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08/04/2012

CERIC Technologies

CERIC , expert mondial des solutions et services destinés à la production des matériaux de construction en terre cuite, développpe aujourdhui un nouveau projet soutenu par une équipe d'experts et des partenaires financiers reconnus. La société met en place une nouvelle organisation en devenant CERIC Technologies

Dans le cadre de son développement, CERIC Technologies s'appuie sur son réseau international, pour favoriser la proximité et la réactivité avec ses clients à chaque étape d'un projet, et en termes d'assistance technique, de service après vente et de pièces de rechange : "Nous parlons tous le même langage et la même langue."

CERIC Technologies s'appuie sur une longue tradition d'innovation et de maîtrise technologique qui lui permet de tester, au travers des projets de recherche, des process et des produits innovants.

Ces projets dont le but est de promouvoir de nouvelles solutions constructives, contribuant au développement durable et à la préservation de l'environnement, sont menés en partenariat avec des clients, des universités et des grandes écoles.

Avec la volonté de s'engager pour l'innovation et l'amélioration continue du rendement des équipements et des procédés, CERIC Technologies travaille sur :

* La diminution des consommations d'énergie,
* L'optimisation des capacités de production des équipements proposées,
* La réduction et la simplification des opérations de maintenance,
* L'amélioration des interfaces homme-machine.

Par ses solutions personnalisées toujours élaborées en partenariat avec ses clients, par la qualité et la modernité de ses équipements, par ses innovations sécurisées, par son expertise, par sa disposition à assurer des services et un suivi constant et performant, CERIC Technologies s'adapte aux évolutions industrielles, aux évolutions normatives et réglementaires, aux évolutions de son époque pour assurer à ses clients le succès et la pérennité de leurs activités "car l'engagement total de CERIC Technologies pour ses clients, est leur garantie d'être performants dans le temps".
Source Ceric Technologies

07/04/2012

Salon des artisans d'art à la poterie du Mesnil, ce week-end - Bavent

Pour la 6 e année consécutive, la poterie du Mesnil de Bavent accueillera le public pendant 3 jours, du samedi 7 au lundi 9 avril inclus, pour un salon des artisans d'art. 2 000 personnes s'étaient déplacées l'an passé pour découvrir les 20 artisans.

Cette année, le site de la poterie fête son 170 e anniversaire. Dès samedi, le potier, l'estampeuse modeleuse de l'atelier local spécialisé dans les épis de faîtage expliqueront les différentes techniques de leur travail. L'occasion de redécouvrir des métiers rares ou mal connus.

Ces artisans travaillent le métal, la terre, le bois, le tissu « ils prendront plaisir à vous présenter leur savoir-faire », note Dominique Kay Mouat, la responsable de l'établissement.

Animations

Tout le temps du salon, de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h, atelier modelage gratuit pour les enfants qui repartiront avec leur création. Restauration sur place, salon de thé. Lundi, de 15 h à 17 h : concert et cours de danses folkloriques sur l'esplanade.

Du samedi 7 au lundi 9 avril, poterie du Mesnil de Bavent, route de Caen Cabourg D 513. Tél. 02 31 84 82 41. Entrée 2 €, gratuit pour les moins de 16 ans. L'entrée se fera uniquement par la société Terreal, route de Troarn. Parking gratuit.
Source Ouest France

Lafarge Plâtres et Veolia Propreté main dans la main pour le recyclage du plâtre

Olivier Guilluy, directeur général de Lafarge Plâtres et Michel Valache, directeur général adjoint de Veolia Propreté France ont signé à Avignon un accord de partenariat visant la mise en place opérationnelle de la filière de recyclage du plâtre issu de chantiers de démolition / déconstruction, d’entreprises de plâtrerie, réseaux de distribution, déchetteries, etc.

Le partenariat national conclu le 21 mars 2012 à Avignon entre Lafarge Plâtres et Veolia Propreté fait suite à une première phase d’expérimentation menée, au cours du dernier semestre 2011, sur la région Sud-ouest, à laquelle a participé activement Veolia Propreté Aquitaine. Ces premiers tests ont permis la livraison de 800 tonnes de plâtre répondant parfaitement au cahier des charges de l’usine de Saint Loubès (Gironde) qui a ainsi pu procéder avec succès à leur recyclage.

Ce partenariat doit permettre à Lafarge Plâtres de « doubler sa capacité de collecte » sur l’ensemble du territoire. Il «s’appuie sur les 3 usines de recyclage du plâtre de Lafarge Plâtres situées à Saint Loubès (33), Carpentras (84) et Auneuil (60) et sur les 61 agences de collecte ou centres de massification Veolia Propreté en France référencés auprès de Lafarge Plâtres », précise un communiqué.

La seconde vie des déchets
«La traçabilité souhaitée par Lafarge Plâtres depuis la vente des plaques jusqu’à leur recyclage va permettre de développer un modèle performant d’économie circulaire : les déchets de plâtre collectés sur les chantiers seront ainsi réutilisés dans la fabrication de nouvelles plaques de plâtre. La boucle est bouclée ! », confirme Michel Valache, directeur général adjoint de Veolia Propreté France.

De plus, afin de faciliter la mise en relation entre les collecteurs et les entreprises de plâtrerie, Veolia Propreté prévoit de mettre en ligne prochainement une cartographie nationale des points de collecte.

Prise de conscience des enjeux environnementaux
Pour compléter le dispositif, Veolia Propreté propose le «clic bag plâtre » pour collecter les petits volumes à moindre coût. Concrètement, l’industriel offre via son site web la livraison d’un «big bag» directement sur le chantier de l’entreprise puis à l’issue de son remplissage, son enlèvement et son recyclage dans une usine de recyclage de plâtre. Les déchets seront alors recyclés au sein des sites de production et réintégrés dans la production de nouveaux produits. La logistique et la production sont ainsi optimisées.

Olivier Guilluy, DG de Lafarge Plâtres, se félicite : «La filière mise en place avec Veolia Propreté s’inscrit parfaitement dans les objectifs de la charte de gestion des déchets de plâtre signée avec les industriels du plâtre. Cette prise de conscience des enjeux environnementaux que représente la préservation des ressources, va nous permettre d’aider en 2012, les entreprises de plâtrerie et l’ensemble des acteurs de la filière à mieux organiser le recyclage des chutes de plaques de plâtre».
Source Batiactu

06/04/2012

Bâtiment: l’activité reste dégradée

L’Insee a publié vendredi 23 mars son enquête mensuelle : l’indicateur synthétique du climat des affaires dans le secteur du bâtiment perd à nouveau un point, à 98.


Les entrepreneurs français du bâtiment interrogés en mars sont aussi nombreux qu'en février à indiquer que leur activité s'est détériorée sur la période récente et le solde d'opinion reste inférieur à sa moyenne. Ils sont également toujours pessimistes concernant leur activité dans les prochains mois, souligne l'Institut national de la statistique.

En mars, l'indicateur synthétique du climat des affaires dans le secteur du bâtiment perd à nouveau un point, à 98, et l'indicateur de retournement "demeure en zone défavorable", précise-t-il.

Selon les entrepreneurs, la dynamique de l'emploi dans le secteur reste défavorable car les soldes d'opinion correspondant à l'emploi passé et à l'emploi prévu se maintiennent en dessous de leurs moyennes de long terme.

Les entrepreneurs sont légèrement plus nombreux en mars qu'en février à juger leurs commandes inférieures à la normale. Le carnet de commandes de mars permettrait d'assurer 6,9 mois d'activité à temps plein des effectifs.

En mars, les chefs d'entreprise sont légèrement moins nombreux qu'en février à signaler des baisses de prix.
Source Le Moniteur

Blajan. Tuilerie: une semaine d'une réunion à l'autre

Sur le site de la tuilerie, on continue de fabriquer des tuiles. Mais autour, les évènements s'accélèrent de jour en jour. Cela a commencé mardi 27 mars, avec la visite matinale de l'usine par les membres du CCE (comité central d'entreprise) qui ont exprimé le sentiment que le site était « propre, pas plus pourri que les autres et qu'il y avait de quoi faire ».

Ce même groupe complété par des membres de la direction d'Imérys se réunissait le lendemain en CCE à Saint-Gaudens; après une suspension de séance de deux heures, le dialogue reprenait avec l'acceptation par la direction de la nomination d'un expert comptable rémunéré par le groupe. Celui-ci aura alors 21 jours pour remettre un rapport objectif qui sera déterminant pour l'avenir de l'usine. Jeudi, les membres du CE se réunissaient à Blajan et vendredi 30 mars, le sous-préfet organisait une table ronde avec la direction d'Imérys représentée par Mrs Jonnard, Raveau et Orjas, la Dreal, la Direccte, le commissariat à la réindustrialisation et le maire de Blajan. Réunion au cours de laquelle les industriels ont confirmé leur volonté d'arrêter la production de tuiles à Blajan, mais dit vouloir «s'investir fortement dans la revitalisation du site», comme d'ailleurs la loi les y oblige.
Une réindustrialisation souhaitée

Dans une telle éventualité, pas question pour le maire Jean-Bernard Castex, qui préfère utiliser le terme «réindusrialisation», d'accepter un projet « qui ne valoriserait pas la matière première, c'est-à-dire l'argile, sur place et qui ne prendrait pas en compte les compétences reconnues des employés ».

Samedi enfin, les délégués invitaient le personnel dans la salle de la mairie pour leur présenter un compte-rendu des différentes réunions et actions déjà menées. L'occasion de confirmer la solidarité unanime des autres sites d'Imérys. «Du jamais vu », selon un délégué et d'indiquer que plus de 1500 personnes ont déjà signé la pétition et que 500 tee-shirts ont été vendus. Après les émotions et les tensions, il était temps de relâcher la pression. C'est ce que firent les employés au grand complet entourés de leurs familles, autour d'un sympathique buffet au multiservice, concocté par la gérante Adeline et ses aides.
Source La Dépêche

05/04/2012

Le marché de la maison individuelle s'effrite

Après une année 2011 en trompe l'œil en raison des délais de mise en chantier, le marché de la maison individuelle subit de plein fouet le ralentissement économique.

À une semaine de l'ouverture du salon de l'immobilier de Toulouse, la situation est préoccupante. Et même si les chiffres sont un peu moins mauvais en Midi-Pyrénées que pour le reste de la France, les 38 constructeurs membres de l'union des maisons françaises Midi-Pyrénées se font du souci. Et comme à eux seuls ils réalisent un peu plus d'un tiers des constructions neuves de la région, leur expérience de la crise a valeur de test pour toute la profession. En 2011, les ventes de logements neufs ont chuté de 10 % en moyenne, avec, pour les plus grosses entreprises, des pics pouvant atteindre jusqu'à -20 % au cours des six derniers mois. Mais ce n'est pas terminé, car une baisse équivalente est prévue pour 2012. L'horizon est sombre, d'autant plus que les taux de crédit désormais orientés à la hausse sont passés en un an de 3,80 % à 4 % voir un peu plus, et que les modalités d'accès au prêt à taux zéro, avec notamment le retour des conditions de revenus, se durcissent et que les banquiers sont de plus en plus prudents. Enfin, l'augmentation de 8 % à 13 % des coûts de construction induits par le règlement thermique 2012 (RT 2012), et la hausse de la TVA achèvent, selon les professionnels, de décourager des candidats à l'achat d'un logement neuf qui regardent de plus en plus à la dépense. » En Midi-Pyrénées, la grande majorité des constructeurs constatent la raréfaction des accédants modestes, et le maintien d'une activité sur le seul segment d'une clientèle plus aisée, qui ne peut néanmoins compenser en volume la perte sur la primo accession sociale », déplore Gérard Abadie, président de l'union des maisons françaises Midi-Pyrénées. Pour tenter de ramener vers eux une clientèle très sollicitée, les artisans de l'union des maisons françaises misent sur la sécurisation du client et la marginalisation de la concurrence via un strict respect des clauses du contrat obligatoire de construction de maison individuelle qui garantit respect des prix et des délais de construction. Mais 2012, qui ne pourra pas comme l'année 2011 bénéficier de mises en chantier de logements programmés avant la crise, sera bel et bien une année charnière, notamment en terme d'emplois. Car si, jusqu'à aujourd'hui la sous-traitance a servi de variable d'ajustement aux entreprises qui ont peu ou prou conservé leurs effectifs, cette apparente stabilité pourrait bien, à l'instar du marché, s'effriter au cours des mois à venir.
Source La Dépêche

04/04/2012

VM Matériaux résultat net en repli de 17,7%

VM Matériaux a publié un résultat net part du groupe 2011 de 12,7 millions d'euros, en repli de 17,7%, et un résultat opérationnel courant de 22 millions d'euros, en progression de 33,9%. La marge opérationnelle courante 2011 du distributeur de matériaux de construction est ressortie à 3,1% du chiffre d'affaires, à comparer avec 2,6% en 2010. Le groupe souligne qu'il a poursuivi la maîtrise de ses charges, tout en maintenant la croissance de son activité. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 707 millions d'euros, en hausse de 12,1% (+5,6% à périmètre constant).
VM Matériaux proposera à l'assemblée générale du 25 mai prochain le versement d'un dividende de 1,30 euro par action au titre de l'exercice 2011.
A propos de ses perspectives, le distributeur de matériaux de construction indique qu'il aborde l'exercice 2012 avec prudence. « La stratégie équilibrée entre croissance interne et externe est maintenue au travers de projets constituant des relais de croissance », ajouté VM Matériaux.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Construction - Matériaux
La réallocation du portefeuille d'actifs est à l'ordre du jour chez les industriels. Les stratégies de désinvestissement ou, au contraire, de croissance externe répondent à des situations financières très distinctes. Pénalisé par un endettement très lourd suite à la reprise d'Orascom en 2007, et ayant subi une dégradation de sa notation dans la catégorie «spéculative» qui a renchéri le coût de ses financements, Lafarge cherche activement à céder des actifs. Il a choisi de se désengager complétement de l'activité Plâtre, le plus petit et le moins rentable de ses métiers. En revanche, Saint-Gobain, qui entend consolider ses positions dans la distribution de matériaux de construction et de produits sanitaires, de chauffage et de plomberie, mène des acquisitions. Le groupe a racheté deux entreprises appartenant au distributeur de matériaux de construction britannique Wolseley. Il a repris Build Center au Royaume-Uni pour 165 MEUR et prévoit de débourser 186 MEUR pour acquérir Brossette en France.
Source Bourse LCI AOL

Le Cématerre, un nouveau matériau de construction

De la terre mélangée à de la chaux, des fibres de lin et du ciment : voilà de quoi est fait le Cématerre, un nouveau matériau de construction fabriqué par une entreprise de Haute-Normandie.

Un bâtiment tertiaire de 300 m2 en Haute Normandie accueillera dès le mois prochain deux sociétés. C’est la première construction en cématerre, un nouveau matériau mis au point par une entreprise locale.

Ce nouveau bâtiment sur deux étages a été inauguré le 23 février dernier à Gonfreville l’Orcher. Originalité : il a été construit avec le Cématerre, créé par Alain Lefebvre, de Lefebvre Industries, associé à un ingénieur en génie civil et à deux chercheurs de l’Université du Havre.

La terre prélevée sur place, mélangée à la chaux, des fibres de lin et du ciment est stabilisée sur le chantier même dans une centrale de malaxage. Le mélange est ensuite coulé dans des coffrages et vibré par aiguilles.

C’est ce procédé par vibration qui est la véritable innovation par rapport aux constructions en terre classiques. Il a d’ailleurs reçu le Trophée de l’Innovation des CCI du Havre fin 2011, après avoir obtenu en mai de la même année un premier avis technique expérimental Atex du CSTB.

Ce premier chantier sera placé sous « haute surveillance » pendant dix ans grâce à une cinquantaine de capteurs qui enregistreront la réaction du Cématerre face aux cycles d’humidité et de température.

Le laboratoire des Ondes et milieux complexes du CNRS de l’université du Havre (LOMC) mènera cette étude. Un second chantier verra le jour en juin : il s’agit d’un hôpital pédosychiatrique à Dieppe de 820 m2 dont certaines façades seront construites en cématerre.

Produit directement sur le site

Destiné aux éléments porteurs (murs et cloisons), ce nouveau matériau est élaboré à partir de terre extraite directement sur le site. La formule peut changer suivant les régions et les applications.

Appréciées dans le domaine de l’éco-construction, les fibres de lin présentent des avantages au niveau environnemental. N’exigeant aucune irrigation, sa culture participe au maintien de la biodiversité des agro-systèmes. Il rejette moins de CO2 que d’autres cultures et réduit donc les émissions de gaz à effets de serre.

La Haute Normandie est par ailleurs la principale région de récolte en France, pas de problème d’approvisionnement donc. Dernier composant, l'eau autorise une consistance qui permet de couler le Cématerre comme du béton : en coffrage à l'aide d'une aiguille vibrante.

Le coût du transport est inexistant et pour limiter encore les coûts, une centrale de malaxage mobile d’une capacité de production de 100 m3 par jour a été assemblée sur le site même.

Gain de temps important : six heures par m2 pour une construction traditionnelle en terre contre une heure par m2 pour Cématerre. Le temps de séchage est d'environ 60 jours, une fois et demie plus long que le béton.

Cématerre versus béton

Davantage tourné vers le développement durable que le béton traditionnel tout en se travaillant de la même façon, le Cématerre est toutefois trois fois moins résistant que ce dernier (une épaisseur des murs plus importante corrige ce manque), mais six fois supérieure à celle du pisé.

Aujourd'hui, elle est à 6 Mpa (contre moins de 1 pour le pisé), l'objectif étant d'arriver à 10. C’est un isolant thermique trois fois plus efficace que le béton et il fait déjà l’objet d’un programme de recherche complexe avec l’université du Havre.

En ce qui concerne l’isolation phonique, le Cématerre étant en phase de lancement, il n’existe pas encore de mesure spécifique. Au niveau de l'humidité et du gel, les tests normalisés gel/dégel ont démontré une résistance identique du matériau sec.

Le Cématerre constitue une alternative au béton qui répond aux enjeux écologiques actuels et à ceux du développement durable. La société imagine d’ailleurs à l’international d’autres alternatives avec des liants végétaux de divers continents tels les fibres de chanvre, de coco ou de bambou.

En savoir plus : www.cematerre.com
Source : batirama.com par Claudie Benassi

PARGNY-SUR-SAULX (Marne): Sale temps pour la tuile

A Sermaize- les-Bains, le futur collège devait être doté d'une toiture en… zinc. Au pays de la terre cuite, les tuiles n'ont visiblement plus la cote. Ce qui fait bondir l'usine pargnysienne d'Imerys.

«ON est dans le pays de la terre cuite, quand même ! » A Pargny-sur-Saulx, le directeur d'Imerys, Nicolas Martin, s'inquiète de voir des grands bâtiments de la région être équipés de toiture végétalisée ou en zinc.
Il fait référence à la maison de santé inaugurée le 17 mars dernier à Vanault-les-Dames. Un bâtiment recouvert d'une toiture végétalisée. Tout comme au groupement scolaire d'Heiltz-le-Maurupt. Et à Sermaize-les-Bains, le projet de reconstruction du collège prévoit une toiture en… zinc. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase. À tel point que le directeur du site pargnysien d'Imerys a réuni élus, fonctionnaires du conseil général et architectes autour d'une table. Objectif avoué : « faire la promotion des produits » de l'entreprise. Le groupe Imerys fabrique un million de tonnes de tuiles. L'usine pargnysienne, 10 %. Elle emploie 170 personnes. « Nous développons plus de 60 modèles et une centaine de coloris. Il y en a pour tous les goûts ! » assure Dominique Ferry, responsable prescription. Photos à l'appui, il montre des tuiles solaires photovoltaïques fabriquées depuis 2002. Histoire de lutter contre les idées reçues : « la tuile, c'est ringard ! »
Autre argument choc exhibé : les résultats de l'étude réalisée il y a trois ans par l'association Promotoit qui réunit 8 fabricants spécialistes de la toiture, dont Imerys. Ils révèlent qu'une « toiture en pente aménagée augmente la capacité du logement et optimise la consommation totale d'énergie primaire ». « En clair, mieux vaut refaire sa toiture et habiller les combles qu'étendre la surface au sol », a résumé Dominique Ferry.

« Donner un signal financier »

Très vite, le projet de construction du collège de Sermaize-les-Bains est revenu sur la table. « Pourquoi avez-vous opté pour une couverture en zinc ? » ont demandé les élus aux architectes chargés du projet. « Le toit en zinc correspond davantage dans l'esthétique général du bâtiment contemporain. Il retombera sur une partie de la façade, leur a répondu Frédéric Coqueret, architecte associé à l'agence BLP Architecte basé à Reims. La toiture en tuile, même si elle demeure moins chère qu'une couverture en zinc, n'est pas la réponse qui s'impose dans tous les contextes… »
« On est sur un territoire qui a beaucoup de problèmes sociaux. C'est important de donner un signal, pas seulement visuel mais également financier, a déclaré le conseiller général du canton de Thiéblemont-Farémont, Bruno Botella. C'est le rôle du conseil général, dans chacun des investissements qu'il fait, de promouvoir l'économie locale dans lequel le bâtiment doit s'intégrer ». « Cela me touche de ne pas voir des tuiles de Pargny-sur-Saulx sur le toit de l'établissement scolaire, a ajouté Roland Leclere, maire de cette commune de 2 000 habitants. Il y a trente ans, 1 500 ouvriers étaient répartis sur trois sites. Aujourd'hui, ils sont 170 sur un seul site. Il faut penser préserver l'entreprise sinon des emplois vont partir… » « La population en parle et se sent concernée », a insisté Michel Journet, président de la communauté de communes Saulx et Bruxenelle. Après la visite d'Imerys, les architectes ont confirmé qu'ils étaient prêts à retravailler leur projet en y intégrant cette fois la tuile. A suivre donc.
Source L'Union par Stéphanie GRUSS

03/04/2012

Les Nouveaux Constructeurs se recentrent sur la France

Le promoteur immobilier, Les Nouveaux Constructeurs, a annoncé son résultat pour l’année 2011 : le bénéfice a atteint 15,1 M€, soit le même résultat qu’en 2010. Afin de poursuivre son recentrage sur la France, la société a également annoncé son départ d’Indonésie où elle était implantée depuis 1999.

«En 2011, nous avons enregistré un très bon niveau d’activité commerciale, tout en améliorant sensiblement notre rentabilité opérationnelle», déclare Olivier Mitterrand, président du directoire du groupe Les Nouveaux Constructeurs. Le promoteur a annoncé avoir enregistré un bénéfice de 15,1 M€ en 2011, stable par rapport à 2010. Le groupe a également annoncé son intention de quitter l’Indonésie, un pays où il était présent depuis 13 ans. «En 2012, Les Nouveaux Constructeurs poursuivront leur recentrage sur la France», annonce le communiqué de presse.

Avec ce départ du pays d’Asie du Sud-Est, Les Nouveaux Constructeurs ne sont plus présents qu’en France, Allemagne et Espagne, ce dernier pays étant en perte de vitesse. «Nous réduisons sérieusement la voilure en Espagne et nous réexaminerons notre implantation dans ce pays en 2013», indique Olivier Mitterrand. Il se félicite par ailleurs des ventes de logements et bureaux qui ont atteint 821 M€ (+30 %). Pour la France, les réservations pour les logements ont progressé de 24 % en valeur (pour 2.247 lots). Le chiffre d’affaires réalisé dans l’Hexagone s’est élevé à 295 M€ (-10 %), un résultat qui est expliqué par la baisse de l’immobilier d’entreprise (-79 %).

Pour 2012, le carnet de commandes s’établissait à 784 M€ à la fin de 2011 (+51 %), représentant 17 mois d’activité continue. Le groupe Les Nouveaux Constructeurs n’a plus de dettes et présentait une trésorerie de 29,3 M€ à la même période.
Source Batiactu

Tuilerie de Blajan au Sud de Toulouse : 32 emplois menacés

Pour des raisons économiques et techniques, Imerys Toiture, fabriquant de tuile, a annoncé son projet de fermeture du site de Blajan qui emploie 32 salariés. La CGT s’indigne, les élus aussi.

Trop de tuiles sur un marché en crise. C’est ainsi que la société Imerys TC, fabricant de tuiles en terre cuite, justifie son projet de fermeture de son site de production de Blajan. « Afin de faire face aux surcapacités de production de tuiles "canal" dans un marché en déclin », la direction prévoit de confier à un unique site, celui de Saint Geours d’Auribat dans les Landes, la fabrication de ces mêmes tuiles.

Pour l’heure, la procédure légale d’information et de consultation est en cours et l’activité continue à la tuilerie, indique la direction, qui ajoute que des négociations sur des mesures d’accompagnement sont ouvertes pour les 32 employés.

Les salariés ont été « surpris par cette décision dramatique. Ce fut la douche froide », explique Pascal Niolet, délégué syndical CGT. "Certes, nous savions que le site devait être modernisé mais de là à le fermer… Nous avons été sacrifiés pour celui des Landes d’autant que, et il faut le savoir, l’entreprise dégage d’énormes bénéfices". De plus, souligne-t-il, la société avait acquis une carrière de 14 ha en 2011 à Blajan. "Nous, nous nous disions alors que nous repartions au moins pour 50 ans d’activité".

Projet social déjà « ficelé »

A la suite de l’annonce du projet de fermeture, les salariés ont alerté les élus locaux qui lundi dernier, le 5 mars, se sont rendus sur le site pour s’entretenir avec le groupe. A sa sortie, Pierre Izard, président du Conseil général de la Haute-Garonne, n’a pas caché sa déception. « Nous sommes particulièrement déçus de l’entretien que nous venons d’avoir avec les hauts dirigeants de la société Imerys qui n’ont manifestement jamais envisagé la reconversion du site ou la diversification des activités. Nous nous trouvons devant un plan social déjà « ficelé », sans avoir pu obtenir de leur part les réelles raisons de ce projet qui risque de préfigurer la mort annoncée d’un savoir-faire local et d’une activité qui reste unique en France ».

Un comité central d’entreprise s’est déroulé la semaine dernière à Saint-Gaudens. Les salariés on demandé une fois le retrait du plan de sauvegarde de l’emploi. Sans succès. "La direction reste sans réponse acceptable", assure la CGT.
A.S.

Sur la photo : Les membres du comité central d’entreprise devant l’entrée du site de Blajan. Photo DR.
Source TOULECO

02/04/2012

Wienerberger a présenté ses dernières innovations à Nordbat

Premier producteur mondial de briques en terre cuite et premier tuilier européen, Wienerberger SAS propose des solutions techniques et esthétiques aux professionnels du bâtiment à travers quatre marques : les solutions Toitures avec les tuiles KORAMIC, les solutions Façade et Mur avec les briques apparentes TERCA et le bardage ArGeTon et les solutions Mur avec les briques de structure POROTHERM.

À l’occasion du Salon NORDBAT, Wienerberger SAS a présenté, en avant-première, aux professionnels de la construction du Nord de la France ses dernières innovations terre cuite.

SOLUTION TOITURE : Opalys de KORAMIC, la tuile terre cuite doublement innovante pour le Nord

Avec une palette de 37 modèles de tuiles et 210 coloris, la marque de tuiles KORAMIC de Wienerberger propose des solutions qualitatives et esthétiques répondant parfaitement aux différents critères régionaux de l’Hexagone.

Fabriquée sur l’usine de Seltz, la tuile Opalys, nouvelle référence de tuile terre cuite KORAMIC, vient idéalement compléter l’offre de l’industriel spécialement dédiée aux départements du Nord de la France.

Inspirée de la forme de la Tempête 44, la tuile Opalys concilie esthétique, simplicité et rapidité de pose grâce, entre autres, à un double emboîtement et un jeu de 12 mm.

Disponible en trois coloris (Nuagé, Anthracite et Aubergine), cette tuile du Nord à onde douce affiche une peau lisse et un cornet traditionnel. Avec seulement 10 tuiles au mètre carré pour 36 kg, Opalys se pose à joints droits ou croisés.



SOLUTION FAÇADE : ArGeLite de ArGeTon, le nouveau bardage terre
cuite du Nord

Reconnu depuis plus de vingt ans, pour la qualité de ses bardeaux terre cuite alvéolés double peau, ArGeTon amène, sans conteste, une finition d’une grande netteté et met en valeur le caractère architectural des réalisations, tant dans l’habillage de bâtiments anciens que dans les créations les plus contemporaines.

Pour compléter sa collection, ArGeTon a créé ArGeLite, sa solution de bardage en simple peau, tout en élégance et en simplicité ! C’est ainsi que, composés d’une seule paroi, les bardeaux ArGeLite deviennent un matériau de parement léger, propre à optimiser les coûts de mise en œuvre. Plus économiques, ils sont déclinés en plusieurs formats et coloris ; la réponse parfaite à tous les projets de rénovation. Ces bardeaux permettent, entre autres, la rationalisation des coûts de transport et le libre choix entre une ossature primaire en métal ou en bois. Enfin, simplicité et rapidité de pose sur rail porteur horizontal sont, plus que jamais, synonymes d’économies dans la phase de montage.



SOLUTION FAÇADE ET MUR : Maxi Thermique® une révolution TERCA pour l’architecture du Nord version BBC, une solution brevetée

Présent dans le Nord de la France avec une usine de production à Flines-Les-Râches (59), Wienerberger a spécialement développé pour le Nord de la France et les bâtiments basse consommation, la brique Maxi Thermique® TERCA, une nouvelle génération de brique qui respecte les styles architecturaux, les traditions constructives et les esthétiques de la région Nord.

Cette création, à la fois brique de façade, de structure et d’isolation s’avère trois fois plus isolante qu’un bloc classique et 5 fois plus isolante qu’un bloc béton ordinaire ! Facilitant l’accès au BBC, la Maxi Thermique® garantit également une réduction des ponts thermiques en maçonnerie de type b.

Sans enduit extérieur, le mur en brique Maxi Thermique® isolé par l’intérieur constitue la solution constructive la plus économique pour bénéficier de l’esthétique chaleureuse et incomparable d’une façade en briques apparentes.

Sa cuisson à une température de plus de 1.000° C lui assure une grande résistance, ainsi qu’une excellente longévité, estimée à plus de 100 ans (FDES). Respectant et perpétuant l’utilisation de briques apparentes dans le paysage urbain, la brique Maxi Thermique® est naturellement teintée dans la masse pour là encore une longévité exemplaire.

Soulignons aussi le gain de surface habitable induit par la Maxi Thermique®, puisque grâce à un mur porteur participant à l’isolation, la diminution possible de l’épaisseur de l’isolant intérieur se traduit naturellement par des m2 en surface habitable supplémentaires.

Enfin, TERCA complète la Maxi Thermique® d’une gamme d’éléments complémentaires pour garantir l’apport de solutions techniques et esthétiques (Maxi Poteau, Appui de fenêtre, Linteau de portes et de fenêtres, Mortier Isolant...).

Caractéristiques techniques
Brique Maxi Thermique®
• Format : L 220 x l 220 x H 65 mm
• Quantité : 56 briques au m2
• Teinte : cannelle, ligne structurée non chanfreinée
• Réaction feu : A1
• R brique = 1,02 m2.K/W et R = 4,80 m2.K/W avec le doublage 12 + 1 th 32
• UP : 0,2 W/(m2.k)


SOLUTION FAÇADE ET MUR : Maxi Poteau de TERCA, une véritable valeur ajoutée sur les chantiers du Nord

Le Maxi Poteau est issu de ces produits 100 % régionaux qui correspondent non seulement aux usages constructifs locaux, mais aussi et surtout aux attentes du marché en matière de facilité de mise en œuvre, d’économies d’énergie ou encore de réponse aux évolutions des normes constructives réglementaires.

Plus qu’un simple accessoire, le Maxi Poteau constitue la seule solution industrielle du marché pour murs de 22 en briques apparentes, en parfaite conformité avec les nouvelles réglementations sismiques et le DTU en vigueur sur la région Nord. Il permet de réaliser facilement, sans coupe fastidieuse, le coffrage des raidisseurs verticaux imposés par le DTU 20.1, notamment dans tous les angles des murs de structure.

Prêt à poser, le Maxi Poteau s’avère très facile à mettre en œuvre à partir d’une maçonnerie traditionnelle. Cette facilité de montage se traduit par des délais chantiers courts, générant une grande compétitivité. La réserve de 15 cm permet de réaliser notamment des bâtiments étudiés suivant l’Eurocode 8. La réservation pour le béton armé se situe dans l’axe du mur, facilitant le positionnement des fers en attente sur le sous-bassement. Le Maxi Poteau possède toutes les qualités inhérentes aux briques apparentes. Le raidisseur s’avère complètement coffré de brique, ce qui évite les débordements de béton au coulage.

Enfin, la composition en 2 éléments complémentaires, la Brique Poteau et le Bloc Poteau, permet de concevoir un calepinage traditionnel des joints verticaux, aussi bien en angle rentrant qu’en angle saillant, en milieu de mur ou en tableau de baie.

Caractéristiques techniques
Maxi Poteau
• Dimensions : L 220 x l 220 x h 65 mm
• Dimension de la réservation : 150 x 70 mm
• Quantités : ± 13 / ml
• Teinte : Hêtre
• Résistance à la compression : fb = 20 N/mm2 (RC 200)
• Réaction au feu : A1
Brique Poteau
• Dimensions : L 220 x l 105 x h 65 mm
• Dimension de la réservation : 150 x 70 mm
• Quantités : ± 13 / ml
• Teinte : Hêtre
• Résistance à la compression : fb = 20 N/mm2 (RC 200)
• Réaction au feu : A1



SOLUTION MUR : DRYFIX®, une révolution Wienerberger Porotherm

Afin de découvrir le procédé révolutionnaire de mise en œuvre DRYFIX®, dernière innovation de la marque POROTHERM, Wienerberger organise trois démonstrations de pose sur le stand pendant la durée du salon.

Ce nouveau liant mono-composant en mousse à prise ultra-rapide, présenté en cartouches de 0,75 kg, est utilisé pour le collage horizontal des briques rectifiées POROTHERM. Doté d’une force adhésive extrêmement élevée, il permet la réalisation de murs porteurs, pour tous types de bâtiments allant jusqu’à R+1.

Rapide et simple à utiliser, DRYFIX® POROTHERM génère un gain de temps supérieur à 50 % par rapport à une maçonnerie réalisée à la truelle et supérieur à 30 % pour une Maçonnerie Roulée®.

Toujours dans cette recherche de performances cumulées, DRYFIX® POROTHERM s’affranchit des problèmes d’intempéries avec une fiabilité totale d’utilisation jusqu’à – 5° C.


Le groupe Wienerberger est aujourd’hui le 1er briquetier mondial et le 1er tuilier européen. Présent dans 27 pays, ses 234 usines emploient plus de 12.000 personnes à travers le monde. En France, 937 salariés travaillent dans les 12 usines de tuiles et briques détenues par le groupe. Le chiffre d’affaires en 2011 atteint 193 millions d’euros avec 4 marques reconnues : ArGeTon, KORAMIC, POROTHERM, TERCA pour les activités tuiles en terre cuite, briques de structure, briques apparentes et bardage terre cuite de Wienerberger. KORAMIC est le 1er tuilier à avoir signé la Charte Environnement de l’UNICEM (Union Nationale des Industries des Carrières et Matériaux de Construction).
Source Schilling communication

01/04/2012

Ceric Technologies double la capacité de production de la briqueterie Fapro en Algérie

Sur un marché algérien de la construction actuellement très porteur, Ceric Technologies a, depuis le troisième trimestre 2010, livré et mis en route quatre briqueteries pour un tonnage annuel total de 500 000 tonnes : El Amel, à Annaba, Taghaste à Zouk-Haras, Mohammedi à Fesdis/Batna et la briqueterie Dilfer, à Azzaba.
Dernièrement, le groupe a doublé la capacité de production de la briqueterie Fapro à proximité d’Oran en dotant l’usine d’un second four Casing à joint de sable pour briques creuses de 294 tonnes/jour. L’usine peut désormais produire 200 000 tonnes par an de briques creuses. Le tout est géré à partir du système de commande et de supervision Diapason.
De l’ancienne briqueterie rachetée en 2009, Fapro n’avait gardé que quelques machines de préparation et de fabrication (mouilleur-mélangeur, broyeur et mouleuse) adaptées à la capacité de la première ligne construite autour du duo phare qui a fait la réputation de Ceric Technologies pour ce type d’usines : séchoir Anjou et four Casing.
L’augmentation de la capacité de production du premier four (passage de 30 à 34 wagons) et l’installation d’un second four aux performances de cuisson optimisées ont aussi nécessité des investissements au niveau de la préparation terre pour disposer de plus de flexibilité et de puissance de production : un nouveau broyeur dégrossisseur (modèle Pelerin 6R11) et un nouveau mouilleur mélangeur (Pelerin MM12-35) ont été installés. La partie stockage et reprise de l’argile a été modernisée et automatisée grâce à la réalisation d’une fosse à terre équipée d’un excavateur en portique. Le planning serré a été respecté et le tout a été mené à bien en l’espace de dix mois.
Source L'Industrie Céramique et Verrière

PERFECTIONNEMENT DES BRULEURS A COMBUSTIBLES GAZEUX


L'invention concerne un dispositif de distribution des gaz permettant de régler en cours de fonctionnement la distance entre le nez du brûleur et la zone de combustion sans modification notable des conditions d'alimentation en air ou en gaz combustible. L'adoption de ce dispositif devrait faciliter le réglage des fours, réduire les hétérogenéités de cuisson et donc la consommation globale d'énergie.

Date de pub : 2012-01-27
Inventeur(s) : HATTON PHILIPPE MARCEL EMILIEN [FR] +


Source Espacenet

31/03/2012

Rencontre à Oran de contacts des opérateurs économiques Algéro-tunisiens : La construction un créneau porteur

L'activité bâtiment, travaux publics et matériaux de construction constitue un créneau porteur d'opportunités d'investissements à même de consolider le partenariat algéro-tunisien, a estimé hier à Oran le directeur de la représentation commerciale tunisienne en Algérie. La construction figure parmi les secteurs les plus porteurs en Algérie, notamment dans la région de l'Oranie, a précisé M. Riadh Bezzerga, à l'occasion d'une rencontre de contacts et de partenariats organisée au profit des opérateurs économiques des deux pays. Dans le domaine considéré (matériaux de construction), les exportations tunisiennes vers l'Algérie se sont élevées en 2011 à l'équivalent de 18 millions d'euros, tandis que celles de l'Algérie vers la Tunisie ont été estimées durant la même période à près de 4 millions d'euros, a indiqué M. Bezzerga. Les échanges algéro-tunisiens dans ce créneau peuvent être renforcés davantage eu égard au potentiel réel des deux pays, a suggéré le responsable tunisien qui conduit une délégation forte d'une vingtaine d'hommes d'affaires de son pays.
Selon lui, les opérateurs tunisiens sont également intéressés par des partenariats dans les domaines de l'agroalimentaire, les composants automobiles, les industries mécaniques, électriques et chimiques (médicament), ainsi que l'ingénierie et l'informatique. Dans ce contexte, des rencontres professionnelles thématiques sont programmées en adéquation avec les créneaux identifiés par la partie tunisienne dans les différentes villes algériennes, à l'instar d'Oran où l'intérêt est orienté vers la construction. M. Bezzerga a fait savoir que les importations, tous segments confondus, de son pays à partir de l'Algérie, ont atteint en 2011 l'équivalent d'environ 448 millions d'euros, dont 88% de matières premières (énergie et lubrifiants, notamment), 5 % de produits agroalimentaires et 4 % d'industries diverses (chimiques, pneumatiques, médicaments).
La Tunisie a, quant à elle, exporté vers l'Algérie pour 328 millions d'euros, dont 43% de produits issus des industries mécaniques et électriques, 16% de l'agroalimentaire et 38% des industries diverses (pneumatiques, médicaments, plastique, matériaux de construction), alors que l'énergie et les lubrifiants représentent moins de 4%. Le responsable tunisien a également insisté sur le développement de l'investissement commun, rappelant, dans ce sens, qu'une journée d'information est prévue fin avril prochain à Alger dans le but d'identifier les opportunités d'exportation et d'investissement algéro-tunisiens dans la zone de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
En plus de cette rencontre, conjointement initiée par l'Agence algérienne pour la promotion du commerce extérieur (Algex) et son homologue "Tunisia Export Alger", un séminaire sur les opportunités d’investissement en Algérie est programmé à Tunis en juin 2012, avec la participation de l'Agence algérienne de développement de l'investissement (ANDI). Une vingtaine de sociétés tunisiennes ont fait le déplacement à l'occasion de la journée de contacts et de partenariats animée en collaboration avec la Chambre de commerce et d'industrie de l'Oranie (CCIO). Cette journée est également marquée par la présence de l'ambassadeur de Tunisie à Alger, M. Mohamed Najib Hachana, qui a été invité, à cette occasion, à visiter le Centre des conventions d'Oran (CCO) et le Salon international de l'habitat, de l'aménagement et des services organisé dans l'enceinte de cette structure.
Source El Moudjahid

Résolution 2012 : Je fais construire une maison économe et écologique

C’est le printemps et enfin je fais construire ma maison. J’en rêvais, comme 86 % des Français*. En janvier prochain, toutes les maisons seront obligatoirement BBC (Bâtiment Basse Consommation), aussi ai-je fait appel à Terreal, spécialiste de la maison économe et durable, pour me conseiller sur les choix importants à faire pour que mon rêve devienne une réalité et soit aux normes.

Ma résolution pour 2012 : je suis les conseils de Terreal.

* sondage IFOP pour Promotoit, février 2012

Clé n°1 : J’utilise l’environnement climatique

Pour utiliser au mieux l’environnement climatique, il est nécessaire d’orienter les ouvertures en fonction de la course du soleil afin de favoriser ses apports passifs en hiver et les limiter en été.

Positionner les pièces à vivre au sud permet également de profiter des apports solaires gratuits l’hiver. Les pièces secondaires et les espaces de rangement peuvent, quant à eux, être positionnés dans la partie nord de la maison.

TERREAL conseille également de privilégier les constructions traversantes pour favoriser la ventilation naturelle l’été, et de limiter les ouvertures en direction des endroits trop venteux.

Clé n°2 : Je renforce l’isolation intérieure et extérieure de ma maison

La priorité en termes d’isolation pour rendre sa maison BBC est d’isoler les parois opaques (plancher bas, mur, toiture) et traiter les ponts thermiques. De plus, favoriser l’emploi de matériaux intérieurs à forte inertie thermique permet d’éviter l’effet de surchauffe et d’inconfort l’été.

Pour trouver le meilleur compromis possible entre les apports solaires gratuits et les déperditions, TERREAL préconise l’utilisation de vitrages, d’huisseries et de systèmes d’occultation performants et adaptés à la zone géographique et à l’orientation de la maison.

TERREAL propose toute une gamme de solutions contribuant à atteindre un excellent niveau d’isolation et d’imperméabilité à l’air : les briques Calibric Th et le Calibric monomur 37,5.

Clé n°3 : Je maîtrise les débits d’air

Pour avoir une maison BBC, il est indispensable de neutraliser les fuites d’air éventuelles afin de conserver la meilleure performance thermique possible. De fait, il faut prévoir le renouvellement de l’air intérieur, essentiel à la santé des occupants et à la préservation du bâti. Il est donc nécessaire d’utiliser un système de VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) performant et adapté.

Clé n°4 : Je choisis des équipements de productions d’énergie économes

TERREAL recommande d’utiliser les énergies renouvelables pour se fournir en eau chaude sanitaire. En effet, l’utilisation de panneaux solaires thermiques couplés à un ballon d’accumulation bien calorifugé permet de diminuer fortement la consommation énergétique.

Concernant le chauffage, il représente un poste important de la consommation énergétique. Il faut veiller à choisir dans tous les cas les meilleures technologies disponibles et bien les dimensionner, utiliser des sources d’énergie renouvelable quand cela est possible, et employer un système de régulation performant.

Enfin, l’architecture bioclimatique permet de réduire les besoins en éclairage, avec de plus grandes surfaces vitrées. TERREAL conseille également l’utilisation d’ampoules basse consommations, voire de détecteurs de présence, pour les zones de couloirs.

La solution TERREAL : le Système intégral Solaire Thermique qui permet de réaliser jusqu’à 60% d’économie sur la production d’eau chaude sanitaire.

Clé n°5 : Je prends de bonnes résolutions

Si l’utilisation d’électroménager n’est pas comptée dans l’objectif de 50 KWh/m²/an de consommation moyenne d’énergie primaire fixé pour obtenir un label BBC, il est toutefois judicieux pour réaliser des économies d’énergie de veiller à prévoir dès la conception de l’habitat un local pour sécher le linge naturellement, un espace pour le congélateur dans une pièce non chauffée…

La bonne occupation du bâtiment joue également un rôle essentiel dans sa faible consommation énergétique. Le dimensionnement optimisé d’une maison basse consommation tient compte d’un mode d’occupation responsable, notamment dans l’utilisation de l’aération naturelle et des températures de consignes intérieures.

Focus sur les bonnes raisons de construire une maison BBC :

* Habiter une maison économe en énergie.
* Profiter d’une qualité de construction certifiée et répondant aux normes de demain.
* Bénéficier d’aides financières de l’Etat.
* Vivre dans un environnement confortable, tempéré en hiver comme en été.
* Respecter l’environnement (rejet de CO2 nécessaire au chauffage divisé par 4).
* Habiter dans un environnement sain grâce à une excellente qualité de l’air renouvelé.
* Valoriser son patrimoine en cas de revente.

A propos de Terreal

Fabricant de matériaux de construction en terre cuite, TERREAL propose des systèmes constructifs dans trois grands domaines d’expertise : la toiture (tuiles, cheminées et conduits de fumée, panneaux solaires, composants métalliques d’étanchéité), la structure (murs porteurs en briques) et la façade (vêtures, bardages en terre cuite et murs-manteau).
Spécialiste de l’enveloppe du bâtiment, TERREAL répond aux exigences du développement durable.

Le groupe TERREAL réalise 400 millions d’euros de chiffres d’affaires et compte 2.700 salariés dans le monde dont 1.900 en France. TERREAL possède 25 sites industriels en France, Italie, Espagne, USA, Malaisie et Indonésie.

Plus d’informations : www.terreal.com
Source AggloTV

30/03/2012

Des micro-algues pour capter le CO2 d’une cimenterie

Une expérimentation pilote est menée à l’usine Ciments Calcia de Gargenville (Yvelines) : afin de réduire les émissions de CO2, des micro-algues sont cultivées et chargées de capter une partie de ce gaz à effet de serre. Une façon de valoriser biologiquement le gaz carbonique qui est plus intéressante que le simple stockage dans le sol.

L’industrie cimentière cherche à réduire ses émissions de CO2 par différentes mesures et innovations. La filière fait notamment évoluer ses procédés industriels selon trois axes principaux : tout d’abord en amont, en contrôlant la production de gaz carbonique par des modifications de formulation du clinker et du ciment. Ensuite, en modifiant les process de production. Enfin, plus en aval, en cherchant à traiter ou à capter tout ou partie du gaz.

Si la capture et le stockage souterrain du gaz est intéressante, elle est toutefois coûteuse (le gaz nécessitant d’être purifié et mis sous pression) et elle a le désavantage de ne pas valoriser le CO2. Aussi, d’autres pistes sont-elles envisagées par les industriels, notamment l’utilisation du gaz carbonique soit en tant que matière première chimique d’intérêt pour la production d’urée, soit en minéralisation le gaz et en produisant des carbonates ex- et in-situ, soit enfin en le valorisant biologiquement. L’entreprise Ciments Calcia (groupe Italcementi) mène actuellement un projet expérimental de recyclage du gaz, sur son site de Gargenville (Yvelines). Le CO2 y sert de source de carbone pour des espèces végétales à croissance rapide (10 fois plus rapide que des plantes).

Projets « Algues » et « Vasco »
ciments calcia micro-algues CO2
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Ciments Calcia ©
L’installation pilote repose sur la culture dans des photo-bioréacteurs (des tubes en verre maintenus éclairés et chauffés à 25 °C, contenant de l’eau, des nutriments et du CO2) de micro-algues qui captent le gaz carbonique. Une fois concentrées, filtrées et séchées, elles peuvent être utilisées directement (production de biomasse ou de biocarburant) ou brûlées, afin de fournir une deuxième fois de l’énergie, améliorant ainsi le bilan carbone. Les micro-algues peuvent même, dans le cas de certaines espèces, produire des molécules à haute valeur ajoutée : lipides, protéines, pigments, antioxydants, etc. Des produits qui peuvent représenter jusqu’à 25, voire 50 % du
poids de la micro-algue. Mais pour l’instant, l’installation n’en est qu’à ses balbutiements. L’industriel teste actuellement les souches les plus adaptées au captage du CO2. Si les expérimentations ont véritablement démarré avant l’été 2011, les résultats définitifs ne seront toutefois pas connus avant 2013. Il sera alors temps de passer du stade expérimental au stade industriel, un saut qui n’est pas du tout maîtrisé. Les débuts sont donc modestes.

Sur le site de Beaucaire (Gard), Ciments Calcia mène un autre projet, « Vasco » (Valorisation et stockage du CO2), un programme global de management du dioxyde de carbone sur toute la zone Fos-Berre-Gardanne qui implique différents partenaires, y compris une aciérie (Arcelor Mittal), des complexes pétrochimiques, ou des centrales thermiques à gaz et à charbon. Les émissions locales sur la zone pourraient atteindre les 20 Mt/an en 2025. D’où la volonté de développement durable territorial grâce à une optimisation entre la valorisation biologique et industrielle du CO2 (utilisation dans l’agro-alimentaire ou dans le traitement des eaux), et le transport stockage de gaz, soit en milieu aquifère salin profond (au large de Fos) soit par bateau pour la récupération assistée d’hydrocarbures au Moyen-Orient (via le terminal de liquéfaction de Fos). La première phase du projet, qui dispose d’un budget de près d’un million d’euros, servira à évaluer les différentes valorisations possibles, leurs paramètres clefs et leurs bénéfices potentiels. Le tout avant de démarrer une phase de tests pilotes peut-être en 2013.

La cimenterie de Gargenville en quelques chiffres :
- Dernière cimenterie d’Île-de-France, elle couvre 20 % des besoins de la région et 50 % de ceux du département des Yvelines ;
- Production annuelle de 600.000 tonnes de produits répartis en quatre types de ciments normalisés, 75 % en vrac et 25 % en sacs ;
- Des rejets de 300.000 tonnes de CO2 par an
Source Batiactu

Blajan/Tuilerie : la carrière de la discorde

Depuis deux mois, le maire Jean-Bernard Castex est à temps plein dans son action de soutien à la tuilerie. Dernièrement, il était à Paris, dans le bureau du sénateur Alain Chatillon, en compagnie des dirigeants d'Imérys Christian Schenck et Pierre Jonnard. Nous l'avons rencontré pour en savoir un peu plus sur cette réunion ainsi que sur les prochaines rencontres.

Quel est votre sentiment sur cette rencontre ?

Je dirais que cet échange a été tendu, animé et difficile. Le désaccord provient essentiellement de la nouvelle carrière d'extraction d'argile.

Pouvez-vous préciser le problème ?

Les dirigeants d'Imérys ne comprennent pas que nous nous sentions floués. Le 16 juin 2011, une nouvelle carrière d'argile de 14,8 ha s'ouvre au lieu-dit Séguie et sept mois après, le groupe nous annonce brutalement un projet de fermeture de la tuilerie ! Nous avons fait tous les efforts pour faciliter l'ouverture, je rappelle que dans le dossier d'enquête d'utilité publique, Imérys prétendait « avoir besoin d'une visibilité à long terme, c'est-à-dire des réserves de l'ordre de 30 ans », afin de « poursuivre sa politique globale d'investissement en faveur d'une amélioration de l'outil de travail ». On sait qu'actuellement l'autorisation d'ouverture d'une carrière est très difficile à obtenir, mais eux disposent maintenant d'une réserve de terre pour plus de 50 ans ! Nous voulons que cette terre soit exploitée à Blajan, il n'est pas question qu'elle parte ailleurs !

Mais Imérys a proposé de s'investir dans la revitalisation du site…

Je ne peux pas accepter la cessation de l'activité autour de la terre qui serait une réelle perte d'identité, une dispersion de notre potentiel et de notre capital humain. Nous restons cependant ouverts à toute proposition qui serait structurante et favorable pour notre commune et notre bassin de vie. Le préalable à toute discussion sur un projet de revitalisation est l'arrêt de la suspension de la procédure de fermeture. Le sous-préfet nous réunit jeudi 30 mars avec la Dreal, la Direccte, le commissariat de la réindustrialisation et la direction d'Imérys, j'espère que des propositions centrées sur l'activité autour de la terre seront avancées.
Source La Dépêche

Un nouveau matériau isolant haute performance

Jackon Insulation a mis au point un nouvel isolant haute performance d’une conductivité thermique nettement inférieure aux isolants conventionnels en mousse de polystyrène extrudé (XPS),Jackodur Plus.

Avec seulement 0,027 W/(m•K), cet isolant atteint une conductivité thermique exceptionnellement basse pour des isolants XPS, grâce notamment à l’emploi d’un nouveau gaz isolant. Jackon Insulation réagit ainsi aux exigences toujours croissantes dans l’isolation thermique des bâtiments. La valeur d‘isolation de Jackodur Plus est 30 % supérieure aux produits XPS courants. Ainsi, il est possible de réaliser des éléments particulièrement minces répondant aux exigences de protections thermiques extrêmes. JACKODUR Plus a déjà obtenu l’agrément du Deutsches Institut für Bautechnik (DIBT) pour l’utilisation dans la construction et la confirmation SIA en Suisse. Il répond à la norme EN 13164. Ses applications majeures résident dans les domaines soumis à de fortes contraintes telles que l’isolation des murs extérieurs des caves, l’isolation de la dalle basse ou encore l’isolation sous la chape. Il est également utilisé pour l’isolation des toitures plates inversée, du plafond d’un dernier étage et pour l’interposition d’un joint isolant.
Source France BTP

29/03/2012

Les matériaux de construction chutent fortement en février 2012

« Douche froide en février », titre la dernière note de conjoncture de l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction. En effet, la production de granulats et béton prêt à l’emploi a enregistré des chutes vertigineuses par rapport à un mois de janvier plutôt favorable. Détails.


Les livraisons de granulats ont enregistré une chute de 32% (en données corrigées des jours ouvrables – cjo) par rapport au mois de février 2011, indique la lettre mensuelle de conjoncture de l’Unicem. En cause ? La rigueur et la durée des intempéries qui ont sévi en début d’année, qui ont affecté l’activité dans bon nombre de régions de France. Le Béton prêt à l’emploi (BPE) n’aura pas échappé non plus à cette vague de froid, affichant une production en chute de 33.6% par rapport à l’an dernier.

L’ampleur de la contraction est quasiment la même si l’on compare aux chiffres de janvier 2012, soit entre 32 et 33%, respectivement pour les granulats et le BPE, en données cvs-cjo. Ce qui, en cumul sur les trois derniers mois, rend la tendance négative par rapport au trimestre précédent (-10% pour les granulats et -6% pour le BPE), de même que par rapport à l’an dernier (-6.4% pour le granulat ; -8.7% pour le BPE).

Situation pas désespérée…
Mais « ces chiffres sont à relativiser », estime L’Unicem. Car les volumes constatés courant février 2012 sont en effet très inférieurs à ceux observés en moyenne sur les 23 dernières années ! On compte ainsi un tiers de production en moins sur le granulat, et près de 20% de moins sur le BPE. « Il faudra donc attendre les résultats des prochains mois pour constater si, d’une part, un rattrapage de l’activité perdue en février s’effectue au moins partiellement, et si, d’autre part, la tendance de fond, plutôt haussière, insufflée par des carnets de commandes encore nourris, se confirme d’ici à l’été », souligne l’Unicem.

D’un côté des carnets de commandes encore bien étoffés pour les mois à venir, de l’autre, un climat des affaires et des prévisions d’activité jugées défavorables. Entre les deux, une période électorale qui conduit à un comportement attentiste. Pour autant, l’Unicem pointe les difficultés que devraient rencontrer les collectivités locales face aux restrictions des financements bancaires. « Cette situation est dommageable pour le secteur des travaux publics pour lequel l’assèchement des ressources financières bancaires constitue un frein rédhibitoire à l’activité et donc à la demande de matériaux », conclut la fédération.
Source Batiactu

A wave of leveraged-buyout debt is beginning to crash down on Europe's shores

Over the next five years, some $550 billion of loans made to European companies taken over in leveraged buyouts will mature, according to data crunched by Dealogic for U.K. law firm Linklaters LLP, in a study to be published Tuesday.

A wave of leveraged-buyout debt is beginning to crash down on Europe's shores, Dana Cimilluca reports on Markets Hub. Photo: Reuters.

The scale of the maturing debt is daunting in itself, but a number of additional factors—including weak economies in Europe and tightening capital requirements for banks—could make it particularly acute for lenders and borrowers, according to the report, titled "Negotiating Europe's LBO debt mountain."

In a worst-case scenario, default rates, already rising sharply, could surge further, resulting in additional pain for both banks and private-equity firms, whose returns have been hampered by economic head winds and the absence of robust markets for deals and initial public offerings that they rely on for selling their investments.

Unlike in the U.S., where many big private-equity-backed companies are gaining breathing room by refinancing through a booming junk-bond market, banks in Europe are in little mood to grant these firms fresh loans. The region's junk-bond market, meanwhile, is less developed than that of the U.S., although European companies could seek to borrow in the U.S.

Even if companies are able to refinance their maturing debt, they may have to pay a higher interest rate for the funds, adding another burden and reducing the returns for private-equity companies.

Should companies be unable to refinance or pay off their debts, creditors could be forced to accept less than what they are owed, sometimes in the form of equity.

To be sure, markets could become more hospitable. Europe's high-yield-debt market could return to the rapid growth of the two years to mid-2011, if worries about the euro zone's more financially troubled governments continue to ease. Other providers of capital, such as insurance companies, pension funds and hedge funds, could buy new debt, though in some cases these players may be looking to pick up existing loans at a discount to their face value in anticipation of a restructuring.

The debt mountain facing private-equity firms goes back to 2004, when the last buyout boom began. Cheap credit helped fuel a historic wave of LBO activity on both sides of the Atlantic, as private-equity firms bought companies using a mix of their own cash and—predominantly—borrowed funds. The boom lasted for nearly five years, until the 2008 financial crisis. In Europe, most of the money came from bank loans.

The debt begins to come due in earnest this year; $69 billion of European LBO loans will mature, according to the Linklaters report.

Already, some companies are struggling to cope with the debt they took on. In one high-profile deal, Terra Firma Capital Partners spent $6.7 billion, much of it as debt, to buy EMI Group Ltd. in 2007. EMI's lender, Citigroup, foreclosed on the record company early last year.

A number of factors are conspiring against banks' willingness to pony up more funds in the form of risky leveraged loans. For one, many of the firms are heavily exposed to sluggish domestic markets; the euro-zone economy is expected to contract slightly this year and grow only modestly thereafter. New regulations are forcing banks to hold more capital and to reduce leverage, which is likely to reduce their appetite for such loans. Moreover, the ability of so-called Collateralized Loan Obligation funds—traditional buyers of LBO debt—to buy new debt is limited, as many of these funds will soon mature and return money to investors, taking them out of the market.

"The economic and banking environment has changed considerably" since the buyout loans in question were made, Chris Howard, a Linklaters partner in London who co-authored the report, said Monday. "It's a major problem."

All this could drive up an already high default rate for leveraged-loan-backed companies. The default rate for the Standard & Poor's European Leveraged Loan Index was 4.1% in December, more than double the year-earlier level, according to the report.

Source THE WALL STREET JOURNAL By DANA CIMILLUCA

28/03/2012

Nouveau : un site 100% dédié à la brique de parement


Découvrez les particularités et différentes utilisations de la brique dans les constructions actuelles. Pour tout savoir sur la filière, les industriels fabricants, avec de nombreuses illustrations. (Fédération Française des Tuiles et Briques).
Source Briquedeparement

L’expérience de la terre cuite au profit de la terre crue

La terre crue est l’un des matériaux de construction les plus anciens, déjà utilisé dans l’Égypte ancienne. Ce matériau peut être mis en oeuvre de multiples façons : le pisé, le torchis, l’adobe, le bloc de terre comprimée, etc. Les fabricants de briques de terre cuite se sont logiquement intéressés aux produits de terre crue, tout d’abord parce que la matière première, l’argile, est la même et que pour les produits comme l’adobe ou les blocs de terre comprimée, les procédés de fabrication sont assez proches. Les qualités écologiques du matériau ne leur ont pas échappé : l’absence de cuisson en fait un matériau peu gourmand en énergie. Dans un contexte largement dominé par les normes, les certifications et les réglementations, s’est posé la question de la caractérisation des produits, en particulier de leur aptitude à être mis en oeuvre dans des bâtiments répondant aux exigences actuelles. C’est tout naturellement que les briquetiers se sont tournés vers le Centre technique de matériaux naturels de construction (CTMNC) qui possède une longue expérience dans la caractérisation des produits de terre cuite. Depuis plusieurs années le CTMNC se consacre donc à développer ses connaissances de ce matériau et a pour cela mis en place une équipe dédiée au développement de la recherche sur les produits de terre crue.


Les briques de terre crue présentent différents formats
Caractérisation des argiles

Comme pour la terre cuite, le constituant principal des produits de terre crue est le mélange argileux. C’est lui qui va définir à la fois le mode de fabrication (procédé de mise en forme par moulage, pressage ou filage, conditions de séchage,…) mais aussi les propriétés du produit fini.
Sa composition, sa granulométrie, sa teneur en certains oxydes, matières organiques ou sels solubles sont des facteurs qui vont avoir une influence sur différents paramètres comme sa coloration, son rapport avec l’eau, sa résistance mécanique, …
Le CTMNC étudie et caractérise depuis longtemps des mélanges argileux provenant des différents fabricants de produits de terre cuite et possède de ce fait des équipements et des méthodologies d’essai adaptés à leur caractérisation. Leur composition peut être déterminée par des analyses chimiques et minéralogiques, le dosage de constituants spécifiques, des analyses granulométriques. L’aptitude au façonnage du matériau est déterminée grâce à l’évaluation de sa plasticité et par la réalisation d’essais d’extrusion. Son aptitude au séchage est quant à elle évaluée par des simulations en enceintes climatiques de cycles de séchage. Les mesures de reprise d’humidité, de variations dimensionnelles, de résistance mécanique permettent d’étudier le comportement du matériau cru. L’analyse des efflorescences et des inclusions permettent d’étudier les pathologies éventuelles que peut présenter le produit, qu’il soit de terre cuite ou de terre crue. L’acquisition de l’ensemble de ces connaissances sur les mélanges argileux et la maîtrise des différents outils de caractérisation permettent au CTMNC de répondre à certains besoins des fabricants de produits de terre crue concernant leur matériau.
Essais spécifiques

Dans le domaine des essais sur produits, le CTMNC possède une expérience certaine et reconnue pour la caractérisation des produits de terre cuite suivant des protocoles normés: caractérisation de la résistance mécanique, la résistance à l’abrasion, la résistance au gel, la conductivité thermique,… La démarche du CTMNC pour la mise en place d’essais propres à la terre crue passe par plusieurs étapes.
Dans un premier temps, l’étude et l’adaptation simple d’essais dédiés à la terre cuite, dont les protocoles sont déjà écrits, ont été réalisés, comme la conductivité thermique ou le dimensionnement des produits.
Dans un second temps, des essais plus spécifiques ont été envisagés sur la base des normes d’essai de matériaux de construction, des normes traitant de produits de terre crue comme la norme française XP P13 901 ( norme expérimentale XP P13 901 (octobre 2001) « Blocs de terre comprimée pour murs et cloisons: définitions – Spécifications – Méthodes d’essais – Conditions de réception ») ou d’autres normes étrangères. Il s’agit alors de développer de nouveaux protocoles et de définir la pertinence et la faisabilité de ces nouveaux essais. C’est le cas pour les essais de résistance mécanique (résistance à la compression en sec et en humide), de variations dimensionnelles (retrait/gonflement), de comportement vis-à-vis de l’eau sous forme liquide (résistance au contact) et sous forme de vapeur (propriétés hygroscopiques, perméabilité à la vapeur d’eau). Tout l’enjeu est de mettre en place des protocoles d’essais pertinents, reproductibles, réalisables pour la grande majorité des produits et qui soient reconnus par la profession et les utilisateurs.
Une dernière étape consistera à déduire des résultats obtenus les conditions d’utilisation et de mise en oeuvre des différents produits. En effet, s’il s’agit d’un mur extérieur soumis ou non aux intempéries, si le mur est enduit, s’il est porteur ou si c’est une simple cloison, si cette cloison est en milieu sec (chambre) ou en milieu humide (salle de bain) alors les niveaux de performance exigés ne seront évidemment pas les mêmes. Cette démarche devra également tenir compte de la grande variété de produits de terre crue ; variété de composition, de mode de mise en forme et de dimensions des produits.
Techniques de mise en oeuvre

Les produits de terre crue sont destinés à être mis en oeuvre dans un ouvrage. Une fois la matière première, les procédés de fabrication et le produit caractérisés, il faut donc s’interroger sur sa mise en oeuvre. Pour les produits de terre cuite, le CTMNC a acquis une bonne connaissance des pratiques de mises en oeuvre dans le respect des normes et des réglementations en vigueur, et ce à travers son rôle majeur dans la rédaction de plusieurs DTU (normes de mise en oeuvre), sa participation à la mise en place d’Avis technique et de fréquentes visites de chantiers en cours. De plus, le CTMNC a intégré les outils de modélisation et les logiciels de calculs aux études mécaniques, thermiques, acoustiques, à l’étude du comportement au feu des murs. Jusqu’alors ces calculs prennent en compte les caractéristiques intrinsèques des produits de terre cuite, mais une fois caractérisés, les produits de terre crue pourront bénéficier de ces outils. L’une des voies qui semble particulièrement pertinente pour la terre crue est l’étude du comportement hygrothermique d’un mur, c’est-à-dire la migration de la vapeur d’eau dans la paroi, grâce au logiciel WUFI®.(Wärme und Feuchte instationär – Chaleur et humidité transitoires) est un programme développé par l’IPB (Fraunhofer-Institut für Bauphysik)
Des réglementations complexes

Dans le secteur de la construction, comme dans beaucoup d’autres, il est bien difficile d’échapper aux normes et aux règlements. La sécurité a évidement été la première raison de la mise en place de ces règles, puis l’harmonisation des marchés et des pratiques, et plus récemment la prise de conscience de l’importance de construire des bâtiments durables, dans le respect de l’environnement. Le CTMNC, du fait de son statut de Centre technique industriel a pour mission de se tenir informé et d’analyser le contexte normatif et réglementaire qui touche ses filières : la terre cuite, la pierre naturelle et plus récemment la terre crue. Cela concerne de nombreuses réglementations : règlement européen des produits de construction, réglementation thermique RT 2012, réglementation sismique, acoustique, résistance et comportement au feu des matériaux de construction, et les diverses réglementations liées à l’environnement, ainsi qu’environ 250 normes françaises et européennes. Le CTMNC participe à l’évolution de ces textes en nommant des experts dans les commissions de normalisation. Ce rôle actif qu’il a mené depuis de nombreuses années au service de la terre cuite, le CTMNC le poursuit pour les produits de terre crue à travers sa participation à l’élaboration de règles professionnelles. Cette démarche prénormative vise à faire un état des connaissances et à établir un guide pour mettre en oeuvre correctement ce produit encore mal connu par une grande partie des entreprises du bâtiment. Une fois validées par la Commission Prévention Produit (C2P) de l’Agence Qualité Construction, ces règles professionnelles permettront en outre de faciliter l’usage des produits de terre crue puisque ceux-ci seront pris en garantie sans étude particulière ni surprime par les assureurs. En parallèle des règles professionnelles, le CTMNC souhaite aussi participer au développement de normes spécifiques aux problématiques des produits de terre crue, que ce soit des normes d’essai, de caractérisation des produits, de niveau de performance ou de mise en oeuvre.
Études chimiques et physiques

Afin de répondre aux nombreuses demandes, le CTMNC a logiquement mis son expérience de la terre cuite au profit de la terre crue, que ce soit pour une meilleure connaissance de la matière première, des produits, des comportements des produits au sein d’un ouvrage et de la prise en compte de ce matériau dans la normalisation et la réglementation. Il ne s’agit pas seulement pour le CTMNC de caractériser un produit fini mais d’aller plus loin dans ses investigations. Tout comme dans le domaine de la terre cuite, des projets de recherche sont consacrés à la terre crue afin de comprendre le comportement d’un produit cru, les phénomènes physiques et chimiques au cours de sa fabrication et de sa mise en oeuvre. Dans le cadre de ces projets de recherche et du travail mené autour des règles professionnelles, le CTMNC souhaite tisser un réseau efficace dédié à la promotion de la terre crue, c’est pourquoi il collabore avec des organismes spécialisés tel que CRAterre et a intégré récemment l’association nationale des pro fessionnels de la terre crue (ASterre).
Source L'Industrie Céramique et Verrière

27/03/2012

Tuile en terre cuite grande dimension :La Karat® XXL désormais en noir saphir

La tuile Karat XXL se caractérise par un design élégant et fonctionnel et se décline en 5 couleurs modernes et intenses. Cette grande qualité lui a valu d'être récompensée par un « Red Hot Design Award ».
Edito batipôle

Erlus, l’un des principaux fabricants allemands de matériaux pour toitures et conduits de fumée en céramique, propose désormais la tuile Karat® XXL en coloris noir saphir. Présente sur le marché depuis 2005, cette tuile de grande dimension ne nécessite que 9,3 pièces par mètre carré et convient aux toitures à très faible pente jusqu´à 10 degrés.
Associant rentabilité et design haut de gamme, la Karat® XXL est particulièrement appréciée des maîtres d’oeuvre qui veulent une construction écologiquement responsable, un design exigeant et novateur ainsi qu´une fonctionnalité optimale. Très polyvalent, ce modèle répond à toutes les contraintes techniques et s’adapte à tous les styles de toiture selon les régions et les climats.

La tuile Karat® XXL est commercialisée avec une gamme complète d´accessoires pour garantir une fonctionnalité optimale ainsi qu´une esthétique irréprochable.

La tuile Ergoldsbacher Karat® XXL a reçu en 2006 le red dot design award pour sa qualité et son design exceptionnel. Depuis 2011, cette tuile est fabriquée dans la nouvelle usine Erlus de Teistungen (Thuringe) en Allemagne.

Détails techniques :
Dimensions : 23,5 cm x 48 cm
Pureau moyen : 38,5 – 40,5 cm
Tuiles par m2 : 9,3 pièces
Poids réel : 45 kg/m2

La tuile Karat XXL existe également en rouge vieilli, brun cuivré, noir mat et titane argenté. Les tuiles Erlus sont disponibles auprès des négoces de matériaux.

De plus amples informations sur le site Internet www.erlus.com ou par téléphone au 03 89 71 59 61.

A propos de ERLUS :
ERLUS est l'une des entreprises allemandes leaders dans la fabrication de matériaux de couverture et de fumisterie. Elle possède 3 sites de production à Neufahrn, Ergoldsbach et Teistunge aini que 4 pôles logistiques répartis en Allemagne. Cette PME s’impose dans le domaine du conduit de fumée grâce à des systèmes innovants fonctionnant avec tous les types de combustibles et adaptés aux contraintes des maisons BBC. De nombreux prix et distinctions sont venus étayer une évolution constante dans le domaine du design dans la couverture : le iF Design Award pour les tuiles Linea®, Karat®, Forma® et GF XXL® et le reddot Design Award pour Karat® XXL. La tuile ERLUS Lotus®, première tuile autonettoyante, a reçu le MATERIALICA Design Award et la gamme d'architecture STUDIOLINIE ARCHI-TECTUM, le iF material Gold Awards en mars 2011. Le système Ergoldsbacher E58 SL a été salué au salon BAU 2009 avec le prix de l'innovation dans la catégorie „Prix pour produit innovant - Construire sur du déjà existant".
Source Batipôle