Un repli des mises en chantier prévu en 2023
Pour l’heure, le stock de permis (logements et locaux), en partie dopé par l’anticipation de l’entrée en vigueur des nouvelles normes (RE2020, ZAN…) est très élevé. Mais le passage des autorisations aux mises en chantier se complique : au-delà des délais de démarrage des travaux qui se sont allongés, les conditions financières de la réalisation des permis pourraient bien faire défaut.
La RE2020 : un coup d'arrêt pour la construction neuve ?
La révision haussière des devis, face à la flambée des coûts, risque de compromettre les bouclages financiers des projets immobiliers. C’est pourquoi un repli des mises en chantier des logements et des locaux d’activité est attendu en 2023. Il se solderait par une contraction de la demande de béton prêt à l’emploi de l’ordre de -4 %.
En dépit d’une amélioration récente des carnets de commandes constatés dans le secteur des travaux publics, ces derniers manquent encore d’ampleur notamment s’agissant de la clientèle publique. Dans ce contexte, la demande de granulats subit elle aussi un coup de frein et la production pourrait se contracter de –4 %.
Selon l'Unicem, la crise énergétique pourrait ramener les productions de granulats et de BPE vers leurs volumes de 2020.