Le carnet de commande de l’entreprise familiale déborde.
« Désolé, on est submergés, il nous faudrait des bras et des jambes en plus pour pouvoir décrocher le téléphone quand on est déjà face à des clients. » Casque sur les oreilles, derrière le guichet d’accueil, Christophe Dewulf tente de raisonner son interlocuteur, raccroche dans un soupir.
Les clients ont beau se bousculer, le four centenaire de la briqueterie familiale qu’il dirige avec son frère, et dont la cheminée se découpe haut dans le ciel d’Allonne (Oise) n’ira pas n'ira pas plus vite. Il le faudrait pourtant, si l'on écoutait les ...