Les élus aux côtés du préfet de l'Aude pour une visite du centre de recherches dans la commune de Castelnaudary.
Le centre de recherches d'études et de développement de Terreal, c'est le saint du saint. là, où l'on invente l'habitat de demain et se trouvent des solutions pour une amélioration constante des usines du groupe.
Là qu'hier Laurent Musy, président-directeur-général recevait, le préfet, Jean-Marc Sabathe et la secrétaire générale de la préfecture. Terreal, une des plus grosses, si ce n'est la plus grosse entreprise industrielle audoise spécialisée dans la brique et la tuile, emploie dans le département quelque 437 salariés, et c'est sans compter les emplois induits.
«Nous travaillons le plus possible avec les entreprises locales notamment pour la maintenance», relève le responsable, fier de souligner que le groupe vient de se voir attribuer, au niveau national, le prix des délais de paiement, gage de fiabilité».
Et d'indiquer que si «97 % des tuiles posées en France sont fabriquées en France, le groupe exporte également à partir de France et l'on trouve ainsi des produits de Castelnaudary en Floride, au Texas ou en Corée.
Nous savons que nous devons être exemplaires aussi notre stratégie s'appuie sur des valeurs fortes de respect, vis-à-vis de nos clients, comme des hommes et des femmes qui travaillent chez nous. Une stratégie qui s'appuie sur trois axes : «l'excellence opérationnelle – nous avons engagé un programme d'amélioration de nos usines ; le volet investissement, important -4M€ sur une ligne dans l'usine de Castelnaudary; et parce que sans carrière, on ne fait rien, nous avons engagé un travail de prospection important pour augmenter la durée de vie des nôtres.».
Côté challenges, Terreal, à la pointe dans son engagement en faveur du développement durable , n'en manque pas. «Le secteur de la construction connaît des difficultés, il faut s'adapter pour être rentable. Un des facteurs qui explique qu'il ne redémarre pas, c'est parce que les artisans n'embauchent pas. Ils vont dans le neuf parce qu'il n'y a pas de bras pour la rénovation. Il manque de main-d'œuvre qualifiée et d'apprentis», déplore le responsable.
La crise de la rénovation ? «Il faut se sortir de la tête que l'on va se lancer dans de grands programmes de constructions neuves.
C'est fini, d'abord par ce que les terres agricoles refluent.
Ensuite il y a un vrai sujet de sécurité dans les villes anciennes avec des incendies, des effondrements qui se multiplient, Dans les années à venir, je suis sûr qu'il y aura des aides sur la rénovation, pour faire revenir des gens dans les centres bourgs.
Vous aurez un gros créneau là», relève le préfet.
Idem pour le problème des carrières et l'accession au foncier où il lance une piste à explorer. «Dans l'avenir, avec le réchauffement climatique, cette région ne survivra pas sans création de ressource en eau nouvelle.
Ce peut être des retenues collinaires ou des centres de rétention d'eau et cela, ce sera beaucoup plus acceptable si les carriers travaillent avec les chambres d'agriculture pour créer des bassins de rétention d'eau après l'exploitation». La formation ? «C'est un problème que l'on trouve partout. On aura beau créer des formations, si personne ne s'inscrit… En Allemagne 1 jeune sur 4 est en apprentissage, en France, c'est 1 sur 10».
Le centre de recherches d'études et de développement de Terreal, c'est le saint du saint. là, où l'on invente l'habitat de demain et se trouvent des solutions pour une amélioration constante des usines du groupe.
Là qu'hier Laurent Musy, président-directeur-général recevait, le préfet, Jean-Marc Sabathe et la secrétaire générale de la préfecture. Terreal, une des plus grosses, si ce n'est la plus grosse entreprise industrielle audoise spécialisée dans la brique et la tuile, emploie dans le département quelque 437 salariés, et c'est sans compter les emplois induits.
«Nous travaillons le plus possible avec les entreprises locales notamment pour la maintenance», relève le responsable, fier de souligner que le groupe vient de se voir attribuer, au niveau national, le prix des délais de paiement, gage de fiabilité».
Et d'indiquer que si «97 % des tuiles posées en France sont fabriquées en France, le groupe exporte également à partir de France et l'on trouve ainsi des produits de Castelnaudary en Floride, au Texas ou en Corée.
Nous savons que nous devons être exemplaires aussi notre stratégie s'appuie sur des valeurs fortes de respect, vis-à-vis de nos clients, comme des hommes et des femmes qui travaillent chez nous. Une stratégie qui s'appuie sur trois axes : «l'excellence opérationnelle – nous avons engagé un programme d'amélioration de nos usines ; le volet investissement, important -4M€ sur une ligne dans l'usine de Castelnaudary; et parce que sans carrière, on ne fait rien, nous avons engagé un travail de prospection important pour augmenter la durée de vie des nôtres.».
Côté challenges, Terreal, à la pointe dans son engagement en faveur du développement durable , n'en manque pas. «Le secteur de la construction connaît des difficultés, il faut s'adapter pour être rentable. Un des facteurs qui explique qu'il ne redémarre pas, c'est parce que les artisans n'embauchent pas. Ils vont dans le neuf parce qu'il n'y a pas de bras pour la rénovation. Il manque de main-d'œuvre qualifiée et d'apprentis», déplore le responsable.
Tradition et modernité
Un discours entendu par le représentant de l'État qui ne cache pas son intérêt «pour cet exemple de diversité économique dont le département a bien besoin. Vous vous inscrivez dans la tradition et la modernité, c'est la clé de la réussite et de la pérennité».
La crise de la rénovation ? «Il faut se sortir de la tête que l'on va se lancer dans de grands programmes de constructions neuves.
C'est fini, d'abord par ce que les terres agricoles refluent.
Ensuite il y a un vrai sujet de sécurité dans les villes anciennes avec des incendies, des effondrements qui se multiplient, Dans les années à venir, je suis sûr qu'il y aura des aides sur la rénovation, pour faire revenir des gens dans les centres bourgs.
Vous aurez un gros créneau là», relève le préfet.
Idem pour le problème des carrières et l'accession au foncier où il lance une piste à explorer. «Dans l'avenir, avec le réchauffement climatique, cette région ne survivra pas sans création de ressource en eau nouvelle.
Ce peut être des retenues collinaires ou des centres de rétention d'eau et cela, ce sera beaucoup plus acceptable si les carriers travaillent avec les chambres d'agriculture pour créer des bassins de rétention d'eau après l'exploitation». La formation ? «C'est un problème que l'on trouve partout. On aura beau créer des formations, si personne ne s'inscrit… En Allemagne 1 jeune sur 4 est en apprentissage, en France, c'est 1 sur 10».
Source La Dépêche du Midi par Gladys Kichkoff
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