Les distributeurs et fabricants de matériaux de construction demandent à l’ensemble des acteurs de l’industrie de la construction de rouvrir rapidement les chantiers, avant qu’il ne soit trop tard.
« Chaque secteur économique subit la crise, mais celui de la construction est possiblement plus critique », soutient Richard Darveau, président et chef de la direction de l’AQMAT, qui regroupe l’ensemble des quincailliers, centres de rénovation et fabricants de matériaux de construction.
L’industrie insiste : les 10 semaines du printemps et du début de l’été comptent pour 50 % de ses ventes annuelles. La suspension des projets de construction pendant cette période équivaudrait, pour elle, à l’annulation de la période de magasinage d’avant-Noël, scénario qui serait dramatique pour l’industrie du détail.
« On peut encore survivre avec des chantiers fermés toute la semaine prochaine, mais après, ça devient vraiment problématique parce que la fenêtre de travail en construction neuve ne dure pas longtemps », affirme le PDG par voie de communiqué.
Selon un coup de sonde mené par l’Association, 62 % des détaillants souffriraient déjà de la fermeture des chantiers et 12 % menacent de fermeture si la suspension des travaux devait se poursuivre. Le décret gouvernemental en vigueur interdit les travaux jusqu’au 13 avril.
La demande des quincailliers n’a pas été appréciée par les syndicats de travailleurs. La FTQ-Construction, qui représente, à elle seule, 44 % des 180 000 travailleurs de l’industrie, avait elle-même réclamé la fermeture des chantiers avant que le gouvernement prenne la décision.
Surprise, la FTQ-Construction a préféré ne pas réagir à l’appel lancé par les centres de rénovation. Par contre, le Conseil provincial des métiers de la construction (l’Inter), qui représente le quart des travailleurs de l’industrie, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère.
« Ceux qui tentent, à ce stade-ci, de remettre en question la fermeture des chantiers sont déconnectés de la réalité et devraient revoir leurs priorités, a déclaré le président de l’Inter, Michel Trépanier. En ce moment, notre seul souci [...] est de rester en santé et de respecter les consignes de confinement et de distanciation sociale qui sauvent des vies. »
En attendant, le syndicat dit travailler avec la CNESST à l’établissement de normes de sécurité que l’industrie devra respecter au moment de la réouverture. Une opération certes souhaitable, mais à la fois si complexe qu’elle ne saurait se faire à la hâte, précise-t-on du côté de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ).
« On parle ici de toute une chaîne de production à redémarrer, réagit son vice-président, François Bernier. Même si on le voulait, on ne peut pas faire cela du jour au lendemain. Il faut s’y préparer et c’est ce à quoi chacun travaille actuellement. »
Source Journal De Montreal
« Chaque secteur économique subit la crise, mais celui de la construction est possiblement plus critique », soutient Richard Darveau, président et chef de la direction de l’AQMAT, qui regroupe l’ensemble des quincailliers, centres de rénovation et fabricants de matériaux de construction.
L’industrie insiste : les 10 semaines du printemps et du début de l’été comptent pour 50 % de ses ventes annuelles. La suspension des projets de construction pendant cette période équivaudrait, pour elle, à l’annulation de la période de magasinage d’avant-Noël, scénario qui serait dramatique pour l’industrie du détail.
« On peut encore survivre avec des chantiers fermés toute la semaine prochaine, mais après, ça devient vraiment problématique parce que la fenêtre de travail en construction neuve ne dure pas longtemps », affirme le PDG par voie de communiqué.
Selon un coup de sonde mené par l’Association, 62 % des détaillants souffriraient déjà de la fermeture des chantiers et 12 % menacent de fermeture si la suspension des travaux devait se poursuivre. Le décret gouvernemental en vigueur interdit les travaux jusqu’au 13 avril.
La demande des quincailliers n’a pas été appréciée par les syndicats de travailleurs. La FTQ-Construction, qui représente, à elle seule, 44 % des 180 000 travailleurs de l’industrie, avait elle-même réclamé la fermeture des chantiers avant que le gouvernement prenne la décision.
Surprise, la FTQ-Construction a préféré ne pas réagir à l’appel lancé par les centres de rénovation. Par contre, le Conseil provincial des métiers de la construction (l’Inter), qui représente le quart des travailleurs de l’industrie, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère.
« Ceux qui tentent, à ce stade-ci, de remettre en question la fermeture des chantiers sont déconnectés de la réalité et devraient revoir leurs priorités, a déclaré le président de l’Inter, Michel Trépanier. En ce moment, notre seul souci [...] est de rester en santé et de respecter les consignes de confinement et de distanciation sociale qui sauvent des vies. »
En attendant, le syndicat dit travailler avec la CNESST à l’établissement de normes de sécurité que l’industrie devra respecter au moment de la réouverture. Une opération certes souhaitable, mais à la fois si complexe qu’elle ne saurait se faire à la hâte, précise-t-on du côté de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ).
« On parle ici de toute une chaîne de production à redémarrer, réagit son vice-président, François Bernier. Même si on le voulait, on ne peut pas faire cela du jour au lendemain. Il faut s’y préparer et c’est ce à quoi chacun travaille actuellement. »
Source Journal De Montreal
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