Vincent Tignon du Gaëc de la Minée (production de porcs), Christophe et François Augereau du Gaëc Lactajou (vaches laitières), représentent les deux exploitations saint-légoises associées au projet de méthanisation qui en compte 27.
Source Ouest France
A La Séguinière, le projet d'unité de méthanisation de matières organiques Bio-Méthane-Seg est en bonne voie. Il est porté par vingt-sept exploitations.
Exploitants sur Saint-Léger-sous-Cholet, Christophe Augereau du Gaëc Lactajou et Vincent Tignon, du Gaec de la Minée, ainsi que Christian Chupin, exploitant à La Séguinière, trois des dirigeants du projet Bio-Méthane-Seg ont exposé leur projet au conseil municipal. Il s'agit d'une unité de production de biogaz. Une énergie verte produite par la méthanisation des effluents d'élevage (déjections animales). « Le projet porté par 27 exploitations touche une quarantaine d'agriculteurs sur un rayon de dix kilomètres », explique Christian Chupin.
L'unité de méthanisation sera alimentée par 54 000 tonnes de déjections animales par an (toutes les productions sont concernées : viandes, lait, porc, volaille) et produira 1 280 000 m3 de gaz/an injectés sur le réseau. Soit l'équivalent des besoins en chauffage d'environ 700 foyers. La collecte des matières se fera par camions « dans des proportions très inférieures au trafic de la briqueterie » assurent les agriculteurs. Tout comme la restitution des résidus restants (appelés digestats) après méthénisation. Ils seront répandus comme engrais dans les exploitations participantes « il n'y a aucune perte sur le plan nutritif ».
Environnement et économie
L'unité fonctionnera en flux tendu. « Il n'y aura pas de stockage de fumier sur site, car la matière stockée perd de son pouvoir de méthanisation », soulignent les exploitants. Pas de nuisance olfactive non plus, « tout le bâtiment est équipé de filtres capteurs d'odeurs ».
Bio-Méthane-Seg sera implantée près de la briqueterie Bouyer-Leroux sur une parcelle de trois hectares au carrefour des routes de Saint-Léger et de Saint-Macaire.
Les agriculteurs voient de multiples objectifs dans ce projet : environnemental, sociétal, stratégique et économique. Ils seront en effet producteurs d'énergie renouvelable en diminuant la dépendance en énergie fossile tout en procurant une diversification de leur activité devant l'instabilité des filières agricoles. « On veut pérenniser nos exploitations », insiste Christian Chupin.
Le projet pourrait démarrer en septembre pour une production à l'été 2017. Avec trois emplois nouveaux à la clé (deux chauffeurs, un gestionnaire de site). D'un coût de 6,5 millions d'euros, il bénéficie d'une subvention de 20 % de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Adem). L'agence de l'eau Loire & Bretagne a également été sollicitée « par rapport à la résorption du phosphore ».
Source Ouest France
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