Quand Aymeric de Baudus a appris, il y a environ un mois, que l’émission la Maison France 5 s’intéressait à son entreprise, évidemment, il a dit oui !
Le gérant de la Tuilerie de la Bretèche, à Ligny-le-Ribault, n’a même pas hésité une seule seconde. « Je connaissais l’émission. Je considère que c’est une communication utile et pas chère ! Par rapport à d’autres programmes que nous avons pu faire (*), La Maison France 5 s’adresse complètement à notre clientèle. J’espère qu’elle va nous permettre d’attirer de nouveaux clients. »
Mise en valeur d’un savoir-faire
L’aspect logistique lié à l’accueil d’une équipe de tournage – en l’occurrence huit personnes –, ne l’a pas inquiété non plus. « Il n’y a pas eu de visite de repérage ou de préparatifs en amont, tout s’est très simplement, le matin même », raconte-t-il. Du reste, le dispositif de tournage était assez léger et n’a pas empêché la production de continuer. Ce passage dans l’émission est aussi une façon de mettre en valeur le savoir-faire historique de l’entreprise qui se perpétue depuis cinq générations.
L’émission tournée le 14 janvier à la Tuilerie de la Bretèche sera diffusée le 21 février, à 20 h 50, sur France 5.
La Tuilerie de la Bretèche a été fondée en 1890 par Emmanuel de Baudus, l’arrièrearrière-grand-père du gérant actuel. Elle n’a de tuilerie que le nom car elle fabrique principalement des briques et du carrelage en terre cuite pour la restauration de monuments ou de maisons de caractère. « On fait ponctuellement quelques tuiles, mais c’est devenu rare », précise Aymeric de Baudus.
« En France, on doit être quatre ou cinq briqueteries de cette taille »
Il s’agit de la dernière briqueterie artisanale de Sologne (il y en a eu jusqu’à 500). « En France, on doit être quatre ou cinq de cette taille », estime le chef d’entreprise. 250.000 briques et 6.000 mètres carrés de carrelage sortent chaque année des fours de la fabrique solognote. Ces 4 mastodontes engloutissent 12 stères de bois par jour et peuvent monter jusqu’à 1.050 degrés. La matière première ne peut pas être plus locale : elle provient d’une carrière d’argile située juste derrière la tuilerie ; le bois de combustion vient de Cepoy et d’Angers. Les huit salariés sont tous « des gens du coin », formés dans l’entreprise.
Une exposition bienvenue
70 % de l’activité de la briqueterie concerne la restauration de monuments historiques, qu’ils soient publics ou privés. Le reste de la clientèle est constitué de particuliers. L’entreprise a, par exemple, déjà travaillé pour les châteaux de Chambord et d’Amboise ou le théâtre antique d’Orange. Elle produit actuellement des dalles de carrelage destinées au pavillon de la Lanterne, à Versailles. L’entreprise est donc particulièrement tributaire des budgets du ministère de la Culture.
Et justement, Aymeric de Baudus trouve que, cette année, l’activité redémarre « mollement ». « L’administration met beaucoup de temps à débloquer les fonds et à délivrer les permis », déplore-t-il. Même si l’entreprise « a toujours des beaux bâtiments sous le coude », comme le château de Bellegarde, la ferme de Varatre-à-Lieusaint (Seine-et-Marne) et si ses carnets de commandes sont remplis pour deux mois et demi, l’exposition offerte par l’émission, vue par 1,5 million de téléspectateurs en moyenne, sera la bienvenue !
Source Le Berry par Marion Bonnet
Le gérant de la Tuilerie de la Bretèche, à Ligny-le-Ribault, n’a même pas hésité une seule seconde. « Je connaissais l’émission. Je considère que c’est une communication utile et pas chère ! Par rapport à d’autres programmes que nous avons pu faire (*), La Maison France 5 s’adresse complètement à notre clientèle. J’espère qu’elle va nous permettre d’attirer de nouveaux clients. »
Mise en valeur d’un savoir-faire
L’aspect logistique lié à l’accueil d’une équipe de tournage – en l’occurrence huit personnes –, ne l’a pas inquiété non plus. « Il n’y a pas eu de visite de repérage ou de préparatifs en amont, tout s’est très simplement, le matin même », raconte-t-il. Du reste, le dispositif de tournage était assez léger et n’a pas empêché la production de continuer. Ce passage dans l’émission est aussi une façon de mettre en valeur le savoir-faire historique de l’entreprise qui se perpétue depuis cinq générations.
L’émission tournée le 14 janvier à la Tuilerie de la Bretèche sera diffusée le 21 février, à 20 h 50, sur France 5.
La Tuilerie de la Bretèche a été fondée en 1890 par Emmanuel de Baudus, l’arrièrearrière-grand-père du gérant actuel. Elle n’a de tuilerie que le nom car elle fabrique principalement des briques et du carrelage en terre cuite pour la restauration de monuments ou de maisons de caractère. « On fait ponctuellement quelques tuiles, mais c’est devenu rare », précise Aymeric de Baudus.
« En France, on doit être quatre ou cinq briqueteries de cette taille »
Il s’agit de la dernière briqueterie artisanale de Sologne (il y en a eu jusqu’à 500). « En France, on doit être quatre ou cinq de cette taille », estime le chef d’entreprise. 250.000 briques et 6.000 mètres carrés de carrelage sortent chaque année des fours de la fabrique solognote. Ces 4 mastodontes engloutissent 12 stères de bois par jour et peuvent monter jusqu’à 1.050 degrés. La matière première ne peut pas être plus locale : elle provient d’une carrière d’argile située juste derrière la tuilerie ; le bois de combustion vient de Cepoy et d’Angers. Les huit salariés sont tous « des gens du coin », formés dans l’entreprise.
Une exposition bienvenue
70 % de l’activité de la briqueterie concerne la restauration de monuments historiques, qu’ils soient publics ou privés. Le reste de la clientèle est constitué de particuliers. L’entreprise a, par exemple, déjà travaillé pour les châteaux de Chambord et d’Amboise ou le théâtre antique d’Orange. Elle produit actuellement des dalles de carrelage destinées au pavillon de la Lanterne, à Versailles. L’entreprise est donc particulièrement tributaire des budgets du ministère de la Culture.
Et justement, Aymeric de Baudus trouve que, cette année, l’activité redémarre « mollement ». « L’administration met beaucoup de temps à débloquer les fonds et à délivrer les permis », déplore-t-il. Même si l’entreprise « a toujours des beaux bâtiments sous le coude », comme le château de Bellegarde, la ferme de Varatre-à-Lieusaint (Seine-et-Marne) et si ses carnets de commandes sont remplis pour deux mois et demi, l’exposition offerte par l’émission, vue par 1,5 million de téléspectateurs en moyenne, sera la bienvenue !
Source Le Berry par Marion Bonnet
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