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30/09/2023

ITALIE- Fbm, Briziarelli contrainte de scinder l''entreprise

Les propriétaires des usines de tuiles de Marsciano, qui produisent des matériaux de construction, ont décidé de diviser l'usine en deux unités et de fermer une ligne de production en réponse au système européen de taxe sur les émissions.

Contraint de scinder l'entreprise en deux unités, pour éviter d'être écrasé par le mécanisme européen de compensation CO2 pour les entreprises énergivores. Cela arrive à Fornaci Briziarelli, qui produit des tuiles en terre cuite à Marsciano. Vincenzo Briziarelli, président de l'entreprise ainsi que de Confindustria Umbra, a annoncé ce choix dans une interview accordée à Sole24ore.

Comme il l'explique à Tgr Umbria, il s'agit du dernier recours pour éviter que la fiscalité européenne dont souffre FBM n'étouffe l'entreprise en limitant sa croissance et ses investissements, sans tenir compte des investissements verts réalisés. Le problème est la distorsion d'une loi européenne, le système ETS, qui taxe les entreprises énergivores sur la totalité de leurs émissions, sans les relier à la taille et aux unités produites. Le mécanisme prévoit que dans certains secteurs, l'entreprise qui produit plus de 25 000 tonnes de CO2 par an doit acheter des crédits pour compenser, ce qui ces dernières années a fait l'objet de spéculations au point de devenir très coûteux. Ainsi, bien que FBM ait réduit ses émissions de plus de 50 %, atteignant ainsi les niveaux des meilleurs du secteur au niveau européen, elle se retrouve à payer 2 millions d'euros par an. Tandis que les petites entreprises ne sont pas imposées, même si elles n’investissent pas dans la conversion énergétique et disposent de systèmes plus polluants.

La seule solution reste donc de diviser l'entreprise en deux groupes, pour réduire le montant total des émissions. Un choix qui a des coûts importants, mais qui semble être le seul moyen d'éviter une perte de compétitivité tant sur le marché intérieur qu'en termes d'exportations. Une ligne de production a déjà été arrêtée, comme l'a confirmé Briziarelli lui-même à Tgr Umbria. Bien qu'elle ait investi massivement dans les systèmes et la technologie au point d'avoir des émissions de CO2 par unité de produit parmi les meilleures du secteur au niveau européen, en raison d'un défaut du système, l'entreprise se retrouve à devoir payer plus que les entreprises qui n'ont pas investi dans la conversion. énergie. En effet, le calcul est effectué sur la totalité des émissions et non sur celles par unité de produit : un critère qui pénalise les grandes entreprises.

Source RaiNews par Élisa Marioni