Environnement. Les opposants au projet de carrières de la société Bouyer-Leroux partent à la rencontre des élus locaux et régionaux pour qu’ils se positionnent : pour ou contre...
L’association Non aux carrières et briquetteries en Bray organisait, samedi dernier, une réunion publique à Beaubec-la-Rosière. L’occasion pour ses dirigeants de faire le point sur leur action.
« Nous nous attachons en ce moment à prendre contact avec les élus, c’est un point important car ils sont décideurs directement ou indirectement... Nous avons une majorité d’élus qui ne se prononce pas sur ce dossier », commente le président de l’association, Christophe Marsille.
Les maires de Beaubec-la-Rosière et de Saint-Geneviève-en-Bray restent les seuls pour le moment à soutenir l’association. La revue de presse et les entretiens avec les élus ont été synthétisés par la secrétaire, Patricia Van Poulle, égratignant au passage Michel Lejeune, le maire de Forges-les-Eaux et conseiller départemental : « Il est pour le projet d’une briquetterie et contre la modernisation de la ligne Serqueux Gisors, cherchez l’erreur... »
« Aucun contact avec l’industriel »
Même constat concernant la position de Xavier Lefrançois, le maire de Neufchâtel-en-Bray, conseiller régional : « Dans les journaux, il laisse entendre qu’il serait favorable à la création d’un parc naturel régional, là où il ne prend aucune position pour le projet Bouyer-Leroux. »
De l’entretien avec le vice-président de la région Hubert Dejean de La Bâtie, il ressort le résumé suivant : « Pas de position précise... » Le prochain objectif de l’association est de rencontrer Nicolas Hulot, ministre de l’Environnement. Concernant l’actualité même du projet Bouyer-Leroux, Christophe Marsille explique qu’aucun contact n’existe entre l’industriel et les opposants. « Nous ne connaissons pas la date de l’enquête publique. Aujourd’hui, nous savons que le seul dossier déposé était celui de Roncherolles-en-Bray pour l’usine, mais cette option semble être levée puisqu’il y avait un problème de terrain humide. L’option B, c’est Sommery. »
85 hectares, ce serait le chiffre des acquisitions de terrain pour l’exploitation du projet Bouyer-Leroux, annoncé par la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer). Dans l’assemblée, certains agriculteurs s’indignent « que la Safer favorise Bouyer-Leroux par rapport aux agriculteurs dans la vente des terres ».
L’association compte faire appel à la commission d’accès aux documents administratifs pour en connaître les motifs.
Les opposants sont revenus sur leur inquiétude de voir les carrières transformées, à terme, en décharge. « Dans la région il y a possibilité d’enfouir les déchets ménagers, comme à Fresnoy-Folny et Bouyer-Leroux a l’autorisation d’enfouir des déchets depuis 1979 », ajoute Christophe Marsille.
Un cabinet d’avocats spécialisés
L’association a fait appel au cabinet d’avocats Huglo-Lepage (notre édition du 29 mai).
« C’est un cabinet en Europe reconnu pour la défense de l’environnement : il y a des enquêteurs, avec des avocats spécialisés dans différents domaines, agricole, Safer... Ce qui permet d’avoir un champ de vision plus important. Le cabinet a été sensible d’emblée à la perte des emplois dans le tourisme à cause du projet Bouyer-Leroux », explique Christophe Marsille, citant l’exemple d’une ferme pédagogique qui aurait renoncé à son projet en raison de l’éventualité de carrière.
« Nous attaquerons l’État s’il autorise l’ouverture. Nous sommes confiants, on se base sur des faits précis, on commence à recevoir des dons en plus des cotisations. On ne lâchera rien », ajoute le président. Des exemples de procédures réussies en justice, traitées par d’autres cabinets d’avocats que celui de Corinne Lepage, ont été évoqués, notamment à Sargé où une exploitation de carrière a été annulée par le tribunal administratif d’Orléans, ou encore à Saint-Laurent-la-Vernède.
Source Paris Normandie
L’association Non aux carrières et briquetteries en Bray organisait, samedi dernier, une réunion publique à Beaubec-la-Rosière. L’occasion pour ses dirigeants de faire le point sur leur action.
« Nous nous attachons en ce moment à prendre contact avec les élus, c’est un point important car ils sont décideurs directement ou indirectement... Nous avons une majorité d’élus qui ne se prononce pas sur ce dossier », commente le président de l’association, Christophe Marsille.
Les maires de Beaubec-la-Rosière et de Saint-Geneviève-en-Bray restent les seuls pour le moment à soutenir l’association. La revue de presse et les entretiens avec les élus ont été synthétisés par la secrétaire, Patricia Van Poulle, égratignant au passage Michel Lejeune, le maire de Forges-les-Eaux et conseiller départemental : « Il est pour le projet d’une briquetterie et contre la modernisation de la ligne Serqueux Gisors, cherchez l’erreur... »
« Aucun contact avec l’industriel »
Même constat concernant la position de Xavier Lefrançois, le maire de Neufchâtel-en-Bray, conseiller régional : « Dans les journaux, il laisse entendre qu’il serait favorable à la création d’un parc naturel régional, là où il ne prend aucune position pour le projet Bouyer-Leroux. »
De l’entretien avec le vice-président de la région Hubert Dejean de La Bâtie, il ressort le résumé suivant : « Pas de position précise... » Le prochain objectif de l’association est de rencontrer Nicolas Hulot, ministre de l’Environnement. Concernant l’actualité même du projet Bouyer-Leroux, Christophe Marsille explique qu’aucun contact n’existe entre l’industriel et les opposants. « Nous ne connaissons pas la date de l’enquête publique. Aujourd’hui, nous savons que le seul dossier déposé était celui de Roncherolles-en-Bray pour l’usine, mais cette option semble être levée puisqu’il y avait un problème de terrain humide. L’option B, c’est Sommery. »
85 hectares, ce serait le chiffre des acquisitions de terrain pour l’exploitation du projet Bouyer-Leroux, annoncé par la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer). Dans l’assemblée, certains agriculteurs s’indignent « que la Safer favorise Bouyer-Leroux par rapport aux agriculteurs dans la vente des terres ».
L’association compte faire appel à la commission d’accès aux documents administratifs pour en connaître les motifs.
Les opposants sont revenus sur leur inquiétude de voir les carrières transformées, à terme, en décharge. « Dans la région il y a possibilité d’enfouir les déchets ménagers, comme à Fresnoy-Folny et Bouyer-Leroux a l’autorisation d’enfouir des déchets depuis 1979 », ajoute Christophe Marsille.
Un cabinet d’avocats spécialisés
L’association a fait appel au cabinet d’avocats Huglo-Lepage (notre édition du 29 mai).
« C’est un cabinet en Europe reconnu pour la défense de l’environnement : il y a des enquêteurs, avec des avocats spécialisés dans différents domaines, agricole, Safer... Ce qui permet d’avoir un champ de vision plus important. Le cabinet a été sensible d’emblée à la perte des emplois dans le tourisme à cause du projet Bouyer-Leroux », explique Christophe Marsille, citant l’exemple d’une ferme pédagogique qui aurait renoncé à son projet en raison de l’éventualité de carrière.
« Nous attaquerons l’État s’il autorise l’ouverture. Nous sommes confiants, on se base sur des faits précis, on commence à recevoir des dons en plus des cotisations. On ne lâchera rien », ajoute le président. Des exemples de procédures réussies en justice, traitées par d’autres cabinets d’avocats que celui de Corinne Lepage, ont été évoqués, notamment à Sargé où une exploitation de carrière a été annulée par le tribunal administratif d’Orléans, ou encore à Saint-Laurent-la-Vernède.
Source Paris Normandie
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire