Selon un nouveau docteur en Sciences de l’environnement de l’UQAT, les résidus de certaines mines pourraient être employés dans la fabrication de briques cuites.
Dans sa soutenance de thèse, réalisée en cotutelle avec l’Université Cadi Ayyad à Marrakech au Maroc, Yassine Taha a démontré la possibilité de figer les éléments polluants des rejets de calamine et les stériles de charbon lorsqu’ils sont cuits à une température variant de 900 à 1100 degrés Celsius. Ceux-ci pourraient ensuite être employés comme substituts à l’argile naturelle dans la fabrication de briques cuites.
Si la calamine et le charbon ne sont pas des minéraux exploités au Québec, les résultats des travaux de M. Taha ouvrent quand même des perspectives intéressantes dans la valorisation des résidus miniers.
«Des briques pourront être fabriquées en substituant jusqu’à 30 % de l’argile naturelle par les rejets de calamine et jusqu’à 100 % par les stériles de charbon. Il s’agit d’une solution environnementale prometteuse pour un pays comme le Maroc. Non seulement elle réduit les quantités de rejets miniers, mais elle préserve aussi les ressources naturelles non renouvelables telles que l’argile et le sable, qui sont exploitées intensivement dans la construction», a exposé Yassine Taha.
Source La Frrontière
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