Revcoo s’attaque aux fumées issues des activités de production qui sont à l’origine de 46 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Grâce à sa technologie innovante et brevetée, dénommée CarbonCloud, la cleantech est capable de capter du CO2 en sortie de cheminées des sites industriels et de le revaloriser. Pour soutenir le déploiement de cette solution, Revcoo a réalisé avec succès un tour de table de 3.5 millions d’euros auprès de Demeter, Kreaxi, Hand Partners, Ventech et Crédit Agricole Création avec le soutien de Bpifrance, Crédit Agricole et Banque Populaire Aura.
CarbonCloud, utilise le froid extrême pour isoler le CO2 des autres gaz. Concrètement, cette innovation réside dans la mise en contact direct d’azote liquide avec les fumées industrielles qui forme des flocons de CO2. Cette technologie « permet aux industriels de leur laisser le temps de revoir en profondeur leur manière de produire tout en respectant les accords de Paris », commente la société dans un communiqué.
Outre la captation, Revcoo accompagne les industriels dans la revalorisation de CO2. Cette matière première peut répondre aux besoins de plusieurs secteurs comme la culture d’algues, la production de médicaments, ou encore combinée à l’hydrogène, celle-ci permet de synthétiser de nombreux hydrocarbures (éthanol, méthanol, syngas…).
Une nouvelle unité de production
Revcoo dispose d’une première unité installée sur une carrière de production de chaux d’une capacité de captation de 2 tonnes de CO2 par jour. Pour répondre à la forte demande des grands industriels du marché français et européen, la société mobilisera sa récente levée de fonds afin d’installer d’ici le premier semestre 2023 une seconde unité capable de capter 20 tonnes de CO2 par jour. « Afin de répondre aux multiples demandes des prospects, l’objectif est d’installer 40 unités sur des sites industriels d’ici 2025 », précise la société.
La cleantech continuera également d’améliorer sa solution pour industrialiser en 2026, de nouveaux modèles capables de capter encore beaucoup plus de CO2.