Pour mieux répondre à la demande, l’industriel lance une collection de tuiles design, investit dans son outil de production, renforce sa présence dans l’Ouest de la France et déploie une nouvelle communication.
L'Ultima Koramic, pour une image contemporaine de la tuile
Wienerberger se porte bien. Le premier briquetier mondial et premier tuilier européen a affiché pour 2017 une augmentation de 5 % de son chiffre d’affaires mondial. Celui-ci a dépassé la barre des trois milliards (3,1 Md€ pour être précis). Sa filiale française n’a pas à rougir non plus de son bilan. «Notre chiffre d’affaires s’est élevé à 187 M€, en hausse de 6 % par rapport à l’année précédente », se félicite Francis Lagier, son dirigeant. Avant de préciser : « notre croissance a été portée par la brique de structure, avec une performance de +10 %. Sur la tuile, segment qui pèse 60 % de nos volumes, cela a été plus difficile en raison, principalement, de l’atonie ou la baisse du marché de la rénovation. Mais aussi de la migration, sur le marché du logement, de la maison individuelle vers le collectif et de la concurrence des autres matériaux notamment sur la toiture plate. »
Pour une image contemporaine de la tuile
Pour conjurer ce sort et « redonner une image contemporaine à la tuile », l’industriel commercialise depuis quelques semaines une nouvelle collection sous sa marque Koramic : Collection Design Koramic. « Elle a été conçue comme une alternative esthétique aux toitures plates, explique-t-on chez Wienerberger. Par leurs profils ultra plats et leurs finitions modernes, elle allie esthétique épurée et performance du toit en pente (…) et répondent parfaitement aux envies des particuliers sensibles aux finitions des maisons modernes et premium. » Cette collection est composée de deux modèles : Ultima TFP (à très faible pente) et Nueva (à aspect plat). En parallèle à ce lancement, la gamme Aléonard qui a été développé sur le marché de la rénovation des bâtiments historiques, va être déclinée « sur le marché des belles demeures ».
15 M€ d’investissements dans la production
Ce lancement s’accompagne d’investissements dans l’outil de production. Ainsi, 5 M€ ont été alloué à la rénovation du four de la briqueterie d’Achenheim (Alsace) et environ 3,5 M€ à celle du séchoir de la ligne UL5 de la tuilerie de Lanterne-Vertière(Doubs). Près de 3,5 M€ ont été débloqué pour l’ouverture pour la fin 2018 d’une nouvelle ligne de production CLIMAmur sur le site de Betschdorf (Alsace). Et depuis deux ans, plus de 3 M€ ont été consacré pour augmenter la production de briques apparentes et plaquettes dans l’usine de Flines-lez-Raches (Nord).
La conquête de l’Ouest
Par ailleurs, pour renforcer son activité dans le Centre et l’Ouest de la France, Wienerberger a développé une tuile terre cuite « fortement galbée » selon Francis Lagier, pour répondre aux spécificités régionales. Elle servira de produit d’appel ». Le fabricant a aussi déployé une force de vente et de prescription dédiée à cette zone et implanter des dépôts (stocks de proximité) sur le modèle de ce qu’il avait initié dans le Centre Est et dans le Nord de la France.
« D’autre part, explique Francis Lagier, pour faciliter la vente aux négoces et répondre aux besoins des couvreurs, nous proposons des solutions globales comprenant tous les accessoires : écrans sous toitures, closoirs, rivets, panneaux solaires ou photovoltaïques… ».
« Demandez-nous la terre »
Et pour finir, Wienerberger a décidé de réunir ses 5 marques (Porothem, Koramic, Aléonard, Terca et Argeton) sous une même signature : « Demandez-nous la terre ». Présentée sur Norbat qui s’est tenu à Lille du 11 au 13 avril 2018, cette nouvelle baseline a pour objectif, d’après la communication de l’industriel, « d’intégrer aussi bien l’utilisateur que l’ouvrage dans sa démarche de modernisation et de valorisation de la terre cuite. » Elle sera progressivement déployée sur l’ensemble de ses supports techniques et commerciaux. « Jusqu’au digital. »
Source Le Moniteur par Guillaume Fedele
L'Ultima Koramic, pour une image contemporaine de la tuile
Wienerberger se porte bien. Le premier briquetier mondial et premier tuilier européen a affiché pour 2017 une augmentation de 5 % de son chiffre d’affaires mondial. Celui-ci a dépassé la barre des trois milliards (3,1 Md€ pour être précis). Sa filiale française n’a pas à rougir non plus de son bilan. «Notre chiffre d’affaires s’est élevé à 187 M€, en hausse de 6 % par rapport à l’année précédente », se félicite Francis Lagier, son dirigeant. Avant de préciser : « notre croissance a été portée par la brique de structure, avec une performance de +10 %. Sur la tuile, segment qui pèse 60 % de nos volumes, cela a été plus difficile en raison, principalement, de l’atonie ou la baisse du marché de la rénovation. Mais aussi de la migration, sur le marché du logement, de la maison individuelle vers le collectif et de la concurrence des autres matériaux notamment sur la toiture plate. »
Pour une image contemporaine de la tuile
Pour conjurer ce sort et « redonner une image contemporaine à la tuile », l’industriel commercialise depuis quelques semaines une nouvelle collection sous sa marque Koramic : Collection Design Koramic. « Elle a été conçue comme une alternative esthétique aux toitures plates, explique-t-on chez Wienerberger. Par leurs profils ultra plats et leurs finitions modernes, elle allie esthétique épurée et performance du toit en pente (…) et répondent parfaitement aux envies des particuliers sensibles aux finitions des maisons modernes et premium. » Cette collection est composée de deux modèles : Ultima TFP (à très faible pente) et Nueva (à aspect plat). En parallèle à ce lancement, la gamme Aléonard qui a été développé sur le marché de la rénovation des bâtiments historiques, va être déclinée « sur le marché des belles demeures ».
15 M€ d’investissements dans la production
Ce lancement s’accompagne d’investissements dans l’outil de production. Ainsi, 5 M€ ont été alloué à la rénovation du four de la briqueterie d’Achenheim (Alsace) et environ 3,5 M€ à celle du séchoir de la ligne UL5 de la tuilerie de Lanterne-Vertière(Doubs). Près de 3,5 M€ ont été débloqué pour l’ouverture pour la fin 2018 d’une nouvelle ligne de production CLIMAmur sur le site de Betschdorf (Alsace). Et depuis deux ans, plus de 3 M€ ont été consacré pour augmenter la production de briques apparentes et plaquettes dans l’usine de Flines-lez-Raches (Nord).
La conquête de l’Ouest
Par ailleurs, pour renforcer son activité dans le Centre et l’Ouest de la France, Wienerberger a développé une tuile terre cuite « fortement galbée » selon Francis Lagier, pour répondre aux spécificités régionales. Elle servira de produit d’appel ». Le fabricant a aussi déployé une force de vente et de prescription dédiée à cette zone et implanter des dépôts (stocks de proximité) sur le modèle de ce qu’il avait initié dans le Centre Est et dans le Nord de la France.
« D’autre part, explique Francis Lagier, pour faciliter la vente aux négoces et répondre aux besoins des couvreurs, nous proposons des solutions globales comprenant tous les accessoires : écrans sous toitures, closoirs, rivets, panneaux solaires ou photovoltaïques… ».
« Demandez-nous la terre »
Et pour finir, Wienerberger a décidé de réunir ses 5 marques (Porothem, Koramic, Aléonard, Terca et Argeton) sous une même signature : « Demandez-nous la terre ». Présentée sur Norbat qui s’est tenu à Lille du 11 au 13 avril 2018, cette nouvelle baseline a pour objectif, d’après la communication de l’industriel, « d’intégrer aussi bien l’utilisateur que l’ouvrage dans sa démarche de modernisation et de valorisation de la terre cuite. » Elle sera progressivement déployée sur l’ensemble de ses supports techniques et commerciaux. « Jusqu’au digital. »
Source Le Moniteur par Guillaume Fedele
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