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23/02/2018

Tuilerie de Blajan: Un but, redonner vie au patrimoine de la tuilerie

Après une année d'existence, l'association «Blajan Terre d'avenir» a dressé un premier bilan de son activité. Elle a pour objet de soutenir le projet municipal autour de la terre de Blajan. Son objectif est de faire revivre cette industrie qui a rayonné sur Blajan et aux alentours.

La présidente, Elisabeth Servant, présente le premier bilan de «Blajan Terre d'avenir».

Un projet de petit livre, faire revivre le musée

Un travail de collecte d'informations, d'anecdotes, de témoignages qui permettra à terme d'éditer un petit livre qui pourrait compléter l'information du musée de la tuile, reçoit un écho favorable auprès des habitants. Une convention établie avec la Municipalité lui permet de faire revivre justement le musée. Son action porte sur la vieille partie communale de la tuilerie, riche de l'histoire de cette industrie.

Un travail avec le CAUE (Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement )et l'appui technique du conseil départemental vont dans le sens d'une ébauche de projet, la priorité portant sur la mise hors eau et la sécurité des lieux. En préambule de cette réunion de bilan, le maire, Jean Bernard Castex, a présenté la situation de la tuilerie après sa fermeture, avec notamment les projets avancés d'Imérys , le propriétaire, d'installer du photovoltaïque sur les 15 hectares des anciennes carrières et sur les 15000 m2 de toiture des bâtiments. Ceux-ci devraient être cédés à la commune. Vice-président de la 5C (Communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges),en charge du développement économique, Jean- Bernard Castex pose le problème de la collecte des taxes sur les réseaux qui selon le régime fiscal reviendrait à l'intercommunalité. Il souhaite une discussion en interne pour trouver une nécessaire répartition avec les communes. Le bureau de «Blajan Terre d'avenir» présidé par Elisabeth Servant a été renouvelé et est ainsi composé : Nicole Vincent, vice-présidente, Francis Bucciarelli, secrétaire, Geneviève Saint-Lèbe, secrétaire adjointe, Chantal Garson, trésorière et Alain Mennessier, trésorier-adjoint.

Source La Dépêche du Midi

22/02/2018

CERITHERM/ FOUR SK: L’EQUIPEMENT DE DEMAIN POUR PRODUIRE MIEUX, PRODUIRE PLUS,CONSOMMER MOINS, POLLUER MOINS… PRODUIRE DIFFEREMMENT POUR PREPARER L’AVENIR

CERITHERM et DIREXA ENGINEERING vous propose un nouveau concept de four tunnel basse consommation.

Le four SK est un four tunnel destiné à la cuisson de produits en céramique.

Sa particularité réside dans le fait que la charge n’est plus embarquée sur des wagons ni supportée et entraînée par des dispositifs traversant les parois.

Le four SK est une solution flexible destinée à l’usage des industriels de tout secteur d’activité.

Les avantages du four SK

  • Une étanchéité parfaite du tunnel de l’entrée à la sortie des produits
  • La possibilité de gérer des atmosphères particulières
  • Une isolation identique et efficace des quatre faces du tunnel : voûte, sole, parois latérales
  • Aucune masse parasite à réchauffer et à refroidir autre que les produits et leurs supports
  • Aucune partie mécanique à préserver de la température de cuisson
  • Aucune limite de largeur

Les bénéfices du four SK pour les clients
  • Réduction de la consommation d’énergie
  • Flexibilité des cycles de cuisson : cadences, types de traitements thermiques
  • Gain en précision de cuisson
  • Amélioration de la qualité des produits finis, diminution du taux de rebut
  • Gain de productivité, rentabilité produit
  • Réduction des encours
  • Possibilité de cycles courts : l’équipement n’est plus limitant
  • Rentabilité accrue de l’outil de production

ALGERIE: Exploitation des gisements d’argile à Tougourt - L’environnement menacé

La remontée des eaux, une des conséquences de l’exploitation des gisements. 

Les gisements d’argile exploités anarchiquement et laissés à l’abandon ainsi que les immenses fumées dégagées par les usines de fabrication de briques et qui sont emportées par les vents en direction des deux agglomérations environnantes Blidet Omar et Timacine continuent à susciter les réactions des défenseurs de l’environnement et des habitants de la région de Touggourt. En effet, cette vingtaine de briqueteries implantées tout au long de la RN3 en allant vers Ouargla représentent un risque sur l’environnement. Primo, ces gisements creusés et laissés à l’abandon après leur exploitation ont donné naissance au phénomène de la remontée des eaux. Secundo, ils sont devenus de véritables pièges pour les troupeaux camelins qui tombent souvent dans ces excavations profondes. “L’exploitation de la zone est hors norme. Ces gisements d’argile exploités anarchiquement portent atteinte à l’environnement et provoquent de nouveau le problème de la remontée des eaux. De plus, l’extension se fait au détriment des superficies qui sont destinées à la culture phoenicicole.

Car de plus en plus elle se dirige vers les palmeraies considérées comme étant le barrage naturel contre les vents et un moyen de préservation du microclimat propre à l’oasis”, nous dira Tayeb Noui, ex-membre de l’APW. Et d’ajouter : “Ces gisements devraient être remblayés en sable de dunes. D’abord, pour éviter la remontée des eaux et sauver la faune de la région, surtout les chameaux, des risques des chutes, ensuite afin de permettre la régénération de ces gisements au bout d’un moment.” En plus de cet impact nuisible sur l’environnement, ces immenses fumées non filtrées dégagées par ces fabriques constituent un risque sur la santé des habitants de la région. Par conséquent, Blidet Omar et Timacine sont deux localités étant exposées à ce danger imminent qui peut être à l’origine d’apparition des maladies respiratoires et cancéreuses. “Ces fumées noirâtres qui se dirigent chaque jour en direction de Blidet Omar et Timacine sont immenses. C’est une véritable atteinte à la santé des citoyens de ces deux agglomérations. Pourtant, il existe des appareils spéciaux conçus pour le filtrage de ces fumées avant qu’elles ne soient dégagées dans la nature. Malheureusement, ces fabriques ne sont pas dotées de ces instruments”, nous expliquera M. Noui.
Pour remédier à ce problème, les habitants sollicitent l’intervention de la police des mines et exigent l’utilisation de l’appareillage conçu pour le filtrage de ces fumées dégagées par ces briqueteries.

Source Liberté Algérie par Ammar Dafeur

21/02/2018

Les tuiles photovoltaïque Imerys jugées sans risques

Après une enquête menée auprès d’assureurs et d’experts de la construction, la Commission prévention produits de l’Agence qualité construction a placé sous surveillance les systèmes photovoltaïques intégrés en toiture. Elle a toutefois révélé que les tuiles Imerys ne sont pas considérées à risques.

L’enquête de la Commission prévention produit (C2P) avait révélé plusieurs sinistres, notamment des incendies, en lien avec certains systèmes photovoltaïques. Après analyse, elle a décidé de maintenir sur la liste verte les tuiles PV d’Imerys Toiture.

Ces dernières ne font donc pas l’objet d’une mise en observation de la part de la commission et sont considérés comme technique courante prise en charge par les assureurs.

Développées en collaboration avec des couvreurs, les tuiles d’Imerys n’ont jamais fait l’objet d’un litige depuis 15 ans, début de commercialisation de la gamme.

Source Environnement Magazine


Tesla transforme 50 000 foyers australiens en centrale électrique

La firme d’Elon Musk a annoncé que des panneaux solaires et des batteries allaient être installés sur 50 000 maisons de l’Australie-Méridionale afin de les transformer en usine de production électrique.

Si les problèmes liés à l’électricité sont récurrents dans cette région, Tesla tente d’y apporter une solution à sa manière. L’an passé, ce dernier avait relevé le défi de construire et d’installer une batterie dans le pays en moins de 100 jours. D’ailleurs, celle-ci a déjà fait ses preuves durant le mois de décembre, en ne prenant que 140 millisecondes pour se mettre en action lors de la panne d’électricité d’une centrale voisine. Un record dont s’était satisfait le ministre de l’Énergie de l’Australie-Méridionale, Tom Koutsantonis. Néanmoins, Tesla ne s’arrête pas là puisque le groupe a annoncé dimanche qu’il allait équiper 50 000 foyers avec ses batteries Powerwall 2 et ses Tesla Roof.

Non seulement l’énergie sera utilisée pour alimenter les maisons dotées des produits de Tesla, mais elle servira aussi à fournir le réseau électrique durant les pannes. À ce titre, 50 000 foyers seront gratuitement équipés des panneaux solaires de 5 kW et de batteries Tesla Powerwall 2 de 13,5 kWh. D’ailleurs, les installations ont déjà commencé auprès de 1 100 logements sociaux chargés de participer à l’essai. D’une grande ampleur, le projet sera financé par la vente d’électricité supplémentaire, une subvention gouvernementale de 2 millions de dollars, mais aussi un prêt de 30 millions.

À ce sujet, le premier ministre de l’État, Jay Weatherill a déclaré : « Mon gouvernement a déjà livré la plus grosse batterie du monde et nous allons maintenant livrer la plus grande centrale électrique virtuelle au monde. Nous utiliserons les maisons des gens comme un moyen de générer de l’énergie pour le réseau sud-australien, les ménages participants bénéficiant d’économies importantes dans leurs factures d’énergie. Notre plan énergétique signifie que nous menons le monde dans les énergies renouvelables et maintenant nous facilitons l’autosuffisance de plus de foyers ». Selon des statistiques datant de 2016, 60% de l’électricité est issue du charbon contre 14% d’électricité propre. Les produits et les projets proposés par Tesla devraient permettre à la région de produire beaucoup plus d’énergie propre à long terme. Le nouveau projet devrait permettre de fournir 250 MW d’énergie solaire et 650 MWh de capacité de stockage.

D’ici 2022, la totalité des 50 000 installations devraient être mises en place.

Source Le Siecle Digital  par Louise Millon

Solar Roof Tiles Market : Replacement to Solar Panels Lowering Installation as well as Electricity Cost

Solar roof tiles or solar shingles also referred as photovoltaic shingles, are the solar panels designed to function as the conventional roofing materials while producing electricity. Solar roof tiles are built into the structure of the roof making them an inconspicuous choice for the homeowners. The tiles produce the renewable electricity same as solar panels and each tile is made up of photovoltaic (PV) cells. Solar roof tiles or solar shingles are the building- integrated photovoltaics (BIPV).

Solar shingles are smaller in size comparison to traditional solar panels and are comparable to traditional roofing shingles about 86 inches long by 12 inches wide and weigh 13 pounds per square foot. Each shingle can produce 13 to 63 watts of electricity. These tiles are usually less than an inch thick and a standard installation is 350 tiles which can be installed in any climate.

Request For Free Sample Of The Report @ www.xpodenceresearch.com/Request-Sample/105805

The amount of electricity produced will depend on the various factors which include duration of the time for which tiles are exposed to sunlight, the efficiency rating of the solar tiles and orientation and angle of the roof. The electricity generated can be stored in solar battery storage system for future use. However, the price of the solar tiles is high compare to the solar panels but installing the solar tiles will add the value to the house. According to the Energy Saving Trust, installation of the solar tiles can increase the house price by as much as 10%.

Increasing demand for the tiles in new building properties for better energy efficiency is expected to enhance the industry growth over the forecast period. Furthermore, solar shingles also offer the huge opportunity for re-roof the property to the home owners for enhanced energy efficiency.

Easy installation along with the sleek appearance of the solar roof tiles is anticipated to impact the market demand in a positive manner. Moreover, high installation cost and lower efficiency of the solar tiles is projected to restrain the industry. However, the installation prices will fall as the homeowners grow more accustomed to own PV products such as solar shingles, hence providing the opportunity to increase the industry share.

Additionally, the UK government Feed-in Tariff scheme has also encouraged the property owners to re-roof their property. The tariff scheme is split into two set of payments which include Generation Tariff and Export Tariff. The scheme has stimulated the demand across the region as the people earn the money for every kWh of electricity generated through the solar shingles and also on the extra kWh of electricity fed to the National Grid.

Obtain Report Details @ www.xpodenceresearch.com/Reports/Solar-Roof-Tiles-Market

Key manufacturers in the industry include SolarCity (Tesla, Inc.), CertainTeed (Saint-Gobain), Solarcentury, SolarShingle Canada, Atlantis Energy Systems, Forward Labs and SunTegra Solar Reef Systems. In January 2018, Tesla, Inc. the company announced that the company is ramping up the production of solar tiles product at their Buffalo Gigafactory in New York and also stated to begin the installations for their customers.

Source OpenPR

20/02/2018

Construction : un aérogel rend les briques simples ultra-isolantes

Des chercheurs suisses de l’Empa ont mis au point un aérogel pour garnir les briques qui permet de les rendre ultra-isolantes pour des épaisseurs de mur inférieures à 20cm.

Depuis quelques années, la brique d’argile s’est offert une seconde jeunesse dans le bâtiment grâce à l’apparition de briques dites monomur qui offrent de très bonnes performances d’isolation pour des bâtiments bioclimatiques. Très épaisses (entre 30 et 50 cm), elles présentent une structure alvéolaire qui stocke de l’air assurant fraîcheur en été, isolation en hiver et ne retenant pas l’humidité. Pour réduire cette épaisseur, ces briques sont à présent souvent garnies directement d’un isolant, naturel ou non (laine de verre, perlite, polystyrène…) préservant leurs performances mais diminuant leur taille.

Des chercheurs suisses du Laboratoire fédéral d’essai des matériaux et de recherche (Empa) ont mis au point un aérogel qui bat largement toutes ces garnitures. Leurs travaux ont été publiés dans Energy Procedia. Les aérogels, généralement basés sur des silicates dont 98-99 % du volume est assuré par la présence de bulles d’air de taille nanométrique, sont des matériaux d’isolation récents dans le secteur du bâtiment. C’est cette présence d’air qui en fait d’excellents isolants. Mais ils ont d’autre atouts : perméables à la vapeur, recyclables, non toxiques et non inflammables. Bref, tous les atouts d’un isolant idéal.

Des performances inégalées
L’aérogel fabriqué par les scientifiques suisses a déjà fait ses preuves intégré à un enduit isolant testé en 2012 et commercialisé en 2013 et qui avait permis la rénovation de bâtiments historiques en préservant leur apparence. Cette fois, ils ont conçu leur aérogel sous une forme pâteuse qui permet de remplir les alvéoles des briques. Une fois dans les briques, l’aérogel se joint à l’argile des briques qui peuvent être manipulées normalement. Les briques ainsi créées ont été baptisées Aerobricks. Des tests pour évaluer la conductivité thermique de ces briques ont révélé des performances inégalées : pour atteindre la même isolation qu’un mur d’Aerobricks de 16,5 cm, il faudrait un mur de 26,3 cm de briques emplies de perlite et plus d’un mètre pour un mur de briques simples (voir photo). Autant dire que cet aérogel pourrait offrir une véritable cure d’amincissement aux murs en briques isolantes. Le hic ? La production de l’aérogel est pour l’instant trop coûteuse pour que les Aerobricks soient compétitives (plus de 400€ supplémentaires par mètre carré !). Cependant, les chercheurs espèrent que les prix chutent drastiquement à moyen terme permettant à cette brique d’entrer sur le marché.

Source Techniques de l'ingénieur par Sophie Hoguin

Le groupe Italien Cunial investit 3,3 millions dans sa filiale Israélienne Artile

Le groupe Cunial investit dans les tuiles en Israël. 
La société de Possagno, à travers sa filiale Cunial Antonio Ilca S.p.A., a réalisé une augmentation de capital dans la filiale israélienne Artile Roof ltd d'une valeur de 3,3 millions d'euros. L'argent qui servira à soutenir le plan de développement industriel et commercial va permettre à Artile Roof Ltd de produire plus de 15 millions de tuiles par an dans l'usine du désert du Néguev.

Les nouvelles ressources, selon une note du groupe, visent à soutenir les investissements techniques pour améliorer l'efficacité de la production du four dans le but d'augmenter la production de 25% du nombre de pièces produites annuellement et, deuxièmement, de financer l'augmentation du fonds de roulement de l'entreprise à la lumière d'une politique commerciale plus incisive visant à augmenter les taux de ventes à l'exportation.

Cunial Antonio Ilca S.p.A.  fait partie des six sociétés qui, en 1998, ont décidé de fusionner en une seule entité, Industrie Cotto Possagno S.p.A. - Aujourd'hui la plus grande entreprise italienne dans la production de tuiles en terre cuite. La famille Cunial détient la majorité relative du groupe avec 41% du capital.

L'augmentation de capital a été signée par Cunial Antonio Ilca S.p.A. à hauteur de  51% conjointement à la société de finances publiques Simest pour  49%.  Simest, constitue avec  SACE, le hub italien pour les exportations et l'internationalisation. La présence de Simest dans l'opération est significative, puisque c'était cette société du Groupe Cassa Depositi e Prestiti qui a soutenu Cunial Antonio Ilca S.p.A. dans les premières étapes de la croissance de Artile Roof Ltd, avec une première entrée dans le capital de la société israélienne en 2005 avec environ 1,5 million d'euros.

Source Venetoeconomia

19/02/2018

Terreal : Alexis de Nervaux nommé directeur de la Transformation digitale et IT Groupe

Le spécialiste des matériaux de construction en terre cuite vient de créer une direction de la Transformation digitale. Alexis de Nervaux est le premier à en assumer la responsabilité.

Alexis de Nervaux, premier directeur de la Transformation digitale chez Terreal

Accélérer sa transformation digitale avec une approche plus holistique (globale, intégrée, transversale…) et systématique. Tel est l’objectif de Terreal  en nommant Alexis de Nervaux à la tête de la nouvelle direction de la Transformation digitale et IT Groupe.

Titulaire d’un Master of Science – Internet Business & Technologies de l’Université d’Etat de San Francisco aux Etats-Unis, Alexis de Nervaux était auparavant Chief Digital Officer et Directeur IT de Saint-Gobain Abrasifs, après avoir occupé différents postes relatifs à  la transformation digitale chez Saint-Gobain entre 2008 et 2015.

Membre du Comité de Direction du Groupe (il reportera directement à Laurent Musy, PDG du Groupe Terreal), Alexis de Nervaux assurera le développement et la mise en œuvre de la stratégie digitale de Terreal  en définissant, avec le service Ressources Humaines, la gestion des ressources et des compétences associées. Il aura également pour mission le pilotage de  la transformation digitale et la mise en place de nouvelles méthodes de travail ainsi que la supervision de la direction des Services Informatiques (DSI).

Sa nomination intervient quelques jours après celle de Julien Chnebierk en tant que directeur de la Stratégie.

Source Le Moniteur par Yannick Le Goff

Matériaux: Bouyer Leroux va effacer sa facture électrique

Le fabricant de produits de terre cuite investira 60 millions d'euros d'ici à 2025. Usines et anciennes carrières seront couvertes de panneaux solaires et l'énergie biomasse sera généralisée.

Vérification planéité produit usine Boyyer Leroux

La fabrication de briques, tuiles et autres produits en terre cuite est une activité gourmande en énergie. Bouyer Leroux, numéro un français du secteur, a décidé d'investir 60 millions d'euros, d'ici à 2025, pour réduire son empreinte carbone. Le groupe coopératif, basé près de Cholet, veut en premier lieu « effacer » l'énergie électrique consommée par les neuf usines de son pôle terre cuite, lesquelles consomment 57 gigawattheures par an. L'ambition du groupe est de compenser l'intégralité de ses besoins par la production photovoltaïque. 35 millions d'euros seront engagés dans l'installation de panneaux solaires sur les toitures de ses bâtiments et sur ses anciennes carrières d'argile.

Coques de tournesol
Parallèlement, l'industriel prévoit une enveloppe de 25 millions d'euros pour porter de 40 % à 90 % la part de la biomasse dans l'énergie thermique nécessaire à la fabrication de briques. Dans les années à venir, trois foyers biomasse supplémentaires, fonctionnant au bois de recyclage, viendront chauffer cinq séchoirs de briques tandis que seront généralisés les « biocombustibles » pour les fours de cuisson tels les sciures de bois, les coques de tournesol, les coproduits de céréales, etc.

Ce programme d'énergie renouvelable est déjà engagé. Bouyer Leroux dispose depuis quelques semaines à Mably (Loire) d'une unité de cogénération d'électricité et de chaleur, un investissement de 3 millions d'euros effectué en lien avec Dalkia. Le groupe valorise aussi du biogaz sur deux de ses sites dont son siège de La Séguinière, près de Cholet (Maine-et-Loire).

Menuiserie
L'investissement industriel n'est pas en reste. Porté par un haut niveau d'activité dans la construction, Bouyer Leroux programme cette année 12,5 millions d'euros sur différentes usines. Le pôle terre cuite va en absorber 6,5 millions d'euros dont 2 millions d'euros pour l'usine de Colomiers, en Haute-Garonne. Le reste de l'enveloppe ira aux autres entités du groupe, en particulier à la branche menuiserie. Sa filiale SPPF, qui fabrique notamment des portes de garage et des volets, sera étendue de 2.400 mètres carrés et dotée d'une nouvelle ligne.

L'industriel, qui emploie 900 salariés au total, vise 200 millions d'euros sur l'exercice en cours contre 185 millions en 2017. Après l'absorption de la branche terre cuite d'Imerys, en 2013, puis les bétons Robert Thébault en 2015, Bouyer Leroux guette d'autres possibilités de croissance externe en jetant son dévolu « sur des entreprises industrielles offrant une complémentarité de gamme et de couverture géographique », précise le PDG, Roland Besnard.

Source Les Echos par Emmanuel Guimard

18/02/2018

Des étudiants en design d'Yzeure ont travaillé avec l’argile de la carrière de Bomplein, à Couzon

L’École supérieure de design et métiers d’art d’Yzeure a fait travailler onze de ses élèves avec une matière première boubonnaise.

Que peut-on faire avec l’argile de Bomplein à Couzon, à part des briques et des tuiles ? Plein de choses, ont prouvé la dizaine d’étudiants yzeuriens en première année d’arts appliqués design de produit.

Ils ont malaxé, pressé, cuit, réduit en poudre, mouillé, mélangé avec du sel, du sucre, des fibres végétales, du bichromate de potassium et de la gomme arabique… La terre argileuse de la carrière de Bomplein à Couzon en a connu des transformations, lors des expérimentations des étudiants en 1 re année de diplôme supérieur des arts appliqués design de Produit (DSAA design), à l'École supérieure de design et métiers d'art d'Auvergne à Yzeure.


Source La Montagne

17/02/2018

Les Poteries d'Albi à pleins pots

Depuis cinq générations, les Poteries d'Albi perpétuent la tradition en réalisant à la main et avec toujours autant de passion des céramiques pour le jardin et la maison.

L'histoire de la poterie d'Albi commence en 1891 avec la famille Bergeal qui produit tuiles et briques et participe, entre autres, à la fabrication des éléments de patrimoine de la fameuse ville rouge. En 1919, 1959 et 1962, la maison passe de père en fils tout en conservant ses trésors d'artisanat. En 1978, les parents de Lore, actuelle propriétaire, continuent de développer l'activité et créent la marque telle qu'elle existe aujourd'hui. Et en 1997, leur fille y ajoute la marque Clair de terre, une ligne de céramiques tournées vers la couleur et les formes originales. En 2015, Lore reprend le flambeau familial et réunit les deux marques au sein d'une même entreprise en conservant les équipes déjà formées.

Transmettre le savoir-faire aux générations suivantes
En France, rares sont les entreprises potières qui fabriquent encore à la main de manière traditionnelle. Elles ne sont plus que quelques-unes et les Poteries d'Albi sont de celles-ci. Lore Camillo est fière de cette particularité et la revendique haut et fort. Tout au long de sa fabrication, un pot sera manipulé plus de vingt fois : préparation de la terre, tournage, nettoyage, émaillage, cuisson... toutes les étapes sont réglées comme du papier à musique et il suffit de visiter l'usine pour voir à quel point l'équipe travaille de concert et dans une parfaite harmonie. Lore passe au milieu de l'équipe avec un petit mot encourageant pour chacun. Les tourneurs ont une grande dextérité. Ici, nul besoin de reprendre les pots tournés dans une opération appelée tournassage, comme on le fait dans d'autres ateliers. Les formes sont parfaites dès le début. L'expérience étant la clé de toute réussite, Lore cherche toujours à former des tourneurs, même jeunes, pour conserver ce savoir-faire et le transmettre aux générations suivantes.

A ce titre et bien d'autres, les Poteries d'Albi ont obtenu en 2013 le label Entreprise du patrimoine vivant, une distinction décernée aux établissements détenant un savoir-faire rare, renommé ou ancestral, et qui offre une reconnaissance méritée à tous ceux qui travaillent dans les ateliers.

Parmi eux, Wael Sahle, un réfugié syrien qui était potier à Damas avant la guerre. Après un passage par la Jordanie avec sa famille, le voilà arrivé en France, dans le Tarn. Sans travail mais pour ne pas perdre la main, il achète de la terre aux Poteries d'Albi et vient régulièrement y faire cuire ses créations. Lore repère son travail à la sortie d'un four. Elle est séduite par le savoir-faire de cet homme qui a dirigé un atelier dans son pays. Depuis, Wael a rejoint l'entreprise où ses compétences ont enrichi la collection de céramiques. Collection qui profite pleinement de deux tendances du moment : le végétal, qui s'installe en maître à l'intérieur, et le jardin dit de pots, joyeuse alternative aux massifs de nos grands-parents.

Source Le Parisien

16/02/2018

CERATEC - Ligne de production pour des murs préfabriqués : Verbo

Verbo, la nouvelle unité de production de murs préfabriqués complètement automatisée, a été entièrement développée et construite par Ceratec.

L'unité de production est composée de 2 parties:

1. La machine qui construit les murs
Les murs sont érigés avec des briques préalablement rectifiées, pour une très grande précision.
La construction se fait à l'aide d'un robot qui dépile d'abord les briques et les place sur une bande de transport pour former une ligne complète. Une fois la ligne terminée, une couche de colle est appliquée sur la partie supérieure des briques. Ce processus se répète jusqu'à ce qu'un mur complet soit érigé.


2.    La cabine de découpe
Pour garantir la précision des murs terminés, l'excdent de matériau est découpé à l'aide de scies à double jet d'eau. Cette découpe peut se faire tant dans la longueur du mur que pour des ouvertures pour pouvoir placer des fenêtres ou des portes.
De plus, Ceratec a également développé l'ensemble du réseau logistique: la logistique entre les différentes unités de production ainsi que la gestion logistique de la zone tampon avec un camion spécialement adapté prêt à être livré sur le chantier.

Les difficultés de ce projet:

La précision qui doit être garantie à tout moment
Le dimensionnement: chaque projet est différent
L'adaptation automatique est requise en fonction de l'épaisseur, de la hauteur et de la longueur
Ceratec a réussi à répondre à toutes ces exigences, grâce au développpement et à la construction des lignes de production par ses propres services, ainsi qu'à un logiciel spécialement conçu pour ce projet.


Source Ceratec

VERBO: 
La préparation


Les éléments de murs Verbo sont fabriqués sur mesure pour chaque chantier en fonction des plans architecturaux.

Disponible sur demande

Intégration du Lambdabloc®, la solution robuste de Ploegsteert pour les noeuds constructifs
Intégration de linteaux non portants en terre cuite
Découpes pour techniques diverses


La production

La production se fait en usine sous des conditions de gestion de processus optimales, et non à tous vents sur chantier.

Une machine à coller robotisée verticale colle les briques en terre cuite de Ploegsteert en éléments de mur à hauteur d'étage de max. 8,75 m de long.

Le collage se fait avec une colle PU à 2 composants. Nous utilisons à cet effet une brique en terre cuite de construction rapide calibrée (tolérance dimensionnelle < 0,2 mm).Tous les éléments requis (linteaux, blocs d'arasement en pied du mur, appuis de poutre, découpes ...) sont intégrés dans les éléments de murs en cours de production.

Notre scie à double jet d'eau de concept unique et de technique CNC autorise la découpe d'éléments de murs sous toutes les formes au millimètre près.

Livraison avec un dispositif de levage intégré dans le mur
Verbo transporte sur chantier les éléments de murs préfabriqués sur des box à chevalet, avec des semi-remorques.

Après installation, le dispositif est tout simplement retiré du mur et est retourné chez Verbo
Pas de souci d'emballage ni de gestion de palettes!

Montage rapide et économique


  • L'alignement sur la dalle en béton.
  • Positionnement de tirant-poussant
  • Le placement dans du mortier de liaison sans retrait
  • Mise à niveau à l'aide des étançons en traction et en pression
  • Le raccord des éléments de murs se fait avec du mortiercolle
  • Fondamentalement, vous avez seulement besoin d'une grue, de son grutier et de 2 monteurs. Aucune perte de temps pour le placement d'échafaudages!


Si vous le souhaitez, le placement de nos murs préfabriqués Verbo peut être sous-traité à un partenaire autorisé Verbo.

Avis sur l'action Cerinnov Group

Que pensez vous de la baisse de l'action Cerinnov Group suite au décalage de commande ? 

Est-ce une bonne occasion de rentrer dans ce groupe pour l'industrie 4.0 ?

Quel objectif à 1 an ?

La société avait déjà annoncé à la mi-octobre que ses objectifs annuels ne seraient pas atteints. Ce qui a aggravé la chute du cours amorcé vers le 11 septembre (11,79 €).
Confronté à des décalages de commandes, le groupe envisageait désormais un recul de ses revenus sur l'exercice, lequel devrait s'achever sur une perte. Le Revenu avait réagi en faisant vendre le titre.


Ce qui semble avoir pesé sur le cours récent, c'est l'annonce d'un retard de publication du chiffre d'affaires annuel, initialement attendu le 14 février et décalé au 26 février ; ce qui a suscité des craintes de mauvaise surprise chez certains investisseurs.
Le cours de Bourse avait réagi à cette annonce par une chute de l'ordre de 11 % lors des séances du 12, 13 et 14 février derniers ; il s'est ressaisi sur les deux dernières séances avec une hausse de l'ordre de 4,7 %, soit une baisse de 6, % sur cette semaine.


Nous ne sommes pas revenus sur le titre depuis ; mieux vaut attendre les annonces à venir lors de la publication du 26 février avant  de prendre une position.

Source Le Revenu

15/02/2018

Wienerberger - Flines-lez-Raches. Un ouvrier se fait arracher en partie le bras

Grave accident du travail chez Wienerberger à Flines-lez-Raches, près de Douai (Nord) ce jeudi 8 février 2018.

Un homme a eu le bras en partie arraché par une machine à Flines-lez-Rachges, près de Douai (Nord). 

Il était aux alentours de 12 h 45 ce jeudi 8 février 2018 lorsque les sapeurs-pompiers de Douai et Orchies sont intervenus aux établissements « Wienerberger » (fabricants de briques en terre cuite) à Flines-lez-Raches (Nord) pour un grave accident du travail.

Un homme de 57 ans a été en effet grièvement blessé : son bras a été en partie arraché par un rouleau de tapis roulant.

Les secouristes ont effectué les premiers soins sur la victime puis il a été transporté médicalisé au centre hospitalier de Lille, sous escorte de police.

Source Actu

VENDÉE : ARGIWEST REMPLACE LE CIMENT TROP POLLUANT PAR UN BÉTON ÉCOLO

Alors que la production de ciment pollue énormément à travers le monde, cette entreprise vendéenne a inventé un procédé d'avenir à faible empreinte carbone.

Et s’il était possible de remplacer le ciment trop polluant par de l’argile aussi dure que du béton ? C’est un processus révolutionnaire qu’ont inventé l’ingénieur David Hoffmann et le PDG de l’entreprise vendéenne Argilus Julien Blanchard : un matériau de construction résistant à l'empreinte carbone allégée.

Ce procédé inédit est un matériau fabriqué principalement à base d’argile et de liant HP2A, « issu de matières premières que l’on trouve partout et à moindre coût » expliquent-ils à We Demain. Une invention à propos de laquelle les créateurs restent évasifs. Car, David Hoffmann et Julien Blanchard ont déposé un onéreux brevet et ce à l’échelle mondiale. Le véritable intérêt de ce produit réside dans le fait que son empreinte écologique soit très faible. Alors que la fabrication de ciment nécessite de brûler du calcaire, et donc rejette beaucoup de carbone, ce nouveau matériau est plus propre. C’est ce qu’explique Julien Blanchard à Ouest France :

« Pour produire une tonne de notre liant HP2A, qui sert à fabriquer du béton, des colles ou du mortier, nous dégageons 150 à 200 kg de CO2 dans l’atmosphère contre une tonne chez d’autres fabricants. »

En pleine période d’accords sur le climat, la société tend à se décarboner et l’invention fait grand bruit. Emmanuel Macron lui-même avait été grandement emballé lors de sa visite de l’entreprise en août 2016 alors qu’il était ministre de l’Économie. Plus récemment, l’Europe lui a délivré le label scientifique « seal of excellence ». L’État français, quant à lui, a décidé d’accompagner Argiwest, via son Programme d’investissement d’avenir (PIA).

Résultat : après deux ans de travail, l’usine pilote HP2A va enfin voir le jour en Vendée. Dès l’été prochain, elle produira ses premières tonnes de béton sans ciment et plus respectueux de l’environnement.

L’entreprise vendéenne a même été choisie pour revaloriser les déblais du chantier de nouvelles lignes de métro dans le cadre du Grand Paris et les transformer en matériaux de construction grâce à la technologie HP2A. Une vitrine de premier plan pour la PME vendéenne d’autant plus quand on sait que le chantier du Grand Paris est à 100 milliards d’euros…

Il semblerait donc qu’Argiwest ait un bel avenir devant elle.

Source POSITIVR par Victoria Ouicher

14/02/2018

TECAUMA réalise une ligne de conditionnement ultra-moderne pour TERREAL

Terreal a fait confiance à Tecauma pour la réalisation d'une ligne robotisée de déchargement des supports de cuisson et préparation des paquets (« poutres ») de tuiles et accessoires en terre cuite.

Cette ligne ultra-moderne intégrant quatre robots synchronisés, a été implantée au début de l'année 2017 au sein de l'usine Terreal Roumazières-Loubert (Charente).

Terreal se dote d'un plan stratégique ambitieux. Sa vision est d'être une entreprise plus innovante, plus internationale et plus compétitive. Pour atteindre cette croissance, elle poursuit plusieurs axes au niveau industriel dont la modernisation de ses usines.

La stratégie est en marche et l'automatisation dépilage de la ligne UD6.2 à Roumazières-Loubert en est l'illustration. D'autres projets d'investissements pour moderniser ses équipements sont d'ailleurs en cours dans le groupe.

La ligne installée par Tecauma permet une grande flexibilité dans le changement de produits, puisqu'elle gère jusqu'à 40 références de produits différents, et le changement d'outils est automatique. Cette ligne assure une cadence de 2500 produits / heure.

Ce projet a permis la suppression des risques de troubles musculo-squelettiques liés aux manutentions manuelles des produits, par l'automatisation du processus de conditionnement des accessoires. Il a aussi apporté une plus grande flexibilité dans l'organisation de la production, grâce à l'automatisation du changement de produits.

Source Tecauma

Green Building Material Market Quadruples by 2022 at a ~17% Of Whooping CAGR; Asserts MRFR

Market Highlights

Green Buildings are the structures that utilizes the resource efficient and environment friendly processes throughout the life cycle of the building. The market is driven by the increasing consumer awareness regarding energy efficiency and government supportive policies globally drives the market. Furthermore, the low maintenance cost, low operating cost and low water requirements the fueled the demand of the market. Health care industry by application contributes highest to the overall growth of the market. On the basis of region, North-America is the largest market both by value and volume. The Global Green Building Materials Market size was valued at around USD 158 Billion in 2015 and is expected to cross USD 245 Billion at CAGR of 17% by 2022.

Factors attributed to the growth of the market are increasing consumer awareness regarding energy efficiency and government supportive policies. There has been increased demand in the market due to low maintenance cost, low operating cost and low water requirements. The effective policies of the government for energy efficiency have fueled the growth of the market. Global green building materials market is expected to cross USD 245 billion at the end of the forecasted period and is expected to grow at CAGR of 17% from 2016 to 2022.

Prominent Players
Alumasc Group plc. (U.K.), Bauder Ltd. (U.K.), Wienerberger AG (Austria), Binderholz GmbH (Austria), Homasote Company (U.S.), CertainTeed Corporation (U.S.), LG Hausys Ltd. (South Korea), RedBuilt LLC (U.S.), PPG Industries, Inc. (U.S.), E. I. du Pont de Nemours and Company (U.S.), Forbo International SA (Switzerland), Kingspan Limited (U.K.), Lafarge Company (France), BASF SE (Germany), and Owens Corning (U.S.) are some of the prominent players at the forefront of competition in the global green building material market and are profiled in MRFR Analysis.

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Source Industry today

Le fabricant de machines allemand LINGL se déploie en dehors de la terre cuite

Après des temps difficiles, la société de Krumbach est en pleine mutation

Pour le directeur général Hugo Schneider, l'essor de l'industrie du bois joue un rôle qu'il ne faut pas sous-estimer pour la restructuration de Lingl.

386 employés sont employés actuellement à Krumbach par Hans Lingl Anlagenbau und Verfahrenstechnik GmbH et Co.KG., il y en a 550 dans le monde. Jusqu'à présent, les domaines de la terre cuite, de la céramique sanitaire et technique ainsi que de l'automatisation, de la mécanisation et de la robotique ont constitué les piliers de l'entreprise. Il y a eu des restructurations qui consolideront Lingl pour l'avenir, explique le directeur général Hugo Schneider. Le cœur de métier de l'entreprise basée à Krumbach est la fabrication de machines pour l'industrie de la terre cuite, Ve marché est très concurrentiel et en même temps en baisse. En 2017, la part des exportations avait chuté à 71% - et c'est exactement ce que la situation géopolitique actuelle illustre, et elle ne changera pas rapidement!

Depuis un an, la société SMB Maschinenbau GmbH, société anciennement basée à Vöhringen, est devenue  une filiale indépendante de Lingl. Lors du passage en liquidation judiciaire de SM, fabricant de machines et de matériel pour l'industrie du bois,  à la fin de janvier 2017, LINGL s'est décidé très rapidement.  En très peu de temps, le déménagement à Krumbach a eu lieu: début avril, la production y a débuté directement. L'activité principale de SMB est la production de lignes d'aboutage et la mécanisation technique. "SMB ouvre de nouvelles voies à des marchés complètement nouveaux", souligne Hugo Schneider. Il fallait comprendre ces marchés comme des marchés en mutation, poursuit-il. Mr  Schneider l'exprime ainsi: "Les marchés de vente changent également les produits et les segments".

Pour Lingl, SMB ouvre la possibilité d'offrir un portefeuille de produits entièrement nouveau, surtout dans d'autres pays, par exemple en Scandinavie ou en Amérique du Nord. Ajoutez à cela les nombreuses années d'expérience dans l'industrie de la céramique, sur lesquelles Lingl peut désormais s'appuyer - un avantage par rapport aux autres concurrents, en particulier en ce qui concerne la production de systèmes complets. Même si les ventes n'ont pas tout à fait répondu aux attentes de l'année dernière, il a été possible d'intégrer de nouveaux secteurs d'activité.

Le marché du bois est une industrie en plein essor et ne changera pas au cours des prochaines années. C'est comme ça que Hugo Schneider le voit. Les bois de construction deviennent de plus en plus performants. Grace à diverses techniques nouvelles les performances techniques et mécaniques sont atteintes qui n'auraient pas été possible dans le passé. Et c'est exactement la tendance que suit Lingl.

Lingl a également procédé à des  changements internes: La direction de la société est assurée par Laurenz Averbeck et Hugo Schneider tandis que depuis Décembre 2017 Karl Liedel (directeur des ventes) et Harald Gruber (Responsable des ressources humaines) ont pris des responsabilités plus large au comité de direction. Dans le même temps, il est prévu de procéder à des évolutions de l'encadrement dans les prochaines années.

Les axes de développement prioritaires ont été identifiés. Cela donne à chaque employé la possibilité de s'impliquer dans certains projets et de s'impliquer dans ceux-ci. Au troisième trimestre 2018, une entreprise pour l'innovation, la recherche et le développement va être fondée. Elle pourrait avoir son siège à Krumbach. L'objectif est d'acquérir un avantage concurrentiel sur le marché et de sécuriser les compétences par rapport à d'autres concurrents.

Cette année, l'entreprise de Krumbach fêtera ses 80 ans. Schneider est heureux de son développement. Mais la conjoncture ne permet pas de se reposer sur les lauriers acquis. Ou avec ses mots: "Rien n'est assez bien"

Source Augsbuger Allgemeine par Peter Wieser

13/02/2018

Julien Chnebierk est le nouveau directeur de la stratégue et du business development de Terreal

Le spécialiste des matériaux en terre cuite a fait appel à son ancien directeur général de la région Asie pour piloter son développement.

Julien Chnebierk est, depuis le 1er janvier 2018, le nouveau directeur de la stratégie et du business development de Terreal.

Il remplace Florence Petit et rejoint également le comité exécutif du groupe.

Dans l’entreprise depuis 1998, ce diplomé de l’Ecole des hautes études commerciales du Nord a exercé plusieurs fonctions, notamment en Asie, où il officiait encore récemment en tant que directeur général de la zone.

De retour dans l’Hexagone, il aura pour mission principale de piloter la réflexion stratégique de l’entreprise et de développer les projets de croissance.

Source Le Moniteur

Ceramitec 2018 – hot spot for the ceramics industry

In the run-up to ceramitec, the trade fair is again enjoying excellent popularity among exhibitors.
Over four days, some 600 exhibitors from around the globe will present their complete range of products and services: plants, machinery, equipment, processes and raw materials. All segments will be represented, ranging from classic ceramics to industrial ceramics to technical ceramics and powder metallurgy. As a trade show for equipment suppliers, ceramitec is the meeting point for leading manufacturers, users and scientists. Here, they meet, exchanging views and information. This creates synergies and makes new technologies and applications from the industry, research and development more widely known.

Four halls for ceramics
In 2018, ceramitec will take place in Halls A5, A6, B5 and B6 and can be reached via the East Entrance. Raw materials and additives, powder, production materials and ancillaries will be on display in Hall A6. Hall A5 will accommodate refractory materials, kiln furniture, kilns and equipment for kilns, and research. In Hall B6, visitors will find plants, machinery, and equipment for whitewares and refractory ceramics, technical ceramics and powder metallurgy, and finally, in Hall B5, plants, machinery, and equipment for heavy clay ceramics.

More than 15 000 participants from over 90 countries are expected to attend the event with around 20 000 m² exhibition space over four halls.

ceramitec’s high proportion of foreign participants impressively demonstrates the trade show’s international importance. In 2015, the event boasted more than 373 international exhibitors. Over 60 % of the participants came from abroad.

High-calibre conference programme
Just like previous editions, ceramitec 2018 will be accompanied by a high-calibre conference programme. The ceramitec Forum in Hall A5 constitutes the platform for knowledge and know-how transfer, for research and development. Attendance at the specialist lectures and panel discussions is free of charge. All lectures are offered with simultaneous translation in German and English.

In addition, the Annual Meeting of the German Ceramic Society (Deutsche Keramische Gesellschaft – DKG) will be held parallel to the trade show for the first time. In the conference rooms above the exhibition halls, lectures on topics like ceramics in energy technology or Industry 4.0 are planned. Thanks to the DKG lecture programme, it will be possible to span a bridge between industry and science, also for the benefit of the visitors.

ceramitec www.ceramitec.com

Source Ziegelindustrie Interbational

12/02/2018

Le concours « La Tuile Terre Cuite Architendance » revient pour une 4ème édition

L’édition 2018 du Grand Prix « La Tuile Terre Cuite Architendance » vient d’être lancée !

Organisé tous les deux ans par la Fédération Française Tuiles et Briques, en partenariat avec le Réseau des Maisons de l’Architecture (RMA), le concours récompense des projets qui utilisent la tuile terre cuite dans des réalisations « innovantes et inattendus ».

Les projets présentés devront être innovants et inattendus. Ils devront également sublimer la tuile terre cuite.

Les réalisations seront sélectionnées selon trois critères : l’innovation dans l’utilisation de la tuile terre cuite, la modernité du geste architectural et l’originalité dans le traitement du toit.

Deux trophées par catégories

Trois catégories concourent : Logement individuel, Habitat collectif et Equipement / Bâtiment tertiaire.

Le jury, présidé par un architecte membre du RMA, sera composé de lauréats des éditions 2012, 2014 et 2016, d’un représentant des fabricants de la filière terre cuite, d’un journaliste spécialisé et d’un enseignant.

Deux trophées seront attribués par catégorie aux premier et second lauréats. Le jury pourra aussi attribuer un Grand Prix toutes catégories confondues. Viennent compléter ce palmarès, un prix des étudiants en école d’architecture et un prix du public via un vote sur les réseaux sociaux.

Les candidats ont jusqu’au 30 juin 2018 pour déposer leurs dossiers de participation. La délibération du jury aura lieu en septembre prochain. La cérémonie de remise des prix aura lieu dans le cadre de la Biennale du RMA à Paris au mois de novembre.

Les 7 projets récompensés seront présentés dans la revue Terre d’Architecture et bénéficieront d’un relai sur les différents sites et réseaux sociaux de la filière et dans l’ensemble de sa communication média.

Source Batiweb

Le Groupe BOUYER LEROUX : n°1 français des matériaux de construction en terre cuite (briques de murs et de cloisons, conduits de cheminée)

MISSION ET STRATÉGIE DU GROUPE BOUYER LEROUX


La mission du groupe Bouyer Leroux est d’être un industriel des matériaux de construction reconnu nationalement pour son dynamisme et sa contribution à la transition énergétique.

À cette fin, le groupe a l’ambition de se différencier par la qualité et l’originalité de son offre de solutions destinées à la construction et l’amélioration de bâtiments éco-performants, par le professionnalisme de ses collaboratrices et collaborateurs, et par la qualité de sa relation de proximité avec ses clients.

La stratégie du groupe Bouyer Leroux est celle d’un groupe industriel doté d’une culture positive, entrepreneuriale et responsable, qui vit avec son époque, investit sans relâche dans son potentiel humain et industriel, et qui se projette dans l’avenir en anticipant et en intégrant les évolutions sociétales, culturelles, réglementaires, technologiques, environnementales, macro-économiques.


Cette stratégie est « long-termiste » et considère une approche patiente et raisonnable de l’économie. Elle est à l’image d’un groupe industriel qui n’est pas essentiellement mobilisé sur l’amélioration de ses performances financières, la croissance à tout prix et le recours massif et risqué à l’endettement.

Elle prend en compte sereinement le caractère cyclique des marchés du BTP, et elle vise à une croissance équilibrée, durable et rentable des différentes activités du groupe.
Cette stratégie est définie en concertation avec les salariés-sociétaires.

Elle intègre une gestion optimale et exemplaire de toutes les ressources du groupe*, un management efficace des hommes et des projets, un développement planifié de solutions innovantes associant produits et services pour créer plus de valeur ajoutée pour les clients, les filiales du groupe, les collaboratrices et collaborateurs, et ainsi garantir sa pérennité, son attractivité et son indépendance. * le capital humain, les propriétés foncières, les matières premières, l’énergie, l’eau, l’outil industriel, les ressources financières, le temps.

Elle privilégie le développement du cœur de métier ou autour du cœur de métier, et peut nécessiter la réalisation d’opérations de croissance externe ciblées sur des entreprises industrielles présentant un niveau élevé d’intégration et offrant une complémentarité de gamme et de couverture géographique, une originalité et une qualité des systèmes et produits cohérentes avec celles du groupe.

Le groupe Bouyer Leroux prévoit un programme d’investissements de plus de 10 millions d’euros en 2018 parmi lesquels des investissements capacitaires sur SPPF et des investissements liés à l’innovation sur Thébault. Dans ce programme, 6,5 millions d’euros concernent le pôle « Terre cuite » où des investissements sont notamment prévus pour moderniser le site de Colomiers et améliorer les conditions de travail et sécurité sur l’ensemble des sites de production.


MISSION ET STRATÉGIE DE LA SCOP BOUYER LEROUX

La mission de la société Bouyer Leroux est de développer, de produire, de marketer sous la marque bio’bric, et de livrer dans des positions de leader compétitif des systèmes constructifs principalement à base de terre cuite, destinés à la construction de maisons individuelles, de bâtiments résidentiels et non résidentiels éco-performants.

Elle vise au développement durable et planifié de l’entreprise et considère un objectif de bilan carbone neutre à horizon 2025-2030. Les solutions (systèmes, produits, accessoires, services) commercialisés par la société Bouyer Leroux répondent à des critères précis constituant un standard de qualité bio’bric, à des performances (thermiques, acoustiques et mécaniques, sanitaires) conformes aux normes et réglementations en vigueur, à des caractéristiques d’originalité technique, d’ergonomie, de mise en œuvre simple et rapide, de gammes complètes, d’étanchéité et d’esthétique, de fiabilité technique dans le temps, de compétitivité.

Elle impose de positionner les clients, la qualité et l’environnement au centre des réflexions, des politiques et des projets de l’entreprise.
La croissance organique s’opère sur la base d’une politique sélective d’investissements privilégiant les investissements de développement, permettant d‘accéder à une croissance qualitative et robuste (niche, effet de gamme, nouveaux segments de marché, équilibre neuf / rénovation, etc.), d’accéder à un bilan carbone neutre, et d’améliorer les conditions de travail pour faire de Bouyer Leroux un industriel référent en Europe.

La culture d’entreprise coopérative centrée sur la performance opérationnelle et la satisfaction des clients, l’amélioration continue de la performance de l’entreprise en matière de compétitivité - productivité, de qualité des produits et services, de sécurité et d’environnement, le Marketing et l’Innovation plus forte dans les produits et les services, la motivation et la prise d’initiative des collaborateurs très bien formés, informés et managés, sont des éléments de différenciation et de dynamisme essentiels qui seront au cœur de la stratégie de la SCOP Bouyer Leroux et qui lui permettront de conforter dans les années à venir sa position de leader en France et de garantir la pérennité à long terme.

Source Cécile Roux/ Bouyer Leroux


11/02/2018

The Nova III roof tile press with eccentric cam sets new standards for the production of sophisticated large-area tiles

Händle presented their latest technical development to a select circle of customers in November 2017.
According to Managing Director Gerhard Fischer, Nova III not only marks the beginning of a new era for 400-ton presses, it also sets new standards for the economical, flexible production of standard and large-format roof tiles, tiles of complex geometry and thin-walled products.

Picture Nova II - NIBRA

Roof tile producers from all over Europe were there to see Manfred Bracht, managing director of Nelskamp‘s roof tile manufacturing plants, push the button at the formal commissioning ceremony. Arriving at the Nelskamp roof tile plant in Groß Ammensleben near Magdeburg in time to close out the year 2017, the new machine replaces a pair of 2-field eccentric presses dating from 1996.

In addition to enjoying the new pressing system‘s introduction and presentation by Gerhard Fischer and Thomas Wagner, manager business unit machinery and equipment, the attending customers were quite impressed by Händle’s extraordinary operational effectiveness on a tour of the company‘s engineering and production facility in Mühlacker.

In his words of welcome, Gerhard Fischer assured his audience: “We are sure that Nova III is going to be a big hit, because we designed it to specifically satisfy our customers‘ present and future needs.“

Händle GmbH Maschinen und Anlagenbau www.haendle.com

Source Ziegelindustrie International

10/02/2018

Fabrication de tuiles artisanales à Corbigny, dans la Nièvre

L'équipe de C'est votre Tour vous emmène à Corbigny, dans la Nièvre. L'occasion pour tous de découvrir une ancienne tuilerie artisanale.

La Tuilerie de la Chapelle fabrique des tuiles depuis 1750. 

Une fabrication entièrement artisanale, qui a refusé l’automatisation.
Tuiles, briques, carrelages sont cuits dans un four à bois à plus de 1000 °.
Ils sont ensuite vendus à des particuliers qui restaurent des maisons anciennes, à des châteaux ou à des abbayes. Une clientèle à la recherche de ce savoir-faire.

Les invités de Florence Cicolella :

  • Bernard Henriot, propriétaire de la tuilerie de La Chapelle
  • Jérémy Pajot, tuilier


Source France 3 par Nathalie Zanzola

09/02/2018

FORMA6 : LE CHROMOSOME APPLIQUÉ AUX BÂTIMENTS TERTIAIRES

L’agence nantaise Forma6 conçoit 5 bâtiments de bureaux identiques, au plan en H, de formes « chromosomique » selon ses architectes. 4 branches sont réunies autour d’un atrium central largement vitré, qui abrite un élément distinctif.

Avec forma6, le chromosome, alors élément microscopique, prend une tout autre dimension. Architecture du corps, il croit jusqu’à devenir architecture de la ville. Ou plus précisément de la ZAC Armor, un parc tertiaire de l’Ouest de l’agglomération nantaise, délimité par le boulevard Marcel Paul à l’ouest, le périphérique à l’est, et la nationale 444 au sud. Cette « cellule » d’activité renferme de grands bâtiments d’entreprise, posés là, sans regard les uns sur les autres. L’îlot 1, « noyau » acquit par le promoteur Tolefi, fait la démonstration d’une carte blanche laissée à l’agence d’architecture forma6, qui répond au programme de 15 000m2 de bureaux par 5 bâtiments identiques … en forme de « chromosomes« , et un bâtiment uni-branche qui se veut signal.  La construction des plots, séparés et reproductibles, est échelonné dans le temps. Premier du nom, le bâtiment au sud de l’ilot, rue Jacques Brel, est le prototype construit d’une série à venir, induit par la répétition d’un modèle génétiquement identique. Elevé sur 3 niveaux, son plan en H compose 4 branches établies autour d’un hall central, quand on pourrait s’attendre habituellement à un seul grand plateau. Entre, s’organisent deux espaces interstitiels, deux cours disposées de part et d’autre de l’atrium.  Cette partition dégage par étage 4 plateaux d’environ 170 m2, qui peuvent être aménagé en open space ou partitionné en bureaux cloisonnés, autour d’une travée centrale qui héberge les fluides et autres gaines techniques. Le preneur trouvera une offre diversifiée, pouvant loué un plateau unique, un bâtiment indépendant, ou la totalité de l’immeuble soit 2600 m2. « Carte génétique » du bâtiment, la peau est une brique grise Wienerberger moulée à la main, posée à joints vifs. Dans les angles, les loggias se dissimule derrière un moucharabieh de briques, et sont parées de pins, en réponse au rez-de-chaussée transparent, tramés de larges meneaux en bois.


Fiche technique :

  • Situation : rue Jacques Brel, îlot 1, ZAC Armor, Saint-Herblain (44)
  • Programme : « Metronomy Park », Réalisation d’un ensemble de 6 immeubles de bureaux
  • Maîtrise d’ouvrage : Tolefi
  • Maîtrise d’œuvre : forma6
  • BET Structure : Betap. BET Fluides : Albdo. Economiste : forma6. Paysagiste : Zéphyr. VRD : Pragma
  • Calendrier : concours 2014 – livraison 2017 (Plot 1)
  • Coût travaux. Plot 1 : 3 455 000 € HT. Extérieurs et VRD : 520 900 € HT
  • Surface Plancher du Plot 1 : 2600 m2. Total de l’opération : 13 800 m2

Gros plan sur les façades en brique du Neubourg

Le livre édité par Découverte et patrimoine du Pays du Neubourg sortira le 10 février. Une visite à la découverte des plus belles façades en brique sera proposée le 15 février.

Alain Lamy, Renée et Pierre Roussel posent avec Sébastien Duval, responsable du magasin Point P du Neubourg, devant les quatre panneaux qui présentent notamment le travail de la briqueterie Lagrive à Glos (14). 

L’association « Découverte et patrimoine du Pays du Neubourg » est devenue experte pour les constructions en briques, particulièrement nombreuses dans notre région. Le président Alain Lamy et les bénévoles qui l’entourent ont déjà organisé plusieurs sorties au Neubourg, à Brionne et à La Saussaye. Ils ont même édité des livrets pour mettre en valeur ce patrimoine méconnu.
« Le Neubourg est situé au centre du département de l’Eure, souligne Alain Lamy. La ville possède une grande richesse de façades en briques, édifiées depuis le début du XIXe siècle. Certaines d’entre elles présente d’intéressants habillages extérieurs en pavés de ciment. Le soutien de la municipalité nous a donné envie d’aller plus loin ». L’association a donc choisi de renouveler et d’enrichir le circuit déjà proposé en 2016 pour le compte de l’association « Au chœur du Neubourg », tout en éditant un livre de 112 pages, abondamment illustré. Il présentera les propriétés les plus marquantes de la ville.

66 propriétés retenues
Deux rendez-vous sont programmés en février, pour attirer l’attention sur ces façades qu’il suffit de lever les yeux pour admirer. Le livre présentant les façades en brique et en faïence du Neubourg sortira le samedi 10 février. Tiré à 500 exemplaires, il met en lumière pas moins de 66 propriétés sélectionnées par Alain Lamy, Guillaume, Pierre et Renée Roussel. « Nous avons été épaulés dans ce travail par l’architecte en retraite Dominique Levillain », saluent les auteurs. Ils proposent deux circuits différents. Le premier regroupe les 37 maison jugées les plus emblématiques de ce mode de construction. Le second en retient 29 autres, qui méritent également de s’y intéresser.

« Mon fils qui est informaticien a intégré un flashcode sur ces plans, précise Renée Roussel. En le scannant sur un smartphone, il est possible de suivre la visite guidée de façon plus vivante ». Le lancement de ce livre aura lieu le samedi 10 février à 11 h 30, lors d’une cérémonie à la mairie. Elle sera précédée par une petite balade au départ de l’office de tourisme, pour admirer les nombreuses façades érigées tout le long de la rue Carnot. « Ce livre sera ensuite disponible au prix de 12 € à la librairie Lepetit, à la Maison de la Presse, au Courrier de l’Eure et à la médiathèque du Neubourg », soulignent les responsables de l’association Découverte et patrimoine du Pays du Neubourg.

Visite d’une briqueterie
La seconde date à retenir est celle du jeudi 15 février. Il s’agira d’une journée entière à la découverte de la brique. Elle débutera par une visite des façades les plus représentatives du Neubourg le matin. Une excursion sera proposée l’après-midi, pour découvrir la briqueterie Lagrive à Glos dans le Calvados, en pleine activité (voir encadré). Il est déjà possible de découvrir un aperçu du savoir-faire de cette entreprise familiale, grâce à l’exposition présentée au magasin Point P du Neubourg. « Nous avons choisi d’y présenter quatre panneaux, car ce magasin est dépositaire des matériaux fabriqués par l’entreprise Lagrive à l’entrée de Lisieux, souligne Alain Lamy. Cette exposition sera ensuite visible à la médiathèque ».

Source Le Courrier de l'Eure par Jean-Paul Adam

08/02/2018

Conférence de consensus sur le logement : la FFC est surprise par la forme et le fond

Au moment où le gouvernement est en passe de proposer une loi logement, la FFC est surprise, voire déçue par la conférence dite de consensus sur l’avant-projet de loi logement.

Une déception sur la forme et sur le fond : alors que les acteurs attendent une loi de programmation leur permettant dans le temps d’avoir un peu de perspective, ils obtiennent un avant-projet de loi « ficelé » portant sur le développement de l’offre logement en promotion, valorisant une forte densité dans certains territoires, tout en laissant de côté la maison individuelle neuve, typologie d’habitat plébiscitée par les français, et les zones dites détendues mais où vivent la majorité de nos concitoyens.

« Si un ménage primo-accédant pouvait être propriétaire d’un 4 pièces de qualité dans le 7ième arrondissement parisien ou en centre-ville de Bordeaux cela se saurait » indique Gérard Lebesgue. « Les zones dites détendues offrent l’unique possibilité aux ménages primo-accédants aux revenus les plus faibles de pouvoir devenir propriétaires dans le neuf », de contribuer à la revitalisation de territoires où il existe encore de l’emploi et de l’attractivité. La seule politique de rénovation de passoir thermique des centres bourgs ne peut, à elle seule, être la solution aux problèmes de logement des français alors que la filière de rénovation n’est pas prête, que les coups d’une rénovation sont prohibitifs par rapport à la construction neuve pour atteindre la même performance en terme d’économie d’énergie et de développement durable.

« Nous espérons que le gouvernement saura entendre les attentes et les besoins des français en matière de logement et notamment ceux des primo-accédants. Nous espérons que le projet de loi et les débats parlementaires permettront un rééquilibrage et une véritable cohésion des territoires en matière de logement » précise Gérard Lebesgue.

La Fédération Française des Constructeurs de maisons individuelles est la seule fédération indépendante et 100 % CMI, c’est-à-dire regroupant uniquement des constructeurs respectueux de la loi du 19 décembre 1990.

Fondée en 1993 et présidée par Gérard LEBESGUE, elle a pour vocation de promouvoir la maison individuelle en secteur diffus, de représenter et défendre la profession, tout en ayant à l’esprit la protection du consommateur essentielle au regard de près de 80 % des Français plébiscitant ce type d’habitat. Site
www.ffcmi.com

Contact presse : Anne-Marie MINASSIAN - 01 30 08 21 90 - contact@ffcmi.com

Source FFCMI