L'association patronale a également souligné que, depuis 2020, le nombre d'entreprises du secteur s'est stabilisé (130), bien que ce chiffre soit loin des 300 de 2014. Concernant le nombre d'employés, l'année dernière, il a augmenté de 1,8 %, atteignant 4 877 travailleurs.
Le secteur des briques et des tuiles a maintenu son chiffre d'affaires en 2024.
Parallèlement, Rodríguez a également souligné la performance positive des exportations espagnoles de briques et de tuiles, qui ont atteint 92 millions d'euros en 2024, consolidant la tendance de croissance des dix dernières années, avec une augmentation de 90 %. À cet égard, l'Espagne est le quatrième exportateur européen, après la Belgique, l'Allemagne et les Pays-Bas. L'année dernière, les principaux acheteurs internationaux de céramique espagnole étaient la France, le Royaume-Uni, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, le Portugal et la Belgique.
Répartition de la production en 2024
Par type de produit, les briques et blocs de parement ont représenté 80,64 % de la production, suivis de près par les tuiles (7,81 %) et les briques de parement (5,51 %). Les panneaux ont représenté 2,75 %, les voûtes (1,56 %) et les pavés (0,15 %).
Concernant les perspectives pour 2025, l'association patronale se montre optimiste et indique une croissance des ventes à deux chiffres, en phase avec la hausse du carnet de commandes, qui a progressé de 50 % au cours de ces mois de 2025.
Parmi les principaux défis auxquels est confronté le secteur de la brique et de la tuile figure la pénurie de logements, principalement due au manque de terrains et à la longueur des procédures d'autorisation. L'organisation a également salué les efforts du secteur pour atteindre les objectifs de développement durable et de décarbonation, ainsi que son rôle dans le développement de l'industrialisation, un segment pour lequel ses fabricants préparent plusieurs projets afin de bénéficier des subventions du Perte (Fonds national de développement) pour les logements industrialisés.
Hispalyt est également confrontée au manque de main-d'œuvre qualifiée. Face à ce problème, l'association a lancé plusieurs programmes de formation en collaboration avec la Fondation du Travail de la Construction. Enfin, Elena Santiago, secrétaire générale d'Hispalyt, a expliqué les propositions de l'association concernant les prochaines modifications du Code Technique du Bâtiment (CTE), où les briques peuvent offrir des « avantages significatifs » en termes d'économies d'énergie, de protection acoustique et, surtout, de sécurité incendie.