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08/07/2009

L'Écomusée enrichi d'une construction ancestrale

Il a fallu deux ans et demi de travaux pour le réaliser. Vendredi, les invités des deux versants pyrénéens (1) se sont rassemblés pour fêter le dernier joyau de l'Écomusée des abeilles qui symbolise la sauvegarde des ruchers d'Aragon en voie de disparition. Annie et Jean Lamarque, maîtres des lieux, n'ont cessé de remercier tous ceux qui ont oeuvré à la construction de l'arnal, nouveau fleuron de la cité des abeilles.
Sans ciment
Sa reconstruction a requis près d'un millier d'adobes (briques d'argile façonnées à la main et séchées), une dalle de grosses pierres liées à la chaux, une toiture composée de roseaux recouverts de tuiles venues d'Aragon. « Pas un seul gramme de ciment n'a été utilisé pour sa réalisation, souligne Jean Lamarque. Même si parfois quelques tensions sur la conception ont vu le jour, la passion, l'enthousiasme, et l'aspect humain l'ont toujours emporté. »
Des propos de Bernard Soudar, conseiller général du canton de Jurançon, à ceux d'Alfredo Sans de l'association aragonaise Arna (en excellent français) ont mis en exergue la passion, la complexité de la réalisation, l'opiniâtreté des bénévoles du département, de la région, pour que survive l'une des dernières réalisations ancestrales dédiées à l'abeille. « Malheureusement, on ne trouve pas en Aragon cet élan bénévole qui permettrait d'enrayer la disparition de ce savoir-faire », note Alfredo Sans.
(1) Mme le maire de Lécina et son Conseil municipal, Alfredo Sans de l'association Arna, MM. Narcisso et Martin de Aguero, techniciens apicoles, Bernard Soudar, conseiller général, Bernard Chevet, président de l'association de recherche apicole Apistoria, Maryse Marchand, présidente de Maisons Paysannes de France, Joël Bordas animateur, M. le maire de Saint-Faust et son Conseil municipal, Gabrielle Dunan, présidente des Amis de la Cité des abeilles, M. Gil de Miey du Béarn.
Source Sud Ouest

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