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20/06/2016

Bouyer Leroux - Briqueterie Sommery. « Le projet demande du temps »

Briqueterie Sommery. « Le projet demande du temps »
Sommery est, depuis trois ans, prise entre deux feux. Elle n'est , exploitant de carrières d'argile et usines de briques. Son représentant avoue que c'est un projet qui demande du temps. Une carrière de Bouyer-Leroux en Loire-Atlantique (44).
« On est dans un pays d’argile. Il suffit de regarder les maisons. Elles sont faites de briques », reconnaît Colette Bertrand, maire de Sommery.
« On est dans la phase d’étude »
Citoyens, mairies ou association « Non aux carrières et briqueteries » sont actuellement dans l’incertitude quant à l’avancée du projet. « Il n’y a aucune décision prise pour le moment. Nous n’avons plus vraiment de nouvelles. Leur dernier courrier remonte à un an. Il stipulait que l’entreprise s’engageait à ne pas enfouir les déchets. Si on peut leur faire un reproche, c’est ce manque d’information. Mais on ne leur court pas après non plus », raconte Colette Bertrand.
Contacté à ce sujet, Benoît Touzelet, directeur technique chez Bouyer-Leroux explique : « De notre côté, nous n’avons pas beaucoup avancé sur Sainte-Geneviève et Sommery. Nous sommes en discussion avec des propriétaires de terrains et de maisons, ainsi qu’avec la Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (SAFER).
Il précise : On est dans l’analyse économique. Nous faisons des études pour voir si le projet est viable. Nous sommes dans la phase d’estimation des coûts ».
« Ce n’est pas décourageant »
Concernant le manque d’information, il répond : « Nous donnons des informations, lorsque nous en avons. Les gens ne se rendent pas compte mais c’est un projet qui demande du temps. Il y a tout à faire, installer l’usine, mettre en place l’exploitation des carrières ». Devant la lenteur et la fronde de certains riverains, il rétorque : « Ce n’est pas décourageant, cela fait partie du processus ».
La commune de Sommery, comme beaucoup d’autres concernées, n’est pas défavorable à l’arrivée d’une nouvelle entreprise, qui créerait du travail et pourrait redynamiser la région.
Elle est également consciente de l’opposition de certains riverains qui « ne veulent pas de trous, des rotations de camions jour et nuit et de la poussière d’argile », avoue le maire de Sommery.
Elle est cependant intransigeante sur la manière de faire : « Pourquoi pas accueillir cette entreprise, mais pas à n’importe quel prix et n’importe comment. Cela doit se décider autour d’une table et nous devons être vigilant ».
Source Le Réveil de Neufchatel par Anais Grammatico

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