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03/07/2013

Monier / Terreal :Nouvelle vague de LBO en difficulté

La baisse de consommation et les conditions météorologiques touchent de plein fouet les LBO de la construction et du commerce de détail.
Les banques ont mis leur menace à exécution. BNP Paribas, BPCE, et RBS ont signé hier la prise de commandes de la Saur, plombée par une dette de 1,8 milliard d'euros, contre un abandon de moitié de leurs créances. Un mauvais signe pour les gestionnaires de fonds qui espéraient sortir indemnes, une fois encore, d'une deuxième, voire troisième vague de restructuration de dette de leurs entreprises acquises avec effet de levier. Jusque-là, les banques, surtout françaises, avaient préféré dans la majorité des cas repousser les échéances pour ne pas avoir à passer à leur bilan des provisions trop substantielles sur les LBO en difficulté. C'était sans compter une nouvelle flambée de la crise. Avec deux secteurs particulièrement touchés par la baisse de la consommation : la construction et la distribution de détail.
Le fabricant de tuiles et de briques Terreal, qui avait déjà réduit de près de moitié ses 900 millions d'euros de dette en 2009, finalise l'entrée à son capital de ses créanciers, dont ING, le fonds Park Square et la Société Générale, en contrepartie d'un abandon de dette et d'une sortie de son actionnaire majoritaire LBO France. Ce dernier, en revanche, est parvenu à garder la main dans le dossier Consolis, le fabricant de béton précontraint, tombé sous le coup d'une deuxième restructuration financière. Pour ce faire, il a réinjecté 45 millions d'euros de capital et obtenu un abandon d'un peu plus de la moitié des 760 millions d'euros de dette.
Dans le même secteur, le fabricant de toitures Monier, dont les banques sous le couvert des fonds Apollo, Towerbrook et York ont pris le contrôle au bras de fer à PAI en 2009, essuie de nouvelles difficultés. Son résultat brut d'exploitation (Ebitda) a reculé de 22,5 % et son ratio d'endettement s'élève à pas moins de 30 fois son Ebitda, selon Moody's.
Autre situation emblématique, Frans Bonhomme, le leader français de la distribution de tubes pour les canalisations, détenu par Cinven et qui porte un peu moins de 700 millions d'euros de dette. « Les investisseurs estiment que le groupe devait casser son plafond d'endettement en mars », rapporte l'agence Debtwire. Sa dette atteignait 9,7 fois son résultat brut d'exploitation en février, alors que son plafond fixé par les banques pour mars était de 9,5 fois. Difficile pour l'entreprise de réduire sa dette étant donné la conjoncture. Selon des sources, elle a obtenu un moratoire de ses créanciers jusqu'à fin décembre.
Plafond de dette dépassé
Le commerce de détail est lui touché non seulement par la crise mais également par la météo exécrable. Camaïeu, entre les mains aussi de Cinven, a dépassé son plafond de dette en mars 2012, avec un résultat brut d'exploitation très en deçà du budget (140 millions contre 182 attendus, selon Debtwire). Des discussions ont été engagées avec les créanciers sans aboutir. Le groupe aurait légèrement redressé la barre depuis octobre dernier, avec un résultat passé de 115 à 120 millions. Autre cas tendu, Vivarte. Aucune négociation n'est officiellement ouverte mais le groupe (André, Minelli, Caroll) est sous pression. Sa dette de 2,5 milliards représentait environ 6,08 fois son Ebitda de mars, alors que les banques ont fixé un plafond à 6,05 pour mai, selon Debtwire. L'étau s'est un peu desserré avec la cession de 300 millions d'immobilier. Mais entre ces deux mois, la conjoncture ne s'est pas embellie.
Source  Les Echos par Anne Drif

Vous aimiez les LBO ? Voici venir le temps des "lender led"

On connaissait le LBO, cette technique très en vogue depuis le début des années 2000, qui permet de racheter une entreprise grâce à l’effet levier de la dette. Place désormais au "Lender Led", un arrangement qui permet aux créanciers, donc aux banques et à certains fonds spécialisés qui ont financé la dette d’acquisition, de convertir tout ou partie de leurs créances en capital. Et donc de devenir propriétaire de l’entreprise dont les actionnaires n’arrivent plus à leur rembourser ni les intérêts, et encore moins le crédit. Déjà utilisée en 2009 pour régler, provisoirement, le sort de l’imprimeur CPI, cette formule que jusqu’alors les banquiers n’acceptaient qu’en trainant des pieds risque bien de se généraliser après l’accord conclu, le 26 juin, après 18 mois de négociations, entre un pool de 60 banques et les quatre gros actionnaires - le FSI, Séché Environnement, Axa PE et le fonds Cube- pour sauver la Saur, le numéro trois français de la distribution d’eau qui en 2012, a réalisé 1,7 milliard d’euros de chiffre d’affaires et dégagé 156 millions d’euros de résultat opérationnel.
Un cas d'école
A l’arrivée en effet, les quatre actionnaires ont perdu toute leur mise tandis que les banques, dont BNP Paribas, Natixis et Royal Bank of Scotland ont transformé une partie de leurs créances en capital, ce qui a permis de réduire de 40% le montant de la dette de la Saur, passée de 1,7 milliard à 900 millions d’euros. Une autre clause prévoit aussi que cette dette résiduelle peut encore diminuée de 150 millions en cas de difficulté de remboursement pour cause de mauvaise conjoncture. De même, la charge d’intérêt a été divisée par trois, passant de 90 à 31 millions d’euros par an. Surtout, et c’est une grande première, BNP Paribas et Natixis, les principales banques créancières ont accepté de ne pas céder leurs titres pendant cinq ans, afin de ne pas déstabiliser davantage l’entreprise. Un sauvetage qui pourrait bien devenir un cas d’école pour donner de l’oxygène pour des entreprises sous LBO comme Terreal ou Frans Bonhomme, elles aussi étranglées par leur dette …
Paradoxe : la Saur, comme Terreal ou CPI dégagent toutes des résultats opérationnels positifs et pourraient donc sans doute se passer d’une restructuration de leur bilan. Mais toutes sont fragilisées par leur niveau d’endettement excessif lorsqu’elles ont été rachetées au pic de la bulle des LBO, entre 2005 et 2008, à des valorisations au plus haut jusqu’à 7 fois leur résultat opérationnel, et au prix d’un endettement disproportionné. Parce que les marges tirées par ces crédits étaient plus que confortables, les banques n’ont pas hésité à prêter jusqu’à 80% du prix d’acquisition, les fonds se contentant alors de n’investir que 20% en capital. "En 2005, les sorties spectaculaires des entreprises rachetées sous LBO au début des années 2000, lorsque les fonds et les managers ont gagné des fortunes, ont fait rêver les nouvelles générations" se souvient un spécialiste du secteur.
Durcissement de l'octroi du crédit
Sauf qu’entre temps, l’environnement a radicalement changé. La crise financière et les nouvelles contraintes réglementaires des banques entrainent un durcissement de l’octroi du crédit, sans parler de la crise économique qui n’en finit pas de fragiliser les entreprises. Tout cela a fait voler toute cette belle ingénierie financière en éclat. A partir de 2009, lorsque les bris de convenants bancaires ( c’est-à-dire le non-respect de certaines clauses imposées par les banques) se sont multipliés, une première vague d’entreprises ont été obligées de renégocier leur dette, les investisseurs étant même parfois obligés de recapitaliser certaines d’entre elles, comme ce fut le cas de Wendel dans Materis. Si aujourd’hui, lors des nouveaux LBO, la dette ne finance plus que 40% du prix d’acquisition, et la valorisation des entreprises est devenue plus raisonnable, le pire reste à venir : plus de 13 milliards d’euros de prêts liés à des opérations de LBO arrivent à maturité en 2014 en France. Le lender led a donc de beaux jours devant lui…
Source Challenges.fr par Sylvie Hattemer-Lefevre

Construction : vivre dans une maison BBC…en terre cuite !

Témoignage d’une famille à Perpignan qui a opté pour un style de vie « terre cuite ».
Karine, Frédéric et Rose ont quitté Paris pour s’installer à Sorède dans la région de Perpignan. Fatigués de l’environnement sonore de la capitale et du stress ambiant, ils se sont tournés vers cette région qui offre de grands espaces verts et un plus grand potentiel pour concevoir la maison qui leur ressemble. Témoignage de cette famille qui a accepté de partager son expérience de construction de maison BBC (Bâtiment Basse Consommation) en terre cuite.
Une maison respectueuse de son environnement
Karine et Frédéric avaient à cœur de concevoir une maison en accord avec l’environnement. Après avoir échangé avec un architecte et pris en compte toutes les particularités locales, tant climatiques que paysagères, ils se sont naturellement tournés vers des matériaux sains et écologiques. « La terre cuite s’est imposée à nous comme une évidence ; et tous nos voisins ont aussi fait ce choix », confie Karine. Tout le processus de fabrication de la terre cuite est maîtrisé, de la préparation des terres pour obtenir une pâte argileuse homogène, en passant par le séchage jusqu’à la cuisson pilotée par ordinateur. Un procédé qui garantit en effet, selon la Fédération Française des Tuiles & Briques (FFTB), des produits de qualité aux performances inaltérables dans le temps. Issue d’une production locale, saine et écologique, la terre cuite s’inscrit ainsi parfaitement dans une démarche de développement durable.
La brique Monomur terre cuite : à la fois porteuse et isolante
Pour élever leur maison, Karine et Frédéric ont choisi la brique Monomur, qui, grâce à la forte inertie, joue le rôle de climatiseur naturel été comme hiver. Un choix idéal, d’après la FFTB, puisqu’elle assure une bonne qualité de l’air intérieur : elle n’émet pas de COV (composé organique volatil), ni de substances toxiques ou allergisantes et ne favorise pas le développement de moisissures. Très résistante et à la fois porteur, la brique Monomur peut supporter des immeubles de plusieurs étages.
La FFTB a par ailleurs choisi de partager l’expérience de cette famille via une web-série. Avec du contenu accessible, la fédération se rapproche ainsi de ses publics et permet aux Français en recherche d’informations sur la terre cuite de s’identifier et de se projeter dans leur projet de construction.
Source Le Nouvel Observateur

02/07/2013

Toiture vérifiée, été tranquillisé:

Pour qu'intempéries ne riment pas avec désordres subis, la Fédération française des tuiles et briques (FFTB) délivre des conseils pour entretenir sa toiture.
Selon Météo France, l'hiver passé n'a pas été aussi pluvieux depuis au moins dix ans. Sur tout le territoire, la pluviométrie a été supérieure à la normale de plus de 15%. Or, en cas de fortes pluies, des infiltrations peuvent se créer sous une couverture mal entretenue et dégrader l?isolation de la maison comme l'intérieur. Humidité, moisissures, nuisances sonores, chute de tuiles ou encore pertes de chaleur sont source d'inconfort voire d'insécurité.
Retirer toute tuile cassée
Pour une maison durablement à l?abri, la Fédération française des tuiles et briques rappelle quatre conseils simples pour entretenir sa toiture. Il faut tout d'abord vérifier que les tuiles ne comportent pas de mousse ou de lichens susceptibles de retenir l'eau. Ensuite, toute tuile cassée doit être immédiatement remplacée. Les gouttières comme les tuyaux de descente sont à nettoyer régulièrement pour enlever tous débris. Enfin, une visite annuelle de son artisan couvreur est à prévoir.
Comparer des devis détaillés
Si la toiture doit être rénovée, la FFTB rappelle qu?il est indispensable de demander des devis précis à plusieurs entreprises. Ces prix incluent les accessoires, l?écran de sous-toiture et la TVA à 7%. Certaines spécificités peuvent faire varier ces prix : l?accessibilité du chantier, la configuration et la complexité de la toiture.
À noter que les coûts d'échafaudage et d'évacuation des gravats ne sont pas inclus dans ces estimations.

Source Boursorama

CAREA® révolutionne l'Isolation Thermique par l'Extérieur avec Aquila, vêture design et performante

Fort de ses 35 ans d’expertise en isolation thermique par l’extérieur (ITE), le groupe CAREA lance Aquila, sa nouvelle vêture, qui allie performances thermiques , simplicité de pose et design... Eco-conçu et fabriqué par CAREA®, la gamme de VETURE Aquila s'adapte aussi bien aux projets résidentiels que non résidentiels, en neuf ou en rénovation. Disponible dans de nombreux aspects et coloris, cette vêture se prête à toutes vos envies et répond aux nouvelles exigences de la RT 2012.
Un produit de qualité à prix maîtrisé
Aquila est une solution astucieuse qui permet de limiter les déperditions énergétiques et d’habiller les murs de façade dans un style contemporain.
Unique sur le marché, la gamme de Vêture Aquila est un système d'isolation thermique par l'extérieur (ITE), constitué des éléments CAREA® double emboitement associés à un isolant et fixé mécaniquement au support, les fixations sont invisibles. Certifiée CSTB, la gamme Aquila vous apporte une solution sur-mesure adaptée à votre budget.
Une solution performante et durable
La gamme Aquila illustre parfaitement l’engagement éco-citoyen du groupe CAREA®, toujours à la recherche de l’équilibre parfait entre solution performante et impact environnemental. Développée par notre laboratoire de recherches, elle permet toutes les audaces sans pour autant transiger sur la performance thermique.
En effet, quel que soit l’aspect choisi, Aquila vous garantit une isolation optimale, dans le respect des exigences de la nouvelle réglementation thermique RT 2012.
Un design tendance et moderne
La nouvelle gamme VETURE Aquila offre un monde d’inspiration pour vos façades, avec des coloris tendance - déclinables à l’infini - des aspects adaptés à vos besoins et des formats XXL.
Idéal pour isoler et habiller en une seule opération les façades dans un style contemporain et design !

Source Batiactu

01/07/2013

Nominations à la tête de Construction Products Europe

Le 4 juin dernier, Jean-Marie Vaissaire, président de l'association française AIMCC et directeur général de l'activité GlassSolutions du groupe Saint-Gobain a été élu président de Construction Products Europe, la nouvelle dénomination du Conseil Européen des Producteurs de Matériaux de Construction (CEPMC).
Directeur général de Placoplatre SA en 2002, Jean-Marie Vaissaire a été nommé, en 2008, Directeur Général de la Région France Benelux Algérie au sein du pôle Saint-Gobain Produits pour la Construction, en charge des activités Gypse, Isolation, Mortiers industriels, avant de devenir, depuis octobre 2012, Directeur Général de l’activité Saint-Gobain Glassolutions. Actuel Président de l’AIMCC, il succède à Libéro Ravaioli qui a présidé le CEPMC ces deux dernières années. Il sera épaulé du nouveau vice-président Heimo Scheush, pdg de Wienerberger et vice-président de Cerame-Unie. 

Source France BTP

La brique s’adapte à la nouvelle réglementation thermique

Comme beaucoup de matériaux déjà présents dans le bâtiment, la brique connaît elle aussi des évolutions pour répondre aux nouvelles exigences de la RT 2012. C’est le cas avec la dernière-née de chez Terreal, la Calibric Th max.
L’isolation, nouvel attrait de la brique
La brique s’est imposée parmi les matériaux les plus utilisés dans la construction. Aujourd’hui, elle poursuit son évolution en s’offrant de nouvelles performances, proches de celles préconisées par la RT 2012. En effet, pour garder son attrait, cette avancée apparaît de plus en plus comme un impératif. Terreal est l’un des précurseurs en la matière en proposant, depuis mai 2013, un produit apportant une réponse aux demandes d’isolation de l’habitat.
Calibric Th max conserve ainsi les atouts de la maçonnerie traditionnelle, tout en permettant une isolation plus importante de chaque construction. Sa performance thermique est d’ailleurs élevée, 6 fois supérieure à celle de blocs béton, avec un R=1,45 m².K/W. Ce nouveau produit, réservé aux réalisations en neuf, est actuellement en cours d’instruction pour l’obtention de l’avis technique du CSTB.
Une utilisation identique à la brique traditionnelle
La mise en œuvre de cette brique jouant la carte de la performance est identique aux matériaux classiques, avec une pose collée. Conforme à la norme EN 771-1, elle est également adaptée à toutes les réalisations, que ce soit pour de la maison individuelle, du logement collectif ou du bâtiment industriel, commercial ou même agricole.
Proposée en trois hauteurs, la brique Calibric Th max s’utilise aussi pour les constructions pensées pour répondre aux contraintes des différentes certifications, que ce soit les labels HPE, BEPOS ou Effinergie, mettant en avant ses nouvelles qualités isolantes. Dans le même temps, le surcoût induit par ce choix reste faible. Ainsi, il est d’environ 10 % par rapport à une maçonnerie en brique traditionnelle. De quoi renforcer l’attrait de ce matériau dans les constructions.

Source ETI

30/06/2013

CERIC Technologies reconnue par OSEO EXCELLENCE : 2000 entrepreneurs qui vont de l'avant!

CERIC Technologies, fondée il y a plus de 50 ans par des ingénieurs en céramique, est le spécialiste mondial de solutions et de services clés en main pour la production de matériaux de construction en terre cuite. CERIC Technologies est un acteur majeur dans l'évolution de cette technique.

Elle développe et contrôle chacune des technologies nécessaires à cette activité :
  - La transformation des produits de façonnage matières premières,
  - La thermique industrielle : séchoirs, fours, brûleurs,
  - Les manutentions automatique et la robotique,
  - Les mesures, les automatismes et l’informatique industrielle pour la supervision des usines.

Basée à Paris, CERIC Technologies emploie plus de 110 personnes.
CERIC Technologies a également un réseau international avec des bureaux locaux/filiale (Algérie, République tchèque et Russie) ou des agents (Libye, Italie, Maroc, Asie, Russie, Tunisie) permettant de favoriser la proximité et l'adaptabilité avec ses clients à chaque étape d'un projet donné : termes d'assistance technique, service après-vente et pièces de rechange. CERIC Technologies a livrés et mis en service plus de 450 usines dans le monde.

CERIC Technologies s'appuie sur une longue tradition d'innovation, de maîtrise technologique, dans le but de tester des procédés et de nouveaux produits innovants à travers des projets de recherche, des processus et des produits innovants.

CERIC Technologies est impliquée dans l'innovation et l'amélioration continue de l'équipement et des procédés sortie, en partenariat avec ses clients dans le cadre de projets de co-développement.

CERIC Technologies (SAS)
Usines clés en main, ingénierie, équipements et services
http://www.ceric.com Adresse : 42 rue de Paradis 75010 PARIS (Ile-de-France)
Téléphone : +33 1 53 05 55 00
  • Année de reprise : 2010
  • Effectifs : 110
  • Chiffre d’affaires en € (expérience précédente) : 28 000 000
  • Part du chiffre d’affaires à l'export : 90
  • Pays d'export : Maroc, Tunisie, Ukraine, Perou, Belgique, Allemagne,  Federation De Russie, Algerie
  • Pays d'implantation : Algerie, République Tcheque
Source OSEO Excellence

29/06/2013

Nouveau complexe industriel céramique au Congo


Un complexe industriel céramique verra bientôt le jour à Makoua, à environ 650 kilomètres de Brazzaville, suite au contrat de partenariat signé vendredi entre le gouvernement congolais et l’Institut de recherche et de conception de matériau de construction XI’N (CNBM) de Chine.
La société mixte, qui a été mise sur pied va produire des briques, des carreaux et des tuiles. La production journalière est estimée à 120 000 pièces par jour pour les briques, soit 36 millions de briques par an et 10 000 m3 par jour pour les carreaux.

Source L'Industrie Céramique et Verrière 

Congo : création prochaine d'un complexe industriel à Makoua

Un complexe industriel de céramique ayant un capital social de six milliards de FCFA ( environ 11,7 millions USD), dont 51% proviennent du gouvernement congolais et 49% de la Chine, sera créé prochainement à Makoua, dans le département de la Cuvette, dans le nord du Congo.

Le contrat de partenariat en vue de la création de ce complexe industriel a été signé vendredi à Brazzaville, capitale du Congo, entre le ministre congolais du développement industriel et de la promotion du secteur privé, Rodolphe Adada, et le président de l’Institut chinois de recherche et de conception de matériaux de construction, Xiao Hui.

Avec un budget d'investissement estimé à 56 milliards de FCFA (109 millions USD), cette infrastructure industrielle engendrera 130 emplois, pour une capacité de production journalière de 120.000 briques en terre cuite, soit 36 millions de briques par an, 10.000 m2 de carreaux par jour.
Elle produira aussi des tuiles.
Source Afriquinfos

28/06/2013

Brique LTGS, matériau de construction à bas coût

Une solution pas chère et facile à produire

La brique géopolymère LTGS est une technologie idéale de construction pour les pays émergents, car elle offre de très nombreuses caractéristiques conformes aux attentes des populations.
Cette brique utilise un matériau qui se trouve en grande quantité et très bon marché: la terre d’argile latéritique. Cette terre spéciale et abondante, mélangée à un simple liant géopolymère est compressée pour donner la forme d’une brique puis cuite dans un four. Cuite à 85°C, la brique LTGS est stable à l’eau et à une résistance suffisante pour en faire un mur. Cuite à 250°C, elle résiste au gel. À 450°C, sa résistance augmente encore, permettant de fabriquer des éléments de structure comme les poutres pour les portes et fenêtres. Par rapport à une brique traditionnelle cuite à près de 1000°C, la brique LTGS consomme en moyenne huit fois moins d’énergie pour une résistance équivalente. Contrairement à une briqueterie traditionnelle, elle nécessite moins d’équipements et est moins chère à produire. Une briqueterie traditionnelle doit avoir une certaine taille avant d’être rentable, alors que la brique LTGS peut être produite par des petites briqueteries de village ou de petite ville avec moins d’équipements et de charges financiaires.

Une maison naturellement fraîche

Mais au-delà de sa résistance équivalente à la brique traditionnelle, à son plus faible coût de fabrication et à sa faible consommation d’énergie, une maison construite en brique LTGS sera naturellement climatisée et plus fraîche. Cette qualité de “confort intérieur” ou de “fraicheur passive”, qui est celle du pisé, de la terre, est due au rôle de “climatisateur” lié à la caractéristique physico-chimique essentielle des géopolymères obtenus pour le LTGS. Ces géopolymères, qui constituent la matrice de la brique, ont des propriétés dites zéolitiques, c’est-à-dire la propriété de “respirer”, d’être en équilibre hygrométrique constant avec l’habitation afin d’être un excellent matériau d’isolation contre le chaud. On sait que, dans les régions chaudes et sèches, le matériau traditionnel en terre sèche, procure un confort bien supérieur au matériau isolant moderne, utilisé dans les pays industrialisés du Nord. Les briques LTGS absorbent la vapeur d’eau. La nuit, elles emmagasinent l’humidité de condensation de l’air extérieur. Le jour, elles relâchent cette humidité, soit à l’intérieur s’il faut compenser le degré hygrométrique, soit vers l’extérieur. Il y a évaporation, donc abaissement de la température du matériau, donc refroidissement de l’habitation et isolation contre le chaud!

Cette technologie est gratuite*

CORDI-Géopolymère a décidé de révéler cette technologie et d’expliquer GRATUITEMENT* comment la fabriquer. La brique LTGS est brevetée en France sous le numéro 80 20386, et déposée le 23 septembre 1980. Elle est maintenant dans le domaine public, toute personne dans le monde peut l’exploiter commercialement sans l’accord de CORDI-Géopolymère. Cependant, ce système n’est pas compréhensible par tout le monde ou le bricoleur qui veut construire un mur dans son jardin, et malheureusement les grands magasins ne vendent pas les matériaux nécessaires! La personne qui souhaite fabriquer des briques en LTGS a besoin de connaissances en chimie et en science des matériaux car cela requiert certains équipements et le développement – l’invention de la bonne formule pour chaque terre latéritique.
*C’est-à-dire sans royalty ou redevance ni licence d’exploitation.



Source Institut Géopolymère

Redécouvrir les tuiles à l'ancienne

Ruffec-le-Château. Les animations proposées à la Tuilerie de Lorne, entreprise artisanale dont la création remonte à 1774, font partie des points forts des Journées du patrimoine de pays et des moulins.
Vingt sites figurent dans les Journées du patrimoine de pays et des moulins, organisées depuis hier à travers le département. L'un deux, la Tuilerie de la Lorne, installée depuis 1774 à Ruffec-le-Château, propose plusieurs animations en complément d'une visite guidée par Pascal Robin et de ses deux salariés. « Nous débutons par la carrière d'extraction qui se trouve tout près et continuons par le lieu de stockage, la préparation, la chaîne de fabrication, la cuisson, en montrant le four plein en refroidissement », explique le chef d'entreprise en soulignant le travail à l'ancienne des tuiles, briques, et carreaux. L'écomusée du Blanc apporte son matériau à l'édifice : Benoît Huyghe encadre un atelier de pressage et sa directrice, Hélène Guillemot, donne, à 15 h, une conférence sur les anciennes tuileries de l'Indre.

Source La Nouvelle République par Jean-Michel Bonnin

27/06/2013

Les isolants de toiture face à la menace du feu

Des incendies domestiques se déclarent toutes les deux minutes en France, ravagent 10.000 logements, font des centaines de blessés ainsi qu'une centaine de décès. Avec l'amélioration demandée des performances thermiques des bâtiments, les quantités d'isolants augmentent, ce qui n'est pas sans poser problème face à leur tenue au feu. Reportage au pôle européen de sécurité CNPP Vernon (Eure).
Les quantités toujours accrues de produits isolants dans les constructions actuelles posent désormais la question de leur résistance au feu, au moment où le ministère du Logement présente deux exigences contradictoires. Car d'un côté, il est maintenant demandé de concevoir des bâtiments économes en énergie et donc particulièrement bien isolés. Mais Cécile Duflot a également réclamé de diviser par deux le nombre de victimes d'incendies en France, qui se comptent encore par centaines chaque année. "Parmi les incendies, les plus dangereux sont ceux de toitures et de terrasses", expliquent Gaëtan Fouilhoux et Bruce Le Madec, de Rockwool France. Car le plus souvent, ces départs de feu surviennent lors de travaux, de construction ou de rénovation de l'étanchéité, "à un moment où il existe un stockage massif et provisoire de matériaux de construction", précisent les deux experts. Conjuguée à la présence de fondoirs à bitume et de chalumeaux, nécessaires au chantier, l'accumulation de matériaux isolants peut donc s'avérer explosive.
Des démonstrations grandeur nature
Le Centre National de Prévention et de Protection (CNPP) de Vernon (Eure) a donc organisé, avec le concours de la société Rockwool, plusieurs essais grandeur nature afin d'illustrer les différents comportements des matériaux isolants face aux flammes (voir l'encadré en page 2). Parmi les tests réalisés, trois feux intérieurs ont été simulés dans trois bacs métalliques isolés avec divers produits : polystyrène expansé (PSE), polyisocyanurate (PIR) et laine minérale (MW). Des structures équivalentes à des toitures, composées d'un bac acier, d'une couche de l'isolant d'intérêt et d'une membrane d'étanchéité, ont été placées au-dessus d'un bûcher naturel (non réalimenté) de cagettes de bois.
Quelques instants après la mise à feu, les comportements se sont rapidement dessinés. Le polystyrène expansé a présenté une très faible résistance au feu et une tendance à fondre, en générant des gouttelettes enflammées qui, sur un immeuble, se seraient répandues sur la toiture et la façade, augmentant le risque d'embrasement en d'autres points de la construction, voire à sa base. La résistance au feu de ce matériau d'isolation est donc considérée comme quasiment nulle, avec un temps compris entre 5 et 10 minutes, avant sa complète combustion. Le polyisocyanurate a, pour sa part, présenté une meilleure tenue, de l'ordre de 10 à 20 minutes, un temps considéré comme le minimum nécessaire pour une intervention en force des pompiers. "Mais ce matériau a la fâcheuse tendance de générer des fumées nocives, notamment de l'acide cyanhydrique, beaucoup plus toxique que le monoxyde de carbone", poursuivent Gaëtan Fouilhoux et Bruce Le Madec. Ces deux matériaux isolants combustibles produisent d'importantes quantités de fumées, liées à leur combustion incomplète. Troisième isolant testé, la laine de roche, a, quant à elle, démontré une meilleure résistance au feu, pendant les 20 minutes de l'essai. Théoriquement, sa tenue serait même supérieure à 60 minutes.

Source Batiactu

BigMat sensibilise à la "révolution énergétique"

Le spécialiste indépendant du négoce de matériaux s’engage aux côtés de ses adhérents pour sensibiliser les artisans et les particuliers aux enjeux de la révolution énergétique et aux spécificités de l’habitat régional.
Inscrite dans le repositionnement de l’enseigne à cinq ans, cette démarche a pour ambition d’accompagner les clients dans le cadre du "plan bâtiment durable", plan de performance énergétique à horizon 2020. Au travers du "Tour des Régions BigMat", professionnels et particuliers se retrouveront dans plus de 25 villes de France jusqu’en juin 2014, pour s’informer et bénéficier de conseils de spécialistes sur le sujet.

Source France BTP

26/06/2013

Graziano Verdi prend la présidence du Groupe Desvres Cermix Cofrac

Le Groupe Desvres-Cermix-Cofrac, spécialisé dans la fabrication de carrelages et des produits de mise en œuvre associés, vient de nommer Graziano Verdi au poste de président. Succédant à Michel Galiana-Mingot, il dirigera également les activités de la branche Koramic Chemicals and Ceramics du groupe
Koramic. Fort d’une expérience dans le monde de la céramique – il a notamment dirigé les sociétés Iris Group, Graniti Fiandre, Porcelaingres, Stonepeak Ceramics et Technokolla – Graziano Verdi poursuivra la stratégie de spécialisation des sociétés Desvres et Cermix sur leur marché respectif : le carrelage et les mortiers industriels.

Source ZEpros

Innovation d'ALKERN : le pack RT 2012


ALKERN, premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France et Belgique, apporte une solution complète pour respecter les exigences de la Réglementation Thermique 2012 et même aller au-delà : le pack RT 2012

Le pack RT 2012 

La RT 2012 est très exigeante et souvent perçue comme contraignante par les constructeurs. Dans ce contexte, ALKERN apporte une solution complète « Le pack RT 2012 » afin que chacun puisse facilement trouver la solution qui lui convient pour sa construction tout en assurant la conformité à la RT 2012. Cette offre complète offre à la fois une large gamme de blocs isolants, des produits complémentaires pour traiter les déperditions thermiques, et un service sur-mesure.


1. Une large gamme de blocs isolants

Dans son pack, ALKERN propose d'abord différents blocs isolants, avec des niveaux de performance croissants, pour un R (isolation du mur) allant de 3,5 à 7. Ce choix permet à chacun d'opter pour le produit de maçonnerie qui correspond à ses attentes.

Les blocs ALKERN permettent de réaliser des constructions RT 2012 économiques (avec l'ALKERBLOC ou le VTHERM en roche volcanique), jusqu'à des constructions à énergie positives avec le bloc CLIMAT (le plus performant du marché en maçonnerie de 20 cm).

L'ALKERBLOC est le 1er bloc à coller rectifié, existant en épaisseurs de 15 cm et 20 cm, idéal pour l'ITE. Il garantit une mise en œuvre innovante et rapide et permet le passage des réseaux dans ses goulottes. Grâce au bloc multi-coupe sécable d'un simple coup de marteau, le traitement des coupes est facile.
Associé à un doublage classique de 10 à 12 cm d'épaisseur, le R du mur obtenu est de 4,5, ce qui permet déjà la conformité avec les exigences thermiques de la RT 2012.

VTHERM est un bloc béton joint mince au pouvoir d'isolation important. Obtenus à partir de granulat de roche volcanique, ils en adoptent les propriétés : isolation, légèreté et résistance. Grâce aux propriétés particulièrement isolantes de cette roche, un bloc VTHERM seul affiche un R de 1,7 en 25 cm d'épaisseur et R de 1 pour le VTHERM de 20. Pour la pose des blocs, l'aplomb et le niveau s'obtiennent automatiquement grâce à des emboîtements verticaux, il n'y a pas de rabotage nécessaire ni de joints verticaux à remplir. La pose est donc bien plus rapide que d'ordinaire. Il existe du VTHERM de 20, de 25 et de 30 MONUMUR, en fonction de l'isolation voulue. Dans tous les cas, le bloc VTHERM apporte aussi un confort de vie (isolation thermique, qualité de l'air, confort acoustique, tenue au feu).

Le bloc CONFORT est un bloc béton de roche volcanique, dont une rangée d'alvéole est remplie d'isolant PSE. La pose de ce bloc s'effectue en pose collée au moyen de son joint mince. La mise en œuvre à la fois rapide et facile est renforcée par la légèreté du bloc (12 kg maximum). Il s'agit d'un système complet : mortier-colle et rouleau applicateur sont livrés en même temps. La maçonnerie bénéficie d'une bonne isolation avec un R du bloc de 1.5 m² K/W et un R du mur de 5 mais aussi d'une très bonne résistance mécanique (L40).
CONFORT + dispose des mêmes caractéristiques que le bloc CONFORT, mais avec une meilleure résistance thermique de la maçonnerie grâce aux 2 rangées d'isolant PSE: R du bloc = 2,2 m² K/W et R du mur = 5,7.

Le bloc CLIMAT, rempli d'isolant performant, est un bloc béton également à base de roche volcanique, ce qui en fait un isolant naturel et un matériau léger. Il affiche une résistance exceptionnelle avec un R de 2,5 m² K/W (R du mur = 6). Léger (12 kg, soit 96 kg/m²) et rapide à mettre en œuvre, ce bloc s'avère facile à poser grâce à son joint mince (1,5 kg/m² de mortier-colle - livré en même temps que les blocs - suffit pour monter 1m² de maçonnerie). Le bloc CLIMAT possède la même résistance qu'un bloc traditionnel, soit une résistance à une charge verticale de 80 tonnes/ml, tout en étant respectueux de l'environnement (La FDES du produit détaillant l'analyse de son cycle de vie est disponible). Ce matériau possède une résistance thermique exceptionnelle ; il  empêche la pénétration du froid l'hiver et de la chaleur l'été, tout en conservant une température ambiante agréable et sans variation. Il assure un mur sain et sec, une qualité de l'air. Incombustible, le bloc CLIMAT est résistant au feu et offre aussi un confort acoustique.

2. Des produits complémentaires pour le traitement de la déperdition thermique

Dans le cadre de la RT 2012, le traitement des déperditions thermiques est essentiel. Les ponts thermiques sont responsables de 10 à 40% de fuites de chaleur supplémentaire vers l'extérieur. C'est pourquoi ALKERN a développé des produits complémentaires à ces blocs isolants afin de traiter les ponts thermiques de planchers (Ruptherm et Planelle isolée) et les déperditions au niveau des menuiseries avec Isol'Coffre.

Cette gamme complémentaire propose plusieurs associations idéales comme :

L'ALKERBLOC avec le Ruptherm :
RUPTHERM est une solution efficace, simple et économique pour traiter les ponts thermiques formés aux intersections de planchers et maçonneries. Système breveté, ce produit innovant en roche volcanique est recommandé pour les maçonneries en blocs courants (non isolants type ALKERBLOC). Facile à mettre en œuvre, le Ruptherm se pose directement sur le dernier rang de la maçonnerie, sur un lit de colle ou de mortier. Sa paroi inférieure horizontale lui permet de recevoir le plancher (type poutrelles et hourdis ou autre). La plaque de mousse isolante en polyuréthane, appelée « correcteur », renforce la rupture du pont thermique. La conception du Ruptherm a été étudiée pour s'adapter aux différents types constructions : en maçonnerie de 20 cm blocs courants ou légers, à coller ou à maçonner. Cette solution unique répond à toute forme de construction (murs en biais, arrondis) et aux différents planchers d'épaisseur 16 à 24 cm (Vide-sanitaire, intermédiaires ou haut). Très performant, le Ruptherm permet d'obtenir un coefficient moyen de déperdition thermique (??) performant et meilleur que la valeur imposée par la RT 2012. Les valeurs obtenues se situent entre 0,18 et 0,35, selon les configurations de planchers alors que la valeur maximale imposée par la RT 2012 est de 0,6 W(m.K).

La Planelle isolée avec des blocs isolants en roche volcanique :
ALKERN propose d'autres systèmes pour assurer le traitement des ponts thermiques, comme la planelle isolée, qui complète les solutions de maçonnerie isolantes (blocs pierre ponce VTHERM, CONFORT, CLIMAT). En roche volcanique doublée de  polyuréthane, la planelle combine les propriétés isolantes de ces deux matériaux pour une résistance thermique de 1,1 m².K/W. La planelle est un produit simple, économique et performant (??= 0,22 W(m.K) en maçonnerie climat), qui permet de rester sur les méthodes de maçonnerie traditionnelle.

Isol'Coffre, demi-coffre de volet roulant compatible avec tous types de maçonnerie :
La forme innovante en demi-coffre d'Isol'Coffre permet la continuité de l'isolant intérieur et la pose en applique de la menuiserie. Cela garantit une bonne étanchéité à l'air. Le matériau utilisé est de la roche volcanique, ce qui lui apporte deux avantages majeurs : cela renforce son excellent niveau d'isolation thermique (coefficient de déperdition thermique : Uc < 0,6 W(m².K)) et allège considérablement son poids (25 kg/ml). Par ailleurs, ce produit contribue également à l'affaiblissement acoustique pour un confort de vie optimal. Outre ces performances, Isol'Coffre est facile et rapide à mettre en œuvre. Il s'intègre totalement dans la paroi et offre ainsi un résultat parfaitement invisible après la pose, pour un aspect esthétique de l'intérieur préservé. Conforme à la norme NF EN 1520, ce demi-coffre s'adapte à toutes les configurations : il est compatible avec la plupart des menuiseries et se pose sur les différents types de maçonnerie existants. Toutes les longueurs sont disponibles, par écarts de 10cm et jusqu'à 4m en une pièce unique, sur mesure.

3. Un service sur mesure

Soucieux d'utiliser son savoir-faire pour accompagner ses clients dans leurs projets et de le mettre à leur disposition, ALKERN propose également un service de « psi à la demande » (? (psi) = coefficient moyen de transmission linéique). Sur la base des détails d'une construction, un bureau d'étude spécialisé est à disposition du client pour réaliser le calcul des valeurs de psi correspondantes. Ce service sur-mesure reflète la qualité d'accompagnement des clients par ALKERN et se révèle particulièrement utile dans un contexte d'évolution réglementaire.
Dans un souci de qualité, cette offre de « psi à la demande » est complétée par un service de proximité : maçon démonstrateur au démarrage des chantiers, formation des entreprises et rapidité à la livraison (sous 48h).

« Le pack RT 2012 que nous proposons s'inscrit dans notre démarche de favoriser l'éco-construction et est un concentré du savoir-faire d'ALKERN, aussi bien par ses produits que par sa qualité d'accompagnement des clients », ajoute Bertrand Bedel, PDG d'ALKERN.


Avec l'entrée au capital d'ALKERN de Fondations Capital en mai 2010, ALKERN confirme ses orientations stratégiques basées sur une forte dynamique de croissance, aussi bien interne qu'externe. Fidèle à ses fondamentaux et tourné vers l'avenir, ALKERN a fait le choix de l'innovation en développant des produits originaux à haute performance énergétique pour l'éco-construction. Preuve supplémentaire de cet engagement, chaque année, au mois de juillet, ALKERN organise un colloque sur la thématique de l'éco-construction avec les acteurs majeurs du secteur.

Pour en savoir plus : www.alkern.fr/innovation


À propos de ALKERN - www.alkern.fr
ALKERN est l'un des principaux fabricants de produits préfabriqués en béton en France et en Belgique. Le groupe emploie plus de 750 salariés au sein de 37 sites de production situés principalement dans le Nord de la France, en Picardie, Ile de France et Normandie, ainsi que dans les régions Rhône-Alpes, Centre, Aquitaine, Bretagne, PACA, et Belgique. En 2012, la société a réalisé un chiffre d'affaires de 152 millions d'euros. ALKERN intervient principalement sur trois marchés : Bâtiment, Aménagement extérieur, Voirie et Assainissement. Fondations Capital a réalisé l'acquisition d'ALKERN en mai 2010.


25/06/2013

L’argile à la base d’une première mondiale

Géry Despret a créé sa société Argio pour commercialiser des briques en terre crue TUBIZE Argile, sable, chaux et eau. Voilà les matériaux entrant dans la fabrication de la brique Argio imaginée par Géry Despret. Mais c’est dans la technique que se trouve l’originalité.
Car cet habitant de Beauvechain, architecte de formation, a développé une innovation présentée comme première mondiale : la brique en terre crue utilisée pour des habitations.
Brevetée, la brique est commercialisée l’entreprise du même nom installée sur le site Fabelta, à Tubize. Début de cette année, Géry Despret a procédé à ses premiers engagements. Un commercial et cinq ouvriers travaillent au quotidien avec lui.
La brique Argio utilisée est composée d’éléments totalement naturels. Lors de sa fabrication, pas besoin de cuisson. Elle est simplement séchée à 70°. “Mais la brique Argio est aussi dure que la terre cuite” , assure Géry Despret.
Plusieurs événements l’ont amené à imaginer cette brique en bloc. Après ses études, l’architecte a participé à un programme de construction d’écoles en Haïti, où il a découvert la terre crue et de ses vertus.
Quelques années après, un client lui a demandé de plancher sur l’agrandissement de sa maison avec des matériaux naturels. Géry Despret lui a proposé la terre crue.
Enfin, la dernière étincelle arrive lors de la construction de sa propre maison sur un terrain où se trouvait déjà un petit bâtiment dont il a récupéré les briques. Certaines avaient toutefois été mal cuites. Abandonnées le temps d’un hiver, elles ont fondu. “J’ai vu un bâtiment né dans son sol retourner dans le sol. On parle de concept cradle to cradle, du berceau au berceau.”
Géry Despret a alors compris qu’il y avait un potentiel en matière d’environnement. “J’ai fait mes premières recherches dans ma cuisine” , sourit-il.
Aujourd’hui, la société Argio travaille avec 150 distributeurs. “Une quinzaine de chantiers ont déjà utilisé notre brique, dont un en Provence…” , se réjouit le jeune patron.
L’argile est locale, puisqu’elle provient de Lembeek à moins de 2 km de Tubize. L’objectif est néanmoins d’avoir d’autres puits. Et les idées ne manquent pas. Argio pourrait, par exemple, profiter de la création de zones humides par Natagora pour récupérer l’argile. La brique Argio est aussi présentée comme prenant soin du confort de vie et de la santé : confort thermique, hydrorégulation (capte ou restitue l’humidité), confort acoustique ou encore rempart contre les ondes ou le radon.
Source DH.be par Sébastien Etienne

Intersolar 2013: le solaire thermique innove toujours

Bonne nouvelle, les développements techniques en solaire thermique se poursuivent ! Au salon Intersolar 2013 à Munich, de nombreux exposants montrent des solutions originales.
Du 19 au 21 juin, Intersolar 2013 a accueilli 50 000 visiteurs et 1500 exposants sur le thème du solaire : depuis le four solaire de camping jusqu'aux installations solaires thermiques et photovoltaïques industrielles, avec ballons, accumulateurs électriques, en passant par tous les composants nécessaires pour construire des panneaux solaires.
Cette année, le solaire thermique relève la tête. Il faut dire qu'il était écrasé depuis 5 ou 6 ans par l'insolent développement du photovoltaïque. Intersolar 2013 ré-équilibre les surfaces et le solaire thermique occupe quatre halls et demi sur 12.
Ré-inventer le panneau-plan
Deux fabricants se sont lancés dans la ré-invention du panneau solaire thermique plan. L'autrichien Hoval a pris son temps, mais cette société familiale autrichienne, connue pour ses chaudières, ses pompes à chaleur et ses solutions de ventilation avancées, présente pour la première fois à Intersolar 2013 son nouveau panneau-plan Hoval UltraSol, certifié Solar Keymark.
Il est disponible en deux modèles UltraSol et UltraSol eco, tous deux en versions horizontales (2050 x 1230 x 54 mm) et verticale (1230 x 2050 x 54mm). Comme Hoval arrive longtemps après la bataille, son produit ne pouvait pas être comme tous les autres.
Premièrement, il a réussi a atteindre un rendement global n0 de 85%. Ce qui, en Autriche, se traduit par une production de chaleur minimale annuelle de 525 kWh/m².
Une épaisseur de seulement 54 mm !
Deuxièmement, leur épaisseur est de 54 mm seulement, ce qui en fait un candidat idéal pour l'encastrement en toiture.
Troisièmement, ils sont fournis avec un système de raccordement enclipsable qui permet d'en raccorder jusqu'à 12 en série (boucle de Tichelmann). Au-delà de 12, il faut créer un second groupe.
Enfin, Hoval a mis au point un système de montage extrêmement simple en aluminium extrudé, qui prend en charge le montage encastré en toiture, superposé ou sur châssis sur toiture-terrasse.
Un système de montage inédit
Autre fabricant, l'israélien Tigi Honeycomb Collectors a développé une solution pour réduire très fortement la perte de chaleur par convection. En effet, par temps froid ou frais, mais ensoleillé, une convection se créée dans un collecteur plan entre l'absorbeur et la plaque vitrée qui ferme le collecteur.
Cette convection réchauffe la vitre, ce qui engendre une perte de chaleur si la température ambiante est plus faible que celle de l'absorbeur. Tigi installe entre la vitre et l'absorbeur une structure en nid d'abeille transparente.
Collée à la vitre, cette structure ne réduit pas du tout le passage de la lumière et de la chaleur vers l'absorbeur, mais elle supprime pratiquement toute convection entre vitre et absorbeur.
Le collecteur Tigi HC. 1 affiche un rendement global ?0 de 80,3% pour des dimensions de 2028 x 1028 x 180 mm. Mais surtout, il est capable de produire de l'eau jusqu'à 250°C. Ce qui le rend bien adapté aux applications de chauffage ou de production de grandes quantités d'eau chaude sanitaire (hôtels, piscines, etc.).
Des collecteurs pour chauffer l'air
Plusieurs exposants présentent des collecteurs destinés à chauffer l'air, qui est ensuite valorisé dans un échangeur air/air pour la ventilation double-flux ou dans un échangeur air/eau pour le conditionnement d'air.
SolarVenti (www.solarventi.dk), par exemple, propose une gamme de 5 collecteurs thermiques à air. Baptisés SV3, 7, 14, 20 et 30, ils sont destinés au chauffage direct par air ou indirect par ventilation double-flux de maisons de 25 à 150 m².
Sur le marché allemand, le prix public TTC (TVA de 19%) de ces collecteurs varie de 434 à 1842 €. La quantité d'énergie fournie par an varie de 200 à 2100 kWh.
De son côté, l'allemand D&K Solar propose un capteur à base de tubes sous vide avec raccordement. Ils sont montés sur des panneaux réflecteurs qui concentrent la chaleur et contribuent à accroître le rendement. Chaque tube cède sa chaleur par un caloduc dans le collecteur supérieur ou circule de l'air. D&K Solar propose des collecteurs de 5 (0,5 kW nominal) à 20 (2,02 kW) tubes.
Sur la page d'accueil de son site internet (http://www.dk-solar.de/index.html), une webcam filme en permanence la performance des capteurs montés sur le toit de ses propres locaux. Aujourd'hui 19 Juin à 17H20, la température extérieure est de 23,3°C. La température de l'air en sortie des collecteurs atteint 87°C.
Quelques innovations ©Hoval
Le nouveau collecteur UltraSol ne dépasse pas 54 mm d'épaisseur. Il fait appel à un cadre tout aluminium et à une isolation thermique très performante. La liaison, en bas et en haut, entre deux collecteurs s'effectue à l'aide de manchons portant des joints O-ring (toriques) prémontés : pas d'outil nécessaire. Il est possible de raccorder en série jusqu'à 12 collecteurs.
Les collecteurs de Tigi Honeycomb Collectors comportent un dispositif qui supprime pratiquement toute perte de chaleur par convection. Ils peuvent fournir une température de 250°C.
L'espagnol SRB a mis au point un panneau plan sous vide. Grâce au vide, il n'y a presque plus de perte de chaleur. Il peut monter à plus de 250°C. Son premier grand chantier sera mis en service le 26 juin : 282 collecteurs (1139 m²) sont installés horizontalement sur le toit des bâtiments de l'aéroport de Genève. Ils fourniront un fluide à 130°C. Ce qui devrait permettre d'arrêter la chaufferie centrale de l'aéroport quatre à cinq mois dans l'année, tout en fournissant 285 MWh de chaleur par an. Comme à Roissy et à Orly, la chaleur est utilisée à la fois pour le chauffage et pour le rafraîchissement des bâtiments de l'aéroport, grâce à des machines à absorption.

Le fabricant SolarVenti propose ses modèles de collecteurs thermiques à air ausssi bien pour le chauffage ou le préchauffage des maisons individuelles que pour utilisations dans des locaux de stockage ou des locaux industriels.
Source : batirama.com / Pascal Poggi

24/06/2013

Tuilerie de Blajan : salariés et habitants toujours mobilisés pour sauver l'usine

Près de 200 personnes se sont réunies à Blajan, près de Saint-Gaudens (Haute-Garonne) ce samedi pour soutenir les 27 salariés menacés par un plan social. La direction du groupe Imerys, propriétaire du site, a décidé depuis plusieurs mois de ce défaire de cette usine historique...
Hautement prévisible
C'est un scénario que salariés et syndicats avaient prédit, jusque dans ses moindres détails... Dix mois après le retrait d'un premier projet de fermeture, à l'époque jugé mal bâti, la direction du groupe Imerys, propriétaire de la tuilerie de Blajan, a décidé de présenter un nouveau plan social. Le mal-nommé PSE (plan de sauvegarde de l'emploi) a été présenté le 6 juin dernier mais encore une fois, le groupe de minéraux industriels voit ses plans contrariés. Un comité central d'entreprise réuni jeudi à Lyon a rejeté le plan et décidé d'engager des poursuites pour insuffisance et irrégularités de procédure.
Surcapacité ?
Avec ce plan, 15 des 27 salariés resteraient sans proposition de reclassement, estiment les syndicats. Depuis le début, le personnel reçoit de nombreux soutiens, y compris celui de la mairie qui n'a jamais mâché ses mots concernant la direction du groupe. Imerys en effet a acquis une carrière il y a peu sur la commune de Blajan mais dans le but d'exporter l'argile vers d'autres sites de production.
Le premier projet de fermeture, annoncé le 26 janvier 2012, reposait sur "une surcapacité de production", selon la direction. La tuilerie de Blajan produit des tuiles canal, ces tuiles arrondies si caractéristiques du Sud-Ouest.
Source France 3 par Marie Martin

Les maisons HLM "du futur"

Elles sont en cours de construction aux Vallons du Griffoul et sont annoncées pour dépasser les normes de 2020, relatives aux performances des habitations à 'énergie positive '.La "Semaine nationale des HLM" qui a lieu en ce moment, a pour objectif de déconstruire l'image négative du logement social. "Non, les HLM ne sont pas faits que pour les familles défavorisées, il y a du logement de grande qualité", affirmait hier le président d'Habitat Audois, Robert Alric, le premier bailleur social du département. Et, à titre d'exemple, cette visite de chantier concernant deux logements HLM implantés aux Vallons du Griffoul (la nouvelle zone de lotissements au sud ouest de la ville), techniquement "révolutionnaires". Ces maisons de plain-pied, de type T3 et T4, sont mitoyennes et sont dites à "énergie positive". Autrement dit, ces habitations doivent "produire plus d'énergie qu'elles n'en consomment". Soit les tenants d'une norme qu'il est prévu d'atteindre en 2020.

Un chantier expérimental

Cet ambitieux chantier, qui reste "expérimental", existe tout d'abord grâce à la volonté du fabricant de matériaux en terre cuite, Terreal. Par la suite, la ville a fortement appuyé le projet, en particulier en "amenant le terrain", tandis que le lycée professionnel Andréossy était partie prenante (lire en encadré), tout comme le bailleur social Habitat Audois. À l'exception d'un radiateur électrique sèche-serviette placé dans la salle de bain, seul un poêle à bois équipé d'une arrivée d'air émanant du plancher, devra suffire à chauffer l'habitation. Prévision pour le T3 ou le T4, deux stères de bois par an. L'isolation exceptionnelle de ces deux constructions n'est en effet censée absorber, en ce qui concerne le chauffage, que 15 kW annuels par m² habitable !

Être étanche à l'air

Le principe consiste à assembler des panneaux en terre cuite verticaux d'un seul tenant, avec, outre un calepinage particulier des alvéoles intérieures, visant à retarder les échanges thermiques, un isolant incorporé dans la brique même. La mise en œuvre des matériaux est des plus soignée car l'objectif est de rester le plus étanche à l'air. Les nouvelles normes annoncent des tests "d'infiltrométrie", soit un gros aspirateur branché sur la maison, mesurant les fuites, alors que le bâtiment vient d'être terminé. Armand Cathala, d'Habitat Audois, passionné par ce projet, relève que "si dans les logements anciens la somme des petits trous laissant passer l'air, est l'équivalent en surface d'une feuille de papier au format A4 (21 x 29,7 cm), ici nous allons nous trouver entre le timbre-poste et la carte de crédit".

Un poêle à bois

Le poêle à bois sera appuyé à une cloison en terre crue. Cette cloison, dessinée pour atteindre les pièces fermées ne bénéficiant pas des calories directes de l'appareil de chauffage, a pour objectif de diffuser la chaleur de ce dernier. En été, la terre doit apporter de la fraîcheur à l'habitation, sachant que les concepteurs, au regard de l'exposition des maisons, se sont penchés avec attention sur l'orientation et sur les dimensions des ouvertures. Par ailleurs, les panneaux photovoltaïques qui seront censés rendre la maison "autonome", ont été calculés pour une surface minimale, de façon à ne pas alourdir le budget de l'ensemble de l'opération.

Apprendre à habiter

Il faudra également "apprendre" aux futurs habitants à utiliser ces habitations, sachant qu'une équipe de sociologues et de techniciens sera présente sur ces "bâtiments instrumentalisés", équipés de capteurs, pour "aider les occupants à se comporter au mieux" en matière de gestion d'énergie. Deux "maisons laboratoires", qui pourraient faire école. Le T3 et le T4 dits "Habitat social positif", pour lesquels la société HLM a investi 381 177 euros, devraient être habités à la fin du mois de novembre.

Source L'Indépendant

23/06/2013

Miquel Barcelo à la grande exposition estivale du musée de Céret

Du 29 juin au 12 novembre 2013, le musée d'art moderne de Céret présentera des céramiques du plasticien majorquin Miquel Barcelo. Une exposition intitulée "Terra ignis" où l'on pourra découvrir ce travail de la terre qui occupe depuis quelques années les préoccupations esthétiques de l'artiste.
C'est en Afrique, au pays Dogon, que Miquel Barcelo (re)découvre le modelage et trouve les premières inspirations. Aujourd'hui, c'est dans la tuilerie briqueterie de Majorque qu'il transforme la matière.
L'exposition présentera des oeuvres récentes, toutes réalisées à Majorque, vases et amphores, mais aussi cranes et têtes passées à l'épreuve du feu. Des pièces spectaculaires, à la fois puissantes et fragiles.

Source L'Indépendant