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01/08/2025

Algérie- Construction en brique de terre cuite isolante : Une future révolution dans le bâtiment

Le domaine du bâtiment en Algérie fait face à des exigences majeures que les autorités en charge du secteur s'emploient à satisfaire à même d'être à la hauteur des aspirations et attentes des citoyens, toujours croissantes en la matière. 

Des exigences qui sont relatives aux délais de réalisation qui nécessitent une maîtrise des plus optimisées, des coûts de construction qu’il faudrait nécessairement rationaliser, sans oublier l'impératif de la qualité dans un marché marqué par une forte demande en logements. 

À ces défis s’ajoute la nécessité d’adopter des solutions respectueuses de l’environnement et économes en énergie. Alors que le programme présidentiel prévoit la réalisation de deux millions de logements, la recherche des techniques modernes et efficaces devient un enjeu stratégique pour le pays. 

Dans cette optique, l'entrepreneur Azizi Mahiou, représentant de la briqueterie Argilor, sise à Bordj Bou-Arréridj, innove en mettant à la disposition du secteur de l'habitat une nouvelle technique de briques isolantes en terre cuite pour des constructions rapides, économiques et durables. « Il s'agit, dit-il, d'une innovation salutaire, capable de moderniser le secteur et de répondre aux attentes en matière de performance, de rapidité et de durabilité. 

Alors que les architectes et ingénieurs d’autrefois avaient découvert un matériau sain et doté de grandes propriétés isolantes, nous redécouvrons aujourd’hui la terre cuite sous une forme révolutionnaire, techniquement appelée la brique Monomur ». 

Fabriquée à Bordj Bou-Arréridj à partir de terre cuite, cette brique, que notre interlocuteur présente, non sans conviction, comme étant « le matériau du futur », se distingue, selon lui, par des caractéristiques exceptionnelles. « Sa composition minérale intrinsèque et sa structure alvéolaire en font un produit innovant, capable d’offrir une durée de vie pratiquement illimitée », a-t-il expliqué. 

Ce matériau agit comme un véritable climatiseur naturel, maintenant la température intérieure autour de 24°C en été, tandis qu’en hiver, elle conserve la chaleur tout en protégeant contre l’humidité. « Il n’est nul besoin d’isolation supplémentaire. 

Grâce à ses performances thermiques uniques, la brique Monomur résiste totalement à la propagation du feu, fait barrage à l’humidité et présente une solidité remarquable, avec une résistance thermique plus de 10 fois supérieure à celle d’un mur en ciment », précise Mahiou. Et d'ajouter « pour une maison individuelle, la construction en gros œuvre de 100 m2 peut être achevée en moins de 60 jours, un délai record qui change la donne », estime-t-il. 

Dans un pays engagé dans un vaste plan de logements, cette rapidité d’exécution est un atout majeur. « Cette technique répond aux exigences actuelles en matière de rapidité, tout en réduisant les coûts liés à l’isolation et à la climatisation », ajoute-t-il. S'agissant de production de la brique isolante en terre cuite, là aussi, le processus est innovant. 

Notre interlocuteur explique, à cet effet, que de l’extraction de l’argile à la brique finale, il ne faut que 48 heures. « Après l’extraction, la brique est cuite pendant 24 heures à une température maximale de 900°C, puis rectifiée pour obtenir une finition parfaite », a-t-il relevé.  « Ce que l’on appelle aujourd’hui l’énergie zéro repose sur une combinaison des qualités thermiques de la brique et d’une conception architecturale intelligente, avec des tours de ventilation qui évacuent la chaleur accumulée le jour et rafraîchissent naturellement la nuit », a conclu Azizi Mahiou.


Source ElMoudjahid 

16/05/2025

L'Algérie construit 1,4 million de logements supplémentaires

Le pays lance un vaste programme de logements sociaux, AADL3, qui accorde une attention particulière à la construction durable.

Après l'énergie, les autres secteurs moteurs de l'écono
mie algérienne sont la construction, les machines et matériaux de construction, soutenus par les investissements substantiels du pays dans les politiques de logement et les projets d'infrastructures.

Ces projets comprennent notamment une initiative majeure visant à fournir plus de 1,7 million de nouveaux logements à l'échelle nationale sur la période quinquennale 2020-2024. Comme l'a récemment indiqué le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi, ces projets de logements ont été réalisés avec des matériaux de construction locaux et ont mobilisé un budget total de 35 milliards de dollars américains.

Selon la plateforme d'information algérienne Dzair Tube, l'Algérie lance un vaste programme de logements sociaux, AADL3, visant à créer 1,4 million de nouveaux logements.

Ce programme ambitieux s'inscrit dans la continuité du succès de ses prédécesseurs, AADL1 et AADL2, qui ont permis la construction de plus de 600 000 logements. Le programme AADL3 vise à répondre aux besoins de logement de l'Algérie en élargissant considérablement l'accès à la propriété et aux possibilités de location pour une large partie de la population.

Le ministre Belaribi a souligné que l'Agence nationale pour l'amélioration et le développement de l'habitat (AADL) est devenue le plus grand promoteur immobilier de la région méditerranéenne grâce à l'ampleur et à la portée de ses initiatives en matière de logements sociaux.

L'engagement de l'Algérie en faveur de la construction durable est un aspect clé de ce programme. Comme l'a expliqué le ministre Belaribi, tous les matériaux de construction utilisés dans le pays sont désormais produits localement, ce qui réduit considérablement la dépendance aux importations.

Enfin, l'Algérie exploite l'augmentation des recettes fiscales générées par la demande mondiale de gaz pour financer des projets à moyen et long terme, notamment le développement des infrastructures. L'accent est mis principalement sur le développement du réseau de transport, notamment autoroutier et ferroviaire, afin de relier même les zones les moins peuplées du pays où se trouvent les principaux pôles industriels.

Selon les prévisions de Global Data, le secteur algérien de la construction devrait atteindre un taux de croissance annuel moyen de plus de 4 % entre 2025 et 2028. Cette croissance sera en grande partie tirée par le plan du gouvernement de produire une part importante de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2035. Les experts conviennent unanimement que l’investissement dans les projets pétroliers, gaziers et d’hydrocarbures constituera également un moteur clé du développement du marché algérien de la construction.

Source CeramicWorldWeb

23/12/2024

Maghreb : des chercheurs créent des matériaux de construction écologiques

En Algérie, les conséquences combinées de la sécheresse et de l’envasement des barrages ont amplifié la pression sur les ressources hydriques du pays, limitant la capacité de stockage des infrastructures. Pour répondre à ce problème majeur, des chercheurs de l’université de Aïn Témouchent, en collaboration avec Holcim Lafarge Algérie, ont développé une solution innovante qui transforme la vase des barrages en matériaux de construction écologiques.

L’Algérie, dotée de 81 barrages en activité, ambitionne d’en atteindre 139 d’ici 2030. Cependant, l’envasement réduit drastiquement la capacité de stockage des barrages, avec une perte estimée à près d’un milliard de mètres cubes. Jusqu’ici, la vase extraite lors des opérations de désenvasement, coûteuses et complexes, était souvent jetée, aggravant son impact environnemental.

La nouvelle méthode des chercheurs algériens consiste à valoriser cette vase en la convertissant en matériaux de construction à faible empreinte carbone. Ces matériaux incluent des briques géopolymères, du béton et même du ciment, offrant une alternative durable aux matériaux traditionnels.

Cette technologie novatrice, saluée par Holcim Lafarge Algérie comme un modèle de durabilité environnementale, apporte des avantages multiples. Elle permet de réduire les coûts des opérations de désenvasement tout en limitant le recours à des matériaux polluants. En transformant un déchet en ressource, les chercheurs algériens démontrent l’importance de l’innovation locale dans la résolution des défis environnementaux.

Cette initiative pourrait également inspirer d’autres pays confrontés à des enjeux similaires, renforçant ainsi la position de l’Algérie comme acteur clé dans la transition vers des solutions durables.

Source La Nouvelle Tribune par Amos Traoré

17/05/2024

Algérie: Le secteur des matériaux de construction « a contribué à la réalisation des logements à 100% algériens »

Le secteur des matériaux de construction « est devenu une source de fierté pour nous, car il a contribué à la réalisation de l’objectif de construire des logements à 100% algériens », a déclaré le ministre de l’Habitat de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi, ajoutant que « le secteur du BTP utilise aujourd’hui des produits algériens de qualité internationale ».

« Après de longues années de dépendance et d’épuisement du trésor public par les importations, l’Algérie est parvenue à atteindre l’autosuffisance dans la production de ciment, de clinker, de fer à béton, de céramique et de différents matériaux de construction, selon les normes internationales », a poursuivi le ministre, au cours de sa visite à plusieurs stands lors de l’inauguration de la 26ème édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Batimatec 2024), qui se tient au Palais des expositions (Pins maritimes) à Alger.

Il a relevé, ce dimanche, l’évolution remarquable du secteur du BTP en Algérie, imputant cela aux « étapes qualitatives » franchies par les entreprises de construction ainsi que par les entreprises spécialisées dans les matériaux de construction, notamment le ciment et le fer à béton.

La délégation ministérielle s’est longuement attardée aux stands des entreprises nationales, notamment à celui du groupe industriel des ciments d’Algérie « GICA » et celui du groupe « Cosider », ainsi qu’au stand de la société de sidérurgie « Algerian Qatari Steel (AQS) », de Jijel, outre, des entreprises publiques et privées spécialisées dans plusieurs branches, à l’instar des études et du contrôle technique du bâtiment et de la fabrication de plâtre et de céramique.

Dans ce cadre, M. Belaribi a mis en avant le développement enregistré du groupe « Cosider », qui joue un rôle majeur dans la concrétisation du programme national d’équipements publics et du bâtiment, appelant les responsables de l’entreprise à poursuivre les efforts pour décrocher davantage de projets majeurs à l’intérieur du pays, et pour accéder au marché africain.

Quant à la 26ème édition du Batimatec 2024, M. Belaribi a relevé qu’elle consacre « une nouvelle mentalité chez les opérateurs économiques nationaux, y compris les jeunes qui s’orientent de plus en plus vers l’exportation ». Cette orientation promet que le Salon se couronnera par la concrétisation de partenariats entre les entreprises nationales et les opérateurs économiques étrangers, selon le ministre.

Source Algérie Eco