L’entreprise Cérabati, devenue l’usine Paray Céramiques, a fermé en 2006, générant 70 licenciements. Un traumatisme encore aujourd’hui pour la ville.
« On est allé voir des universitaires pour faire du cinéma de recherche. » Dominique Dendraël, conservatrice du musée du Hiéron, avait à cœur de laisser une trace de plus d’un siècle d’industrie de la céramique à Paray.
Le choc de la fermeture
En 2009, Nadine Michau, cinéaste et anthropologue à Tours, avait recueilli 30 témoignages et 50 heures de tournages. « La fermeture en 2006 de Paray Céramiques a été un choc. Des savoir-faire sont morts. Derrière le déclin de l’industrie, il y a toute l’histoire sociale de la condition ouvrière », explique la réalisatrice, dont le film, au budget de 13 500 €, a été financé par la réserve parlementaire d’Édith Gueugneau, le pays Charolais-Brionnais, la ville de Paray, le Département et l’association du musée Paul-Charnoz.
Source Le Journal de Saône et Loire
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