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08/10/2015

Chine : baisse de la production de matériaux de construction

La production de matériaux de construction en Chine a baissé durant les huit premiers mois de l'année 2015 à cause de la faible demande du marché immobilier, a déclaré le plus haut planificateur économique chinois dans un communiqué publié sur son site Internet.
De janvier à août, la production de ciment a baissé de 5% en glissement annuel pour atteindre 15,05 milliards de tonnes, alors que la production de verre plat a chuté de 8% , selon la Commission nationale du développement et de la réforme (CNDR).
En août, la production de ciment a connu une baisse de 4,2% en base annuelle, et celle du verre plat a chuté de 12,1%, contre une baisse de 3,8% enregistrée en juillet.
Les prix du ciment et du verre plat ont baissé en août. Par rapport au mois dernier, le prix d'usine du ciment a diminué de 3,5%, et le prix du verre plat a baissé de 0,4%. En glissement annuel, le prix du ciment a baissé de 13,5%, et celui du verre plat a baissé de 7%.
Le marché immobilier chinois, consommateur principal de ciment et de verre plat, a connu un ralentissement en 2014 à cause de la baisse des demandes et du surplus de logements invendus.

Source French Xihuanet

07/10/2015

Les constructeurs de maisons individuelles retrouvent le sourire

Réconfortés par une embellie de leurs ventes après quatre ans de marasme, les constructeurs de maisons individuelles redoutent désormais la disparition de l'APL accession.
Quand le batiment va, tout va. Et de fait, ça va un peu mieux pour la construction de maisons en France, après quatre ans de difficultés. Sur les douze derniers mois, les ventes de maisons individuelles ont progressé de 6% comparé aux 12 mois antérieurs, selon les chiffres publiés mardi par l'Union des maisons françaises (UMF).
«Après quatre années de marasme continu, l'embellie sur la commercialisation des maisons en secteur diffus se confirme», et cette baisse continue «semble enrayée», s'est félicité l'organisation lors d'une conférence de presse conjointe avec le Crédit foncier et le groupe De Particulier à Particulier (PAP).
«Nous revenons de loin, la maison a bigrement souffert», a souligné Patrick Vandromme, président de l'UMF et PDG du leader du secteur Maisons France Confort : «Ces ventes devraient se traduire par des ouvertures de chantiers d'ici huit à neuf mois.» De fait, les ménages qui accèdent à la propriété (ou primo-accédants) modestes, semblent être de retour, comme l'atteste un prix moyen des opérations en diminution.
Les constructeurs de maisons individuelles voient là une conséquence directe de la «reconfiguration positive» d'une aide de l'État, le Prêt à taux zéro (PTZ), dont les critères d'octroi ont été assouplis depuis octobre 2014, «couplée à des taux d'intérêts historiquement bas». Pour l'UMF, «il est important de ne pas casser cette dynamique et même de la renforcer avec de nouvelles mesures».
La veille, parmi 21 mesures rendues publiques à l'issue d'un comité interministériel aux ruralités, le gouvernement a annoncé l'extension, à l'ensemble des communes de la zone C (les plus rurales, NDLR), du dispositif PTZ «rural», réservé à l'achat de logements anciens à réhabiliter, sous conditions de travaux.
Pour Dominique Duperret le secrétaire général de l'UMF, «il faudrait», dans l'immobilier neuf,«encore améliorer le PTZ pour le rendre plus solvabilisateur, par un relèvement du montant du prêt et un allongement du différé d'amortissement» (le délai de remboursement).
Un effet couperet
Mais les constructeurs de maisons s'inquiètent d'une éventuelle disparition de l'APL accession, un dispositif qui aide les ménages modestes à devenir propriétaires, pour l'heure en sursis. En mai, un rapport parlementaire a préconisé d'abroger, dans le prochain projet de loi de finances qui sera présenté le 30 septembre en conseil des ministres, l'article 93 du budget 2015, qui prévoyait de restreindre fortement l'APL accession à compter du 1er janvier 2016.
Cette aide, qui bénéficie actuellement à 500.000 ménages - soit 30.000 nouveaux par an - pour un coût annuel de 900 millions d'euros, n'irait qu'aux seuls ménages ayant vu leurs revenus chuter de plus de 30% par rapport au moment de la signature du prêt immobilier.
Pour les ménages primo-accédants, souvent modestes, qui empruntent 130.000 euros sur trente ans, l'APL accession représente une aide de 150 euros, à soustraire d'une mensualité de remboursement de crédit allant de 620 à 650 euros, a précisé Benoit Catel, directeur général délégué du Crédit foncier : «C'est simple, si l'APL accession n'est plus là, nous ne ferons pas le prêt, cela aura un effet couperet. Personne n'acceptera de financer, si le client ne peut pas payer.»
En 2013, environ un ménage primo-accédant sur quatre est devenu propriétaire grâce à l'aide apportée par le PAS (Prêt à l'accession sociale) et/ou le PTZ+, selon une étude du Crédit foncier publiée en mai 2014. Pour l'Union des maisons françaises, «la vraie question est de savoir si l'embellie actuelle est le signal d'un redressement pérenne sur une période de quinze ans à l'identique de la période 1993/2007». L'UMF en doute, du fait d'une tendance des taux qui sera «plutôt à la hausse» et du «maintien sur une longue période des contraintes budgétaires de l'Etat».
Source Le Revenu par P. Huguen

06/10/2015

WIENERBERGER - Flines-lez-Râches : onze bombes américaines de la Seconde Guerre mondiale retrouvées à la Briqueterie Terca

Près de 1,3 tonne d’explosifs : voilà l’étonnant butin mis au jour ce mardi dans la matinée par des ouvriers de la briqueterie Terca.

C’est en creusant dans l’argile, matériau extrait de la carrière pour la fabrication de briques, qu’ils sont tombés sur les engins explosifs : onze bombes américaines, datant de la Seconde Guerre mondiale, et pesant chacune 250 livres, soit 113 kilos.
La découverte s’est faite sur u
n périmètre relativement restreint, et suffisamment éloigné des premières habitations – environ 1 000 mètres – pour qu’il n’y ait pas besoin d’évacuer les riverains. L’opération de déminage s’est donc déroulée dans la plus grande discrétion, passant presque inaperçue, même pour certains salariés de l’entreprise installée sur le boulevard des Alliés : « Je n’ai vu qu’un camion entrer, en début d’après-midi, puis sortir », assure une
employée du secteur expédition. Avertie en fin de matinée, une équipe du service de déminage du Pas-de-Calais, basé près d’Arras, est intervenue pour neutraliser les bombes. L’opération a duré un peu plus de deux heures, et une partie des engins extraits du sol a été acheminée, suivant la procédure habituelle, jusqu’à Vimy : c’est là qu’ils seront stockés en attendant d’être détruits.
Ces onze bombes viennent s’ajouter à cinq autres, déjà découvertes au même endroit avant l’été. Reste la question de leur objectif : si l’on est sûr qu’il s’agit de munitions larguées depuis un avion, on ignore quelle était la cible du pilote.
Source La Voix du Nord par NATHALIE LABREIGNE

05/10/2015

MONIER - Les tuiles "Made in Ardennes" séduisent aussi à l'étranger

C’est l’une des tuileries les plus modernes de France. La fabrique Monier, implantée près de Signy-L’abbaye dans les Ardennes, est peu connue dans notre région. Pourtant, 80 000 tuiles sortent des lignes de productions chaque jour, toutes faites d’argile ardennaise.

Le groupe Monier est le 3eme fabriquant de tuiles françaises, grâce à une usine moderne, conçue pour fabriquer 2 millions de mètres carré de tuiles par an, soit 40 millions d'unités. On y est d'ailleurs fier d'avoir le plus grand four d'Europe, qui mesure pas moins de 200 m de long.
Mais la tuile ardennaise, faite d'argile, séduit aussi des clients au-delà du département. Les clients de la fabrique Monier sont implantés pour 20 à 30 % au Benelux, les 70 % restant se situant dans l'est et le Nord de la France. Quelques containers sont mêmes expédiés en Chine pour de riches clients friands du Made in France ardennais.
Source France 3 par Céline Lang

Monier Holdings to place around 3 mln Braas Monier shares

Braas Monier Building Group Sa * Monier Holdings to place around 3 mln Braas Monier shares -Goldman Further company coverage

Source Reuters

04/10/2015

CERIC : L’innovation en action


Pour la troisième année consécutive, CERIC fait partie de la communauté d’entreprises choisies par Bpifrance Excellence pour représenter les secteurs de croissance.
Bpifrance Excellence est un cercle select réservé à 2 000 PME Françaises connues et reconnues pour leur capacité en termes d'innovation.
C'est clairement un signe fort, un encouragement des pouvoirs publics et une reconnaissance de nos savoir-faire, des compétences et des capacités en termes d'innovation dans différents domaines tels que la Thermique, la Mécanique, l'Informatique Industrielle, sans oublier la Céramique, pilier et cœur de l'entreprise.

Dans le prolongement d’actions engagées les années précédentes :
• Un logiciel de Manufacturing Execution System DIAPASON PREMIUM,
• Une cellule mobile d’essais de séchage nouvelle génération,
• Un excavateur sur fosse de grande capacité,
• L’isolation de blocs en Terre Cuite SOLUMIX.

Dans le cadre de nouveaux programmes :
• Une centrale de distribution de combustibles solides,
• La déclinaison de la nouvelle gamme de mouleuses DEMETER sur des capacités inférieures, un franc succès sur le marché avec déjà 4 machines vendues.
• Une nouvelle conception du brise-mottes CERES. Ces programmes  permettent d’apporter des solutions différentes aux offres CERIC sur ses marchés.

Source CERIC

03/10/2015

Tuiles en série

La petite entreprise de couverture va très mal, René vient de se fâcher avec son frère Marcel, pour une idiote histoire matérielle. En effet, Ils sont en train de refaire la toiture d’une maison en ville avec un étage, rien de difficile pour eux, mais le moteur de leur unique monte-charge mobile n’a pas voulu démarrer ce matin. René plein de bonne volonté s’est mis en tête de le démonter, puis ne trouvant rien d’anormal, de le remonter. Lorsque serrant la dernière vis du capot, il se retrouva avec un écrou et un petit ressort en plus, il n’eut pas le temps de se gratter la tête, geste qui montrait chez lui un grand embarras, son ainé constatant les dégâts plus vite que lui partit dans une de ses colères mémorables contre lui. Il prit le camion rageusement pour aller chercher poulie, cordes, palette et madriers et pouvoir ainsi continuer le chantier, laissant un René irrémédiablement vexé de s’être fait allumé de la sorte.
Les deux frères en sont là, à la pause de midi, mangeant en chiens de faïence, chacun de son coté sur le tas de sable tout prêt de la maison, ruminant leurs frustrations respectives. Les frères ont, hélas, hérité de leur père, le conflit les transforme comme à chaque fois en taiseux, le silence règne, épais et froid, juste rythmé par les mastications des deux couvreurs, et leurs allers-retours au cubi de merlot, mais ce n’est pas suffisant à rétablir le contact entre eux, le challenge est bien pour les deux renfrognés de ne pas parler le premier, le faire comme du temps du patriarche serait un signe de défaite irrémédiable à la face à l’autre, pour ces deux têtes de lard.
Sans rien dire, Marcel se lève, monte à l’échelle pour installer la poulie sur le pignon du toit en un système complexe de haubans et de madriers. René, lui, place la benne du camion juste à l’aplomb du toit, à moitié remplie des tuiles neuves, qu’il leur faudra monter, afin qu’elles remplacent les vieilles qui iront elles, dans la benne, les deux frères les triant après pour récupérer ce qu’il sera possible. Marcel, mutique, teste le système, qui fonctionne, la palette tombe pile dans le camion et la corde pour la tirer juste derrière sur le trottoir.
Il remonte donc sur le toit, tandis que René commence à charger les tuiles neuves sur le plateau mobile, une fois fini, René redescend de la benne pour tirer sur la corde et hisser les tuiles à la hauteur de son frère sur le toit. Marcel pendant ce temps a déjà stocké là-haut au bord du vide sur les voliges découvertes, le premier tas à de vieilles tiges de botte à descendre.
Il décharge les neuves puis pose les usagées sur la palette qui oscille dans le vide. Marcel devrait demander à son frère le top pour redescendre, mais la rancune est là, tenace, il ne le fait pas. René, en bas, ruminant la soufflante du matin, se promet de ne pas héler son frère pour lui demander s’il peut redescendre la palette, plutôt crever se dit-il.
Marcel continue de charger donc, René sent bien que ça commence à lui tirer sur les bras mais il pourrirait sur place plutôt que d’émettre un son.
 A bout de forces, il passe la corde en une boucle autour de son bras, la sueur perlant sur son front boudeur. Sur son toit, consciencieusement, Marcel entasse toujours les tuiles sans s’arrêter, marmonnant sur son ….de frère.
René a beau s’échiner à tenir la corde stable, étouffant des jurons, il n’y parvient que difficilement, ses pieds se détachent même du sol, de temps à autre.
Puis fatalement le poids de la palette finit par dépasser largement celui de René, la force de ses muscles n’y peut plus rien, la palette se met à descendre.
Marcel, voyant la poulie tourner, esquisse un sourire vengeur, comme si c’était un début à sa future victoire.
René, décolle alors sans un cri, la corde l’étire par son bras attaché, idiot, il regarde le sol s’éloigner, il se gratterait bien la tête, mais la palette descendante ne lui en laisse pas le loisir, elle le percute à l’épaule puis lui laboure le côté droit, et continue sa descente pour aller s’écraser dans le camion. Marcel se retourne surpris par le bruit, les yeux hallucinés par l’apparition soudaine de son frère tel un diable désarticulé remplaçant la palette, il émet un cri, René braille aussi mais de douleur, ses doigts viennent de s’encastrer dans la poulie.
En bas, sous le choc du crash, les tuiles s’éparpillent en un nuage ocre, soulageant instantanément la palette, qui presque vide, redevient alors plus légère que René, elle repart instantanément vers le ciel. René ne saisit pas lorsque la corde mollit d’un coup et se retend pour le renvoyer vers le sol, attiré par la gravité. La palette le croise à nouveau, en remontant cette fois, lui tapant dans le pied et labourant tout son côté gauche.
René s’écrase au sol tel la pomme de Newton, à peine ralenti par la collision, mais laissant sa cheville gauche en compote.
Marcel à peine remis de sa stupeur, se jette du toit sur la corde pour tenter quelque chose, au moment où il l’empoigne, s’arrachant la peau de ses mains calleuses au passage, la palette vient se fracasser sur lui et la poulie, qui n’oublie pas de lui broyer les doigts comme ceux de son frère auparavant. Bêtement accroché aux restes de la palette explosée, Marcel est à cet instant plus lourd que son frère gisant inconscient sur le trottoir en bas, mais toujours lié à la corde, ce qui fait redécoller René en lui démettant l’épaule au passage.
A mi-hauteur, les deux frères se rencontrent enfin, en une étreinte accidentelle qui a plus à voir avec un télescopage bovin qu’à la grâce de ces acrobates involontaires.
Marcel, sous la sécheresse de ce nouveau choc, lâche enfin cette maudite corde, et s’accroche à son frère en un réflexe stupide comme pour le -ou se- protéger, ce qui oriente leur chute en une sorte de mouvement pendulaire du système de levage tout entier.
Grâce lui, les deux corps s’écrasent miraculeusement sur le tas de sable, en aplatissant les gamelles du midi et le cubi de vin, mais évitant le camion. L’installation en haut du toit oscille et tremble un moment, subissant la somme des différentes chorégraphies aériennes des deux frères, elle cède tout à coup au plaisir de voler. Les madriers s’arrachent du toit, et chutent à leur tour, pile-poil sur la cabine du camion, dont le pare-brise explose et le toit se déforme, le plus lourd des madriers vient se planter à la verticale sur le tableau de bord, en plein sur la commande de la benne, qui obéissante, s‘élève lentement. Son contenu commence à verser vers le sol. Marcel, le visage ensanglanté, ne voit plus rien, mais reconnait le bruit caractéristique du vérin unique. Il comprend mais il a juste le temps de se coucher sur son frère, les bras sur sa tête, terrorisé, qu’une avalanche de 100 mètres carrés de tuiles importées d’Espagne vient se briser à ses pieds, lui couvrant un peu brutalement le bas des jambes, en un fracas assourdissant de vaisselle cassée multiplié à l’infini.
Puis le silence revient, tel un calme de champ de bataille, le nuage de poussière se dissipe, les voisins accourus y découvrent une curieuse bête à deux têtes de boxeurs ressemblant vaguement à Marcel et René, accouchant sur un tas de sable d’un monstrueux tas de terre cuite, qu’un camion cabossé hérissé de poutrelles, semble tenter d’avaler, tout cela dans un léger parfum de vin sablé. Les pompiers arrivent assez rapidement, ils ne trainent pas pour emporter les deux victimes inanimées vers le bloc opératoire et de longs mois de convalescence.
Les gendarmes, entre deux fous-rires, mettront très longtemps à écrire un procès-verbal cohérent, et constateront que le monte-charge manquait simplement d’essence, l’écrou et le ressort étaient sur le trottoir certainement depuis une éternité, l’expert de l’assurance eut aussi beaucoup de mal à comprendre, mais il fit prendre en charge l’ardoise conséquente en brodant un roman à sa direction, prenant pitié du drôle de sort des artisans, plongés eux, dans un mutisme définitif.
Ils ne se parlèrent jamais plus, se reprochant pour toujours, silencieusement, l’un l’autre, de ne pas s’être parlé à temps.
Source Mediapart Le Blog JOSEPH G

02/10/2015

Ibstock builds IPO hopes on UK brick shortage

Ibstock has unveiled intentions for a £1bn stock market listing less than one year after it was taken private in a £414m deal

One of the country’s largest and oldest brick makers has unveiled plans for a £1bn stock market flotation, valuing it at twice the price it was bought for less than a year ago. Ibstock said it intends to raise £100m through the listing, which will go towards refinancing the debt that private equity firm Bain put in place to seal a £414m takeover last December.
The US buyout group paid £295m in cash to buy the brick maker from CRH, the FTSE 100 building materials group, which has since refocused its business towards cement with a €6.5bn takeover of Tarmac Lafarge.
Around 25pc of Ibstock’s shares, held by Bain and members of the company’s senior management team, will be sold in the listing, meaning a swift windfall for the private equity firm.
Ibstock has a 40pc share of Britain’s clay brick market and is a major player in the northeast and midwest of America through its Glen-Gery subsidiary. "With UK brick demand now exceeding current manufacturing capacity, a significant opportunity has been created for a UK manufacturer to expand capacity," said Wayne Sheppard, chief executive.
The prices of clay bricks increased by 6.7pc in the 12 months to July 2015 as demand significantly outstripped supply.
A £1bn flotation is a significant turning point for Ibstock which in 2008 and 2009 suffered a 40pc slump in volumes which led it to mothball a plant and put 35pc of its workforce on reduced pay to avoid hundreds of redundancies.
However, the group has since capitalised on the housing market’s revival.
The combination of structural demand growth, supply-side constraints and government support have enabled Ibstock to establish strong momentum within its business, with a significant acceleration in revenue and adjusted EBITDA growth achieved in the last two years.
Wayne Sheppard, chief executive of Ibstock
Ibstock has pointed to its rapid earnings growth over the past three years as justification for its £1bn price-tag. Profits have swelled from £29m in 2012 to £87m in 2015, while revenues have jumped from £278m to £395m over the same period.
Since 2013 UK house builders have had to source more expensive bricks from the Continent as demand at home has risen, while supplies have fallen.
The company recently won planning permission for a new factory in Leicester which will boost production by 100 million bricks a year.
Ibstock Brick, named after the Leicestershire town where the company was founded115-years-ago, started life as a coal mining company, using quarrying clay to make bricks. Over the following 30 years, it exited coal mining to focus exclusively and brick manufacturing.
Separately, Equiniti, the financial outsourcing group which handled the controversial privatisation of the Royal Mail, is also planning a £1bn stock listing this week.
Private equity firm Advent has hired Barclays, Goldman Sachs, Credit Suisse and Liberum for the flotation, said Sky News which first reported the plans.

Source The Telegraph

01/10/2015

"Le marché des matériaux de construction reste sur des rythmes de baisse", Unicem

INTERVIEW. Les chiffres de la production de granulats et du béton prêt à l'emploi sont mitigés. Carole Deneuve, chef du service économique et statistique de l'Unicem nous décrypte la note conjoncturelle du second semestre publiée ce lundi 28 septembre.
Batiactu : Après des chiffres négatifs en juillet dernier, quelle leçon à retenir de la nouvelle conjoncture du second semestre ?
Carole Deneuve : A fin août 2015, et sur les huit premiers mois de l'année, les livraisons de granulats affichaient un recul de près de -11 % sur un an, celles de béton prêt à l'emploi de -8 % (Ndlr : d'après les données cvs-cjo, provisoires). Certes, le rythme de repli de l'activité s'est ralenti par rapport au début de l'année, mais la tendance amorcée en ce début de second semestre 2015 reste sur des rythmes de baisse encore marqués et la modération attendue n'est pas au rendez-vous.
Au vu des dernières enquêtes et indicateurs disponibles, cette modération sensible n'interviendrait pas avant la toute fin d'année 2015. De fait, la persistance de rythme baissiers plus forts que prévus conduit à revoir à la baisse la perspective d'activité pour l'année 2015, à -9 % pour les granulats (Ndlr : contre -7% initialement prévu) et à -7 % pour le béton prêt à l'emploi (Ndlr : contre -5%).
"L'accession à la propriété reste bridée par la frilosité des ménages"
Batiactu : Comment expliquez-vous cette situation de conjoncture ?
Carole Deneuve : Un redressement était attendu dans le segment du logement avec un léger redémarrage des mises en chantier sur la seconde partie de l'année. Les ventes dans le segment du collectif neuf ont certes décollé grâce en grande partie au succès du dispositif Pinel permettant de réduire les stocks existants de même que celles des constructeurs de maisons individuelles. Toutefois, le délai de mise en chantier étant de 200 jours, les effets sur le terrain se font encore attendre. Les indicateurs de confiance des promoteurs se raffermissent mais certains freins demeurent dans le bâtiment…
C'est pourquoi l'accession à la propriété reste bridée par la frilosité des ménages à investir notamment en raison du niveau du chômage toujours élevé et le secteur du non résidentiel est à la peine. Au final, les mises en chantier de logements continuaient de reculer à fin août 2015 de même que les permis, des éléments qui n'augurent pas de rebond de la construction avant le début de l'hiver. Ces tendances affectent directement l'activité du BPE.
Quant au granulat, il reste lourdement impacté par la très faible activité du secteur des travaux publics. Ce dernier souffre depuis plus de deux ans de la conjonction de nombreux facteurs négatifs qui ont pesé sur le segment de la commande publique, cette dernière n'ayant pas joué son rôle contra-cyclique à la différence des autres phases de crise économique : cycle électoral plus marqué que d'habitude, baisse des dotations budgétaires, réforme territoriale, manque de lisibilité dans les financements, révision des compétences, retard des contrats Plan Etat Régions et suppression de l'écotaxe… Bref des facteurs "pro-cycliques" qui ont contribué à figer les investissements des collectivités locales, et à accentuer le creux du cycle.
Batiactu : Comment voyez-vous l'activité des matériaux de construction en 2016 ? La FFB espère une reprise d'ici à la fin de l'année, qu'en-est-il pour vous à l'Unicem ?
Carole Deneuve : A la différence des autres secteurs d'activité, le BTP et a fortiori le secteur des matériaux de construction, n'a pas bénéficié des facteurs de soutien de la croissance (Ndlr : aux effets finalement plus limités qu'attendus) que sont la baisse des prix du pétrole, la dépréciation de l'euro et le faible niveau des taux longs. Ce secteur est ainsi resté en marge du mouvement de reprise. Même si ces facteurs devraient persister en 2016, ils ne devraient impacter, encore une fois, que très faiblement l'activité de nos secteurs qui restera avant tout conditionnée par l'évolution de l'investissement public et de l'investissement privé en construction des entreprises et en logements des ménages.
Certes, les mises en chantier dans le segment résidentiel devraient amorcer un raffermissement d'ici la fin de l'année 2015 pour se consolider en 2016 mais le segment du non-résidentiel dans son ensemble pourrait rester baissier l'an prochain. Ce réveil partiel de l'activité constructive permettrait d'envisager une légère hausse des productions de BPE en 2016, de l'ordre de +1 %.
Quant aux granulats, leur production demeure largement dépendante de l'activité des travaux publics qui devrait rester, encore en 2016, peu dynamique. La baisse des dotations de l'Etat, la réforme territoriale, les échéances électorales... devraient encore peser sur les investissements des collectivités locales, et ce, en dépit d'un certain nombre de mesures des plans de soutien (Ndlr : plan autoroutier, FCTVA...). Le repli de l'activité serait néanmoins plus modéré qu'en 2015, ce qui limiterait la contraction de la production de granulats autour de -1% l'an prochain.
C'est pourquoi l'Unicem rappelle donc aux pouvoirs publics que la commande publique se doit d'être un levier de croissance et d'emplois, incitant les acteurs économiques à une transition vers un modèle d'économie plus circulaire. En effet, une nouvelle baisse de la commande publique serait fatale aux entreprises de la filière.
Source Batiactu par Sébastien Chabas

30/09/2015

Suède. Soltech Energy, en route vers l’autonomie énergétique avec les tuiles transparentes

Et si l’autonomie énergétique des foyers venait de Suède ? La solution SolTech System , inventée par Soltech Energy, est une solution qui s’installe sur les toits, composée de tuiles de verres placées sur une surface absorbante ; l’énergie ingérée est ainsi intégrée à l’installation existante de chauffage au sein d’un immeuble, ou d’un réseau électrique. C’est la consécration de plusieurs années de recherche au KTH (Institut royal de technologie) pour l’entreprise suédoise, qui a fait connaitre ce procédé dès 2014. L’Institut royal de technologie est une grande et ancienne école d’ingénieurs de Stockholm en Suède.
Le SolTech Power system a été développé pour générer de l’électricité à l’aide de cellules solaires photovoltaïques.Le système est conçu pour une intégration à l’installation existante en énergie du bâtiment, quelle que soit la source de chaleur. La solution la plus répandue, explique l’industriel, est de connecter des systèmes thermiques à un ballon d’eau chaude, via un accumulateur jusqu’à un inverseur qui génère 230V AC. Le système est destiné aux toits en tuile mais devrait prochainement être adapté aux toits en ardoise, les plus courants en Bretagne.
Sur le toit d’une crèche de Stockholm, par exemple, 150 m² de tuiles produisent environ 48 000 kwh/an, soit environ 320 kwh/m² par an, à savoir plus de deux fois la consommation énergétique annuelle d’une maison individuelle.
La meilleure efficacité est obtenue lorsque le toit est orienté au Sud. Mais le sud-ouest et le sud-est conviennent aussi, avec de faibles pertes, y compris au printemps ou en automne. Le site Batiweb indique qu’en Europe du Nord, la pente idéale est de 45 degrés, mais qu’on obtient déjà de bons résultats à 22°. En dessous de cet angle, la solution murale de SolTech est recommandée.
Si l’on n’a pas besoin de remplacer sa toiture, il est possible d’intégrer facilement la solution au toit existant. On obtient ainsi une transition discrète entre le toit traditionnel et le toit à efficacité énergétique.
Ce procédé – qui ne semble pas encore s’être internationalisé – et dont l’installation coûterait au minimum quelques milliers d’euros, pourrait bien s’avérer révolutionnaire concernant la recherche d’une autonomie énergétique permettant la réduction des coûts dépensés par les foyers en électricité.
Henrik Båge, chargé de développement au sein de la société, a répondu à quelques unes de nos questions sur les produits commercialisés par la société :
Breizh-info.com : avez vous des projets de développement en France, ou dans d’autres pays qu’en Suède ?
Soltech energy : Nos systèmes sont instalés pour l’instant en Suède, Norvège, Espagne, Grèce, Arabie Saoudite, Chine et au Chili pour le moment. Nous sommes actuellement en discussion pour l’installation de nos systèmes dans un certain nombre d’autres pays. Pour l’instant, nous n’avons pas de représentant en France, mais nous espérons en avoir cette année.
Breizh-info.com : Est-ce que vos matériaux permettent de produire toute l’électricité dont a besoin une famille ?
Soltech energy : Probablement pas, mais cela dépend de la taille de la maison, de la consommation, et de la taille de l’installation mise en place.
Breizh-info.com : Quel prix faut-il prévoir pour une maison familiale ?
Sotelch energy : Si vous voulez produire de l’électricité pour une maison familiale, avec une toiture orientée sud d’environ 50 m2, le prix pour le kit complet tournera autour des 13 000 €, hors frais de port depuis la Suède et hors installation.
Breizh-info.com : Parlez nous de la technologie utilisée et de toute les possibilités.
Soltech energy : la technologie est simple. Quand vous construisez votre maison (ou quand vous refaites votre toiture), au lieu d’installer une toiture traditionnelle, vous installez un système à énergie solaire utilisant des tuiles transparentes. Vous mettez en place la couche imperméable sur lattes de façon traditionnelle. Sur les lattes porteuses vous mettez des plaques recouvrantes qui couvrent les lattes mais maintiennent aussi le panneau solaire bien positionné. Entre les lattes, un fin film de panneau photovoltaique est installé. Les panneaux solaires sont connectés de façon classique puis la vitre est placée sur les lattes de façon ordinaire. L’espace panneaux solaires est relié à unique câble jusqu’à un boîtier et un /inverter/ comme un système solaire traditionnel.
Nous travaillons actuellement sur une solution pour les toitures en ardoise, que nous espérons pouvoir proposer d’ici la fin de l’année.
Source Breizh-info.com par redacbzhinfo

Industrie céramique : L’italien Sacmi veut renforcer sa présence en Algérie

Le groupe italien Sacmi mise sur un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros pour l’année 2015 en Algérie. Le groupe italien Sacmi, leader mondial dans la fabrication des usines complètes pour les céramiques, les emballages de l’alimentation et des industries d’automatisation, mise sur un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros pour l’année 2015 en Algérie, a annoncé avant-hier son directeur général, Pietro Cassani. Le groupe dispose déjà d’un important portefeuille clients activant dans la fabrication de céramiques, d’articles sanitaires, de vaisselles, de briqueteries et de produits rouges.
Afin de renforcer sa présence dans le pays, le groupe entend ouvrir un bureau de liaison en 2016, a ajouté le patron du groupe lors d’une rencontre organisée au siège de l’ambassade d’Italie à Alger, en présence, entre autres, d’hommes d’affaires dans le secteur du BTP. La firme veut aussi investir en Algérie à travers l’implantation d’une filiale mais demeure réticente, en raison du climat des affaires jugé contraignant. Le directeur général de la firme a d’ailleurs pointé du doigt la règle 51-49% relative à l’investissement étranger. «La tradition chez Sacmi est d’avoir la majorité.
Nous respectons cette réglementation, mais nous souhaitons qu’elle soit révisée», a commenté Pietro Cassani. Fondée en 1919, la firme italienne Sacmi a réalisé un chiffre d’affaires global de 1,4 milliard d’euros en 2014, dont 80% réalisés à l’export. Le groupe, qui emploie 4000 personnes, investit chaque année 40 millions d’euros, notamment dans la recherche et le développement. Sacmi s’appuie surtout sur son centre de recherche et de développement pour la conception de nouveaux procédés céramiques et de la fourniture d’une assistance technique dans les locaux des clients en Italie et partout dans le monde.
La multinationale a plus de 80 entreprises dans 28 pays, les usines de production, les entreprises de distribution et celles de services contrôlées par la société mère à Imola, dans le nord de l’Italie. En Afrique, où sa présence est jugée importante, Sacmi a implanté de nombreuses filiales (Tunisie, Maroc, Egypte, Afrique du Sud et Kenya). Présent à la rencontre, l’ambassadeur d’Italie en Algérie, Michele Giacomelli, a relevé que le groupe Sacmi est l’une des entreprises italiennes les plus dynamiques dont le développement est orienté vers l’international avec une vocation portée sur la production de richesses et la création d’emplois. Evoquant les relations «historiques» entre l’Italie et l’Algérie, l’ambassadeur a exhorté les entreprises des deux pays à nouer des partenariats productifs «gagnant-gagnant».
Source El Watan par Hocine Lamriben

29/09/2015

IMERYS - BLAJAN - Tuilerie : le maire suit de très près le plan de revitalisation

La signature d'une convention de revitalisation du site de la tuilerie de Blajan, actée au printemps dernier, met un terme à la production historique de la tuile. À l'initiative de la municipalité des propositions sont faites autour d'une activité terre et également en direction de la conservation du patrimoine.
Avant l'ouverture prochaine de la carrière, une réunion s'est tenue mercredi après-midi à la sous-préfecture, avec les responsables d'Imérys.
Le maire Jean Bernard Castex veut continuer une discussion constructive pour donner une nouvelle vie au site. Aujourd'hui, il est en colère car juste avant la réunion, il a appris et constaté que le four, élément patrimonial, était presque entièrement démantelé». «La discussion s'est poursuivie conforme, à ce qui était attendu», déclare-t-il cependant, rappelant les décisions actées : «la fourniture de la matière première pour un projet terre et le financement des moyens matériels pour la mise en place d'un atelier céramique. Il n'a pas manqué de rappeler l'engagement supra légal de 1 million 360 000 euros de l'industriel et propriétaire des lieux lorsqu'il présentait un projet non abouti de réalisation de coffrets de volets roulants au moment où il avait pris la décision de fermer l'unité de Blajan».
Depuis le début du mois de juillet, une activité de recyclage de décors de spectacle est en train de prendre ses marques sur une partie du site. Nous présenterons cette entreprise et ses projets dans une prochaine édition.
L'association «Ici c'est notre terre» prend position
«Imérys a repris son travail de démolition ce mardi ; le four est désormais presque totalement détruit ! Aucun respect pour la demande de délais formulée par le maire.
Selon toutes probabilités, ce lundi 21 septembre, début de la campagne d'extraction de la terre sur la carrière Seguié du Nord (bout du bois de Charlas),
une délégation de l'association «Ici c'est notre terre» sera présente sur le site à partir de 9 heures.
En cas de refus d'Imérys de soutenir la création de l'atelier de céramique, nous envisageons de sonner le rassemblement des membres de notre association».

Source La Dépêche du Midi

28/09/2015

Belgique- Briqueterie de Wanlin: la nouvelle direction voit l'avenir avec optimisme

La briqueterie de Wanlin a été relancée il y a un an, après avoir frôlé la fermeture définitive.
Il y a tout juste un an, la célèbre briqueterie de Wanlin était relancée, après avoir été fermée un an et demi plus tôt par son ancien propriétaire. Le site a été racheté par l’entreprise Nonet, une PME namuroise active dans le secteur de la construction. Et ses nouveaux propriétaires affirment aujourd’hui ne pas regretter leur investissement.
La briqueterie produit à nouveau des briques depuis un an, mais, grande nouveauté, ces briques ne sont plus cuites, elles sont en argile crue. Le four a été démonté, de nouvelles machines ont été installées. Et pour les faire tourner, une dizaine d’anciens ouvriers ont été réembauchés. C’est leur savoir-faire qui intéressait le nouveau patron, Emmanuel Nonet. "Les hommes qui sont ici travaillent avec le même plaisir, si pas davantage. Il faut savoir que l’argile qu’ils extraient sert à faire de nouveaux produits, des produits différents. On fait non seulement de la brique mais aussi et surtout des enduits de plafonnage et de finition, qui sont des produits à haute valeur ajoutée et pour lesquels il faut de la connaissance, de la technique… Et nous avons la chance d’avoir tout ça en interne."
En vitesse de croisière, 10 000 tonnes de produits finis sortiront chaque année du site. On en est encore loin pour le moment. La capacité de production est pourtant là, ce sont les clients qu’il faut convaincre. Un travail de tous les jours qui n’effraie pas le patron. "Quand on a un bon produit, le bouche à oreille fait le reste. Et un client content ramène toujours de nouveaux clients (…) Contribuer au confort et au bien-être des gens qui nous font confiance est une satisfaction énorme !"
Satisfaction aussi de voir que les objectifs en termes de chiffres d’affaires sont atteints tous les mois depuis un an. La briqueterie est bien relancée, il faudra de la patience et de la persévérance pour la faire décoller.
Sachez encore qu'à côté de la production de briques et d’enduits, l'entreprise Nonet a également implanté sur le site de la briqueterie une unité de recyclage de matériaux de construction qui emploie deux ouvriers à temps plein.

Source RTBF

26/09/2015

INGÉNIERIE INDUSTRIELLE/AÉRONAUTIQUE : FIVES RACHÈTE L’AMÉRICAIN LUNG ENGINEERING

En vue de renforcer son offre dans l’aéronautique, le groupe français d’ingénierie industrielle Fives a annoncé le 9 septembre, par voie de communiqué, avoir fait l’acquisition de la société d’ingénierie américaine Lung Engineering, un partenaire privilégié des grands donneurs d’ordre, notamment Boeing.
Basé à Seattle (État de Washington), Lund Engineering est spécialisé dans la conception et la réalisation d’équipements électromécaniques pour la fabrication d’éléments de structure et de composants en composites dans l’aéronautique. L'entreprise conçoit notamment des technologies avancées et des équipements innovants qu'elle fournie aux grands donneurs d'ordre.
Avec cette acquisition, Fives continue de développer son offre de solutions destinées au traitement des composites pour l’aéronautique. « Les gammes d’équipements des deux sociétés sont très complémentaires », précise le communiqué. En effet, Fives, sous les marques Cincinnati et Forest-Liné, propose déjà des machines-outils de dépose de composites. Quant à Lund Engineering, elle conçoit principalement des machines visant à leur mise en œuvre, parfois spécifique.
« Notre activité Aéronautique bénéficiera de l’audace technologique, de l’excellence et du dynamisme des équipes de Lund Engineering, dont la qualité des équipements et solutions est déjà fortement plébiscitée par ses clients », a déclaré dans un communiqué Frédéric Sanchez, le président du directoire de Fives nommé cet été administrateur de Business France au titre des organisations professionnelles et du réseau consulaire.
Implanté dans près d’une trentaine de pays et comptant près de 8 000 collaborateurs, le groupe Fives conçoit et réalise des machines, des équipements de procédé et des lignes de production pour les grands industriels mondiaux des secteurs de l’acier, de l'aéronautique, de l'aluminium, de l'automobile et de l'industrie manufacturière, du ciment, de l'énergie, de la logistique et du verre.

Source LE MOCI

Genève: Lignes toutes tracées en terre cuite et crue

Parcours céramique: Carouge se dévoue à la céramique jusqu’au 27 septembre.
Création, destruction. Sans avoir l’air d’y toucher, c’est l’aventure de la vie et de sa fragilité qu’on caresse du doigt en suivant le Parcours céramique carougeois, qui chemine cette année sur le thème de la ligne. Rien n’est plus dur que la terre passée par le feu, rien n’est plus friable. Lâchez un bol au sol…
A l’Atelier Potter samedi après-midi, on s’active. Sur un socle de briques, Patrice Voelkel invite les visiteurs à construire un four bouteilles. Un antre où rôtir des flacons? Pas vraiment. Plutôt «un geste festif et beau, une sorte de phare dans la nuit avec sa lumière à facettes lorsqu’on voit les flammes danser à l’intérieur, reflétées par le verre des bouteilles», raconte le céramiste du sud de la France, qui rêve de poser une de ses installations sur la grève en bord de mer. On enchâsse les bouteilles dans la terre rouge, en rond, étage après étage, le cul tourné vers l’extérieur, et on monte, on monte, en rétrécissant le cercle. A 15 heures, le four est presque terminé. Un joli bar de 400 âmes. «400 bouteilles? Ça fait beaucoup d’amis!» clame une visiteuse.
Destruction massive!
Patrice Voelkel explique la démarche: «Demain matin, je vais allumer le feu doucement, afin de sécher la terre. Puis je commencerai la cuisson vers 15 h Le verre fondera à l’intérieur du four, atteignant 800 à 900 degrés. Des filaments se déposeront comme des stalactites sur la terre désormais cuite.» A 13 h dimanche, tout va bien. La terre se craquelle délicatement en séchant. A 15 h, destruction massive! Le four s’effondre sur lui-même. «Nous n’avons pas utilisé une qualité de terre qui convient», surtitre sobrement l’artiste. Le spectacle est fichu mais la démonstration, magistrale. Création, destruction.
Un monde sort de terre
A la Ferme de la Chapelle, un monde en terre crue se forme sur le ciment du rez-de-chaussée. Charlotte Nordin en est le démiurge. Une divinité suédoise aux cheveux bleu-vert comme ses yeux, drapée du blanc de l’innocence enfantine. Charlotte est «Elsa, la reine des neiges», comme l’ont baptisée les habitants de Corée du Sud dont elle revient. Elle a jeté les bases de son univers avec collines, plaines, lacs et no man’s land, et invite à présent les visiteurs à retrousser leurs manches pour mettre la main à la pâte. Chacun y va, qui de sa tour, qui de son bourrelet dodu, de sa ravine, son téton, son plissement de terrain. Les contours sortent de terre. Charlotte Nordin: «Créer des objets à accumuler ne m’intéresse pas. J’aimerais que, sur les bases de mon univers à moi, vous acceptiez de me rejoindre pour continuer à le construire ensemble.» Le processus durera un mois. Puis le paysage sera anéanti. Création, destruction.
A l’étage, c’est encore le même mouvement qu’explore Marie-Noëlle Leppens avec son travail architectural, fait de plaques assemblées. Deux formes s’incrustent, l’ensemble a l’air solide, indestructible. Voilà que tout se déboîte, puis se recompose, autrement, comme on peut, comme on veut. Création, destruction, recréation.
Source La Tribune de Genève

25/09/2015

TERREAL: Amiens capitale mondiale du diabolo

Sur le chantier de la Citadelle, plusieurs techniques innovantes sont utilisées. Notamment un revêtement de sol à base de diabolos de terre cuite qui constitue une première mondiale.
Les employés de Jarbeau (59) sont patients, ils ont 50 000 diabolos à poser à la citadelle d’Amiens.(Photo : F.DOUCHET).
Le cabinet d’architectes de Renzo Piano a su convaincre l’ancienne équipe d’Amiens Métropole d’utiliser deux innovations techniques dans le chantier pharaonique de la Citadelle. L’objectif était aussi de donner au site une identité de renommée mondiale.
Lors d’une visite publique du site, l’Italien Renzo Piano a imaginé une place d’Armes dont le sol serait de la terre cuite mariée à l’herbe, même chose pour le toit de l’ancien casernement. « Il a dessiné des diabolos (longue barre en terre cuite) et ensuite Terreal s’est chargé d’étudier la faisabilité. Ils sont habitués. Cela fait maintenant 30 ans que l’on collabore », explique Paul Vincent, associé de Renzo Piano, chez Building Workshop.
Philippe Malé, responsable du pôle produits de Terreal n’était pas peu fier hier. Sa société donne vie à l’imagination débordante des architectes depuis 30 ans. Face à ses clients et sous-traitants, il a pu dévoiler « un projet breveté dans le monde entier Diabolo Citadelle d’Amiens ».
50 000 diabolos à poser
Rien de mieux pour convaincre d’employer ce revêtement de sol que le voir « en vrai ». Et Amiens s’est fait plaisir. Si la place d’Armes de 3500 m² offre une incroyable perspective. Le toit du casernement est encore plus fou puisque recouvert sur 1500m².
Une prouesse car le poids sur la structure est considérable. « C’est sous les diabolos que repose la principale innovation », réagit Paul Vincent. Car il faut drainer l’eau. « Personne au monde ne l’avait réussi. Amiens l’a fait. Il y a 80 cm de composants sous les diabolos, grave naturelle non traitée, sablon, textile géothermique… » détaille-t-il. Hier, on a pu avoir un premier aperçu du résultat alors que le chantier semble interminable (lire par ailleurs). « Une fois la technique acquise, cela se fait bien. Effectivement, il y a de la surface ! », lance un employé concentré sur les 50000 diabolos à poser… un à un grâce à des agrafes en polyamide, « plastique le plus résistant au monde », complète Paul Vincent.
Un responsable de la société d’économie mixte Amiens aménagement – à qui la Métropole a confié la maîtrise d’ouvrage – affichait un sourire radieux face à une telle audience. Les diabolos ne doivent pas cacher une autre innovation technique, là encore dans des mesures grandioses : des plafonds composés de voussoirs en terre cuite. Des voussoirs sont des pièces courbées qui une fois jointes forment une voûte. Il y en a plus de 8000 m² dans trois bâtiments. « Une qualité d’isolation phonique et thermique remarquable », note un cadre de Terreal face à la presse spécialisée du BTP et de l’architecture. « Je ne suis jamais venue à Amiens. Ce site est incroyable. Tout simplement », explique un confrère de la bible des architectes, Le Moniteur. Et si Le Moniteur le dit.
Source Le Courrier Picard par DAVID VANDEVOORDE

24/09/2015

IMERYS St Germer: Grâce à cette carrière, la dernière tuilerie du pays de Bray assure son avenir

Ons-en-Bray, le 18 septembre. Au terme d’une âpre concertation avec le maire, France Vermeulen (2e en partant de la gauche) et les riverains, Imerys Toiture, dirigée par François Dupety (au centre), a pu ouvrir sa nouvelle carrière d’argile.
Quelque 40 000 t d’argile rouge ont été extraites de la carrière du Chêne-Notre-Dame, à Ons-en-Bray, entre la fin juillet et le 11 septembre. « L’argile est bonne ! », s’est enthousiasmé François Dupety, directeur d’Imerys Toiture, la dernière tuilerie du pays de Bray, située à Saint-Germer-de-Fly, lors de l’inauguration officielle de la carrière vendredi.
L’ouverture de ce quatrième site d’extraction était « indispensable à la survie de l’entreprise », Leader français des tuiles en terre cuite, qui produit 75 millions de tuiles par an, compte 208 salariés et génère 124 emplois indirects. Imerys Toiture devait en effet anticiper la fin de vie de ces trois autres carrières à Saint-Germer-de-Fly, Cuigy-en-Bray et Blacourt. L’autorisation d’exploitation du site du Chêne Notre-Dame a donc été donnée en 2013 pour une durée de vingt ans et une extraction maximale de 220 000 t d’argile par an.
La partie n’était pourtant pas gagnée d’avance pour Imerys Toiture. Il s’est écoulé quinze ans entre les sondages géologiques sur le site d’Ons-en-Bray et le premier coup de pelle cet été. Ballet d’une centaine de camions par jour, bruit, poussière… Les nuisances liées à ce type d’activité ont fait peur aux riverains et aux élus de la commune qui, en 2008, ont refusé la modification du POS (plan d’occupation des sols) permettant la création de la carrière. « On voulait des garanties », résume France Vermeulen, maire d’Ons-en-Bray. « On avait entendu des habitants de Saint-Germer où une carrière est exploitée, se plaindre de la poussière qui rentrait dans les maisons. Il y avait un double enjeu : préserver l’emploi bien sûr mais aussi protéger les riverains. » Aujourd’hui, le maire est rassuré. Imerys a joué la carte de la concertation et n’a pas hésité à dépenser près de 1 M€ dans un aménagement routier pour sécuriser l’accès à la carrière et sa sortie sur la N 31 et l’acquisition d’un laveur de roues de camions pour éviter de salir la route. Une butte paysagère a également été réalisée pour réduire l’impact visuel et sonore de l’activité ainsi que la propagation des poussières.
Source Le Parisien par Corinne Fourcin

23/09/2015

Le conduit de fumée s’offre différents matériaux

Que ce soit pour la mise en place d’un poêle ou d’une chaudière, le conduit de fumée est indispensable. Il est aujourd’hui régi par la norme DTU 24.1 et peut être réalisé dans différents matériaux, suivant l’équipement à y relier.
La bonne évacuation des produits de combustion par le conduit de fumée
Le conduit de fumée appartient aujourd’hui aux équipements de l’habitat quasi indispensables. Suivant la solution de chauffage retenue, sa pose est en effet incontournable. Il permet d’évacuer les produits de combustion et assure le tirage nécessaire pour la bonne marche de l’appareil qui y est raccordé. Dans le même temps, il doit présenter une grande résistance à la chaleur pour garantir la sécurité des lieux et garantir sa durabilité.
Les boisseaux traditionnels laissent peu à peu place à des techniques plus modernes venant répondre à la fois aux contraintes environnementales et à la réglementation thermique. Chaque produit est en revanche lié à la norme DTU 24.1. Plusieurs matériaux sont employés, le plus souvent proposés sous forme de kits ou en solutions prêtes à poser.
La pluralité des matériaux pour la réalisation des conduits de fumée
Aujourd’hui, ces conduits doivent faire face à un autre défi en s’adaptant aux températures très élevées, mais également aux basses températures, pour l’évacuation des combustions des nouveaux équipements. De fait, plusieurs produits sont disponibles, spécifiques à chaque appareil, que ce soit pour une solution de chauffage au bois ou une chaudière à condensation, par exemple. En effet, un choix mal approprié peut influer sur son efficacité, pouvant entraîner l’apparition de condensation, la surconsommation d’énergie ou encore un refoulement des fumées.
Parmi les solutions proposées, la réalisation des conduits en terre cuite ou béton reste un classique. Leurs atouts sont leur durabilité et leur insensibilité à la corrosion. Les conduits métalliques, eux, prennent deux formes, en tout inox pour une pose en extérieur, et en inox-galva pour une mise en place en intérieur. Enfin, les conduits polycombustibles isolés ont, eux, pour qualité de ne nécessiter aucune isolation complémentaire, présentés avec un prétubage céramique, une isolation en laine de verre et une enveloppe en béton ou inox.

Source ETI construction

22/09/2015

A Chagny, Terreal cuit ses tuiles au biogaz

Terreal, l’un des principaux fabricants de terre cuite, injecte pour la première fois du gaz méthane dans ses fours, à Chagny (Saône-et-Loire).
Chagny 2, le second site du groupe Terreal implanté dans cette commune de Saône-et-Loire, inaugure officiellement le 17 septembre 2015, ses premières fournées de tuiles cuites au biogaz.
Les deux fours du fabricant de terre cuite utilisent cette source d’énergie verte produite par l’usine de méthanisation construite à côté par le syndicat mixte d'élimination et de traitement des déchets de Saône-et-Loire (Smet 71). L’investissement s’est élevé à 41 millions d’euros.
"Nous couvrirons un tiers de nos besoins, soit 30 gigawatt-heure sur les 100 nécessaires pour une production allant jusqu’à 33 millions de tuiles à l’année", indique François Amzulesco, directeur de l’innovation, des projets industriels et de l’international chez Terreal. Le biogaz, très épuré, est mélangé au gaz fossile. GRTgaz réalise cette intervention en amont du point de livraison de l'usine, dans les réseaux de transport haute pression.
UNE FACTURE DE 2 MILLIONS D’EUROS
Le projet et le partenariat qui en découle remontent à 2006. Il s’explique chez Terreal par la volonté de réduire le coût des quotas de CO2. Il fallait également que le Smet 71 rentabilise son unité. Les deux parties sont tombées d’accord sur un contrat de quinze ans prévoyant le rachat du biogaz autour de 2 millions d’euros.
"C’est trois fois le prix du gaz public, aussi équilibrerons-nous cette opération par un remboursement du fonds mis place par le Grenelle 2 et alimenté par les vendeurs de gaz fossile, ainsi que sur les économies de CO2 dont le prix risque de fortement augmenter", précise François Amzulesco.
Cette unité pilote, très étudiée, devrait appeler, dans les prochaines années, d’autres partenariats de ce type.
Terreal réalise environ 400 millions d’euros de chiffre d’affaires avec un effectif de 2 700 personnes.
Source L'Usine Nouvelle par Didier Hugue

Roof Tile Co. Not Covered For False Ad Suit, Court Affirms

A California appeals court on Thursday affirmed that American Home Assurance Co. and Travelers Indemnity Co. have no duty to defend a roof tile maker in a class action alleging the manufacturer had misled customers about the durability of its products, holding that none of the underlying allegations could potentially be covered.

In a unanimous decision, a three-judge panel of the First Appellate District in San Francisco agreed with a lower court that the insurers' duty to defend Monier Inc. was never triggered because the claims against the tile maker are all based on purported misrepresentations, which don't constitute accidental occurrences under the policies.
"[W]e conclude that the trial court correctly determined that the [underlying] suit does not allege facts that could potentially constitute an 'occurrence' within the meaning of the policies so as to trigger a duty to defend," Judge Stuart R. Pollak wrote for the court.
The plaintiffs in the underlying action sued Monier in 2003 for violations of the Consumer Legal Remedies Act and Unfair Competition Law, claiming the company knowingly failed to disclose inherent defects in its tiles that resulted in the wearing away of the “permanent” color glaze, leaving behind bare, uncolored concrete, according to court documents.
A jury in January 2013 awarded the plaintiffs $7.4 million in compensatory damages. However, the trial court later held that expert testimony supporting the class claims had been wrongfully admitted and granted Monier's motions for nonsuit and judgment notwithstanding the verdict. An appeal of that decision remains pending.
Monier and its affiliates were covered between 1983 and 2009 by a slew of commercial general liability policies issued by American Home and Travelers, according to court documents. The insurers declined to defend the underlying class action.
In the insurance coverage suit, the lower court determined that neither American Home nor Travelers had a duty to defend Monier because the tile manufacturer didn't show that any of its losses were possibly caused by a covered occurrence.
According to the appellate panel, a misrepresentation, whether intentional or negligent, is not an accidental occurrence under a CGL policy. The damages asserted by the plaintiffs in the underlying suit stem from Monier's alleged intentional misrepresentations of deficiencies in the roof tiles, which "are purposeful, non-accidental acts outside the scope of potential coverage," the panel said.
There are no allegations that the plaintiffs or class members were harmed by property damage resulting from problems with the tiles' manufacturing or design, according to the opinion. Indeed, Monier opposed class certification based on the argument that the underlying suit was a misrepresentations case rather than a products defect case, the panel noted.
"Here, the record reveals no facts that the insurers knew or should have known when evaluating the request for a defense that suggested a potential basis for recovery based on an accidental occurrence," Judge Pollak wrote.
Attorneys for the parties did not immediately respond to requests for comment Friday.
Judges Stuart R. Pollak, William R. McGuiness and Martin Jenkins sat on the appellate panel.
Monier is represented by Joren S. Ayala-Bass, Robert P. Jacobs and Dennis L. James of Perkins Coie.
American Home is represented by Blaise Stephen Curet of Sinnott Puebla Campagne & Curet and Andrew D. Herold and Joshua Adam Zlotlow of Herold & Sager.
Travelers is represented by Abel Eric Aguilera of The Aguilera Group.
The case is Monier Inc. v. American Home Assurance Co., case number A138976, in the Court of Appeal of the State of California, First Appellate District, Division Three.
Source Law 360 By Jeff Sistrunk

21/09/2015

Près de 100 000 maisons individuelles commercialisées en 2015

Les ventes des maisons individuelles repartent à la hausse et devraient bondir de 6 à 7% en 2015 par rapport à 2014 selon l’Union des Maisons Françaises.
La poussée de l'habitat individuel, avec ses jardins et annexes représente 46% des 491 000 ha artificialisés.
Après quatre années difficiles pour les constructeurs de maisons individuelles, 2015 semble être l’année de l’embellie. Selon Patrick Vandromme, président de l’Union des Maisons Françaises (UMF) et PDG de Maisons France Confort (MFC), les ventes de maisons individuelles devrait progresser de 6 à 7% en 2015 par rapport à 2014 (quand 93 000 promesses de ventes nettes, c’est-à-dire hors annulation, avait été signées). D’ici la fin de l’année 2015, les professionnels devraient donc conclure entre 98 580 et 99 510 promesses de ventes nettes. « Nous avons commencé à sentir l’embellie dès octobre 2014. Les ventes se sont accélérées à partir du mois de juin 2015, quand nos adhérents ont remonté des taux de croissance des ventes à deux chiffres », explique Patrick Vandromme, qui conditionne ses prévisions au maintien de l’APL accession en 2016.
Evolutions régionales des taux de commercialisation des maisons individuelles
Ces prévisions devraient rassurer Jacques Chanut, président de la FFB, selon qui « 15 000 emplois pourraient être sauvés grâce à la reprise du secteur des maisons individuelles d’ici la fin de l’année ». Le président de la fédération avait déclaré que 45 000 emplois pourraient être détruits dans le BTP d’ici la fin de l’année 2015. Mais il au Moniteur.fr que « les mises en chantier de maisons individuelles pourraient relancer la machine à construire et sauver 15 000 des 45 000 emplois menacés ».
Ces difficultés qui plombent la commercialisation

Les constructeurs de maisons individuelles font tout de même part de difficultés qui ralentissement la commercialisation et donc, les mises en chantier. « L’engorgement des banques à la suite des demandes de rachat des crédits bancaires, les actes notariés plus lents, les permis de construire accordés en retard à cause de la mise en place de commissions de pré-instruction par les collectivités locales, qui demandent des pièces supplémentaires non obligatoires et enfin le personnel des services instructeurs trop peu nombreux et pas assez formés », énumère Dominique Duperret, secrétaire général de l’UMF.
Autre sujet d’inquiétude : la règlementation thermique. « On digère à peine la RT 2012 et nous entendons déjà parler d’une RT 2018, c’est complètement irréalisable, les surcoûts seraient trop importants », s’alarme Patrick Vandromme. Selon le président de l’UMF, le surcoût de la RT 2012 oscille entre « 8 et 12% du coût du logement selon les modes constructifs et zones climatiques ».
Source  LE MONITEUR.FR par Barbara Kiraly

19/09/2015

ALGERIE «La croissance dépendra des investissements privés»

Le vice-président de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord ( MENA) effectue une visite en Algérie depuis dimanche. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, Hafez Ghanem insiste sur l’importance des données statistiques. Et dans ce contexte de crise budgétaire, il estime nécessaire pour tout gouvernement faisant face à ce genre de crise de prioriser les investissements publics porteurs de croissance et d’emploi et d’encourager l’investissement privé.

- Votre visite entre dans le cadre du renforcement de la coopération entre l’Algérie et la Banque mondiale. Quels sont, dans ce sens, les axes de travail ?
Pour nous, à la Banque mondiale (BM), l’Algérie est une priorité. C’est un grand pays qui a un potentiel de développement et qui doit jouer un rôle très important dans le développement économique de toute la région. Je suis venu pour transmettre un message très clair : nous voulons accompagner l’Algérie dans son programme de développement économique et nous sommes prêts à tout faire pour la soutenir. Nous sommes très contents du partenariat que nous avons noué avec l’Algérie et nous voulons l’approfondir. Nous travaillons dans plusieurs secteurs en Algérie : la protection sociale, le climat des affaires, l’agriculture, le secteur bancaire, les TIC…
Nous avons en tout 12 programmes d’assistance technique. Il faut préciser que le travail de la BM en Algérie ne concerne que l’assistance technique. Si l’on se penche sur les perspectives, on sait que les deux grands défis qui s’imposent, non seulement pour l’Algérie mais pour tous les pays de la région, sont la protection sociale ou comment s’assurer que les couches les plus vulnérables et les plus pauvres soient protégées. En second lieu, la diversification de l’économie ou comment s’assurer que la croissance est une croissance partagée qui crée de l’emploi et des opportunités.
- Lors de votre visite, il était question d’évoquer deux secteurs, à savoir l’agriculture et les statistiques nationales. Comment évaluez-vous le système statistique algérien ?
Nous avons un programme d’appui à l’Office national des statistiques (ONS). Notre appui se concentre surtout sur les statistiques sur la pauvreté et les enquêtes auprès des ménages. Les statistiques sont, dans n’importe quel pays, très importantes. Si vous avez un objectif de croissance, il faut pouvoir le chiffrer. Un objectif qui n’est pas chiffré est un objectif qui ne sera jamais atteint. Les statistiques jouent un rôle très important dans un contexte économique.
- Votre visite intervient dans un contexte de crise. Comment la BM entrevoit-elle les perspectives d’évolution de la situation en Algérie ?
L’Algérie, comme beaucoup de pays de la région, est affectée par la baisse des prix des produits pétroliers. C’est une crise, certes, mais c’est aussi une opportunité. La situation pousse à chercher le modèle de croissance approprié pour l’Algérie. C’est surtout une opportunité pour mettre en place des réformes et pour la diversification de l’économie.
- La Banque mondiale émet-elle des propositions en ce sens ?
Nous travaillons avec le ministère de l’Industrie sur l’amélioration de l’environnement des affaires, ce que nous appelons «doing business». Nous travaillons sur le cadre macroéconomique des affaires. Mais il n’est pas suffisant de travailler sur le seul cadre macroéconomique. Il faut aussi travailler sur les différentes chaînes de valeur et regarder ce que l’on peut développer.
En Algérie, je peux citer l’exemple de la filière laitière. Nous travaillons avec le ministère de l’Agriculture et celui de l’Industrie sur le développement de cette filière. L’Algérie importe annuellement 2,5 milliards de dollars de produits laitiers. C’est un grand marché et aussi une possibilité de créer de la valeur ajoutée, de l’emploi, des opportunités pour les agriculteurs ainsi que pour les agro-industries.
- Pour faire face à la crise, le gouvernement algérien prépare un projet de budget pour 2016 qui prévoit une baisse des dépenses d’investissement. Quel impact cela risque-t-il d’avoir sur la croissance et l’emploi ?
La réduction des investissements publics est une mesure à laquelle recourent tous les pays qui doivent faire face à la baisse des recettes budgétaires. L’impact de cette réduction dépend de deux choses. Il s’agit, en premier lieu, des projets dont l’exécution devra être différée. Il faut pouvoir prioriser les projets. Les pays qui prennent ce genre de mesure doivent choisir les projets qu’ils continueront d’exécuter et les projets qui seront différés. Comment faire ce choix ? Ce tri est très important et cela risque d’affecter la croissance de l’emploi. Si l’on choisit de maintenir les projets prioritaires porteurs de croissance et d’emploi, on réduit l’impact.
Le deuxième aspect important est celui qui concerne l’investissement privé. La croissance économique, dans la plupart des pays du monde, dépend non pas des investissements publics, mais des investissements privés. Si, en parallèle à la réduction des investissements publics, on met en place un programme pour encourager l’investissement privé, cela affectera de manière positive la croissance et l’emploi. Tout cela pour vous dire qu’on peut réduire les dépenses d’équipement de l’Etat et en même temps maintenir le taux de croissance, et pourquoi pas l’accélérer.
- Le gouvernement semble s’attacher à prioriser les projets liés à la protection sociale. En ce qui concerne les subventions, le projet de budget pour 2016 prévoit une hausse des taxes sur les produits énergétiques, mais on se refuse à revoir les subventions. Qu’en pensez-vous ?
A mon avis, l’Algérie peut bénéficier des expériences d’autres pays en développement, surtout certains grands pays d’Amérique latine, comme le Mexique ou le Brésil, qui sont passés par la même réflexion. Ce sont des pays qui dépendaient des subventions comme mécanisme de protection sociale. Ils sont passés aujourd’hui à un autre mécanisme, celui des transferts en liquide. Au milieu du XXe siècle, nous n’avions pas les moyens techniques et institutionnels pour effectuer des transferts en liquide bien ciblés, surtout dans les pays en développement. La plupart de ces pays, dont l’Algérie, ont mis en place un système de subventions aux prix de certaines matières, pour s’assurer que tout le monde y aura accès.
Ce système a des inconvénients. Le plus gros étant qu’il est porteur d’injustice. Celui qui consomme le plus, donc le plus riche, tire le plus de profit de ces subventions, notamment celles liées aux prix des produits énergétiques. C’est ainsi que le Mexique a mis en place le système Progresa, qui est un système de transfert de liquide aux familles pauvres. Il en est de même au Brésil où l’on a mis en place un système qui s’appelle Bolsa Familia. C’est un programme qui a apporté un soutien direct aux familles les plus nécessiteuses. La réflexion sur la protection sociale et les subventions est une réflexion que beaucoup de pays ont menée. Ce n’est pas juste une question d’équilibre budgétaire, mais une question d’équité sociale.
- Ces solutions alternatives dépendent d’un système d’information statistique performant. Pensez-vous que nous disposons ou parviendrons à mettre en place ce genre de système ?
Bien évidemment. L’Algérie dispose de capacités institutionnelles pour cela. Beaucoup de choses ont été mises en place, c’est juste une question d’affinement.
- C’est aussi une question de temps. Or, en situation de crise, avons-nous encore le temps ?
Vous avez raison de dire que ce sont des choses qui demandent du temps. Il faut savoir aussi qu’on ne peut pas passer d’un système à un autre de manière brutale. On le fait graduellement. La question du temps est liée à un commencement. Il faut prendre des décisions et commencer à faire les choses.
Source El Watan par Roumadi Melissa

18/09/2015

BOUYER-LEROUX Sommery : les opposants aux carrières maintiennent la pression

Sommery. L’association Non aux carrières en Bray a réuni les habitants du village lors d’une réunion publique consacrée aux projets de la société Bouyer-Leroux.
La salle était comble. Près de 150 personnes ont fait le déplacement pour entendre les arguments de l’association Non aux carrières en Bray prête à mener des actions en justice contre un projet qu’elle estime « destructeur du paysage et d’emploi pour le tourisme et l’agriculture... » « Nous n’attendrons pas le dépôt de projet ou d’enquête publique pour nous opposer à Bouyer-Leroux », présente la secrétaire Patricia Van Poulle en préambule.
« C’est lors d’une visite, non guidée, sur les domaines publics du site de Cholet de Bouyer-Leroux, le 24 août dernier, que nous avons pu constater la taille exorbitante des carrières... Actuellement 60 hectares ont été acquis à La Ferté-Saint-Samson et Hodeng-Hodenger ; sur Sainte-Geneviève-en-Bray on parle de 38 hectares et les terres à Sommery seraient encours d’acquisition », explique Christophe Marsille, le président de l’association Non aux carrières en Bray.
« VOUS DITES DES MENSONGES ! »
Le maire de Fontaine-en-Bray est intervenu, souhaitant avoir des éléments d’information sur les parcelles de terrain concernées par des éventuels prélèvements. Elle se dit choquée de ne pas être informée...
Le sujet d’inquiétude si souvent martelé par les associations opposées au projet de briqueterie, a été soulevé à nouveau par Christophe Marsille, à savoir le devenir des carrières en fin de vie : « La loi prévoit de les remblayer ou de les laisser en plan d’eau. Les carrières pourraient être transformées en décharge. Bouyer-Leroux est aussi propriétaire de sociétés de traitement de déchets. Sur place, nous avons rencontré des riverains qui se plaignaient de mauvaises odeurs et de méthane... Nous avons trouvé un arrêté préfectoral de 2014 pour leur société en Vendée autorisant Bouyer-leroux à stocker 309,09 tonnes de déchets dangereux. »
Déjà interrogée à ce sujet, la société Bouyer-Leroux a démenti catégoriquement vouloir transformer le site d’extraction en pays de Bray en décharge.
« Ce que vous venez de présenter ce soir, c’est ce que nous avons vu lors d’une visite du site de Bouyer-Leroux », lance un conseiller municipal, reprochant tout de même à l’association de ne pas avoir filmé les terrains remis en état. « Vous auriez dû faire la part des choses. » Un second conseiller municipal précise avec force « qu’aucune déchetterie n’a été constatée sur le site... Vous dites des mensonges ! ». Un autre élu de Sommery tient à insister sur le fait que « Bouyer-Leroux n’est pas une multinationale, mais une coopérative où les ouvriers ont des parts dans l’entreprise. Ce qui veut dire que tous les ans, le patron est remis en cause... »
Dans son discours, le président dénonce les nuisances sonores « des pelles hydrauliques et des pompes pour assécher les carrières et le trafic des camions ». À la Zola, il dessine des conditions de travail du personnel : « Est-ce dans ces usines que l’on désire envoyer père et mère de famille ? Enfin, nous avons recensé les maisons touchées par le projet, qui perdront de leur valeur immobilière. Faut-il faire subir à des milliers de personnes de multiples nuisances, alors qu’il y en aurait que quelques dizaines qui en profiteraient... »
Il ajoute : « Nous avons recensé les maisons touchées par le projet, qui perdront de leur valeur immobilière. Faut-il faire subir à des milliers de personnes de multiples nuisances, alors qu’il n’y en aurait que quelques dizaines qui en profiteraient ? Les politiques qui soutiennent un tel projet n’ont-ils rien trouvé de mieux que ces carrières pour créer des emplois ? »
Les questions posées en fin de réunion étaient axées sur les zones naturelles à protéger, l’avancement précis du projet d’implantation de briqueterie et les procédures de mise en place d’un référendum.
À Sommery, la polémique ne fait que débuter...

Source Paris Normandie