Les syndicats redoutent une vague de licenciement et de fermetures d'entreprises.
« Le mois de décembre s’annonce rouge, mais pas le rouge du père Noël. » Lors d’une conférence de presse ce 27 novembre, Sophie Binet a donné le ton des semaines à venir pour la centrale de Montreuil. Entourée des représentants des fédérations de l’industrie, la secrétaire générale de la CGT, sous une carte mise à jour des plans de suppression d’emplois (PSE) en cours, a égrainé la saignée industrielle en cours depuis septembre 2023.
Au total, la confédération a recensé pas moins de 286 plans sociaux, menaçant plus de 200 000 emplois directs et indirects. « La CGT n’ayant pas les moyens de l’État, nos remontées ne sont pas complètes. La réalité est bien plus inquiétante. Le cabinet Altares évalue à 300 000 le nombre d’emplois menacés », estime Sophie Binet.