Après avoir été une activité essentielle pendant la période coloniale, la vente des briques refait surface.
Situés en bordure de certaines artères de la ville de Bertoua, les briqueteries fleurissent et semblent et prospérer. On y trouve de tout : parpaings de toutes les dimensions, pavés, colonnes, balustres, support de jet d’eau. Les audacieux vont jusqu’à la fabrication des statues pour la décoration des domiciles. Il faut dire que le contexte actuel est favorable à cette activité. D’une part, en zone urbaine, l’espace se fait de plus en plus rare. Jules Biloa Biloa, client d’une briqueterie explique : « pour fabriquer les parpaings soi-même, il faut avoir de l’espace. C’est pourquoi, il me semble plus pratique de m’en procurer ici ». L’espace n’est pas le seul levier qui a fait exploser ce business : « Il fut une époque où le ciment était devenu rare. On ne pouvait pas trouver la quantité voulue facilement. Les chantiers pouvaient être abandonnés pendant plusieurs jours en attendant les livraisons. Les fabricants de parpaings, par contre ont des réseaux d’approvisionnements et on s’est vus obligés de se rabattre sur eux », déclare Jean Bosco Foumane.
80.000 FCFA par mois
Les vendeurs de parpaings aident aussi ceux qui sont tenus par les délais. Ils interviennent surtout quand les délais de livraison d’un ouvrage sont trop courts ou lorsque les constructeurs ne peuvent pas se payer le luxe des allées et venues entre le vendeur de ciment et le livreur de sable. Les vendeurs de parpaings sont également sollicités quand les particuliers, un brin bricoleurs, ont un muret à reconstruire ou une ouverture à boucher, et qu’ils ne veulent pas engager de grandes dépenses alors qu’ils n’ont besoin que de dix ou vingt parpaings. Dans ces cas-là, les parpaings préfabriqués font l’affaire. Ils sont vendus ente 250 FCFA et 400 FCFA selon les gabarits, le coût de livraison étant compris : « Cela revient plus cher que si on les fabriquait soi-même, mais ce que l’on perd en argent, on le gagne en temps », résume philosophiquement Eugene Moabang.
Rencontré dans une fabrique de parpaings et autres matériels de construction, Theodore Boutcheu un jeune mâcon nous confie qu’il fait ce travail depuis quatre ans. Il ne se plaint pas des revenus qui en découlent. Entre la réception de deux clients, il nous confie son salaire : « Je gagne 80.000 FCFA par mois », ceci, sans compter les pourboires et autres marques de gratitudes de clients satisfaits ou pressés d’être servis. Dans ce chantier situé au quartier Nkolbikon à Bertoua, ils sont cinq mâcons à travailler à temps plein. Ils gagnent donc trois fois le salaire minimum imposé par la loi au Cameroun.
Source ActuCameroun
Situés en bordure de certaines artères de la ville de Bertoua, les briqueteries fleurissent et semblent et prospérer. On y trouve de tout : parpaings de toutes les dimensions, pavés, colonnes, balustres, support de jet d’eau. Les audacieux vont jusqu’à la fabrication des statues pour la décoration des domiciles. Il faut dire que le contexte actuel est favorable à cette activité. D’une part, en zone urbaine, l’espace se fait de plus en plus rare. Jules Biloa Biloa, client d’une briqueterie explique : « pour fabriquer les parpaings soi-même, il faut avoir de l’espace. C’est pourquoi, il me semble plus pratique de m’en procurer ici ». L’espace n’est pas le seul levier qui a fait exploser ce business : « Il fut une époque où le ciment était devenu rare. On ne pouvait pas trouver la quantité voulue facilement. Les chantiers pouvaient être abandonnés pendant plusieurs jours en attendant les livraisons. Les fabricants de parpaings, par contre ont des réseaux d’approvisionnements et on s’est vus obligés de se rabattre sur eux », déclare Jean Bosco Foumane.
80.000 FCFA par mois
Les vendeurs de parpaings aident aussi ceux qui sont tenus par les délais. Ils interviennent surtout quand les délais de livraison d’un ouvrage sont trop courts ou lorsque les constructeurs ne peuvent pas se payer le luxe des allées et venues entre le vendeur de ciment et le livreur de sable. Les vendeurs de parpaings sont également sollicités quand les particuliers, un brin bricoleurs, ont un muret à reconstruire ou une ouverture à boucher, et qu’ils ne veulent pas engager de grandes dépenses alors qu’ils n’ont besoin que de dix ou vingt parpaings. Dans ces cas-là, les parpaings préfabriqués font l’affaire. Ils sont vendus ente 250 FCFA et 400 FCFA selon les gabarits, le coût de livraison étant compris : « Cela revient plus cher que si on les fabriquait soi-même, mais ce que l’on perd en argent, on le gagne en temps », résume philosophiquement Eugene Moabang.
Rencontré dans une fabrique de parpaings et autres matériels de construction, Theodore Boutcheu un jeune mâcon nous confie qu’il fait ce travail depuis quatre ans. Il ne se plaint pas des revenus qui en découlent. Entre la réception de deux clients, il nous confie son salaire : « Je gagne 80.000 FCFA par mois », ceci, sans compter les pourboires et autres marques de gratitudes de clients satisfaits ou pressés d’être servis. Dans ce chantier situé au quartier Nkolbikon à Bertoua, ils sont cinq mâcons à travailler à temps plein. Ils gagnent donc trois fois le salaire minimum imposé par la loi au Cameroun.
Source ActuCameroun
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