innovante des points de vente, une activité et une offre produit mieux définies en collaboration avec les partenaires industriels, adossées à une expertise techniques et conseil renforcés.
A terme, l’enseigne souhaite donner une nouvelle impulsion au marché du négoce de matériaux et doubler le nombre de points de vente d’ici 2017, soit 600 au total.
Joël Armary, Président du Directoire de BigMat France indique : « BigMat est une enseigne forte et saine, il est important de lui conférer une dimension qui correspond d’une part, à l’engagement de ses adhérents, mais aussi de répondre à une demande très ciblée des clients qu’ils soient professionnels ou particuliers.
Notre objectif, ambitieux et réaliste, doit nous conduire à devenir l’enseigne préférée des professionnels et le modèle d’une nouvelle génération de réseau d’indépendants dans l’univers du bâtiment et du négoce de matériaux. »
Un nouveau concept de points de ventes
La priorité sera donnée en 2013 à un nouveau concept de points de vente reposant sur l’innovation produit, l’expertise technique et normative et le développement durable, couvrant toutes les spécialités des projets de construction ou de rénovation : gros-oeuvre, second-oeuvre, menuiserie/bois/charpente, chauffage, carrelage, sanitaire, équipement industriel et environnement extérieur.
Concernant la stratégie de référencement, l’enseigne s’attachera à développer le meilleur rapport/qualité prix, à intégrer davantage de produits innovants toujours dans le respect des normes techniques et environnementales en vigueur.
Enfin, l’enseigne a pour objectif d’intensifier son maillage régional, reposant sur la croissance interne des adhérents et externe.
A cet effet, BigMat réorganise sa carte des régions autour de sept zones géographiques : Ile de France/Centre, Est, Centre Est, Sud Est, Centre Ouest, Sud Ouest, Nord/ Normandie.
Le négoce, premier canal de distribution
Ce plan stratégique s’est appuyé sur deux constats. Le premier fut posé fin 2011, après avoir mené une étude interne approfondie auprès des 110 adhérents du groupement : une volonté affirmée de développer le réseau en adéquation avec les attentes des clients.
Le second, repose sur une étude marché BigMat-IPSOS réalisée auprès de 800 entreprises et 2000 ménages en avril 2012.
L’étude dresse un panorama de la clientèle du marché de la distribution des matériaux de construction, ou de rénovation (toutes enseignes et toutes catégories confondues) : perception, attitudes, comportements, affinités et nouvelles attentes.
Plus de 80 % des entreprises interrogées affirment que leurs clients (artisans ou particuliers) sont de plus en plus demandeurs de conseils techniques, une majorité est à la recherche de produits innovants ou liés au développement durable.
Globalement, les négoces constituent le premier canal de distribution pour toutes les catégories, sauf deux : l’électricité et la plomberie. Cependant, ils totalisent une pénétration respective de 33% et 36%. Elle est ultra-dominante pour le Gros-oeuvre, l’Isolation, la Couverture, la Plâtrerie et le Bois/Panneau.
Les GSB n’atteignent 25% de fréquentation que sur les catégories Finition et Plomberie, restant très loin derrière les négoces. Les industriels n’atteignent 20% que sur l’Outillage. La catégorie Carrelage très disputée entre les distributeurs spécialisés et les négoces (42% versus 58%) et la pénétration des coopératives d’artisans est la plus significative pour le Carrelage, Plomberie et TP.
En savoir plus
Créée en 1981, BigMat est aujourd’hui la première enseigne européenne de négociants de matériaux indépendants. BigMat compte en France 109 adhérents et 336 points de vente, pour un chiffre d’affaires de 1,2 milliard d’euros (2011).
L'enseigne est présente en Belgique, Espagne, Italie et République Tchèque, avec 820 points de vente en Europe, pour un chiffre d'affaires cumulé de 2,4 milliard d'euros.
Source : batirama.com

10/12/2012

3e édition des Terroirs de TERREAL Le Prix de la création décerné à une entreprise de la Sarthe (72)

TERREAL, le spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment a organisé pour la troisième année consécutive le concours « Les Terroirs de TERREAL ». Cinq chantiers de rénovation illustrant la richesse des savoir-faire locaux mis au service de la préservation du patrimoine architectural français ont été récompensés jeudi 8 novembre 2012 à Paris. Frédéric Pineau, dirigeant de l’entreprise Pineau Charpente, a été honoré pour la dimension créative de son chantier réalisé à Sillé-le-Guillaume.
Une nouvelle fois, TERREAL, leader sur le marché des tuiles de patrimoine, réaffirme son engagement dans la sauvegarde du patrimoine et la valorisation de l’expertise des professionnels de la couverture.
Le Prix de la Création attribué à l’entreprise Pineau Charpente située Saint-Rémy-de-Sillé dans la Sarthe (72)
L’entreprise Pineau Charpente, dirigée par M. Frédéric Pineau, a reçu le Prix de la Création pour la rénovation de la couverture d’une maison individuelle à Sillé-le-Guillaume dans la Sarthe (72), sur environ 300 m² de toiture.
Ce prix récompense la combinaison esthétique et la complexité technique des travaux due à la complète transformation de la maison. Une tourelle ainsi qu’une extension en ossature bois ont été ajoutées à la maison initiale.
Le choix d’un panachage harmonieux de quatre coloris différents en tuiles Rustique (Mesnil, Sablé Normand, Sablé Champagne et Chaumière) confère à la toiture son homogénéité esthétique.
Les Terroirs 2012
Plusieurs dizaines de dossiers de grande qualité ont été examinés cette année par un jury composé de professionnels couvreurs et de spécialistes dela couverture TERREAL. De nombreux dossiers ont été nominés, parmi lesquels cinq d’entre eux se sont vus remettre un prix.
Attribués selon des critères de sélection portant sur la technicité, l’esthétique, le rendu global et le « côté historique » du chantier, ces prix honorifiques s’inscrivent dans une volonté de valoriser les travaux de rénovation effectués dans le cadre de chantiers patrimoniaux.
L’histoire des Terroirs
« Les Terroirs de TERREAL » ont été créés en 2010 pour valoriser les plus beaux chantiers de rénovation, les couvreurs, leur expertise et leur créativité. Ouvert à tous les professionnels de la couverture soucieux de transmettre et de protéger notre patrimoine, le concours récompense au niveau national la qualité des savoir-faire régionaux, la pertinence des choix techniques et la finalisation de chantiers originaux.
Source Wellcom

09/12/2012

«DE TERRE ET D'ARGILE» L'architecture de terre sur la voie de la modernité en Algérie

Un voyage visuel à travers la beauté des ksour d'Algérie à RIADH EL FETH
Une initiative pour sensibiliser les citadins et les futurs architectes sur la nécessité de rétablir ces modes de construction qui n'ont rien à envier aux méthodes dites modernes.
L'exposition «De terre et d'argile» dédiée aux architectures et techniques de construction traditionnelles et modernes en terre, s'est ouverte samedi à l'Esplanade Riadh el Feth à Alger et se tiendra jusqu'au 17 décembre prochain.
Yasmine Terki est architecte des monuments historiques et spécialiste des architectures et des constructions de terre auprès du ministère de la Culture. Après l'exposition «Terres d'Afrique et d'ailleurs» réalisée par ses soins, lors du 2ème Festival culturel panafricain, et notamment à l'occasion de «Tlemcen capitale de la culture islamique 2011», l'architecte aux mains incontestablement liées aux transformations minutieuses de la terre, nous revient avec ses lumineux projets et l'exposition «De terre et d'argile» sur Alger jusqu'au 17 décembre prochain. Parallèlement aussi à la première édition du Festival culturel international de promotion des architectures de terre «Archi'terre», qui se tiendra à Alger du 18 au 22 novembre avec un riche programme d'ateliers pratiques et de conférences destiné aux architectes et aux étudiants algériens en architecture et en génie civil, l'exposition «De terre et d'argile» vise incontestablement à faire découvrir et vulgariser les architectures de terre et leurs techniques au grand public afin de le sensibiliser à l'importance de ce patrimoine culturel et urbain. Une matière disponible, gratuite, écologique, modulable, renouvelable, la terre selon le bon sens est aussi capable de répondre aux normes de confort actuelles et c'est dans une même optique, que le public peut découvrir à Riadh El Feth, dans le hall de l'exposition, les spécificités surprenantes de l'architecture de terre regroupant toutes les méthodes utilisant la terre crue comme matériau de construction. Il existe, par ailleurs, plusieurs types.
Le pisé, le torchis, l'adobe et, plus récemment, la brique de terre comprimée. Des décorations murales en terre, réalisées par une vingtaine d'artisans africains et européens, parmi eux, des artisans algériens, nigérians, français et portugais afin de mettre en relief l'universalité des architectures de terre. Des jarres en terre crue et toute une variété de couleurs de sable sont également exposée dans le hall pour mettre en exergue la diversité de la terre. L'exposition est une occasion de mêler la peinture à la sculpture et d'offrir une panoplie de formes aux alliances des expressions artistiques utilisées généralement afin de meubler l'intérieur des habitations en terre. L'exposition permet également un voyage visuelle des ksour algériens à travers un diaporama proposant une série de photographies aériennes et terrestres de 13 ksour algériens figurant parmi les «ksour protégés d'Algérie», bâtis en terre ou en pierre capturés sous l'objectif de Kays Djilali. Les photos ont été prises dans le cadre de deux campagnes photographiques organisées par le ministère de la Culture en 2009 et 2011, reflétant le génie et la beauté architecturale des premiers bâtisseurs et qui répond parfaitement aux besoins naturels et pratiques de leurs régions comme le ksar de Kenadsa (Béchar), Chetma (Biskra), Amenthan (Batna) ou El Mihane (Illizi). D'autres parties de l'exposition sont destinées à montrer des techniques de construction en terre et à la découverte d'édifices ultramodernes réalisés partout dans le monde, selon ces méthodes. Plusieurs photographies de bâtisses à différents usages sont exposées afin de montrer l'aspect moderne et utilitaire des architectures de terre.

Un saut dans le temps et une découverte de projets futuristes, une simplicité et un accord entre les éléments de construction avec la nature dans une parfaite harmonie. A l'exemple des constructions en terre au Mexique, aux Etats-Unis, en Allemagne ou au Chili où se trouve d'ailleurs une université construite en torchis (murs de terre crue avec une ossature en bois). En outre, un espace de lecture contenant pas moins de 300 ouvrages relatifs aux architectures de terre et au patrimoine est mis à la disposition du public. Deux films documentaires intitulés Les révolutions de la terre et Les nouveaux habits de la terre du réalisateur français François Lebayon, seront projetés au public tout au long de l'exposition.

Une visite virtuelle et mirifique de l'oasis rouge, Timimoun (Adrar) réalisée grâce au scanner laser en trois dimensions est aussi proposée afin d'agrémenter la ballade des visiteurs. L'architecture de terre est en soi, une forme moderne déjà appliquée dans des pays développés, ce qui ne saurait alimenter l'idée reçue que les constructions de terre sont synonymes de terres pauvres, d'autant plus qu'il est plus de l'ordre du génie urbain de trouver ce genre d'architecture à base de matériaux les plus simples et les plus disponibles.

L'exposition se révèle donc comme une initiative pour sensibiliser les citadins et les futurs architectes sur la nécessité de rétablir ces modes de construction qui n'ont rien à envier aux méthodes dites modernes. Faire revivre des méthodes ancestrales et les réhabiliter sur le chemin de la modernité tout en sauvegardant et en épanouissant le patrimoine comme les ksour d'Algérie. Par ailleurs, envisager en vue des progrès à obtenir dans le domaine de l'architecture, la promotion de l'utilisation de ce type d'architecture étant donné ses avantages inégalables pour certaines régions, notamment au Sud.
Source L'Expression par Amine Aït Hadi

08/12/2012

TERREAL agit durablement aux côtés d’agriculteurs du Calvados

Le Groupe TERREAL, spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment, s’implique dans la vie économique et sociale des communes où il est implanté. Depuis 2007, il a signé une convention de mise à disposition avec la Société d’Aménagement Foncier et d’Etablissement Rural (SAFER) de Basse-Normandie dans le cadre de l’exploitation de sa carrière d’argile de Neuilly-la-Forêt dans le Calvados. Outre la création d’emplois et l’investissement engagé, TERREAL travaille au quotidien pour la protection de l’environnement et de l’économie locale.
Implantée à Neuilly la forêt, TERREAL exploite environ 40 000 tonnes d’argile par an depuis 1998. Afin que l’extraction de la matière première argileuse affecte peu l’environnement, TERREAL procède à l’exploitation par bandes et a signé une convention de mise à disposition des terrains avec la SAFER de Basse-Normandie pour l’utilisation des terres agricoles en attente et après extraction
L’action se déroule alors en trois étapes :
- Avant l’extraction de l’argile les terres sont cultivées
- TERREAL extrait l’argile par bande de terrain
- Très rapidement près extraction, les parcelles sont à nouveau remises en culture
Le retour à l’état d’origine du site comprend également la réintroduction de la faune et de la flore existantes. Les haies bocagères, symboles de la région, ont été reconstituées. Un petit bassin a été créé pour répondre à l’objectif de préservation des ressources en eau et pour les périodes de sécheresse.
Le processus d’extraction est donc une phase transitoire d’occupation de l’espace.
Au total, c’est un vaste terrain agricole de 28 ha qui est mis à dispositions de 3 agriculteurs par l’intermédiaire de la SAFER, dont 2 jeunes agriculteurs locaux qui ont pu trouver à proximité de leur siège d’exploitation les surfaces nécessaires à leur installation.
Les ambitions et les actions de TERREAL en matière de responsabilité sociétale et environnementale sont nombreuses et diverses. Les valeurs sont portées par chaque collaborateur au quotidien dans leurs rapports avec l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise, internes comme externes.
Source Wellcom

07/12/2012

Maisons individuelles : palmarès du Challenge UMF 2013

Encore une année faste en matière d'innovation dans le secteur de la maison individuelle. Les lauréats du Challenge de l'Union des maisons françaises 2013, qui se sont retrouvés cette année à Malte, ont en effet su, à la veille de l'application de la RT 2012, allier technicité et créativité dans leur projet. Résultats. Suivant
"Nous sommes à un tournant de notre profession. La RT 2012, qui entrera en application au 1er janvier 2013 pour la construction neuve, n'est pas une évolution mais une révolution", a affirmé Patrick Vandromme, vice président de l'Union des maisons françaises (UMF) et dirigeant de Maisons France Confort, en introduction du Challenge 2013 organisé cette année sur l'île de Malte.
Près d'une vingtaine de constructeurs ont ainsi participé à ce Challenge, avec la ferme intention de montrer ce qui se fait de mieux en matière de maison individuelle et dans le respect des nouvelles réglementations. Technicité et créativité étaient, comme d'habitude, au rendez-vous. Mais alors que la RT 2012 favorise plutôt les solutions au gaz, trois projets se sont distingués en réussissant à prouver qu'on pouvait aussi atteindre l'objectif avec un effet Joule. Autre fait marquant de ce Challenge, la montée en force de la rénovation, qui devient "un enjeu majeur de notre développement", comme l'a rappelé le président de l'UMF.
Suivre l'évolution des consommateurs
Si le secteur de la maison individuelle a souffert en 2012, avec une baisse des constructions de 18% annoncée par Caron Marketing, l'année 2013 risque d'être très difficile pour les constructeurs. Qui devraient profiter, en matière de ventes, d'un effet d'aubaine sur les dernières semaines de 2012, mais aussi d'un effet couperet en début d'année prochaine. Pourtant, l'heure n'était pas au découragement pour les dirigeants de l'UMF, pour qui l'entrée en vigueur de la RT 2012 pour le logement est un "rendez-vous de mise au point de la profession", selon les mots de Christian Louis-Victor, président de l'Union. Il a exhorté ses adhérents à "rester ouvert sur l'évolution des consommateurs", insistant que "nos clients, ce sont eux". Face aux difficultés qui s'annoncent, il les a aussi invités à "décider dans le doute mais [à] agir dans la conviction". Pour finir, il a rappelé l'importance "d'intégrer nos amis architectes" à leurs projets.
Source Batiactu

06/12/2012

La tuilerie Terreal de Saint-Martin sera fermée six semaines

Depuis le 24 novembre et jusqu'au 6 janvier, le site Terreal de Saint-Martin-Lalande est à l'arrêt. Seules les activités de logistique et de surveillance perdurent. «Sur les soixante-dix salariés, une quarantaine a été répartie sur Castelnaudary et Le Ségala où là aussi, on fabrique des tuiles ; les autres salariés sont en congés payés, d'autres en congés sans solde ou en récupération,», explique le délégué de la CFDT Djamal Fettoumi qui rappelle qu'un second four a été créé en 2005 parce que le marché était là sauf qu'aujourd'hui, ce n'est pas le cas. Le site a déjà fermé dix jours en mai, un mois en août et maintenant six semaines. Par ailleurs, depuis juillet, les CDD et intérimaires ne sont pas reconduits sauf pour des remplacements de malades. «Tout le monde s'adapte, on fait des efforts pour garder nos emplois, la direction joue sur ça et les ouvriers en pâtissent», souligne-t-il en rendant hommage à ses camarades et collègues : «On a toujours été flexible, on nous change les horaires. De son côté, la direction a fait des efforts pour que le travail ne s'arrête pas parce qu'elle nous sait motivés. En 2012, les emplois ont été préservés», relève M. Fettoumi.

Construite en 1970, l’usine a été inaugurée par Jacques Chirac alors Ministre de l’Industrie. En effet, à l’époque, l’usine possédait le plus grand four de cuisson d’Europe permettant la production journalière de 1.000 tonnes de briques creuses. En 1990, l’usine a été totalement transformée en tuilerie, spécialisée dans la production de tuiles Grands moules du Sud.
Situé entre Castelnaudary et Saint-Papoul, le site de Saint-Martin fait partie du pôle Tuiles Sud avec ceux du Ségala et de Castelnaudary.

Source La Dépêche du Midi

Les solutions Monomur BBC/RT 2012 : au-delà de la résistance thermique

Le monomur n’affiche pas les résistances thermiques les plus performantes dans le cadre de la construction BBC, et de la prochaine RT 2012. Pourtant il répond à ce critère et apporte d’autres qualités constructives.
Le marché du monomur a connu un ralentissement depuis 2009. «La mode de la performance ­thermique à tous crins a fait oublier des fondamentaux», regrette David Poulain, directeur marketing ­d’Imerys Structure.
Mais, aujour­d’hui «avec les premiers retours d’expérience de construction maisons BBC on lui redécouvre des vertus». Face à sa concurrente, l’isolation rapportée, «la simple résistance thermique n’est plus une valeur ajoutée. En revanche, le monomur et l’isolation répartie apportent cette valeur ajoutée puisqu’ils vont au delà des exigences de la RT2012». Première d’entre-elles : le confort d’été assuré par l’inertie thermique.
Pourtant, si cette notion «a un réel rôle d’économie d’énergie, elle n’est toujours pas prise en compte dans le bilan global des moteurs de calcul de la RT2012», rappelle Gérard Fouilloux, responsable marketing briques chez Wienerberger. Reste qu’un autre joue en faveur du monomur.
Une étanchéité à l’air performante. Alors que les maisons BBC/RT 2012 doivent bénéficier d’une étanchéité à l’air inférieure à 0,6 m3/(h.m2), le monomur sur ce terrain fait preuve d’excellence.
«Grâce aux accessoires, il se positionne comme un système parfaitement compatible», révèle Eric Risser, directeur marketing de l’activité gros-oeuvre et décoration chez Terral. «Le test de l’étanchéité à l’air sur ces maçonneries est avantagé par l’enduction au plâtre qui rebouche les trous éventuels. De façon régulière, quand nous réalisons des tests nous ­sommes bien en dessous des 0,6 m3/(h.m2), et plutôt proches des 0,3 voire des 0,2».
AVIS D'EXPERT: Hervé Pétard, responsable du développement de la brique au sein de la Fédération française des tuiles et briques.
« Un confort global en plus de la résistance thermique »
« Répondre avec du monomur en terre cuite, aux exigences du label BBC et très prochainement de la RT 2012, c’est tout à fait possible. Certes, avec une résistance thermique de la paroi de 3 ou de 3,3 m2.K/W, il faudra porter une attention particulière aux autres éléments d’ouvrage.
Mais le monomur n’oblige pas pour autant à prescrire des solutions délirantes. En épaisseur de 37,5 cm, il répond à la RT 2012. A fortiori, plus il sera épais, plus sa résistance thermique sera élevée, et plus il sera facile de s’inscrire dans les exigences RT 2012.
Certes, le monomur modifie les habitudes constructives, car, par rapport à l’isolation rapportée, il permet de réaliser deux opérations en une, à savoir le gros-œuvre et l’isolation. En outre, face aux nouvelles exigences de la RT 2012, il peut être séduisant de se dire que pour être conforme on va aller chercher une valeur de paroi de 4 ou de 5m2.K/W.
Mais opter pour l’isolation répartie c’est aussi un choix très fort. Le monomur est durable, apporte le confort d’été, et présente un intérêt sanitaire non négligeable puisqu’il ne dégage pas d’émissions de composés organiques volatils (COV) et ne favorise pas le développement des moisissures.
Alors, si on veut surisoler pour le confort d’hiver, on élude le monomur. Si on souhaite, la qualité de l’air, et le confort d’été, on choisit le monomur qui génère un confort global. Or malheureusement la tendance est forte aujourd’hui de limiter le débat à la seule résistance thermique».

Source Batirama

05/12/2012

Jean- Jacques Wagner, président du comité de surveillance de Ceric technologies, présente la plus grande extrudeuse du monde


Conçu à Soissons, Demeter est pour l’instant le plus grand des malaxeurs et mouleurs d’argile au monde!

Ceric technologies, un groupe français d’une centaine de salariés, dont le siège social est situé à Paris et la grande unité de production à Soissons, est une entreprise qui revient de loin. En 2009, Ceric (Centre d’études et de réalisations industrielles et commerciales), créé en 1960 par deux ingénieurs qui voulaient fabriquer et vendre des équipements dans le secteur des matériaux de construction en terre cuite, était en redressement judiciaire.
Un an plus tard, à trois ingénieurs qui opéraient auparavant dans l’entreprise en cessation de paiement (Patrick Hébrard, Thierry Petra et Laurent Toquet), le tribunal de commerce de Paris accordait la cession des sociétés Ceric et de ses filiales Halluméca et Pelerin, entreprise située à Soissons et fondée en 1901. Avec l’aide d’un fonds financier et des collectivités locales, les trois repreneurs créèrent le groupe Ceric technologies, relançant la marque Pelerin dans le secteur de la conception et de l’assemblage des équipements industriels valorisant les argiles, et réembauchant sur place à Soissons 27 personnes.
Aujourd’hui, le groupe Ceric technologies emploie une centaine de salariés dont 46 à Soissons. Pour conserver ses marges, quoique bien agressées par la crise, ses dirigeants n’ont pas voulu brader les prix mais « aller vers le haut en innovant », l’innovation étant considérée comme la garantie de survie du groupe.

Dix-huit mois de travail intense
Demeter est aujourd’hui l’expression de cette innovation. Cette machine géante forme un U à hauteur d’homme, long de huit mètres. « C’est un groupe d’étirage, pour le moment unique au monde, explique Patrick Hébrard, ingénieur céramiste qui préside Ceric technologies. Il pèse 40 tonnes. Il est composé d’un malaxeur horizontal et d’une mouleuse avec de nombreuses innovations. » Cette machine de marque Pelerin, qui doit à être livrée prochainement à Biskra en Algérie, servira à malaxer de l’argile et à la mouler en briques ou en tuiles. « Le diamètre de l’hélice de sortie du malaxeur est de 550 mm, renchérit Jean- Jacques Wagner, président du comité de surveillance de Ceric technologies. Il garantit un débit d’alimentation en argile en rapport avec les capacités de la mouleuse dont le débit maximum est de cent tonnes à l’heure. »
La nouvelle étireuse-mouleuse, fabriquée sous la marque Pelerin, dont le volume de malaxage est supérieur de 40 % à celui des machines classiques, s’adapte à tous les types d’argile dans le monde. Elle a été dévoilée et inaugurée le 25 octobre à Soissons, sur le site industriel de Ceric technologues où elle été conçue et assemblée. Sa fabrication a nécessité 5 400 heures de travail, dix-huit mois d’étude, d’usinage et d’assemblage, et mobilisé 300 000 € dans la recherche industrielle et les ajustages de pièces complexes (tout ceci avec le soutien d’Oséo).

Des embauches l’an prochain
Demeter sera vendue aux Algériens pour quelque 500 000 €. « C’est le début d’une nouvelle gamme de groupes d’étirage, explique le président Hébrard. Demeter est la plus grosse d’une série de machines de cinq diamètres différents. Nous pensons que nous allons en fabriquer une vingtaine par an. Depuis deux ans, nous sommes passés, dans le groupe, de 66 salariés à 110. C’est une forte croissance. Nous embaucherons une cinquantaine de personnes en 2013, dont la moitié à Soissons. » Le groupe Ceric technologies ne conçoit pas seulement des machines produisant des matériaux de construction. Il peut aussi livrer clefs en main une usine complète (des projets de plus de 10 M€). Or, le BTP ne va pas fort en France, donc Ceric Technologies a tout intérêt à redoubler de notoriété dans le monde, là où l’on construit beaucoup, comme au Maghreb. Il exporte à présent 80 % de ses nouvelles machines qui, parfois, équipent de nouvelles usines.

La Vidéo de l'inauguration


04/12/2012

L'entreprise Josse lance une brique à inertie thermique

Jeudi 22 Novembre en fin de journée, dans le magasin entièrement refait de l'entreprise Josse, spécialisée dans la terre cuite, avec ses carreaux à l'ancienne émaillés à la main, l'Argibrique a été présentée. Une brique de cloisonnement à inertie thermique, exclusivement constituée d'argile brute, faisant office de climatiseur naturel, comme l'ont expliqué Philippe Josse, PDG de l'entreprise et Arnaud Neveu, son associé.
« La nanostructure de l'argile permet à l'eau qu'elle contient de changer de phase à température ambiante. Si bien que lorsque la température en journée augmente, l'eau absorbe une partie de la chaleur en s'évaporant et refroidit l'air ambiant. Et, a contrario, lorsque la température descend, comme pendant la nuit, une partie de l'eau de l'air ambiant se condense dans la terre et restitue la chaleur accumulée ».
L'entreprise Josse a déjà présenté ce produit dans différents salons touchant à la construction, l'Argibrique, fabriquée à Plancoët, recevant y un excellent accueil: « Nous avons, en outre, déposé un brevet car nous avons prévu dans cette Argibrique une gouttière destinée à passer des câbles .»
Pour rester en cohérence avec ce produit à énergie passive et renouvelable, l'entreprise propose également des peintures à l'argile de divers coloris: « Cette peinture permet de ne pas bloquer le phénomène d'inertie », a souligné Karine Macé, responsable du magasin.
Source Sud Ouest

03/12/2012

TERREAL innove dans la tradition avec l’Horizon 12 : élégance et souplesse pour une tuile esthétique et pratique

TERREAL, le spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment, renouvelle sa gamme de tuiles Grands Moules du Sud avec le lancement de l’Horizon 12. Commercialisée depuis novembre 2012, cette nouvelle tuile à l’esprit Canal allie l’esthétique traditionnelle de la façade Atlantique et les exigences techniques actuelles des professionnels. Très adaptable, elle se révèle idéale en rénovation. Particulièrement économique et simple à mettre en œuvre, elle bénéficie d’accessoires communs à la gamme Grands Moules du Sud produite sur le site de Roumazières-Loubert, ce qui permet une grande optimisation logistique.
La facilité de mise en œuvre d’une tuile de rénovation et l’économie à la pose d’une tuile contemporaine
Avec un jeu latéral et longitudinal de 2 cm, la tuile Horizon 12 simplifie le travail à la pose des couvreurs et leur permet d’intervenir sur les toitures les plus complexes.
Aussi facile à poser qu’une tuile de neuf, elle présente des fonctionnalités adaptées à la rénovation pour limiter les découpes au faîtage et l’utilisation d’accessoires d’ajustement : petits rampants, toitures asymétriques, faux équerrages… rien ne lui résiste ! Elle peut notamment être aisément mise en œuvre à la place de tuiles Canal sur des toitures légèrement courbes.
Des accessoires compatibles et une logistique simplifiée
Pour la maîtrise des coûts et la simplification de la logistique des chantiers, l’Horizon 12 bénéficie de nombreux accessoires communs à la gamme Grands Moule du Sud. De plus, elle est proposée en palettes de 240, ce qui facilite sa mise en œuvre sur les chantiers difficiles d’accès et permet une gestion optimale des stocks.
L’élégance d’une tuile Canal, typique des paysages de la grande façade Atlantique
Avec son courant courbe et ses lignes de fuite, l’Horizon 12 permet de retrouver l’esprit Canal. Son nez tranché épais, caractéristique des régions Atlantique, et son décroché courant / couvert donnent un rendu très proche d’une tuile Canal sans nuire à la mise en œuvre à l’égout.
Cinq coloris pour des paysages authentiques
L’Horizon 12 s’intègre parfaitement dans les paysages de la façade atlantique grâce à ses 5 coloris créés pour faire échos aux différentes nuances régionales. La couleur pays d’Oc répond en outre aux caractéristiques esthétiques des toits du Massif Central.
Le site de Roumazières-Loubert à la pointe de l’innovation
En l’espace d’un an, l’Horizon 12 est le deuxième lancement d’importance majeure réalisé dans l’usine de Roumazières-Loubert faisant suite au succès de la Latitude 12, lancée en novembre 2011. Dans la lignée de la Quartz, tuile de designer, ces lancements témoignent de la volonté de TERREAL d’assurer un renouvellement permanent de son offre, des marchés de la rénovation à ceux de l’architecture contemporaine. Ces nouveaux produits illustrent la vitalité de ce site phare de TERREAL et les capacités d’innovation de ses équipes.
Construit en 1907 au cœur d’une région tuilière historique, le site de Roumazières-Loubert (16) est le plus grand du groupe et l’un des plus importants au monde en tuiles terre cuite. Il compte 7 lignes de fabrication sur une superficie totale de 100 000 m² et emploie 470 personnes.
Source Wellcom

02/12/2012

FIMEC Technologies : Les équipements pour les industriels de la terre cuite

 FIMEC Technologies est une filiale du groupe Materials Technologies, de même qu'ADLER Technologies, autre société du groupe spécialisée en ingénierie et fabrication d'équipements destinés à la production de matériaux en béton.
En s’appuyant sur une base financière solide (partenaires bancaires et financiers, région Pays de Loire et région Picardie, Oséo) et adaptée aux projets des clients du groupe, Materials Tech développe toutes les synergies possibles entre ses deux filiales afin de développer l’innovation et l’excellence au bénéfice de ses clients.

Vous apporter une EXPERTISE UNIQUE
En tant qu'ensemblier constructeur, FIMEC Technologies possède une expertise unique dans le domaine de la transitique : de l'ingénierie, la conception, la fabrication, l'installation à la mise en route de systèmes de manutentions automatisés. Cette expertise s'appuie sur une forte capacité à comprendre les process de fabrication propre à chaque client de l'entreprise. FIMEC Technologies apporte des solutions complètes et pertinentes pour relever vos défis et vous accompagner dans l’ensemble de vos projets.
Vous fournir des ÉQUIPEMENTS ÉVOLUTIFS
Dans une société où le cycle de vie des produits et services est de plus en plus court, vous devez bien souvent adapter votre process de production ; vos besoins en manutention évoluent rapidement. FIMEC Technologies s'attache à concevoir des solutions évolutives, basées sur des équipements et implantations flexibles pour vous accompagner dans votre développement.
OPTIMISER vos PERFORMANCES sur la durée
Des équipements conçus pour durer, des services créateurs de valeur ajoutée, des spécialistes à votre écoute, des programmes d’innovation articulés autour d’une organisation impliquée et réactive : FIMEC Technologies est à vos côtés pour exploiter au mieux vos performances sur la durée et privilégier un partenariat de qualité avec vos équipes.
FIMEC Technologies conçoit et fabrique la structure et les modules de manutention des séchoirs à balancelles ANJOU ® (plus de 200 séchoirs Anjou dans le monde).

La société propose aussi :
  • des roues de wagons 
  • des dépoussiéreurs 
  • des graisseurs automatique 
  • des transbordeurs dédiés des manutentions au sol
® ANJOU est une marque déposée par FIMEC Technologies

Source Fimec Technologies

01/12/2012

FFTB : « un nouveau souffle est indispensable pour le logement»

La filière du bâtiment a estimé vendredi 30 Novembre qu'« un nouveau souffle est indispensable » au secteur du logement, actuellement en plein marasme, aussi bien dans le neuf que dans l'ancien.
Deux grands objectifs ont été fixés pour le quinquennat : la construction de 500.000 logements par an, dont 150.000 sociaux, et la rénovation thermique de 500.000 anciens chaque année, rappelle le communiqué de la filière.
« La hausse passée de 5,5% à 7% du taux réduit de TVA et annoncée de 7% à 10% en 2014, la dénaturation du prêt à taux zéro (PTZ+) par le précédent gouvernement, parmi d'autres mesures, rendent improbable l'atteinte de ces objectifs », affirme l'ensemble des organisation signataires du communiqué.
Aussi elles demandent « de baisser de 7% à 5% le taux de TVA applicable aux travaux de bâtiment, d'éviter le développement du travail illégal, de réformer profondément l'éco-prêt à taux zéro et de lutter plus efficacement contre la concurrence déloyale et d'exclure le bâtiment du régime de l'auto-entrepreneur afin notamment d'éviter une délocalisation larvée de l'emploi ».
Les signataires de cet appel sont la CAPEB (Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment), le CINOV Construction (syndicat de l'ingénierie et du conseil dans le bâtiment), la FFB (Fédération française du bâtiment), la FFTB (Fédération française des tuiles et briques), la FGME (Fédération des grossistes en matériel électrique), la FNAIM (Fédération nationale de l'immobilier), la FNAS (Association regroupant des négociants, fabriquants et installateurs du sanitaire et du chauffage), la FNBM (Fédération du négoce de bois et matériaux de construction), la FNSCOP (Fédération Nationale des SCOP), le SNBPE (Syndicat national du béton prêt à l'emploi), le SNSO (Syndicat du second œuvre), la Synamob (Organisation professionnelle de l'architecture et de la maîtrise d'œuvre en bâtiment), l'UMF (Union des maisons de France), l'Unis (Union des syndicats de l'immobilier), l'Unsfa (Union nationale des syndicats français d'architectes) et l'Untec (Union Nationale des Economistes de la Construction).
Source CBank

Le tuilier Allemand Erlus investit dans la construction d'une unité de production haute technologie

Pour répondre à la demande croissante des marchés européens, Erlus, l'un des leaders allemands dans la fabrication de tuiles en terre cuite et de conduits de fumée en céramique, va construire une nouvelle unité de production sur son site historique de Neufahrn en Basse-Bavière. Dédiée aux matériaux de toiture, cette nouvelle ligne de production high-tech représente un investissement de près de dix millions d'euros.
Cuisson réfractaire de type H, au top de la technologie
Dans la nouvelle installation, les tuiles et accessoires seront cuits sur des supports unitaires de cuisson réfractaire de type H, ce qui permettra à Erlus d'homogénéiser la qualité de la production de ses tuiles. La particularité de cette technologie est de cuire séparément chaque tuile dans une cassette. Le four sera équipé d'un joint liquide pour obtenir la meilleure qualité de cuisson des tuiles, tandis que les brûleurs au gaz garantiront des consommations énergétiques très faibles.
De nouvelles capacités disponibles dès l'été 2013
Les travaux de construction de la nouvelle unité de production ont débuté en septembre dernier et les nouvelles installations, qui s'étendent sur 7000 m2, seront mises en service d'ici l'été 2013. A l'heure actuelle, Erlus fabrique chaque année 42 millions de tuiles en terre cuite, proposant une gamme de 25 modèles et 30 coloris ainsi que 300 000 conduits de fumée en céramique. «Concernant les tuiles, les exigences des clients européens sont de plus en plus fortes. Ils demandent non seulement la meilleure qualité mais également un large éventail de teintes et de formes. Notre nouvelle ligne de production va nous permettre de répondre aux demandes de nos clients avec un surcroît de flexibilité et de fabriquer sans difficulté des produits dont les caractéristiques techniques sont les plus complexes», explique le Président Directeur Général d'Erlus.
Actuellement, Erlus exploite trois usines de production de tuiles sur ses sites allemands de Neufahrn, Marklkofen et Teistungen ainsi qu'une usine de fabrication de conduits de fumée-systèmes en céramique à Ergoldsbach. Cotée en bourse, la société emploie 495 personnes et a réalisé un chiffre d'affaires de 115,4 millions d'euros. Erlus est présente sur le marché français depuis dix ans et y commercialise ses produits à travers un réseau de négociants spécialisés.
A propos d'Erlus :
ERLUS est l'une des entreprises allemandes leaders dans la fabrication de matériaux de couverture et de fumisterie. Elle possède 3 sites de production à Neufahrn, Ergoldsbach et Teistungen ainsi que 4 pôles logistiques répartis en Allemagne. Cette PME s'impose dans le domaine du conduit de fumée grâce à des systèmes innovants fonctionnant avec tous les types de combustibles et adaptés aux contraintes des maisons BBC. Dans la couverture, de nombreux prix et distinctions sont venus étayer une évolution constante dans le domaine du design : le iF Design Award pour les tuiles Linea®, Karat®, Forma® et GF XXL® et le reddot Design Award pour le modèle Karat® XXL. La tuile ERLUS Lotus®, première tuile autonettoyante, a reçu le MATERIALICA Design Award et la gamme d'architecture STUDIOLINIE ARCHI-TECTUM, le iF material Gold Awards en mars 2011. Le système Ergoldsbacher E58 SL a été salué au salon BAU 2009 avec le prix de l'innovation dans la catégorie "Prix pour produit innovant - Rénovation".
Source EspaceDataPresse

30/11/2012

Le toit en pente garde l'avantage sur le toit plat

Depuis quelques années, l’architecture préfère réaliser des toits plats, a priori plus contemporains, considérés comme étant plus performant à l’égard de la réglementation thermique. Pourtant, le toit en pente n’a pas dit son dernier mot. Révélations ?
Histoire d’une « guerre des toits »
La controverse entre toit plat et toit en pente ne date pas d’aujourd’hui puisque, déjà dans les années 20, la question faisait frémir. Avec l’émergence du Bauhaus, une nouvelle conception est venue apporter un souffle neuf à l’architecture dans un esprit de modernisme. Pour marquer une rupture avec le passé, le Bauhaus préconise de bannir le toit en pente, jugé comme un symbole de la bourgeoisie. De ce fait, en 1928, Berlin connait une véritable polémique, qui porte le nom de « guerre des toits », avec l’émergence de deux cités d’habitation opposées. Le quartier de Zehlendorf se divise entre une architecture cubiste d’avant-garde et une architecture de tuiles traditionnelles, au régionalisme marqué.
Derrière la façade de cette controverse, il se cache surtout la recherche d’une forme géométrique parfaite, qui puisse incarner une conception idéale de l’architecture. La recherche d’une forme cubique dans l’architecture se fait l’écho de la naissance de l’abstraction dans le domaine des arts plastiques. Il s’agit de penser l’architecture comme une œuvre d’art, où l’esthétique se lie à la conception, dans un esprit de revendication. La volonté première est de créer une rupture nette avec une architecture considérée comme trop figée dans le temps, afin d’offrir une architecture moderne où la création artistique est au cœur du projet.
Avantages et inconvénients d’un toit plat
L’opposition des toitures trouve son origine dans cette émancipation créatrice, d’où le toit en pente va pâtir, en véhiculant une impression de traditionnelle et démodée. L’avantage indéfectible du toit plat, mis en avant par le Corbusier, est la possibilité d’offrir un espace de vie supplémentaire, en permettant la création d’une terrasse ou d’un jardin. Avec l’intégration de panneaux photovoltaïques, l’harmonisation avec la toiture est plus esthétique, en permettant leur meilleure dissimulation, alors que pour un toit en pente, les panneaux sont directement visibles. Le toit plat joue également sur la performance de ces panneaux, en permettant une meilleure captation des rayons du soleil. En outre, un toit plat autorise l’installation d’une toiture végétalisée, qui offre une bonne isolation thermique, de manière esthétique et écologique. La hauteur de la toiture limite l’ombre portée du bâtiment, ce qui permet de rapprocher les constructions voisines.
Avec un toit plat, rien de plus simple pour disposer d’un espace de vie supplémentaire à l’extérieur de la maison, en créant une véritable terrasse. Une fenêtre coupole de Velux permettra en outre de fournir des puits de lumière dans les pièces sombres. Afficher la galerie Avec un toit plat, rien de plus simple pour disposer d’un espace de vie supplémentaire à l’extérieur de la maison, en créant une véritable terrasse.
Cependant, le toit plat pose un problème d’étanchéité, puisque l’absence de pente empêche une bonne évacuation des eaux de pluies. D’ailleurs, un toit plat ne l’est jamais totalement ; il est soit légèrement bombé, soit il possède une pente de moins de 5 %, avec la présence de trous d’évacuation. Même si des solutions architecturales ont été apportées, il n’en reste pas moins que l’évacuation reste plus performante sur un toit en pente. De ce fait, la durabilité dans le temps de l’étanchéité d’un toit terrasse est bien moins importante. Dans le même ordre, le choix d’un toit est strictement réglementé, afin d’assurer de bonnes normes de sécurité et une esthétique conforme à certaines régions. Une carte de France permet de déterminer les lieux où les variations climatiques entraînent une inclinaison de la pente obligatoire. Par exemple, dans les zones montagneuses, il est préférable d’avoir une maison avec un toit en pente, pour permettre une meilleure évacuation de la neige.

Avantages et inconvénients d’un toit en pente
Depuis quelques années, le toit en pente traîne une assez mauvaise réputation dans le domaine de l’architecture. Sa présence massive dans les constructions du passé lui a conféré une image figée, standard, qui s’inscrit dans la tradition. De ce fait, le toit en pente ne semble pas permettre l’originalité ou la création d’une nouvelle forme plastique. Cependant, il est à noter que peu d’architectes ont tenté de le réinventer, alors que l’évolution des matériaux et des techniques permettent de s’affranchir des formes traditionnelles. Le principe de la pente peut jouer sur la courbe, oser des ruptures de lignes, afin d’apporter du rythme à la construction. De plus, de larges baies vitrées peuvent être aménagées dans la toiture, offrant un véritable puits de lumière. De la même manière que le toit plat, le toit en pente multiplie les possibilités d’aménagements, en disposant d’un nouvel espace de vie, sous la forme de combles. Une véritable pièce prend y prendre la place, ce qui offre un avantage de taille, pour créer une chambre supplémentaire, un deuxième séjour ou un dressing.
Suite aux réglementations thermiques, ce schéma permet de mettre en valeur les surfaces de déperdition d’énergie d’un toit plat et d’un toit en pente, révélant que le toit en pente est celui dont la perte en énergie est la plus faible. Afficher la galerie Suite aux réglementations thermiques, ce schéma permet de mettre en valeur les surfaces de déperdition d’énergie d’un toit plat et d’un toit en pente, révélant que le toit en pente est celui dont la perte en énergie est la plus faible. ©DR
Avec la réglementation thermique de 2012 et la prochaine pour 2020, les exigences pour les nouvelles constructions se font de plus en plus restrictives. De manière générale, il est considéré qu’une maison cubique offre un volume compact, qui permettra une meilleure isolation, en évitant les ponts thermiques. Sur le plan architectural, cette affirmation est vraie, puisque qu’il y a moins de parois en contact avec l’extérieur. Cependant, la forme parfaite sur le même plan reste le cercle, comme nous le prouve les igloos, qui restent un exemple type de l’idéal architectural. En élévation, il se révèle qu’il y a moins de surface de déperdition avec un toit en pente qu’avec un toit plat, car on se rapproche justement de la forme parfaite du cercle. Ainsi, l’affirmation précédente est fausse géométriquement et peut présenter des écarts jusqu’à 12 % de consommation, ce qui peut être essentiel face aux nouvelles contraintes de la RT.
La controverse entre toit terrasse et toit plat trouve son origine dans une vieille querelle, où l’architecture tente de s’affranchir, mettant en opposition une culture traditionnelle et une culture moderne. Pourtant, préférer un toit à l’autre est avant tout un choix qui dépend de son style de vie, des aménagements souhaités, qui nécessite quelque soit la finalité, des concessions.
Source Maison.com par Clément Martin