C'est la rentrée aussi pour l'association de sauvegarde de la forêt de Malpaire, toujours mobilisée contre le projet de carrière à Précigné.
« Aujourd’hui, nous voulons procéder par les moyens les plus courtois et les plus légaux pour faire entendre notre position. Nous sommes sages mais bien déterminés ». Hubert Guillais avait donné rendez-vous aux opposants au projet de carrière, au cœur de la forêt de Malpaire, à quelques dizaines de mètres du site du projet, vendredi 2 septembre, à Précigné. Une cinquantaine a répondu présent. Hubert Guillais, président de l’association de sauvegarde de la forêt de Malpaire, leur a présenté un compte rendu précis de l’avancement des actions pour contrer le projet.
« Rien n’a changé à commencer par notre détermination »
« Rien n’a changé, à commencer par la détermination de l’association à lutter contre le projet. C’est rentable de vendre l’argile mais ça l’est encore plus de vendre un trou pour enfouir les matériaux inertes », lance-il.
« Depuis trois mois, j’ai rencontré le Ministre de la Forêt, M. Le Foll. Il a été attentif à nos arguments. J’en ai parlé à Marc Joulaud, maire de Sablé, en lui disant que je n’avais pas compris que la ville de Sablé donne un avis favorable ».
Il a aussi vu Dominique Le Méner, président du conseil départemental.
« Il a proposé d’organiser une réunion en mairie de Sablé, avec Marc Joulaud, pour peser les avantages et les inconvénients ».
La pierre angulaire de la lutte des opposants : la Préfète qui décidera de donner ou non le feu vert pour les carrières de Précigné. « Elle m’a appelé jeudi et j’ai eu un échange très long avec elle. Elle voulait entendre nos arguments ». Hubert Guillais a décroché un rendez-vous avec la représentante de l’Etat dans le département, le 19 septembre.
Outre la sauvegarde d’espèces menacées et des zones humides de la forêt, Hubert Guillais mettra en avant la trame verte. « C’est une directive européenne qui s’impose à tous les maires. On ne peut pas couper une forêt millénaire qui s’étend sur 40 km au nord et autant au sud, des portes d’Angers jusqu’à Parcé ».
Dans les actions à venir : le lancement d’une pétition en ligne. « On parcourt aussi la campagne pour faire signer sur la carte tous les gens qui sont contre ».
Source Les Nouvellesdesablé par Julie Hurisse
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