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24/09/2018

Racquinghem La grève est reconduite chez Imerys Toiture

Entamée mardi, cette grève est une première sur le site d’Imerys Toiture qui produit des tuiles à Racquinghem. Une vingtaine de personnes ont occupé l’entrée de l’usine mercredi et s’apprêtent à remettre ça.

Une vingtaine de salariés d’Imerys Toiture ont occupé les portes de l’usine, mercredi toute la journée.Une vingtaine de salariés d’Imerys Toiture ont occupé les portes de l’usine, mercredi toute la journée.

Le mouvement de grève entamé mardi 18 septembre, sur le site de l’usine Imerys Toiture, à Racquinghem, à la limite de Wardrecques, s’est poursuivi mercredi toute la journée et sera reconduit jeudi 20 septembre.

Une décision prise en fin d’après-midi, les salariés du site n’ayant pas eu de nouvelles de la Direction des ressources humaines d’Imerys Terre cuite (TC). Cette branche du groupe Imerys doit être vendue au mois d’octobre à un fonds d’investissement américain, Lone Star, pour un milliard d’euros.

Les salariés en grève – l’immense majorité des quarante permanents du site – estiment avoir droit à une participation pour avoir largement contribué à faire ce qu’Imerys TC est devenu aujourd’hui, «  un groupe qui s’est développé mondialement, aux 300 millions de chiffres d’affaires  », étaye Antonio Pereira, délégué syndical CFTC.

« Ce qui n’est pas négociable, c’est la prime de portage de profit »
Autres revendications, les salariés en grève souhaitent voir leurs salaires augmenter et le recours à l’intérim baisser. Mais ils sont prêts à les mettre en suspens, à condition que la première soit entendue. «  Ce qui n’est pas négociable, c’est la prime de portage de profit  », appuie Antonio Pereira. Cette prime représenterait 3 % du montant de la transaction, à savoir trois millions à répartir sur un millier de salariés, soit 3000 euros de prime par salarié.

Par ailleurs, cette vente à un fonds d’investissement américain inquiète. «  Ils nous ont dit qu’ils étaient avec nous pour quatre ans. L’avenir est hyper flou  », dénonce Antonio Pereira. À Racquinghem, la production est à l’arrêt et devrait le rester.

Source La Voix du Nord

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