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14/12/2012

Terreal ferme son usine de Cabezón ( Espagne)


Terreal Espagne, connue à Cabezon de la Sal comme «La Tejera de las  Navas »,  ferme ses portes le 31 Décembre 2012. Ses 39 employés spécialisés dans la fabrication de briques de parement en terre cuite,  viendront grossir les rangs des chômeurs. Seulement dix resteront jusqu'à Juin 2013 pour finaliser les projets en cours.
L'entreprise, qui s’appelait auparavant Cerámica de Cabezón avait employé jusqu’à  60 personnes. Sa part de marché atteignait  11% en briques de parement qui étaient utilisées pour les façades d'Espagne durant le boom de la construction entre 2004 et 2006. La création de Cerámica de Cabezón  remonte à 1946. Dès sa création , la société se  consacre au développement de produits de construction en terre cuite avec des méthodes et technologies traditionnelles qu’elle n’a cessé de faire évoluer au fil des années pour intégrer les derniers progrès technologiques. La société a augmenté sa productivité dans un engagement continu d’innovation. Ainsi en 1991 Cerámica de Cabezón   a complètement transformé ses lignes de production en intégrant les dernières avancées de la technologie industrielle et notamment la robotique. Ce cycle prend fin à présent.

La société a proposé aux employés la possibilité de s'installer en France et de travailler pour un essai de trois mois à un salaire semblable à celui pratiqué jusqu’à présent.
Revuelta Enrique , l'un des salariés touché par la fermeture après  22 ans d’ancienneté,  a déclaré avec déception  « On nous a dit que tout était arrêté et qu’il n'y avait pas de porte de sortie. Nous étions là depuis de nombreuses années ».

Miguel Angel Alvarez est un des plus anciens dans l'entreprise. En mai de l'année prochaine il atteindra 31 années de travail à l’usine. «Depuis 2008 il nous  parlent de suspension de contrat de travail ou de licenciements.  Après plusieurs réunions, ils ont proposé des postes en France pour certains ».  Michel-Ange a refusé. Et il montre sa colère parce que «le gouvernement, comme le gouvernement de Cantabrie et la ville de Cabezon n’ont  pas été impliqué dans les négociations,  ni nous ont soutenu moralement et économiquement, comme cela s'est produit dans d'autres entreprises  d'autres communes." Il se montre cependant optimiste: «Ils vont peut-être revenir en 2013 pour réembaucher ».

La Tejera de las  Navas  est une  victime supplémentaire du secteur de la construction en Cantabrie. Les constructeurs Cantabres ont  déjà annoncé il ya quelques jours, aux autorités régionales qu’ avant la fin de l'année, près de 65% des entreprises fermeraient  ce qui provoquera de licenciement massif de 40 à 50% de la main-d'œuvre dans le secteur.
Cela signifie que des milliers de personnes seront  à la rue du jour au lendemain et des centaines de sociétés brisées. Ces personnes viendront s’ajouter aux 5912  licenciés suite à la fermeture de 1344 les entreprises au cours des quatre dernières années de crise.
Source Eldiarimontanes.es

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