Les intervenants, architectes, partenaires sociaux et élus locaux, ont, lors de cette rencontre tenue à la bibliothèque publique de Tamanrasset, souligné l’importance de la valorisation du matériau de l’argile, un procédé ancestral, et son intégration en tant que mode architectural dans les constructions modernes.
Ils ont également plaidé pour la mise en place de mécanismes opérationnels à même de permettre l’usage de ce mode d’urbanisation, l’initiation de ses techniques, la création d’opportunités de commercialisation de matériaux de construction destinés à l’architecture de terre.
La présidente du centre algérien du patrimoine culturel bâti en argile, Yasmin Torki, a mis en exergue les avantages de l’architecture de terre dans la réalisation de bâtisses, qui, largement disponible et utilisé dans différents styles architecturaux aux quatre coins du monde, reflète l’identité et la culture des peuples.
Elle a, toutefois, réfuté les stéréotypes associant l’utilisation de la terre à une arriération, appelant, à ce titre, à changer les mentalités et à adopter l’argile et le toub (pisé) dans la réalisation des bâtisses, au regard de leur impact positif sur l’environnement.
Cette journée d’étude vient couronner deux ateliers de formation sur les techniques de construction en argile, initiés du 11 au 22 janvier courant par le centre national du patrimoine culturel au niveau du centre de la formation professionnelle de Tamanrasset, ont indiqué les organisateurs.
Cette rencontre, qui a regroupé plus de 40 participants, entre architectes et formateurs en maçonnerie issus de Tamanrasset et d’In-Salah, a donné lieu à l’organisation d’une exposition de modèles de structures en pisé de différentes régions du monde, en plus d’un stand mettant en relief la beauté des vieux ksour et la nécessité de les sauvegarder, en tant qu’élément de l’identité nationale.
Source Portail CDER
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