Le choix des matériaux utilisés est crucial pour un logement confortable, économique et écologique. Les constructeurs doivent trouver le parfait compromis entre leurs propriétés et les contraintes qu’ils doivent satisfaire, explique l’académie Aix Marseille. Afin d’assurer la performance thermique des bâtis, les constructeurs peuvent d’ores et déjà adopter le système de construction 100 % terre cuite. Outre son coût réduit, ce matériau naturellement isolant et à faible impact carbone évite la perte en surface habitable.
Améliorer la performance thermique des constructions
Le « Pack logement collectif » développé par l’entreprise Bio’Bric permet d’homogénéiser la façade et d’éviter les déperditions de chaleur. Naturellement isolants, ces éléments en terre cuite, dont l’épaisseur de l’isolant est réduite de 4 à 6 cm, permettent de gagner de la surface habitable. Les consommations énergétiques sont également limitées grâce à la performance thermique du logement. Il associe les briques de mur à des accessoires thermiques en terre cuite, à savoir :
- des planelles d’about de plancher isolées ou alvéolaires pour traiter les ponts thermiques ;
- une gamme de briques de murs alvéolées procurant une résistance thermique comprise entre 1,00 et 1,50 m².K/W ;
- des briques à bancher-acrotère pour traiter les ponts thermiques en acrotères haut et bas ;
- un coffre de volet roulant en terre cuite innovante, pratique, performante et esthétique.
La terre cuite pour réduire les coûts de construction et l’impact carbone des bâtiments.
Utiliser la terre cuite pour limiter les coûts et l’impact carboneL’utilisation de la terre cuite permet de réduire les dépenses liées à l’élévation des murs de 35 % selon l’entreprise. Les constructeurs bénéficient d’un gain considérable sur le coût de la maçonnerie. Par ailleurs, les planelles isolées évitent de recourir à des rupteurs thermiques onéreux. Cette solution réduit par ailleurs l’impact carbone du bâtiment. En effet, la marque emploie de l’argile géosourcée et renouvelable, extraite à proximité de ses sites de production. Le fabricant se distingue de plus par l’utilisation massive d’énergie décarbonée pour la production de ses briques. Cela permet de diminuer les émissions de CO2 de 45 %. D’ici à 2027, elles seront réduites jusqu’à 90 %.
Un impact environnemental réduit
Selon les explications du groupe Bouyer Leroux, différents projets sont déjà mis en place afin d’atteindre cet objectif. Il bénéficie d’un financement France Relance « Décarbonation de l’industrie » pour deux d’entre eux. L’utilisation de l’air chaud en sortie de four pour le séchage des briques ainsi que les foyers biomasse sont parmi les procédés écologiques déployés par Bio’Bric. Dans le but de rendre les briques plus isolantes et légères, le fabricant intègre de la biomasse (sciure de bois et coques de tournesol) au mélange argileux. Pour la cuisson, il privilégie la sciure de bois qui produit de l’énergie au contact de l’air chaud.
Un système constructif 100 % terre cuite.
L’entreprise a également investi pour l’installation de panneaux solaires. Ces derniers permettent de couvrir 100 % des besoins électriques des sites. Le choix de ce matériau plus écologique et performant thermiquement permet aux acteurs du bâtiment d’adopter un système constructif durable. Pour en savoir plus : biobric.com. Que pensez-vous de ces matériaux de construction ? Je vous invite à partager votre avis, vos remarques ou nous signaler une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .
Source NeoZone par Christiana Ravolanirina