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21/11/2025

La Tuilerie de Limoux entre hier et aujourd’hui, une grande renaissance !

Symbole de vitalité économique au XXe siècle, la briqueterie s’est muée en un pôle culturel de grande importance. Si une grande page industrielle s’est tournée voilà quelques décennies, c’est désormais une nouvelle ère, résolument tournée vers la culture, qui s’ouvre en ce lieu emblématique.

Longtemps, dans le prolongement du quartier Saint-Antoine, l’immense carcasse de brique s’était assoupie, vestige du formidable essor économique que connut le pays au sortir de la Seconde Guerre mondiale.

Fondée en 1919 route de Pieusse par Segondino Fiorio, la Tuilerie du Languedoc, profitant d’une argile de première qualité, allait rapidement dominer le secteur de la construction sur le territoire et bien au-delà.

Une marque de fabrique

Partout en France, les tuiles limouxines et les demeures estampillées "Fiorio" vinrent coiffer toitures et maisons durant la seconde moitié du XXe siècle. Durant les trente glorieuses (1945-1975), l’entreprise comptabilisait jusqu’à quatre cents employés, travaillant jour et nuit dans la poussière et le vacarme des chaînes de production. Ainsi de nombreux habitants du quartier Saint-Antoine étaient eux-mêmes des employés de la Tuilerie.

Vers la fin du siècle dernier, l’entreprise familiale passa sous le contrôle de grands groupes tel Coverland puis Redland avant que le site historique ne ferme en 2007. Malgré tout, une nouvelle usine correspondant au cahier des charges imposé par le marché et la mondialisation vit alors le jour sous l’enseigne Monier à quelques kilomètres de là.

Ce déménagement mit fin à une époque : celle des ouvriers en bleu de travail pédalant chaque matin vers l’usine, et du ballet incessant des camions chargés de tuiles. La grande Tuilerie s’était tue, telle une bête mécanique désormais inerte.

Trente mois de travaux pour une renaissance

En installant de premiers locaux, la Communauté de communes du Limouxin sortit, il y a quelques années, le site de sa léthargie.

Qui plus est, elle lança un ambitieux projet de reconversion. Trente mois de travaux furent nécessaires pour donner naissance à un complexe culturel d’envergure, conçu par l’architecte Jacques Ferrier. Celui-ci a désiré conjuguer modernité et mémoire : façades ocre rappelant l’argile, toiture inspirée de l’ancienne tuilerie et utilisation des fameuses tuiles limouxines, autant de clins d’œil à l’histoire du lieu.

Une nouvelle dimension pour le territoire

Abritant désormais l’école de musique, le siège de la Communauté de communes et une vaste salle événementielle, le site se veut un atout majeur pour le territoire. Le congrès des maires du département, organisé ce jour, en constitue la première manifestation officielle. D’autres suivront rapidement : le rassemblement Pyrénéo, une compétition de MMA, le Trophée des sports… Et dès le début de l’année, l’école de musique prendra ses quartiers dans ses nouveaux locaux.

Avec "La Tuilerie", c’est une nouvelle page de l’histoire limouxine qui s’écrit, celle d’un lieu désormais dédié à la culture sous toutes ses formes.

Source La Dépêche du Midi

07/07/2025

Monier lance le TOP+ le 08 juillet

Monier a hâte de vous faire découvrir TOP+, son nouveau programme de fidélité imaginé spécialement pour les artisans-couvreurs.

  • Des récompenses à la hauteur de leur engagement
  • Et toujours plus de proximité avec eux.
  • Rendez-vous le 08 juillet pour le grand dévoilement.

On ne vous en dit pas plus… mais vous allez adorer ce que Monier réserve pour les artisans-couvreurs ! 

Source LinkedIn

24/04/2024

Le tuilier Monier affirme son enracinement dans les Ardennes malgré les crises

Éprouvée par l’envolée des prix de l’énergie puis par la chute de la construction, la filiale du groupe américain BMI s’est restructurée et a investi pour assurer sa pérennité sur le site de Signy-l’Abbaye.

"Nous voulons garder le site", déclare Olivier Hazard, directeur depuis deux ans, de la tuilerie Monier de Signy-l’Abbaye. Le message n’est pas anodin tant l’usine lancée en 2008 par Lafarge, puis entrée dans le giron du groupe américain BMI en 2017, est éprouvée par les crises. Il y eut d’abord l’envolée des prix de l’énergie amorcée en 2022 au déclenchement de la guerre en Ukraine. Dotée du plus long four d’Europe (200 mètres de long), qui a pour mission de cuire les tuiles à 1 115 degrés, Signy a une facture énergétique qui représente 30 % de ses coûts de production. « Nous avons dû ralentir notre production», ne cache pas M. Hazard. L’entreprise a dû aussi répercuter l’inflation sur ses prix de vente qui ont augmenté de 40 %.

Par ailleurs, la tuilerie, qui fournit le nord est de la France et le Benelux, est confrontée, depuis l’an passé, à la chute de l’activité construction qui se traduit par une baisse de 35 % de la demande de tuiles. Le groupe a dû arrêter l’usine entre fin novembre et fin décembre. La production était de 18 millions de tuiles en 2023 contre 19,5 millions en 2022. Elle devrait être moindre cette année. "Notre démarche d’amélioration continue nous permet d’être confiants en l’avenir" Directeur de l’usine de Signy-l’Abbaye

Il y a des conséquences sociales à ces ralentissements. L’entreprise, qui affichait, il y a quelque temps, un effectif de 130 personnes, s’est séparée de son gros volant d’intérimaires pour rester sur son socle de 87 salariés en CDI. Le site de Signy a obtenu le feu vert de l’État pour avoir recours à l’activité partielle de longue durée (APLD), qu’elle a utilisé pendant dix jours en janvier dernier. Soucieuse de « conserver ses compétences », l’entreprise a profité du ralentissement pour lancer des formations, améliorer sa qualité et sa productivité.

Olivier Hazard, qui a œuvré dans le passé dans l’automobile, en a importé certaines méthodologies dont le « travail standardisé ». « Nous avons travaillé en groupe avec les opérateurs et les techniciens afin d’identifier les meilleures pratiques, les meilleurs gestes et postures, afin de les partager dans des plans d’action », fait savoir le dirigeant. Monier a mis en place des outils de « vérification du respect des standards » afin de faciliter la vie du personnel et l’amélioration de la qualité. Les rebuts ont ainsi baissé de 5 points. «Notre démarche d’amélioration continue nous permet d’être confiants en l’avenir », indique le dirigeant. Il précise que Monier a investi récemment 2 millions d’euros notamment dans un système de récupération de chaleur, qui a réduit de 8 % la consommation de son four. L’entreprise a travaillé aussi sur la sécurité et prévention des risques. « Nous avons passé 735 jours sans accident avec arrêt, c’est une grande fierté pour nous», indique Olivier Hazard. Pour marquer le coup, la tuilerie ardennaise a planté un arbre comme il est de tradition au sein de BMI. Les Ardennais ont choisi un chêne pour être en accord avec leur terroir. C’est aussi un vœu de longévité pour une entreprise qui aura encore besoin à court terme de s’adapter aux difficultés du marché en attendant un retour de la demande, espéré pour la mi-2025.

Source L'Union