Jeudi 16 juin, le premier producteur mondial de briques en terre cuite et premier tuilier européen a inauguré sa sixième usine française de briques de structure, à Durtal, dans le Maine-et-Loire.
Située à proximité de l'autoroute A 10 et à quelques kilomètres de deux importantes carrières d'argile, cette nouvelle usine de 16 000 m2 dotée d'une capacité de production annuelle de 150 000 tonnes de briques va alimenter négoces et chantiers du grand ouest, de Bordeaux à Caen. Seuls 50 personnes travaillent dans cette usine entièrement automatisée qui a nécessité un investissement de 43 millions d'euros.
Arrivée dans le Grand-Ouest
Historiquement très présent dans l'est de la France, le groupe autrichien était jusqu'alors quasi-absent du grand ouest. Ce matériau de proximité était proposé uniquement par Imérys et le groupe coopératif ligérien Bouyer Leroux. Wienerberger compte sur la dynamique du marché de la brique de structure en terre cuite qui revendique déjà 30 % de parts de marché en maison individuelle et bénéficie d'un contexte très favorable avec la mise en place de la RT 2012. « Elle répond parfaitement aux exigences des bâtiments basse consommation comme le montre les dernières études qui placent la brique de terre cuite comme le premier matériau choisi pour les logement BBC » explique Heimo Scheuch, président du directoire de Wienerberger.
Innovation
Inventeur du Monomur, le groupe mise également sur l'innovation à l'image de son nouveau procédé de mise en œuvre Dryfix. Cette alternative au mortier pour joint mince ou traditionnel sous la forme d'une cartouche prête à l'emploi a déjà fait ses preuves en Autriche ou en Pologne où elle est devenue la technique de référence. Son léger surcoût est compensé par la possibilité de travailler jusqu'à -5°C et un gain de temps supérieur à 50 % par rapport à une maçonnerie réalisée à la truelle et supérieur à 30 % à la maçonnerie roulée. Wienerberger, qui ne participera pas à Batimat cette année, a choisi de maîtriser le développement du nouveau procédé en le réservant, dans un premier temps, à ses clients les plus fidèles.
Source Le Moniteur par Jean-Philippe Defawe, bureau de Nantes
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