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16/01/2009

BTS industries céramiques à Vierzon

Nombre d’établissements : 1
Taux de réussite : 70 %
Au lycée Henri-Brisson de Vierzon, les bacheliers STI spécialité génie des matériaux, STL chimie de laboratoire et des procédés industriels et S, toutes spécialités confondues, sont admis en priorité. Quelques bacheliers STI génie mécanique sont recrutés chaque année.
Horaires hebdomadaires en 1re année : français (3 h) ; langue vivante (2 h) ; mathématiques (3 h) ; sciences physiques (5 h) ; gestion et vie des entreprises (1 h) ; conception des produits-étude des outillages (6 h) ; matériaux et procédés de mise en œuvre (12 h) ; techniques de décoration (2 h).
Le secteur des industries céramiques va du traitement des matériaux à la prospection et à la vente du produit fini. Les débouchés se situent dans la céramique technique (horlogerie de pointe, micro-ordinateurs, prothèses), la céramique lourde (tuiles, briques réfractaires, etc.), les céramiques du bâtiment (sanitaires…), la céramique spatiale ou encore la vaisselle et l’ornementation.


Le BTS "industries céramiques" s'adapte aux nouvelles données économiques
Le BTS industries céramiques devrait faire peau neuve à la rentrée 2009. Le nouveau cursus va renforcer la capacité des élèves à produire des concepts, via notamment un enseignement en philosophie. Le travail sur les formes et les couleurs s’effectuera à l'aide de l'outil informatique. L’objectif est de préparer « les jeunes à évoluer en céramique d'art, artisanale ou industrielle, explique Eric Tortochot, IA-IPR (inspecteur d’académie – inspecteur pédagogique régional) Arts appliqués et chef de projet de la rénovation, pour mieux coller aux besoins d’une profession qui connaît un nouvel essor. » A l’occasion, le BTS devrait être rebaptisé concepteur en art et industrie céramique.
Une bonne insertion professionnelle
Actuellement, ce BTS se prépare uniquement au lycée Henri-Brisson de Vierzon. Avec un taux d'insertion meilleur que certaines écoles d'ingénieurs ou de commerce. Les promotions d’une vingtaine d’élèves n’arrivent pas à satisfaire les besoins des entreprises (40 offres d’emploi ont été proposées cette année). Paradoxalement, la réforme du bac technologique STI, spécialité génie du matériau, pourrait occasionner des dommages collatéraux au BTS industries céramiques. La spécialité céramique n’étant plus obligatoire, le vivier de bacheliers qui souhaitent poursuivre des études dans ce domaine pourrait se tarir... Un exemple qui illustre bien les difficultés à faire coïncider formations et besoins des entreprises.

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