Les plus anciens s’en souviennent, la tuilerie rythmait la vie du village, et ce, jusqu’à l’incendie de 1962, qui vit disparaître dans les flammes l’outil de travail de nombreux deyvillois.
L’historien Philippe Picoche, après avoir réalisé avec son épouse Anne-Marie, un livre et une passionnante exposition sur les tuileries de Deyvillers, Aydoilles et Grandvillers, a déroulé, lors d’une conférence, devant un auditoire captivé, non seulement l’histoire de ces trois usines, liées entre elles, mais aussi et surtout, il a su mettre l’accent sur le dur labeur de ces hommes et de ces femmes qui travaillaient dans des conditions plus que pénibles. Les tuiles exposées à la médiathèque et celles qui furent présentées, dont certaines gravées transmettent des messages, ces objets du passé en disent long sur le savoir-faire de ces ouvriers.