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01/04/2014

Hervé Gastinel bioexpress

GASTINEL Hervé Né le 11 mars 1966 à Guérande (Loire-Atlantique), fils de Jean-Louis Gastinel ingénieur, directeur de production (s. d.) et de Marie-Pierre Bourvon enseignante ... 2003. Chargé d’enseignement à l’Éna et à Paris II-Panthéon-Assas (s. d.).

Diplômé de l’ESSEC, lauréat de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris, Hervé Gastinel a également obtenu un MASTER 203 marchés financiers, marchés des matières premières et gestion du risque (Paris IX, Dauphine). Il est par ailleurs ancien élève de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA).
Hervé Gastinel a été successivement Inspecteur des Finances (1993), Conseiller technique au Cabinet du Président du Sénat en charge des affaires économiques et financières et des nouvelles technologies (1997), Directeur du Plan et secrétaire du Comité exécutif du Groupe Saint-Gobain (1998).
En septembre 2000, il est nommé Directeur Général de la société Industrielle de Tuiles (devenue Saint-Gobain Terreal), puis Président-Directeur Général en septembre 2001. La société a pris la dénomination de Terreal après avoir quitté le giron de Saint-Gobain en 2003 à l’occasion d’un premier LBO avec les fonds d’investissement Carlyle & Eurazeo. Elle a ensuite été détenue par le fonds LBO France et, depuis l’été 2013, par un groupe d’investisseurs mené par Goldman Sachs, Park Square & ING.
Hervé Gastinel a été réélu Président de la FFTB (Fédération Française des Tuiles et Briques) en juin 2014 après un premier mandat de juin 2005 à juin 2008. Il a également assuré la présidence de la Commission tuiles de la fédération et a présidé le GIE Briques de France. Il est membre du Comité Exécutif de TBE (Fédération Européenne des Tuiles et Briques) et Vice-Président de l’AIMCC (Association des Industries de Matériaux, Produits, Composants et Equipements pour la Construction). De 2011 à 2014, il a occupé le poste de Président de l’association Promotoit qui regroupe les principaux industriels de la toiture et en est aujourd’hui membre du Conseil d’Administration. Il est aussi membre du Conseil d’Administration de l’association Promodul qui devient l’interlocuteur privilégié du gouvernement dans le cadre de la Nouvelle France Industrielle sur le volet de la rénovation thermique des bâtiments.
Hervé Gastinel est l'auteur, en collaboration avec Eric Bernard, de l'ouvrage "Les marchés boursiers dans le monde" (Editions Montchrestien). Il a aussi enseigné à l'Université de Paris II, à l'ENA ainsi qu’à l'ESSEC et a été Maître de Conférence à Sciences Po.
Qui assurera la relève des grands patrons du LBO ?
« Confrérie », « contre-pouvoir » des fonds, « lobby patronal »... : à l'âge d'or des LBO (acquisitions d'entreprise par effet de levier de la dette) en 2006-2007, le Trèfle, cercle discret et informel de puissants dirigeants de grandes entreprises en LBO, était associé à tous les pouvoirs. Nul, chez les fonds actionnaires, n'aurait vraiment osé contester officiellement la ligne de l'un de ses membres, même présumé (l'identité de ses participants n'a jamais été totalement publique). Mais, après dix ans d'existence, le Trèfle a perdu de l'influence qu'on lui prêtait et certaines de ses figures emblématiques. Levier pourtant incontournable des dirigeants pour rééquilibrer leur pouvoir face aux fonds d'investissement, il doit maintenant trouver sa relève.
Exception française
Au départ, ils sont une quinzaine de grands patrons à créer cette exception française dans le paysage européen du capital-investissement, où les fonds dictent alors les termes des transactions, et notamment le partage des plus-values. Les dirigeants de Vivarte (Georges Plassat), Frans Bonhomme (Michel Pic), Picard (Xavier Decelle), Fraikin (Olivier de La Morinière), Terreal (Hervé Gastinel), se rassemblent de façon informelle sous l'impulsion d'Olivier Legrain (Materis) pour échanger sur les bonnes pratiques des montages d'acquisition en pleine expansion, où ils se retrouvent aussi investisseurs, ainsi que sur les sujets sensibles (package de rémunération des dirigeants, actionnariat salarié, fiscalité des dirigeants, relations avec les fonds). Ils créent aussi leur propre fonds commun par lequel ils investissent de manière croisée dans les groupes des uns et des autres.
La concurrence entre fonds aidant aussi pour s'arracher les meilleures opérations, le rapport de force penche en leur faveur. Dans certaines enchères, la cause est perdue sans le soutien des dirigeants. Mais la bascule se révèle véritablement avec la cession de Converteam. La revente du groupe en 2008, deux ans après l'avoir sorti vivotant du giron d'Alstom, cristallise les tensions avec les fonds, pour qui l'inversion du rapport de force est allée trop loin. Pierre Bastide et l'équipe de management élargie reçoivent autour de 900 millions d'euros, plus que la plus-value du fonds vendeur Barclays Private Equity. Un « LBO jackpot » qui fait craindre aux fonds un précédent.
La crise rebat les cartes
Mais la crise éclate et rebat les cartes. Elle remet en question une série de montages plombés par la dette et la chute des résultats. Et, avec ces derniers, l'influence de dirigeants que les fonds n'ont pas hésité à remplacer. D'autres patrons se sont lassés, ou ont rejoint des grands groupes de l'industrie. Georges Plassat a rejoint Carrefour en 2012, alors que Vivarte commençait à souffrir de la mauvaise conjoncture. Michel Pic, dirigeant historique de Frans Bonhomme, a cédé les rênes en 2009 et son groupe, depuis, est tombé entre les mains de créanciers.
Deux dirigeants cependant seront restés jusqu'au bout incontournables. Hervé Gastinel, le patron de Terreal, depuis sa sortie du giron de Saint-Gobain en 2003, encore aux commandes jusu'en Mai 2015 malgré deux profondes restructurations. Et enfin l'initiateur du Trèfle lui-même, Olivier Legrain, à la tête de Materis depuis sa sortie de Lafarge en 2001. Il assure depuis la restructuration financière du groupe la revente de divisions. Mais il prendra lui-même le large en fin d'année 2014.
Selon un dirigeant du secteur, la défense d'intérêts communs au sein du Trèfle se justifierait moins aujourd'hui : « Avec l'enchaînement de LBO d'une série d'entreprises, la courbe d'expérience des dirigeants a augmenté. Les rapports entre fonds et patrons de LBO sont plus équilibrés. » Jusqu'à quand ? Pour l'heure, quelques très grands patrons dictent leurs conditions dans leurs opérations (lire ci-dessous). Mais ils n'en sont pas à leur coup d'essai.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/23/06/2014/LesEchos/21713-125-ECH_qui-assurera-la-releve-des-grands-patrons-du-lbo--.htm#M2MTEuoQWsoKJF1A.99

Dénomination TREFLE 
Adresse TREFLE, 19 PLACE DE LA RESISTANCE 92130 ISSY LES MOULINEAUX SIREN 479 766 578 SIRET (siege) 47976657800013 
N° de TVA Intracommunautaire Activité (Code NAF ou APE) Activités des sociétés holding (6420Z) 
Forme juridique société par actions simplifiée Date immatriculation RCS 09-12-2004  
Capital social 6 755 520,00 €
TREFLE II, Société par action simplifiées au capital de 3 438 080€, a débuté son activité en février 2006.
Hervé GASTINEL est président de la société TREFLE II. Le siège social de cette entreprise est actuellement situé 19 Place de la Resistance - 92130 Issy les moulineaux
TREFLE II évolue sur le secteur d'activité : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite

Epoux de Valérie Gastinel: En 2006, Valérie Gastinel créé le cabinet Gastinel Avocats dédié au droit de la propriété intellectuelle. Le positionnement du cabinet lui permet d’offrir ses services auprès d’une clientèle composée de sociétés, créateurs indépendants, professionnels du droit (avocats, conseils en propriété industrielle, etc.).« Counsel », responsable du groupe Propriété Intellectuelle du cabinet d’avocats international Clifford Chance durant 12 ans, Valérie Gastinel a conseillé et assisté de nombreuses sociétés françaises et étrangères dans tous les domaines du droit de la propriété intellectuelle.
Valérie Gastinel a exercé au sein de la Délégation Générale pour l’Armement (DGA) où elle a acquis une solide expérience notamment dans la négociation et la rédaction de contrats de coopération internationale en recherche et développement, licences de brevets et de savoir-faire, dans un environnement industriel très international et à forte innovation technologique impliquant des Etats et des industriels étrangers.
Valérie Gastinel est membre de l’APRAM (Association des Praticiens du Droit des Marques et des Modèles)

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