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22/02/2025

Faut-il taxer le rachat d’actions ?

Les rachats d’actions ont atteint des records l’an dernier, parmi les entreprises du CAC 40.

"Ce genre d’opération réalisée par les sociétés du CAC 40 n‘est pas vertueuse. Il faut la pénaliser et favoriser l’actionnariat salarié". Natalia Pouzyreff Députée Renaissance des Yvelines

C’est en 2023 que j’ai pris conscience de l’ampleur du phénomène des rachats d’actions en vue de leur annulation par de grandes entreprises cotées. Dès 2021, les rachats d’actions ont atteint un niveau record dans notre pays avec 23,8 milliards d’euros, soit 1,1 % de la capitalisation boursière. La tendance s’est confirmée en 2022 – 24 milliards – et 2023, avec plus de 30 milliards d’euros !

Cette pratique concerne principalement des sociétés matures du CAC 40 ayant fait des bénéfices exceptionnels et sans projet d’investissement immédiat. Elle peut certes permettre de renforcer la structure capitalistique de l’entreprise mais le plus souvent elle vise à accroître la valeur boursière des titres et ainsi à mieux rémunérer les actionnaires par annulation du nombre d’actions rachetées. Que la France compte de grandes entreprises leaders sur les marchés mondiaux qui réalisent de forts bénéfices et attirent ainsi des capitaux est une bonne chose.

Qu’elles mettent en œuvre des programmes de rachat d’actions en vue de leur annulation n’est en revanche pas très vertueux eu égard à l’impact sur l’investissement et le partage de la valeur au détriment des salariés. Aux États-Unis, où les rachats d’actions sont courants, ce constat a conduit le président Joe Biden à introduire une législation visant à encadrer cette pratique.

Entrée en vigueur le 1er janvier 2023, l’Excise Tax on Repurchase of Corporate Stock prévoit ainsi un prélèvement de 1 % sur les rachats d’actions, taxe que l’administration américaine a envisagé de faire passer à 4 %. En mars 2023, le président Emmanuel Macron dénonçait le procédé « des grandes entreprises qui font des revenus tellement exceptionnels qu’elles en arrivent à utiliser cet argent pour racheter leurs propres actions » et d’appeler à trouver la bonne technique pour que ces sociétés « distribuent davantage à leurs salariés ».

Forte d’un long engagement en faveur de l’actionnariat salarié dans ma carrière préparlementaire, j’ai pris attache en août 2023 avec la Fédération française des associations d’actionnaires salariés et anciens salariés (FAS) dans l’idée de déposer un amendement visant à favoriser l’actionnariat salarié. Le dispositif proposé est le suivant : majorer de 1 % le taux de la taxe sur les transactions financières, actuellement fixé à 0,3 %, pour les rachats d’actions de sociétés capitalisées plus d’un milliard d’euros, tout en prévoyant une possibilité d’exonération si au moins un dixième des actions rachetées est attribué gratuitement aux salariés de manière égale et concomitante à l’annulation des autres actions.

Ma démarche n’est pas idéologique mais pragmatique : encourager les grandes entreprises qui aujourd’hui rachètent leurs actions à développer l’actionnariat salarié et à favoriser l’investissement en vue de concilier défis industriels et cause environnementale.

Comment taxer le rachat d’actions ? 

"Cette pratique qui ne bénéficie qu’aux actionnaires est la manifestation ultime d’un capitalisme dégénéré. Il faut l’interdire ou la taxer à 100 %". François Hommeril Président de la CFE-CGC

Racheter des actions pour les détruire est l’acte anticapitaliste le plus répugnant qui puisse exister. On ne parle pas ici des rachats nécessaires à distribuer des actions à ses salariés. Mais de cette pratique obscène qui consiste à détruire du capital aux seuls fins de faire monter le cours de l’action d’une entreprise, enrichir ses actionnaires par la spéculation et au surplus échapper à l’impôt.

Le regretté Bernard Maris considérait cet acte suicidaire comme la manifestation ultime d’un capitalisme dégénéré dépourvu de ce qui fait sa substance : inventivité, initiative, prise de risque, ce que, usuellement, on appelle, « l’esprit d’entreprise ». Plus de 30 milliards d’euros de rachats d’actions en 2023 pour le CAC 40, quand l’économie est au ralenti et que les dépôts de bilan font la chronique quotidienne de la presse régionale. Magie du chiffre, 30 milliards, c’est justement ce que Bruno Le Maire déclare rechercher dans les finances publiques pour passer son rabot austéritaire.

Ainsi, et alors que les entreprises n’auront jamais été autant gavées d’argent public sans discernement ni condition (plus de 200 milliards), le haut du panier de l’économie française brûle les euros qu’il a captés en comprimant la chaîne de valeur et en consommant les aides de l’État. Leurs actionnaires nous rient au nez, tout le monde dit que c’est mal, et personne ne fait rien. Et pourtant, tout serait si simple avec un peu de volonté politique et un peu moins de cynisme de la part de nos dirigeants qui s’offusquent du moindre larcin d’un fraudeur social et passent l’éponge en baissant les yeux devant ce qui est peut-être un des plus énormes scandales de notre époque troublée.

Il faut interdire cette pratique, ou la taxer à 100 %. À tout le moins, exiger le remboursement de toutes les aides publiques perçues par les entreprises qui pratiquent cette calcination de la valeur. Défier le pouvoir actionnarial qui régente une économie définitivement financiarisée est possible. Encore faut-il avoir l’esprit libre et la pensée claire. Autant dire une mission, tant les charlatans de l’économie qui squattent les plateaux des médias ont rependu un épais brouillard de propagande tentant à absoudre ces pratiques pour « plaire aux marchés ».

Rachats d’actions : comment les multinationales confisquent les richesses

Racheter des actions pour les détruire, c’est la marque assumée d’un capitalisme sans idée. Une machine qui tourne à vide quand l’urgence climatique impose des investissements et une créativité sans précédent. On peut se demander comment restaurer un peu de confiance en l’avenir pour une jeune génération exigeante et soucieuse du bien commun devant un spectacle aussi désolant d’égoïsme. La CFE-CGC se bat pour une société de liberté de prospérité et de solidarité.

Pour y arriver, nous pensons qu’il faut réformer la structure juridique des entreprises et empêcher le capital et ses représentants de guider toutes les décisions de l’entreprise dans le seul objectif de maximiser le profit de ses actionnaires. Empêcher le rachat d’actions sera le premier signe d’une reconquête de l’intelligence dans le projet de développement des entreprises.

Source L'Humanité

21/02/2025

Les prix des matériaux de construction sont élevés et en hausse aux États-Unis

Les données de l'indice des prix à la production du Bureau of Labor Statistics des États-Unis ont montré que les prix des matériaux de construction aux États-Unis ont augmenté de 1,4 % en janvier et de 40,5 % depuis février 2020. Les experts estiment que des prix des intrants plus élevés sont encore à venir.

Indice des prix à la production janvier 2025 (graphique avec l'aimable autorisation d'Associated Builders and Contractors)

C'est ce qu'affirme l'Associated Builders and Contractors (ABC), une organisation professionnelle basée aux États-Unis qui représente plus de 23 000 entreprises de construction dans le pays.

L'analyse d'ABC indique que les prix globaux des intrants de construction sont supérieurs de 1,3 % à ceux de l'année précédente, tandis que les prix des intrants de construction non résidentielle sont supérieurs de 0,7 %.

Les prix ont augmenté dans les trois sous-catégories d’énergie le mois dernier : les prix du pétrole brut ont augmenté de 14,8 %, tandis que les prix du gaz naturel et des matières énergétiques non transformées ont augmenté respectivement de 13,7 % et de 13 %.

Anirban Basu, économiste en chef de l’ABC, a déclaré : « Cette escalade rapide est due en grande partie à trois facteurs. Tout d’abord, les prix de l’énergie ont fortement augmenté. Ensuite, les producteurs augmentent souvent leurs prix en début d’année. Et troisièmement, de nombreux acheteurs se sont précipités pour acheter des intrants avant que les droits de douane potentiels n’entrent en vigueur, et cette forte demande a fait grimper les prix. »

Alors que Trump menace d’imposer de nouveaux droits de douane, comment ces mesures pourraient-elles affecter le secteur de la construction ?

Les nouvelles de cette semaine concernant de possibles droits de douane sur les importations d’acier américain font suite à une « pause » sur les droits de douane sur les produits mexicains et canadiens. Quelles pourraient être les conséquences pour le secteur de la construction ?

Basu a noté que les tarifs proposés par l’administration Trump pourraient aggraver la hausse des coûts à l’avenir.

« Les tarifs douaniers… pourraient continuer à faire grimper les prix des intrants dans les mois à venir », a déclaré Basu. « Les taxes à l’importation permettent aux producteurs nationaux d’augmenter leurs prix, et les nouvelles taxes de 25 % sur l’acier et l’aluminium auront précisément cet effet si elles restent en vigueur. »

« Selon l'indice de confiance dans la construction d'ABC , une forte majorité d'entrepreneurs s'attendent à ce que leurs ventes augmentent au cours des six prochains mois, et la combinaison d'une demande accrue d'intrants de construction et de la confusion persistante dans la chaîne d'approvisionnement suggère que l'escalade des prix des intrants pourrait s'accélérer au cours du premier semestre 2025. »

Indice des prix à la production, janvier 2025 (tableau avec l'aimable autorisation d'Associated Builders and Contractors)


Source ConstructionBriefing  par Mitchell Keller




20/02/2025

wienerberger annonce l'annulation de 2 % de son capital-actions après la conclusion du rachat d'actions

wienerberger s'engage à une politique d'allocation de capital disciplinée qui améliore constamment la valeur actionnariale tout en maintenant à tout moment une position de bilan solide. Les rachats d'actions ainsi qu'une politique de dividendes attrayante offrent un rendement accru aux actionnaires. Dans le cadre de sa politique d'allocation de capital, wienerberger s'engage à racheter et à annuler 1 à 2 % de son capital social chaque année, en fonction des conditions du marché.

wienerberger est un fournisseur international de premier plan de solutions innovantes et écologiques pour l'enveloppe du bâtiment dans les domaines de la construction neuve et de la rénovation, ainsi que des infrastructures pour la gestion de l'eau et de l'énergie. Même dans les périodes difficiles, wienerberger a constamment poursuivi sa stratégie de croissance créatrice de valeur. Le développement de l'entreprise a été très satisfaisant, combinant croissance organique, programme ambitieux d'optimisation commerciale et opérationnelle et acquisitions attrayantes pour élargir le portefeuille de l'entreprise.

Le programme de rachat d'actions le plus récent a été conclu début février 2025.

Du 30 décembre 2024 au 7 février 2025 inclus, la société a acquis 1 125 000 actions ordinaires au porteur de Wienerberger AG à un prix moyen de 26,78 € via la Bourse de Vienne.

Heimo Scheuch, PDG de wienerberger, a commenté :

« Les rachats d'actions constituent un élément important de notre stratégie d'allocation de capital et, associés à une politique de dividendes attrayante, offrent un rendement accru aux actionnaires. La semaine dernière, nous avons mené à bien notre dernier programme de rachat d'actions. Pour accroître encore la valeur actionnariale, nous annulerons jusqu'à 2 % du capital social au cours des prochains mois. »

Source wienerberger

19/02/2025

Belgique: Vandersanden inaugure sa première usine Pirrouet®

Avec un investissement de 32,5 millions d’euros, la nouvelle usine mise en service à Lanklaar dispose d’une capacité de production annuelle de 20 millions de briques de parement.

La multinationale belge Vandersanden, l’un des principaux fabricants mondiaux de briques de parement, de solutions de façade et de pavés, a officiellement inauguré sa première usine Pirrouet® à Lanklaar, une ville de la commune de Dilsen-Stokkem dans la province du Limbourg, en Belgique.

Le démarrage de l’usine de production a nécessité un investissement de 32,5 millions d’euros, dont 2,2 millions d’euros obtenus grâce à une subvention européenne dans le cadre du programme Horizon Europe, qui soutient l’installation d’équipements industriels pour la capture et la réutilisation du CO₂.

Pirrouet® est l’un des produits les plus récents et les plus innovants développés par l’entreprise. Il s’agit d’une brique de parement à bilan carbone négatif qui absorbe le dioxyde de carbone pendant le processus de durcissement, contribuant ainsi à une construction plus durable et plus durable.

La nouvelle usine s’étend sur une superficie de 8 000 m², emploie 26 personnes et dispose d’une capacité de production annuelle allant jusqu’à 20 millions de briques de parement Pirrouet®, avec la possibilité de doubler son volume de production grâce à de nouvelles extensions et investissements. À l’avenir, Vandersanden a pour objectif de construire plusieurs usines Pirrouet®, une extension qui apportera des avantages environnementaux plus larges et soutiendra davantage les objectifs de durabilité de l’entreprise.

Un an après le lancement de ce produit innovant, Pirrouet® a déjà été sélectionné pour plusieurs projets de construction, notamment le Green Nobelhorst à Almere aux Pays-Bas, où 60 logements écologiques sont en cours de construction à l’aide de 320 000 briques Pirrouet®. Chaque mètre carré de façade stocke en permanence 8,5 kg de CO2, dont 7 kg absorbés lors de la production et 1,5 kg capté pendant la durée de vie du bâtiment, soit un total de 42 500 kg de CO2.

De même, pour la rénovation du Living Tomorrow Innovation Campus à Bruxelles, les architectes ont choisi le Pirrouet® Prisma en forme de diamant, qui offre une flexibilité de conception et une polyvalence esthétique exceptionnelles. Les façades du campus ont intégré 500 mètres carrés de briques de parement Pirrouet® Prisma, capables d’absorber 5,5 tonnes de CO2.

Source CeramicWorldWeb

18/02/2025

Moment décisif pour l'industrie européenne !

Alors que l'Europe est confrontée à des pressions géopolitiques et économiques croissantes, nous devons veiller à ce que tous les secteurs à forte intensité énergétique, y compris les PME et les industries multi-sites, obtiennent le soutien dont ils ont besoin pour rester compétitifs et durables.

Pendant trop longtemps, les industries locales ont été négligées, aux prises avec des coûts énergétiques élevés, des charges réglementaires et un accès inégal au soutien à la décarbonation. Avec plus de 800 000 emplois directs et indirects menacés, une action urgente est nécessaire pour empêcher la désindustrialisation et renforcer les chaînes d'approvisionnement de l'UE.

L'Inclusive Clean Industrial Deal doit :

  • Garantir l'accès à une énergie abordable
  • Soutenir les industries locales et multisites à forte intensité énergétique et leSMEs dans leur parcours de décarbonation
  • Réduire les charges administratives et offrir des opportunités de financement

Agissons: nous avons des idées concrètes pour y parvenir ! 

L'industrie européenne de la céramique a présenté une proposition claire pour un dialogue ouvert avec les principales parties prenantes et les décideurs politiques afin de développer un cadre politique industriel inclusif dans lequel tous les secteurs peuvent prospérer. Plus de 50 députés européens de tous les groupes politiques soutiennent un Inclusive Clean Industrial Deal qui garantit que les industries locales à forte intensité énergétique et les PME obtiennent le soutien qu'elles méritent.

La Commission européenne, sous la direction de la présidente Ursula von der Leyen et du vice-président exécutif Stéphane Séjourné, doit prendre cette proposition au sérieux et en faire une priorité dans le prochain accord industriel propre. Le moment d'agir est MAINTENANT : nous devons façonner l'avenir de l'industrie européenne, ne pas permettre une désindustrialisation accrue et des dépendances extérieures croissantes.

Veuillez lire l'article complet d'Euractiv  https://bit.ly/4jW6I7A

Source LinkedIn


17/02/2025

Erlus dévoile sa nouvelle tuile « cool roof »

Le fabricant allemand présente sa nouvelle tuile en terre cuite Level RS de couleur blanche, destinée à réduire le potentiel de réchauffement des bâtiments.

En 2021, Erlus avait déjà démontré les avantages du Cool Roof en équipant un complexe de bâtiments dans le sud de la France avec des tuiles blanches du modèle Linea. Ce succès a encouragé le fabricant à intégrer définitivement le Cool Roof dans sa gamme, et a donné naissance au modèle Level RS « cool roof blanc ».

Avec son degré de réflexion solaire élevé, ce nouveau modèle à surface blanche réfléchissante emmagasine moins de chaleur que les tuiles traditionnelles rouges, brunes ou noires. Sa surface reste plus fraîche, et, en renvoyant une forte proportion des rayons solaires, elle contribue à réduire la température des bâtiments et de leur environnement immédiat. Une propriété bénéfique notamment en milieu urbain, afin d’atténuer l’effet d’îlot de chaleur.

Des performances démontrées scientifiquement

Erlus a collaboré avec l’Université des Sciences appliquées de Stuttgart pour analyser et comparer sa nouvelle tuile avec un modèle plus classique en terre cuite lisse de couleur rouge naturelle. Les résultats, obtenus pour une hauteur solaire de 37 degrés, démontrent que la tuile Level RS « cool roof blanc » affiche un degré de réflexion R de 68,4 % (± 1,5). En comparaison, la tuile rouge atteint un R de 20 % (± 1,0). Soit un degré de réflexion quasiment 3,5 fois plus élevé pour la première.

Source Le Moniteur par Maya Pic

16/02/2025

Amélioration des propriétés techniques et de l'impact environnemental des briques en terre cuite utilisant des déchets de boues industrielles

La production croissante de boues de déchets industriels pose un grave problème mondial avec des effets néfastes sur l'environnement et l'économie. 

L'utilisation efficace des boues de déchets dans les pratiques de construction durables offre une solution universelle pour atténuer les impacts environnementaux. Alors que l'industrie minière continue d'extraire l'argile des mines d'argile, la demande de pratiques durables dans l'extraction des minéraux argileux et la production de briques augmente. 

Les briques sont fondamentales dans la construction en maçonnerie, et les recherches actuelles explorent l'intégration de déchets industriels dans les briques en terre cuite pour améliorer leurs propriétés et atténuer les impacts environnementaux. Cette étude examine l'incorporation de boues résiduaires dans la fabrication de briques afin d'évaluer son potentiel de réduction des charges environnementales tout en maintenant les performances techniques. 

L'analyse par spectrométrie de fluorescence X (XRF) révèle que les sols argileux et les boues de mosaïque contiennent des niveaux élevés de dioxyde de silicium (SiO₂) et d'oxyde d'aluminium (Al₂O₃), ce qui confirme leur adéquation comme substituts partiels des sols argileux. L'incorporation jusqu'à 30 % de boues de broyage (BS) et de boues de polissage (PS) dans le mélange de briques améliore considérablement les propriétés physiques et mécaniques, ce qui entraîne une réduction du retrait, une augmentation de la porosité et une amélioration de la résistance à la compression, atteignant jusqu'à 25 N/mm². Le taux initial d'aspiration des tests montre des valeurs inférieures à 5 g/mm², indiquant des caractéristiques d'absorption d'eau optimales. 

Diverses évaluations de lixiviabilité, notamment la procédure de lixiviation des caractéristiques de toxicité (TCLP), la procédure de lixiviation par précipitation synthétique (SPLP) et le test de lixiviation statique (SLT), confirment que les briques contenant jusqu'à 30 % de BS et de PS sont conformes aux normes de l'Agence américaine de protection de l'environnement (USEPA) et de l'Autorité de protection de l'environnement de Victoria (EPAV) pour les métaux lourds, ce qui les rend sans danger pour l'environnement. 

De plus, les évaluations de la qualité de l'air intérieur confirment que ces briques sont conformes aux directives des codes de pratique de l'industrie sur la qualité de l'air intérieur (ICOP-IAQ). Cette étude démontre que l'utilisation de BS et de PS comme matières premières alternatives offre une solution durable et rentable alignée sur les objectifs de développement durable (ODD), favorisant des pratiques de production plus propres dans la fabrication de briques.

Contributeurs: Amir Detho, Aeslina Abdul Kadir, Ahmad Shayuti, Bin Abdul Rahim, Nejib Ghazouani, Abdelkader Mabrouk, Ahmed Babeker Elhag & Hesham Hussein Rassem

Source Nature - Rapports scientifiques volume 15, Numéro d'article : 4820 (2025)


15/02/2025

Les tuiles MARSEILLE d'Edilians habillent le restaurant du Groupe Scolaire d'Arbanats

Le restaurant du Groupe Scolaire d'Arbanats (33) refait à neuf pour le grand plaisir des papilles de ses élèves !

Ce restaurant scolaire de la commune girondine se pare d’une couverture élégante et résistante, réalisée avec nos tuiles MARSEILLE Poudenx Rouge, accompagnées de nos tuiles en verre qui apportent une belle luminosité aux espaces.

Un projet de réhabilitation mené avec exigence et savoir-faire, en collaboration avec la mairie d’Arbanats, l'architecte Philip Gil du cabinet Audouin Lefeuvre Architectes (Bordeaux 33) et l’entreprise de couverture ETS Laurent (Coimères 33). 

Une toiture durable qui conjugue performance et esthétique. Bravo aux équipes pour cette belle réalisation ! 

Source Linkedin


14/02/2025

UK: Capaccioli livre un nouveau coupeur à wienerberger

Un tout nouveau cutter électronique, conçu et fabriqué pour les tuiles, a été installé sur l’un des sites de production de wienerberger UK. 

La machine dispose de plusieurs options de manipulation à régler directement depuis le panneau de commande, avec des dispositifs de poinçonnage et de façonnage. 

Source LinkedIn


13/02/2025

Les fabricants des matériaux de construction redoutent un choc social

Dans un contexte de crise du bâtiment qui dure, l'Association française des industries de produits de construction alerte sur un risque de multiplication des plans sociaux en 2025.

Les mesures d'adaptation les moins brutales - fin de l'intérim, non-remplacement des départs naturels… - ont déjà été mises en oeuvre dans la filière des matériaux et produits de construction.

C'est un brutal rappel des faits pour les pouvoirs publics, entre panne de la construction neuve et hoquets de la rénovation. En France, après les promoteurs, les entreprises et artisans du bâtiment, la crise risque fort, désormais, de se traduire aussi par un choc social chez les industriels des matériaux et produits de construction.

Source Les Echos par Christophe Palierse


12/02/2025

Espagne: Beralmar Energies rejoint Equipceramic

EQUIPCERAMIC rachète l'unité de production de Beralmar. Un pas de plus vers le leadership mondial de l'industrie de la brique.

EQUIPCERAMIC, engagé en permanence à se consolider comme la meilleure ingénierie au monde dans l'industrie de la brique, est fier d'annoncer l'acquisition de l'unité de fabrication Beralmar, spécialisée dans les systèmes de combustion, les nouveaux combustibles et les énergies. Ce mouvement stratégique vient renforcer le savoir-faire d'EQUIPCERAMIC ainsi que sa capacité à offrir des solutions complètes et innovantes à ses clients de l'industrie de la brique.

Cette acquisition complète le portefeuille technologique d'EQUIPCERAMIC en intégrant l'expérience et la spécialisation de Beralmar dans l'utilisation de différents combustibles et solutions pour réduire les émissions. Cette avancée complète non seulement les capacités d'EQUIPCERAMIC mais renforce également sa vision de fournir à l'industrie de la brique des outils de pointe pour promouvoir la durabilité et l'efficacité.

Beralmar est depuis des décennies une référence dans le développement de technologies de combustion et de protection de l’environnement et poursuivra son activité en tant qu’organisation spécialisée sous le nom de Beralmar Energies. Désormais, au sein du cluster EQUIPCERAMIC, elle se concentrera exclusivement sur la recherche et le développement de solutions avancées avec des systèmes de combustion et des énergies durables, en préservant son héritage et en promouvant sa contribution au secteur.

EQUIPCERAMIC, n'a pas l’intention d’effacer l’héritage de Beralmar, mais bien au contraire : promouvoir la spécialité qui l’a vu naître et grandir. EQUIPCERAMIC croye vraiment à l’importance de préserver son identité et son approche des innovations technologiques au profit de l’environnement et de l’industrie.

L’intégration de Beralmar Energies au sein de l’écosystème d’EQUIPCERAMIC représente un nouveau chapitre dans l’évolution des deux entreprises, garantissant un avenir plein d’innovations pour que leur clients puissent affronter les nouveaux défis du marché avec confiance et succès. Ce mouvement confirme l’engagement d’EQUIPCERAMIC envers l’excellence, la durabilité et le leadership dans l’industrie de la brique.

À propos d’EQUIPCERAMIC, c’est une entreprise leader mondiale en ingénierie et technologie pour l’industrie de la brique. Avec un parcours remarquable en matière d'innovation et d'excellence opérationnelle, elle propose des solutions intégrales allant de la conception d'usines complètes à la mise en œuvre de processus efficaces et durables. De plus, EQUIPCERAMIC se distingue par son engagement indéfectible envers le PROFESSIONNALITÉ, l'HONNÊTETÉ et son principe ferme de ne jamais abandonner ses clients. EQUIPCERAMIC est conscient que ce type de projets représente des investissements importants pour ses clients et que les délais sont généralement serrés pour commencer à produire le plus tôt possible. C'est pourquoi, ses clients peuvent être sûrs qu'EQUIPCERAMIC sera toujours à leurs côtés face à toute éventualité ou contretemps, aussi bien dans les bons que dans les moments difficiles, travaillant sans relâche pour surmonter tout inconvénient et assurer le succès de leurs projets.

À propos de Beralmar Energies, désormais au sein du Groupe EQUIPCERAMIC, elle continuera à fonctionner comme une entreprise autonome dédiée à la fourniture de systèmes et d'équipements de combustion de haute qualité axés sur la protection de l'environnement et l'innovation technologique. Beralmar Energies est spécialisée dans les technologies de combustion et renouvelables, et met l'accent sur la réduction des émissions et le développement de solutions durables au profit de l'industrie et de l'environnement. Son héritage et sa spécialisation continueront d’être un pilier essentiel pour le développement de technologies qui font la différence dans le secteur.

Ce mouvement confirme l’engagement d’Equipceramic envers l’excellence, la durabilité et le leadership dans l’industrie de la brique au niveau mondial.

Source Beralmar


11/02/2025

Paris mise sur son fleuve pour le transport de ses matériaux de construction

La base logistique fluviale temporaire située quai de Jemmapes à Paris est une première expérimentation pour la livraison des matériaux de construction par le canal plutôt que par voie routière.

 Quai de Jemmapes dans le 10ème arrondissement, la mairie de Paris expérimente actuellement une base logistique fluviale temporaire pour la livraison des matériaux par le canal. 

Objectif : être au plus près des chantiers de voirie conduits dans la capitale. Les premiers résultats d'un dispositif qui permet de réduire le trafic de camions sont attendus cet été, avec la possibilité d'étendre le dispositif sur d'autres points de la ville. Reportage.

Paris est une ville de pavés, et même lorsqu'ils sont dissimulés sous une couche de bitume, ils sont bien présents dans 90% des artères de la capitale. Depuis toujours, ces blocs carrés de granit sont des matériaux en itinérance : enlevés d'une rue, ils sont replacés dans une autre ou dans tout autre espace nécessitant un matériau de chaussée résistant, durable et réemployable quasiment à l'infini.

Source Batiactu par Steve Carpentier

10/02/2025

Un nouveau projet d'échangeur thermique à l'étude dans une usine de Terreal-Wienerberger en Saône-et-Loire

Après avoir racheté le fabricant de tuiles et de briques en terre cuite Terreal au printemps 2024, le groupe autrichien étudie le lancement d'un second échangeur thermique à Chagny, pour récupérer de la chaleur fatale.

En mars 2024, Wienerberger annonçait l'acquisition de Terreal, l'expert des tuiles et briques en terre cuite. Les 17 sites français de Terreal, dont les deux usines de Chagny (Saône-et-Loire), sont alors passés sous le contrôle du groupe autrichien. 

Près d'un an après cette opération, et malgré la crise touchant la construction de maisons individuelles dont dépend fortement le groupe, Wienerberger continue ses efforts pour décarboner ses sites de production.

Source Les Echos

09/02/2025

A lire : le 4ème volume de la collection "Façade en terre cuite"

Le 4ème volume de la collection "Façade en terre cuite : nouvelles expressions" est à retrouver dans le d'a de janvier 2025.

Tous les 2 ans, ce livret vous invite à découvrir une sélection de réalisations qui mettent en œuvre des produits de terre cuite visibles en façade. Ces programmes ont en commun d'avoir trouvé avec ce matériau une solution technique et esthétique.

Réalisé par Tarik Abd El Gaber en collaboration avec Nelly MONTEIL de la FFTB - Fédération Française des Tuiles et Briques.

Source LinkedIn

08/02/2025

US: La toiture composite, une option durable

Les toitures durables et écologiques méritent d'être examinées de plus près

Lorsqu'il est temps de remplacer un toit, la grande variété d'options peut sembler écrasante. Mais ces dernières années, les toitures composites (également appelées toitures synthétiques) ont gagné du terrain pour une bonne raison. Ces matériaux innovants imitent l'apparence des toits traditionnels (ardoise, bardeaux de cèdre et argile), mais offrent des avantages modernes comme la longévité, la durabilité et un faible entretien. Si vous êtes à la recherche d'un toit qui doit avoir l'apparence et les performances, assurez-vous de prendre en compte les avantages à long terme du composite.

Qu'est-ce qu'une toiture composite exactement ?

La toiture composite est un mélange fabriqué de polymères recyclés (plastiques) et d'autres matériaux avancés. Elles sont conçues pour reproduire l'apparence des types de toitures traditionnels, comme les tuiles en argile naturelle, les toitures en ardoise naturelle et les bardeaux de cèdre, tout en offrant une durabilité et une durabilité supérieures. Brava Roof Tile est l'une de ces marques. Comme l'explique Brian Davis, directeur principal du support de la marque, « Les matières premières sont décomposées, moulées et inspectées pour garantir la cohérence des propriétés physiques et des couleurs, créant des tuiles légères, durables et respectueuses de l'environnement. »

L'un des principaux attraits de la toiture composite est son adaptabilité à différents styles architecturaux. Que vous souhaitiez le charme d'un bardeau de bois ou l'aspect de l'ardoise naturelle sans le poids supplémentaire, les alternatives synthétiques peuvent être la solution idéale.

Avantages de la toiture composite pour les propriétaires

  • Elle est durable. Les tuiles synthétiques sont des matériaux durables, conçus pour résister aux conditions météorologiques difficiles comme les fortes pluies, les vents violents et même la grêle. Elles résistent aux fissures, aux déformations et à la décoloration au fil du temps.
  • C'est un matériau durable. De nombreuses options écologiques utilisent des matériaux recyclables, ce qui en fait une alternative populaire aux matériaux de toiture et de construction traditionnels.
  • Elle nécessite particulièrement peu d'entretien : contrairement aux matériaux naturels, les tuiles synthétiques sont assez faciles à entretenir. Avec un entretien approprié, elles peuvent résister à la moisissure, à la rouille et aux insectes (tout cela est idéal si vous vivez dans un terrain très boisé).
  • Elle est économe en énergie. Les tuiles Brava, en particulier, se distinguent par une réflectivité solaire et une émittance thermique élevées. Cela signifie un transfert de chaleur réduit et des coûts de refroidissement inférieurs. Levez la main si vous avez besoin d'un meilleur contrôle de la température !
  • Elles sont disponibles dans une gamme de styles et de couleurs. Les toitures composites sont disponibles dans une large gamme de couleurs et de finitions. Il n'est pas difficile de trouver quelque chose qui convient à l'esthétique de votre maison.

07/02/2025

Néolithe, la start-up industrielle française qui transforme des déchets en matériaux de construction

A l’heure où l’industrie connaît de nouvelles difficultés en France, l’histoire de cette jeune entreprise, qui a passé le cap industriel avec la construction de sa nouvelle usine près d’Angers, détonne.

Nicolas Cruaud, cofondateur de Néolithe, start-up spécialisée dans la fabrication d’unités de traitement des déchets non recyclables par fossilisation accélérée, à Beaulieu-sur-Layon (Maine-et-Loire), le 3 septembre 2024. BRUNO LEVY / CHALLENGES-REA

La longue façade en briques rouges se détache dans le brouillard de ce matin glacial de janvier. Sur deux étages, les contours des fenêtres sont joliment maçonnés dans un béton imitant le tuffeau, la pierre claire emblématique des constructions locales. L’usine, sortie de terre en 2024 dans la zone d’activités de Beaulieu-sur-Layon (Maine-et-Loire), tout près des vignobles d’Anjou, ressemble à une manufacture à l’ancienne, comme au temps de la révolution industrielle triomphante. C’est voulu. « Une usine, ça doit être beau, la nôtre a été construite en briques pour cela. Les usines d’aujourd’hui en tôle et en verre qui ressemblent à des hangars standardisés, personne n’a envie d’y travailler ou d’habiter à côté », explique Nicolas Cruaud. Baskets et barbe en broussaille, le presque trentenaire (29 ans) est le président et cofondateur de Néolithe, une start-up industrielle qui entend bouleverser le monde du traitement des déchets.

A l’heure où l’industrie connaît de nouvelles difficultés en France, l’histoire de Néolithe détonne. Créée en 2019, l’entreprise ne cesse de se développer. Elle a déjà réalisé quatre levées de fonds pour un total de plus de 80 millions d’euros, et deux autres sont encore prévues dans les prochains mois. Soutenue entre autres par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie et Bpifrance, elle a passé le cap industriel avec la construction de sa nouvelle usine près d’Angers : 6 000 mètres carrés de bâtiments qui abritent, en plus de son siège social, une unité de traitement de 10 000 tonnes de déchets par an. Et à quelques centaines de mètres de la bâtisse, l’ouverture est déjà programmée pour 2026 d’une nouvelle unité de traitement – de 100 000 tonnes de déchets par an.

Source Le Monde par Bastien Bonnefous 

06/02/2025

"NOUS ALLONS ASSISTER À DES PLANS SOCIAUX": L'ALERTE DES FABRICANTS DE MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION

Si aujourd'hui, les plans sociaux sont peu nombreux malgré la crise de la construction, ils devraient se multiplier en 2025.

Baisse des ventes de béton, gravats, grues, pelleteuses: après les constructeurs immobiliers, leurs fournisseurs industriels s'enfoncent dans la crise du bâtiment en France, qui va déboucher en 2025 sur des "plans sociaux", a averti l'association des industries des produits de construction (AIMCC). "Cette année, nous allons assister à des plans sociaux dans nos entreprises, après la fin de leurs contrats d'intérim en 2024", a prévenu Jacques Manzoni, président de la commission économique de cette association qui regroupe les fabricants de matériaux, lors d'une conférence sur les perspectives 2025 du secteur.

Selon une enquête interne, 52% des adhérents de l'association estiment que leurs effectifs "vont diminuer" en 2025, contre 43% prévoyant qu'ils vont "stagner".

Pour l'instant, "il y a eu assez peu de plans sociaux, les entreprises ont essayé de les éviter en adaptant leurs effectifs via la fin de leurs contrats d'intérim", a expliqué Philippe Gruat, président de l'AIMCC, "mais certains plans sociaux sont à l'étude aussi bien dans les secteurs industriels liés au gros oeuvre que dans le second oeuvre".

"La catastrophe était annoncée. Nous n'avons pas été écoutés par les gouvernements successifs, il n'y a pas eu de politique du logement depuis de nombreuses années", a-t-il déploré. "Maintenant que nous sommes dans la crise, nous avons une meilleure écoute", a-t-il dit, regrettant qu'il doive "se passer des mois" avant que les mesures envisagées par le gouvernement pour soutenir l'activité (relance des prêts à taux zéro, mesures d'allégement fiscaux sur les transmissions de logement) dans le projet de budget 2025, ne soient mises en oeuvre.

L'AIMCC représente 7.000 entreprises de plus de 20 salariés, regroupées dans 39 organisations adhérentes, comptant 450.000 emplois et réalisant 60 milliards de chiffre d'affaires annuel sur le marché français.

L'association Evolis, qui regroupe les fabricants de matériels utilisés par l'industrie et le BTP (robots d'usine, grues, engins de chantier...), a de son côté annoncé un recul de 1% du chiffre d'affaires de ses adhérents l'an passé, sans évoquer de plans sociaux. Dans ce secteur, le chiffre d'affaires qui a le plus reculé en 2024 est celui des nacelles, grues, matériels de terrassement et pelleteuses (-7,9%). Les ventes de matériels de terrassement ont même chuté de 25% l'an dernier.

Source BFM

05/02/2025

Tuile Logica par BMI GROUP

La nouvelle tuile en terre cuite Logica Emotions Ardoise de Monier combine l'esthétique élégante et la texture de l'ardoise naturelle, associées à la durabilité, à la résistance et à la facilité de pose de la terre cuite.

La Logica Emotions utilise une technologie de coloration avancée pour reproduire le rendu et l’authenticité de l’ardoise naturelle avec 25 nuances différentes.

Idéale pour les rénovations mais aussi les constructions neuves, elle est compatible avec la pose en bardage et les toitures en pente.

Un ensemble d’accessoires haut de gamme, parfaitement assortis aux tuiles, garantit une finition parfaite.

Monier offre des services d’accompagnement de qualité, incluant un simulateur de toiture et la BMI Academy.

Source Batirama

04/02/2025

"ON EST DANS LE FLOU TOTAL" : À DOYET, L'AVENIR DE LA FRANÇAISE DES TUILES ET BRIQUES EN SUSPENS

On y fabrique des tuiles depuis plus de 60 ans. A Doyet, l’avenir de la Française des tuiles et briques (LFTB) est très flou en ce début d’année 2025. La semaine dernière, les 23 salariés et la quinzaine d’intérimaires de l’entreprise ont appris avec stupeur que leur usine allait fermer.

L’intervention du président du Conseil départemental de l’Allier, et conseiller départemental du secteur, Claude Riboulet qui a poussé pour éviter une fermeture immédiate, a permis de mettre ce projet en pause. Pas de cessation d’activité pour l’heure, mais pour combien de temps ?

Dès lundi, d’ailleurs, une procédure d’activité partielle de longue durée (APLD) va débuter, l’usine va s’arrêter ou du moins, tourner à minima. Et pour ces deux représentants des salariés que nous avons joints, l’inquiétude est bien réelle.

Pour les salariés, la période est d’autant plus difficile à digérer, qu’ils n’avaient pas vraiment d’indices pouvant laisser imaginer pareille situation.

Contactée à plusieurs reprises par mail ces deux derniers jours, le groupe Edilians, propriétaire du site, n’a pas répondu à nos sollicitations.

Source RJM

03/02/2025

BMI lance un service de modélisation de toiture précis

  • Une numérisation de modèle d'un bâtiment avec des toits en pente pour l'article de BMI
  • Le spécialiste de la toiture BMI a lancé un service de modélisation de toiture avec des mesures qui sont précises à au moins 95 %.
  • Le service, connu sous le nom de PlanMaster, fournit des rapports de mesure de toiture précis pour les projets de toitures en pente et plates.

PlanMaster utilise une combinaison de photographie aérienne haute résolution, de modélisation 3D et d'examen technique pour fournir des mesures de toiture précises. En utilisant PlanMaster, les couvreurs et les prescripteurs peuvent obtenir des mesures de toiture précises à distance, facilitant les visites de chantier et permettant aux études, estimations et spécifications de projets de progresser rapidement, a déclaré BMI.

Outre des mesures de toiture d'une précision d'au moins 95 % sur toute la surface du toit, PlanMaster fournit un rapport détaillé comprenant des données décomposées en tous les éléments critiques du toit, des diagrammes et des illustrations qui identifient les caractéristiques clés du toit et des photographies aériennes.

Pour obtenir une image précise de chaque toit, PlanMaster s'appuie sur des images aériennes capturées par des avions spécialisés, 95 % du Royaume-Uni étant déjà documenté à une résolution minimale de 20 cm par pixel. Grâce à cela, l'équipe technique de PlanMaster peut identifier les exigences clés du projet dès le début du processus de planification, avant même qu'une étude de site ne soit effectuée.

Disponibles pour les projets domestiques (moins de 300 m²) et commerciaux (300 m² à 15 000 m²), les rapports de mesure PlanMaster peuvent être commandés en ligne et reçus dans les 48 heures.

Une image claire

Le directeur des ventes de BMI, Chris Nicholls, a déclaré : « Nous savons tous qu'il est important d'obtenir chaque détail dès le début d'un projet de réfection de toiture, ce qui permet de prévoir avec précision les besoins en matériaux, les coûts et les délais du projet. PlanMaster ne se contente pas de garantir la précision : il permet également aux couvreurs, aux entrepreneurs et aux prescripteurs de gagner un temps précieux en leur fournissant des mesures et des plans de toiture détaillés à distance.

« En règle générale, obtenir les mesures dont vous avez besoin peut nécessiter des visites sur site et un accès au toit qui prennent du temps, ce qui entraîne des problèmes de sécurité, avant le début d’un projet. Même dans ce cas, il n’est pas toujours facile d’avoir une idée claire du toit et de ses exigences, ce qui peut parfois entraîner des problèmes imprévus par la suite. Les services de mesure avancés de PlanMaster éliminent ces problèmes et accélèrent le processus initial de génération d’un devis ou de préparation d’un appel d’offres. Grâce à un accès en ligne disponible à tout moment et en tout lieu, vous pouvez gagner du temps et réduire les coûts dès le début d’un projet. »

Source BIMPlus par Justin Stanton

02/02/2025

UK: Ibstock investit 64 millions de livres sterling dans la nouvelle usine de briques Atlas à Walsall

Un investissement de 64 millions de livres sterling dans la nouvelle usine de briques Atlas à Walsall apporte de nouveaux emplois, des apprentissages et des briques à faible teneur en carbone

Ibstock, un fabricant leader de produits de construction avec plusieurs sites à travers le Royaume-Uni, a récemment pris la décision d'investir 64 millions de livres sterling dans le réaménagement de son site Atlas.

La nouvelle usine a le potentiel de produire 115 millions de briques par an, soit une augmentation nette de 75 millions de briques.

La gamme produite chez Atlas bénéficiera d'une réduction d'environ 50 % du carbone incorporé par rapport à l'usine précédente, ainsi que d'une nouvelle et magnifique gamme Pathfinder, une collection des premières briques certifiées CarbonNeutral (R) du Royaume-Uni. Les collections de briques ont été développées avec des clients du secteur de la construction de maisons pour répondre à leurs besoins en briques à faible teneur en carbone sans compromettre la qualité, les performances ou l'esthétique.

L'investissement sur le site d'Atlas comprend plusieurs technologies d'efficacité énergétique, d'optimisation de la chaleur et d'électricité renouvelable sur site. Elle bénéficiera également de manière significative à l’économie locale en termes d’emploi, l’usine rénovée soutenant 60 emplois hautement qualifiés dans le secteur de la fabrication et de l’ingénierie, y compris de nouvelles opportunités d’apprentissage.

La gamme Pathfinder est la première brique certifiée CarbonNeutral(R) d’Ibstock. Cela signifie que le carbone produit pendant la fabrication ainsi que les émissions de carbone tout au long du cycle de vie du produit sont pris en compte. Ibstock s’est engagé à réduire son empreinte carbone et son ambition est de réduire son empreinte carbone de 40 % d’ici 2030 et d’être Net Zero sur le plan opérationnel d’ici 2040.

Le Groupe ne s’arrêtera pas là. Alors que nous poursuivons notre approche Pathfinder, nous travaillons déjà sur de nouvelles technologies et solutions pour réduire davantage le carbone et atteindre des opérations nettes zéro d’ici 0 ; nous sommes à la pointe de l’innovation et nous engageons les employés et la communauté locale pour faire progresser les améliorations environnementales et l’impact social, en particulier dans la région.

Créer des opportunités

Ibstock est réputé pour sa fabrication de briques, mais notre expertise s'étend bien au-delà. Nos équipes innovantes créent une gamme diversifiée de produits et de solutions de construction qui établissent des normes industrielles. Nous permettons aux architectes, aux constructeurs, aux entrepreneurs et aux promoteurs de créer des maisons, des lieux et des espaces exceptionnels dans tout le Royaume-Uni. Notre portefeuille de produits comprend des briques d'argile, des tuiles, de la maçonnerie architecturale, des systèmes de façade et d'autres solutions de construction durables. En proposant cette gamme complète, nous continuons à soutenir les besoins évolutifs du secteur de la construction et à contribuer à la transformation de l'environnement bâti, alors que nous cherchons tous à réduire notre empreinte carbone.

Nous sommes également passionnés par le développement de nos collaborateurs, afin de pouvoir continuer à proposer une gamme diversifiée de produits et de solutions de construction à nos clients. Nos programmes d'apprentissage, disponibles dans tout le pays, offrent la possibilité de se former à un poste hautement qualifié, d'obtenir une qualification reconnue au niveau national et d'être payé pendant que vous apprenez. À l'issue du programme, nos apprentis sont idéalement placés pour développer leur carrière chez Ibstock.

Les apprentissages durent de 15 mois à 4 ans, chacun offrant un salaire compétitif et la possibilité d'acquérir des compétences pour l'avenir. Chaque apprenti bénéficie d'un apprentissage en milieu de travail aux côtés d'un mentor expérimenté.

Toby Ashcroft, stagiaire en gestion de la fabrication, a commenté : « Je suis fier d'être un apprenti Ibstock car je ne suis pas seulement un apprenti, mais je fais partie d'une équipe. Faire partie de l'équipe signifie que je peux travailler sur des projets passionnants qui font une différence non seulement pour l'entreprise, mais aussi pour l'environnement. Contribuer à des initiatives qui réduisent les émissions de carbone et renforcent les efforts d'Ibstock en matière de développement durable est à la fois gratifiant et inspirant », ajoutant : « Ibstock est très doué pour créer des opportunités pour ses apprentis afin qu'ils acquièrent une visibilité précieuse dans l'ensemble de l'entreprise. La chance d'entrer en contact avec des personnes de tous les secteurs du groupe est formidable. Ces opportunités élargissent notre compréhension et aident à établir des relations solides qui nous aideront à progresser dans l'entreprise. Je recommande vivement à toute personne souhaitant apprendre auprès d'experts du secteur et développer des compétences pratiques et une compréhension d'une carrière ou d'un métier spécifique. »

Joe Hudson, PDG d'Ibstock, a commenté : « Je suis incroyablement fier de notre programme d'apprentissage primé et de longue date ici chez Ibstock Plc. Forts d’un héritage fier qui remonte à plus de 200 ans, nous avons des moments passionnants devant nous dans notre secteur, car nous aidons les gens à mieux vivre et travailler pour les générations à venir.

Source ExpressAndStar



01/02/2025

Retour sur la Journée Technique Environnement organisée le 23/01 à Clamart par la FFTB - Fédération Française des Tuiles et Briques et le CTMNC - Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction

Le CTMNC remercie les industriels des tuiles et briques pour leur présence et leur participation lors de cette journée. 

Cette rencontre a été l’occasion d’échanger autour des grands enjeux réglementaires et organisationnels de la filière, avec un focus sur :

- La Directive IED 2.0 et le BREF céramique,

- La réglementation poussière,

- La révision de la réglementation des produits de construction

- L’organisation de la branche professionnelle et la FFTB.

Le CTMNC remercie  également à Lionel Chabalier (PREVENCEM), Quentin Lebonnois (CTMNC), Camille Guedj (FFTB) et Thierry Voland (FFTB) pour l’animation de cette journée.

Le CTMNC remercie Magda EZ-ZAHER, Christine Leuenberger et mathieu HERVY pour la visite des laboratoires du CTMNC, ainsi qu’à Charlotte JUBINEAU pour la logistique de cet événement. Merci Myriam Elkolli !

Bravo à tous pour ces discussions constructives, et rendez-vous lors des prochaines rencontres !

Source LinkedIn

31/01/2025

Baisse mensuelle des prix des matériaux de construction aux États-Unis en décembre

Les données du Bureau of Labor Statistics des États-Unis montrent que les prix des matériaux de construction ont chuté de 0,2 % en décembre 2024, mais restent élevés de près de 1 % sur un an.

L'Associated Builders and Contractors (ABC), une organisation professionnelle basée aux États-Unis représentant plus de 23 000 entreprises et entrepreneurs du bâtiment, a déclaré que la baisse des prix de l'énergie contribue à réduire les intrants.

Anirban Basu, économiste en chef de l'ABC, a déclaré : « Une grande partie de la modération récente peut être attribuée à la baisse des prix de l'énergie ; les prix du diesel, par exemple, ont baissé d'environ 0,45 $ US/gallon depuis décembre 2023. »

Dans l'ensemble, les prix des intrants de construction sont supérieurs de 0,9 % à ceux de l'année précédente, tandis que les prix des intrants de construction non résidentielle sont supérieurs de 0,6 %. Les prix ont augmenté dans les trois sous-catégories d'énergie le mois dernier, a indiqué ABC dans son analyse.

Optimisme et appréhension : comment les entreprises de construction américaines envisagent 2025

Les prix du gaz naturel ont augmenté de 57,7%, ceux des matières premières énergétiques non transformées ont augmenté de 10,0% et ceux du pétrole brut ont augmenté de 0,5%.

Basu a ajouté : « Les prix d’autres intrants, comme les fils et câbles en cuivre ou les produits à base de sable et de gravier, ont considérablement augmenté au cours de l’année écoulée. »

Malgré des augmentations considérables des intrants, ABC a déclaré que la confiance des entrepreneurs reste élevée.

« Le fait que les prix des intrants soient restés stables au cours des derniers trimestres est une très bonne nouvelle », a fait remarquer Basu. « Selon l'indice de confiance dans la construction d'ABC, seuls 20 % des entrepreneurs s'attendent à une baisse de leurs marges bénéficiaires au cours des six prochains mois. »

Source ConstructionBriefing par Mitchell Keller

30/01/2025

EDILIANS: Comment la fermeture de la tuilerie de Doyet a été suspendue?

Jeudi 23 janvier, Edilians annonçait la fermeture de la tuilerie de Doyet, près de Montluçon, dans l’Allier. Le lendemain, la décision était suspendue. Explications.

Annoncée jeudi 23 janvier aux salariés, la fermeture de la Française des tuiles et briques (LFTB) a été suspendue le lendemain par le groupe Edilians, qui a racheté en 2010 cet établissement installé à Doyet depuis 1951, près de Montluçon, dans l’Allier. "Maintenant, on nous parle de chômage partiel. On ne sait plus sur quel pied danser…", réagit, abattu, un des ouvriers, à la sortie d’usine, lundi 27 janvier, à midi.

Du chômage partiel mis en place

Des banderoles dans le centre du bourg et sur les grilles de l’entreprise évoquent 40 emplois menacés. Elle compte en fait 23 salariés en CDI (contrat à durée indéterminée) et des intérimaires. Ces derniers "sont en contrat jusqu’au 31 janvier normalement. Nous, on continue de travailler pour fermer l’usine dans de bonnes conditions, arrêter les machines proprement et espérer repartir après", analyse un autre salarié.

La procédure d’APLD (activité partielle de longue durée), déclenchée vendredi 24 janvier, devrait entrer en vigueur "début février", croit-il. Pour combien de temps ? "On ne sait pas."

Il faudrait d’abord écouler les stocks importants qui s’accumulent : "Le parc est plein. On a des tonnes de palettes en attente", montre un troisième ouvrier.

Des investissements trop importants

Dans un communiqué, la direction de LFTB évoque un « contexte de marché au plus bas » pour justifier son choix initial. Ce "projet de cessation d’activité » fait suite « à l’impossibilité de supporter de nouveaux investissements majeurs sur un site structurellement plus compétitif malgré trois millions d’euros déjà investis depuis 2010", continue-t-elle. Et c’est l’intervention des pouvoirs publics, notamment du conseil départemental de l’Allier, qui a donné un sursis au site bourbonnais.

Le site emploie vingt-trois personnes en CDI et des intérimaires.

Le Département dans la boucle

Contacté directement par Edilians, "j’ai demandé au directeur général [France, NDLR] qu’on trouve une autre solution que la fermeture sèche. Le lendemain, nous avons eu une visio de trois quarts d’heure, à la suite de laquelle ils [Edilians] ont décidé de suspendre la décision de fermeture définitive du site", confirme Claude Riboulet, président du Département de l'Allier.

"Nous allons voir s’il est possible de mettre en place des accompagnements pour les investissements", poursuit l’élu, très prudent. 

Une équipe a été montée au sein d’Edilians pour imaginer d’autres solutions. J’ai moi-même mobilisé l’Agence Auvergne Rhône-Alpes Entreprise et le sous-préfet de Montluçon. Je ne dis pas que c’est parfait et je ne sais pas si ça aboutira, mais je suis ça de très près. À voir si on peut mettre en place des accompagnements sur les investissements nécessaires.

Après le Covid-19 et les épisodes de grêle

Les événements sont difficiles à supporter pour le personnel, rapporte un des membres. L’équipe ne s’y attendait pas, suite à l’après Covid-19, dit-il : "L’usine a fait des bénéfices, mais pas assez pour vivre… Au niveau moral, psychologique, c’était difficile de continuer, vendredi dernier…"

Il y a un peu plus de deux ans, LFTB annonçait un carnet de commandes avec "six à sept mois de délai" avant livraison. Il y avait les rénovations liées à l’après pandémie et les épisodes grêleux à Vichy notamment. Mais la direction parlait aussi des difficultés liées à la hausse des coûts de l’énergie et de l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché.

Source La Montagne par Seher Turkmen

29/01/2025

Sursaut en vue pour la construction et les matériaux ?

L’UNICEM présente sa dernière conjoncture. Dans un contexte politique plus qu’incertain, le BTP requiert de la stabilité, indispensable pour une relance efficace de l’activité. Si le secteur de la construction présente de timides signes de reprise, côté matériaux, l’activité reste nettement baissière.

La situation politique du pays, plus qu’incertaine depuis de nombreux mois, ne rend pas les choses faciles pour le secteur du BTP. Un retour vers la stabilité politique est plus que jamais décisif pour l’économie française. Le budget, dont le vote en première lecture aura lieu le 23 janvier, conditionne notamment la mise en place des mesures de soutien, dont certaines sont cruciales pour le secteur du logement et du bâtiment.

C’est dans ce contexte difficile que l’Union nationale des Industries de Carrières et Matériaux de construction (UNICEM) présente sa dernière lettre mensuelle de conjoncture. Le document dresse un bilan des mois précédents et présente les tendances qui se dessinent pour les matériaux de construction issus de l’industrie minérale (granulats, béton prêt à l’emploi, etc.).

Un mois de novembre en redressement

En s’intéressant dans un premier temps à l’activité des matériaux, celle-ci aurait légèrement progressé par rapport à octobre, après le redressement déjà observé en septembre.

Ainsi, côté granulats, la production enregistrerait une hausse de +4,5 % sur un mois et de +7,1 % par rapport à il y a un an - le mois de novembre ayant été particulièrement mal orienté. Sur les trois derniers mois, l’activité se stabilise (-0,3 % par rapport au trimestre précédent). Cependant, en cumul sur les onze mois de 2024, la production reste en recul de -4,5 % sur un an.

Concernant le béton prêt à l’emploi (BPE), les livraisons de novembre ont progressé de +1,9 % par rapport à octobre, mais restent inférieures de -3,6 % par rapport à novembre 2023. Sur le trimestre, la production recule de -2,9 % par rapport aux trois mois précédents et de -8,5 % sur un an. En cumul annuel, l’activité du BPE chute de -11,8 % sur un an.

L’indicateur matériaux tend à confirmer la modération des rythmes de recul de l’activité. L’indice d’octobre à 84,9 progresse de +1,5 % sur un mois, mais reste en baisse de -1,9 % sur un an. Sur trois mois, l’indicateur augmente de près de 2 % par rapport au trimestre précédent, bien qu’il demeure en repli de -3 % sur un an. En cumul sur dix mois, le recul atteint -7,4 %, marquant toutefois une nette modération par rapport à un début d’année difficile (-15,5 %).

Dans ce climat morose, de maigres motifs d’espoir pour le bâtiment 

 Interrogés par l’INSEE en décembre, les professionnels du bâtiment font grise mine. Le climat actuel n’est pas pour les rassurer, et leur opinion sur l’activité passée et à venir continue de se détériorer, se situant désormais bien en-deçà de leur moyenne de long terme.

Dans le gros œuvre, le jugement des professionnels sur leurs carnets est particulièrement dégradé, tandis que le volume des commandes en mois oscille autour de 8,6 mois depuis cet été. Un niveau qui reste relativement élevé au regard de la moyenne à long terme (6,5 mois).

Sans surprise, c’est dans le secteur du logement neuf que les entreprises se montrent les plus inquiètes quant à leur activité future, le solde d’opinion se situant à ses plus bas niveaux depuis 2015 (hors Covid). Compréhensible au regard des derniers chiffres du ministère sur la construction, qui traduisent une situation inquiétante : de septembre à novembre, les mises en chantier de logements reculaient encore de -8,6 % par rapport au trimestre précédent, laissant le glissement sur un an à -9,6 %.

Quant au secteur non résidentiel, le constat n’est pas meilleur. Le nombre de locaux mis en chantier baissait de -17,3 % sur le même trimestre sur un an, laissant le cumul des douze derniers mois à -12,6 %, pour un total de 19,98 millions de m².

Les rythmes de recul tendent malgré tout à se modérer, notamment s’agissant des permis. Ainsi, les autorisations de logements se redressent de +1 % entre le trimestre septembre-novembre et les trois mois précédents, laissant leur niveau 9,5 % en-dessous de celui d’il y a un an. Avec 330 900 unités en cumul annuel à fin novembre, les permis restent en repli de -11,9 % sur un an, un rythme deux fois moins élevé qu’il y a un an (-25,7 %).

Mais ces inflexions ne sont pas pour autant synonymes de reprise. Quelques indicateurs suggèrent cependant que le creux de la vague est passé : selon l’Observatoire du crédit logement, la production de crédits à l'habitat se redresse, notamment dans le neuf. Le ralentissement de l’inflation, des prix immobiliers et des taux d’intérêt (3,37 % en novembre contre 4,2 % fin 2023), couplé à une offre bancaire plus dynamique, ont ainsi contribué à raviver les intentions d’achat immobilier des ménages.

Novembre comme meilleur mois de 2024 pour les TP

Enfin, du côté des travaux publics, l’activité du secteur a enregistré en novembre son meilleur mois de l’année 2024, d’après le dernier bulletin mensuel publié par la FNTP. Les travaux réalisés ont ainsi progressé pour le deuxième mois consécutif (+2,2 % sur un mois et +9,5 % sur un an, données en volume, CSV-CIO) portant la hausse de l’activité à +3 % en cumul sur onze mois glissants.

Même si cette croissance concerne la majorité des spécialités, elle reste inégale selon les territoires et surtout, elle est moins dynamique que ce qu’elle devrait être à un an des échéances électorales. La FNTP pointe les effets du climat d’incertitude politique et l’absence de lisibilité budgétaire, propices à l’attentisme des acteurs publics et privés, plus frileux à investir.

Source Batiweb par Jérémy Leduc

28/01/2025

Le secteur européen de la construction devrait connaître une reprise modérée en 2025

Euroconstruct estime que l'activité de construction en Europe devrait connaître une baisse de 2,4 % en 2024, suivie d'une légère croissance de seulement +0,6 % en 2025.

Le marché européen de la construction traverse une période difficile, marquée par la persistance de facteurs externes (par exemple, la guerre en Ukraine), l'effet de nouveaux facteurs (les changements possibles de la politique américaine), ainsi que des facteurs internes qui continuent de peser sur les conditions financières (taux d'intérêt et coûts énergétiques élevés ainsi que l'augmentation des coûts de la main-d'œuvre), qui entravent l'activité de construction et les plans d'investissement. Après un premier déclin en 2023, 2024 a été l'année la plus difficile pour le secteur depuis 2020. Cependant, les prévisions laissent entrevoir un retournement positif à partir de 2025.

C'est en bref le tableau qui ressort de l'enquête présentée lors de la 98e conférence Euroconstruct qui s'est tenue à Milan en décembre 2024 et qui était hébergée par Cresme.

Aperçu du marché

Selon les nouvelles estimations, l'activité de construction dans les 19 pays Euroconstruct devrait diminuer de 2,4 % en 2024, tandis qu'une légère reprise est attendue en 2025 avec une croissance de seulement 0,6 %, qui devrait s'accélérer au cours des deux années suivantes. Cette prévision représente une modeste révision à la hausse pour 2024 de 0,3 point de pourcentage par rapport aux estimations précédentes, bien que la croissance en 2025 soit légèrement plus faible que prévu initialement, tandis que la trajectoire de croissance modeste pour 2026 reste inchangée.

Construction résidentielle

Le principal défi pour le marché européen de la construction en 2024 est le déclin significatif de la construction résidentielle neuve, après celui enregistré en 2023. Les prix élevés de l'immobilier, les taux d'intérêt toujours élevés (bien qu'en baisse) et les coûts de construction élevés sont les principaux obstacles. Cependant, le secteur devrait se stabiliser en 2025, avec une croissance qui s'accélérera dans les années suivantes. Le marché de la rénovation résidentielle est également en contraction, avec une baisse modeste en 2024 et une nouvelle baisse en 2025. Une amélioration du secteur du logement est prévue à partir de 2026, tirée par des facteurs démographiques, des conditions économiques et des régimes de subventions plus favorables à la rénovation des logements.

Construction non résidentielle

Le secteur de la construction non résidentielle a été confronté à des défis, avec une baisse modeste en 2023. Cette tendance à la baisse devrait se confirmer en 2024, en raison de nouveaux projets de construction non résidentielle qui sont sous pression. Malgré ces défis, la croissance devrait reprendre à partir de 2025, les activités de construction neuve et de rénovation contribuant positivement à l'ensemble du secteur de la construction non résidentielle. Les nouveaux investissements seront particulièrement prometteurs pour les segments de marché principalement financés par le secteur public, tandis que les incitations et les politiques structurelles ciblant les « objectifs verts » créeront une poussée constante pour les activités de rénovation dans l'ensemble du secteur.

Génie civil

Le génie civil reste un secteur prometteur, porté par le besoin urgent de modernisation des réseaux de transport et des infrastructures énergétiques. Les investissements dans ces domaines sont essentiels pour répondre aux nouvelles demandes et aux objectifs politiques. Les nouveaux projets de génie civil, après une année 2024 faible, devraient croître de manière significative au cours des deux prochaines années, contre une évolution plus stable et modérée des travaux de rénovation, qui devraient être solides cette année, avec un ralentissement progressif d'ici la fin de la période de prévision.

Source CeramicWorldWeb

27/01/2025

Terreal: Les nouveaux coloris Aurore et Dune rejoignent les modèles Pommard et Rustique

Découvrez l'approche Estampe Régionale, qui valorise les circuits courts, en rapprochant la production des tuiles plates en terre cuite des régions où elles sont posées. Dans chaque région de France, les toitures reflètent l'histoire et les traditions qui les ont façonnées. Des tuiles aux formes, aux coloris et aux textures uniques, forgées par les éléments et le temps, qui confèrent à chaque toit son caractère authentique et son charme intemporel.

Terreal participe à la préservation des savoir-faire traditionnels et soutient l'économie locale tout en garantissant la qualité et la longévité des toitures. Chaque toiture en tuiles devient un élément essentiel du paysage, valorisant les caractéristiques de son terroir.

Le coloris Dune, qui évoque une harmonie subtile entre des tons naturels d'ocre, de rose et de vert, est inspiré par les tuiles traditionnelles des villages historiques de la Vallée de Chevreuse et du Pays de la Loire. Les différentes variations d’ocre, entrecoupées de nuances délicates de vert, donnent aux tuiles un caractère unique et profond, renforcé par les irrégularités naturelles de la terre cuite. Disponible sur le modèle Pommard, ces nuances, plus claires ou plus foncées, participent à l'aspect vivant de cette teinte, qui semble évoluer en fonction de la lumière et de l'angle de vue; pour une toiture toujours en mouvement et en harmonie avec son environnement.

Le coloris Aurore vous dévoile une palette de nuances inspirées par la lumière et la chaleur naturelles.

Combinant le cuivré rouge, le rouge orangé, l’orangé jaune et le blanc minéral, cette nouvelle teinte capture l'essence vibrante et la richesse des paysages de l’Île-de-France, du Centre et de la Normandie.

Disponible sur les modèles Rustique et Pommard, qui offrent une géométrie régulière pour une pose simplifiée, le coloris Aurore apporte une touche unique à vos projets de construction.

Source Terreal