L’association Non aux carrières en Bray s’est attaché les services du cabinet d’avocats Huglo-Lepage, spécialisé dans le droit de l’environnement et dans lequel l’ancienne ministre de l’Environnement est associée.
« Nous voulons être prêts, le jour où l’enquête publique sera lancée », souligne Christophe Marsille, le président qui, depuis 2015, milite afin de contrecarrer les projets de l’entreprise Bouyer-Leroux en pays de Bray.
« Nous ne voulons pas attendre que l’industriel veuille bien nous faire connaître la réalité de son projet pour agir, poursuit-il. Le cabinet de Corinne Lepage va nous aider, avec une démarche professionnelle, à établir un plan d’action et à agir en justice le moment voulu.
« Bouyer-Leroux doit partir !
L’association revendique « plusieurs centaines d’adhérents, mais refuse d’en donner le nombre exact : « Nous avons en tout cas aujourd’hui, suffisamment d’argent, grâce aux cotisations et aux dons, pour faire cette démarche auprès de ce cabinet d’avocat réputé...
Autour de Sommery et de Sainte-Geneviève-en-Bray, épicentre de la contestation d’un projet qui étend ses ramifications également du côté de La Ferté-Saint-Samson, Mésangueville et d’Hodeng-Hodenger, les pancartes des opposants sont bien visibles devant de nombreuses habitations.
« Les gens sont inquiets, insiste Christophe Marsille. Des transactions immobilières ont échoué ces derniers mois quand les acheteurs ont appris l’existence de ce projet d’extraction d’argile et de briqueterie ; nous avons des témoignages en ce sens. Et ceux qui ont des projets susceptibles de générer des emplois en lien avec le tourisme, l’environnement ou l’agriculture, y renoncent...
L’association estime que les avocats ne seront pas, le moment venu, à court d’arguments pour saisir un tribunal : « Les préjudices sont là : nuisances provoquées par la poussière, nuisances sonores, destruction du paysage, pollution visuelle, destruction d’emplois directs et indirects en très grand nombre...
Les opposants, qui ont professionnalisé leur discours et leur communication, sans doute sur les conseils de leurs nouveaux avocats, multiplient également les contacts auprès des élus et des décideurs. « Alors qu’il est question de créer un parc naturel régional en pays de Bray, ce projet apparaît à contre-courant...
Les anti-carrières martèlent leur détermination, il n’est pas question pour eux de compromis : « La seule issue, c’est le retrait du projet de Bouyer-Leroux, qu’ils quittent le pays de Bray !
En attendant, Non aux carrières en Bray organise une réunion publique d’information le samedi 24 juin à 18 h 30 dans la salle communale de Beaubec-la-Rosière. « Nous ferons le point sur notre action, conclut Christophe Marsille."
Source Paris Normandie
« Nous voulons être prêts, le jour où l’enquête publique sera lancée », souligne Christophe Marsille, le président qui, depuis 2015, milite afin de contrecarrer les projets de l’entreprise Bouyer-Leroux en pays de Bray.
« Nous ne voulons pas attendre que l’industriel veuille bien nous faire connaître la réalité de son projet pour agir, poursuit-il. Le cabinet de Corinne Lepage va nous aider, avec une démarche professionnelle, à établir un plan d’action et à agir en justice le moment voulu.
« Bouyer-Leroux doit partir !
L’association revendique « plusieurs centaines d’adhérents, mais refuse d’en donner le nombre exact : « Nous avons en tout cas aujourd’hui, suffisamment d’argent, grâce aux cotisations et aux dons, pour faire cette démarche auprès de ce cabinet d’avocat réputé...
Autour de Sommery et de Sainte-Geneviève-en-Bray, épicentre de la contestation d’un projet qui étend ses ramifications également du côté de La Ferté-Saint-Samson, Mésangueville et d’Hodeng-Hodenger, les pancartes des opposants sont bien visibles devant de nombreuses habitations.
« Les gens sont inquiets, insiste Christophe Marsille. Des transactions immobilières ont échoué ces derniers mois quand les acheteurs ont appris l’existence de ce projet d’extraction d’argile et de briqueterie ; nous avons des témoignages en ce sens. Et ceux qui ont des projets susceptibles de générer des emplois en lien avec le tourisme, l’environnement ou l’agriculture, y renoncent...
L’association estime que les avocats ne seront pas, le moment venu, à court d’arguments pour saisir un tribunal : « Les préjudices sont là : nuisances provoquées par la poussière, nuisances sonores, destruction du paysage, pollution visuelle, destruction d’emplois directs et indirects en très grand nombre...
Les opposants, qui ont professionnalisé leur discours et leur communication, sans doute sur les conseils de leurs nouveaux avocats, multiplient également les contacts auprès des élus et des décideurs. « Alors qu’il est question de créer un parc naturel régional en pays de Bray, ce projet apparaît à contre-courant...
Les anti-carrières martèlent leur détermination, il n’est pas question pour eux de compromis : « La seule issue, c’est le retrait du projet de Bouyer-Leroux, qu’ils quittent le pays de Bray !
En attendant, Non aux carrières en Bray organise une réunion publique d’information le samedi 24 juin à 18 h 30 dans la salle communale de Beaubec-la-Rosière. « Nous ferons le point sur notre action, conclut Christophe Marsille."
Source Paris Normandie
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