d'hectares, fournit une terre de qualité, aux usines de la région et même en Catalogne Espagnole à la Bisbal. Quand lors d'une visite on découvre la quantité et la qualité du matériel utilisé pour son exploitation et que l'on a connu ses débuts : quel changement ! Vers 1930 ayant appris le métier, avec leur père, à l'usine familiale de Lasbordes les trois frères Guiraud, Jean, Basile et Alfred, voyant la carrière, jouxtant leur usine, insuffisante pour son développement cherchèrentet trouvèrent un filon argileux à Saint-Papoul, au lieu-dit : La Bruyère de la Borie. Un quai fut construit, qui permettait le chargement du camion 5 tonnes Berliet, que conduisait Paul Lala, à l'aide de wagonnets, emplis à l'aide de pelles et poussés manuellement. L'extraction de la terre se faisait à l'aide de pioches. Un mineur Firmin Ventura, avec des explosifs, préparait le terrain. Dur, était le terrain l'été et bien trop mou, l'hiver avec la pluie et la neige. Ce travail, dur et pénible, était assuré par trois ouvriers portugais. Venus de leur pays, sans leurs familles ils vivaient, très frugalement, au village dans une vieille maison délabrée. La direction de la carrière avait été confiée à Jean-Baptiste Bourniquel.
Cinq médaillés à la carrière. Dans la longue liste des ouvriers, employés chez Terréal qui ont été honorés pour leur présence dans l'entreprise, figurent, cinq ouvriers de la carrière. Ont reçus la médaille de vermeil (30 ans de présence) Guy Quemerais et Patrick Philippe. Médaille d'or (35 ans) Jean-Louis Bardou, Aldo N'Guyen. Médaille grand or (40 ans) de présence Manuel Barros.
Médailles bien méritées, valorisant travail, fidélité et compétence, chaleureuses félicitations.
Source L'Indépendant
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