one négative. Une tonne de briques Pirrouet peut absorber jusqu’à 60 kg de CO2.
La nouvelle brique de parement Pirrouet n’est pas cuite, mais durcie à l’aide de CO2... Pour cette innovation, une première dans le secteur de la construction, le producteur Vandersanden utilise le processus naturel de carbonatation : le calcium contenu dans les matériaux, en réagissant avec le CO2 incorporé, crée des carbonates semblables au calcaire, qui solidifient l’ensemble. Cette liaison permanente crée une brique dure, qui répond à la norme européenne pour les briques de parement en céramique.
Le CO2 des usines incorporé dans les briques
L’aspect le plus énergivore de la production traditionnelle de briques disparaît avec ce procédé. Le four de cuisson à gaz est remplacé par une chambre à CO2. Là, les briques de parement durcissent, grâce à du CO2 provenant de la combustion fossile d’autres usines. Au cours de ce processus de carbonatation, 60 kg de CO2 sont incorporés dans chaque tonne de briques de parement produite, de manière permanente.
80 % de résidus de l’industrie sidérurgique
Autre qualité environnementale, la brique de parement Pirrouet est en grande partie recyclée. Elle n’est composée que de 20 % de matières premières primaires telles que sable, eau et colorants. Les 80 % restants proviennent de résidus minéraux (carbinox et stinox) de l’industrie sidérurgique. L’aspect esthétique de la brique n’est pas en reste, avec une texture de surface soignée et neuf couleurs proposées.
Source Le Moniteur par Maya Pic