Les ouvriers de l’entreprise Céramiques de Forbach (anciennement France Ceram), sur le technopole sud, sont en grève. Faute de voir aboutir leurs revendications salariales, ils bloquent leur usine depuis ce mercredi matin.
Depuis ce mercredi matin, l’usine Céramiques de Forbach (anciennement France Ceram), située sur le technopôle sud, est bloquée par une partie du personnel. En négociations salariales depuis trois semaines avec leur direction, les ouvriers ont brusquement décidé la grève, mardi soir. L’usine, qui produit des carrelages, appartient au groupe Koramic depuis décembre 2016.
« La direction ne mettant rien sur la table par rapport à nos exigences, nous avons déposé un préavis de grève illimitée », expliquent les représentants de l’intersyndicale CGT-FO.
Le personnel dénonce des conditions de travail et une pression « insupportables. On nous demande de produire toujours plus avec un outil vieillissant. »
150 à 200 euros de plus sur le salaire
Les salariés réclament une augmentation de 150 à 200 euros sur leur salaire de base. « La direction nous la refuse en nous disant que les caisses sont vides , notent les délégués syndicaux. Sa seule concession pour l’instant, c’est de nous accorder un jour de congé supplémentaire au-delà de 20 ans d’ancienneté. "
Les ouvriers reprochent également à leur directeur de faire appel à des intérimaires pour sortir plus de m² de carrelages « pour nous mettre ensuite au chômage partiel sous prétexte que le groupe n’arrive pas à écouler les stocks. C’est incohérent. »
Directeur général de Koramic, Pascal Bouckaert est surpris par ce mouvement grève.
« Cette boîte était morte en décembre 2016 sans notre offre de reprise », insiste-t-il, rappelant que France Ceram était en redressement judiciaire lorsque l’actionnaire l’a racheté.
« À notre arrivée, on a repris l’ensemble des salariés et nous avons joué la transparence avec eux en leur présentant un business plan et sans leur cacher que la situation ne serait pas facile. »
Pas de bénéfices à distribuer
Pour M. Bouckaert, l’entreprise n’a pas les moyens actuellement de répondre aux attentes salariales des ouvriers.
« Cela fait sept mois seulement que nous sommes à la tête de Céramiques de Forbach, nous perdons toujours beaucoup d’argent. Nous sommes en plein développement avec un projet réel dans cette usine, mais il nous faut du temps pour redresser la barre , défend le directeur. Nous essayons de maintenir et de remettre cet outil et ses équipes à flot, nous n’avons pas de bénéfices à distribuer pour l’instant. »
Sauver l’usine avant tout
L’usine de Forbach tourne avec 52 salariés et six intérimaires.
« La production de carrelages s’élève à 1,5 million cette année, mais on a une capacité de 2 millions. »
Pascal Bouckaert, qui gère deux autres usines du groupe Koramic, estime que la priorité n’est pas d’augmenter les salaires, « mais de sauver cette entreprise. On se bat pour et le personnel doit le comprendre. » Un message que les grévistes n’ont pas l’air de vouloir entendre.
Source Le Républicain Lorrain par Josette BRIOT.
Depuis ce mercredi matin, l’usine Céramiques de Forbach (anciennement France Ceram), située sur le technopôle sud, est bloquée par une partie du personnel. En négociations salariales depuis trois semaines avec leur direction, les ouvriers ont brusquement décidé la grève, mardi soir. L’usine, qui produit des carrelages, appartient au groupe Koramic depuis décembre 2016.
« La direction ne mettant rien sur la table par rapport à nos exigences, nous avons déposé un préavis de grève illimitée », expliquent les représentants de l’intersyndicale CGT-FO.
Le personnel dénonce des conditions de travail et une pression « insupportables. On nous demande de produire toujours plus avec un outil vieillissant. »
150 à 200 euros de plus sur le salaire
Les salariés réclament une augmentation de 150 à 200 euros sur leur salaire de base. « La direction nous la refuse en nous disant que les caisses sont vides , notent les délégués syndicaux. Sa seule concession pour l’instant, c’est de nous accorder un jour de congé supplémentaire au-delà de 20 ans d’ancienneté. "
Les ouvriers reprochent également à leur directeur de faire appel à des intérimaires pour sortir plus de m² de carrelages « pour nous mettre ensuite au chômage partiel sous prétexte que le groupe n’arrive pas à écouler les stocks. C’est incohérent. »
Directeur général de Koramic, Pascal Bouckaert est surpris par ce mouvement grève.
« Cette boîte était morte en décembre 2016 sans notre offre de reprise », insiste-t-il, rappelant que France Ceram était en redressement judiciaire lorsque l’actionnaire l’a racheté.
« À notre arrivée, on a repris l’ensemble des salariés et nous avons joué la transparence avec eux en leur présentant un business plan et sans leur cacher que la situation ne serait pas facile. »
Pas de bénéfices à distribuer
Pour M. Bouckaert, l’entreprise n’a pas les moyens actuellement de répondre aux attentes salariales des ouvriers.
« Cela fait sept mois seulement que nous sommes à la tête de Céramiques de Forbach, nous perdons toujours beaucoup d’argent. Nous sommes en plein développement avec un projet réel dans cette usine, mais il nous faut du temps pour redresser la barre , défend le directeur. Nous essayons de maintenir et de remettre cet outil et ses équipes à flot, nous n’avons pas de bénéfices à distribuer pour l’instant. »
Sauver l’usine avant tout
L’usine de Forbach tourne avec 52 salariés et six intérimaires.
« La production de carrelages s’élève à 1,5 million cette année, mais on a une capacité de 2 millions. »
Pascal Bouckaert, qui gère deux autres usines du groupe Koramic, estime que la priorité n’est pas d’augmenter les salaires, « mais de sauver cette entreprise. On se bat pour et le personnel doit le comprendre. » Un message que les grévistes n’ont pas l’air de vouloir entendre.
Source Le Républicain Lorrain par Josette BRIOT.
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