Pour encourager les couvreurs à développer l'isolation par l'extérieur dans leur activité, la FFTB (Fédération Française des Tuiles et des Briques) leur propose une brochure en six arguments rappelant les avantages de ce type de travaux.
Source Batiactu
"Le toit est votre territoire. Tirez la couverture à vous !". S'appuyant sur des arguments forts, la Fédération Française des Tuiles et des Briques souhaite inciter les couvreurs à promouvoir l'isolation thermique par l'extérieur auprès de leurs clients. Selon une étude de l'Ademe et Etude Open, les travaux de rénovation énergétique ont enregistré une croissance de plus de 10% sur les 5 dernières années. Soutenus par des politiques publiques favorables (crédits d'impôts, TVA à taux réduit...), les artisans du bâtiment ont de réelles opportunités pour doper leur activité. Et en particulier du côté des ITTE (Isolation Thermique de la Toiture par l'Extérieur), un marché qui a le vent en poupe, comme le souligne la FFTB. "Avec un total de 16 millions de toits peu ou mal isolés, ce sont plus de 30 années de chantiers assurés à ceux qui sauront en profiter".
La légitimité des couvreurs
Pour encourager à développer ce type d'isolation, la Fédération mène actuellement une campagne d'e-mailing à destination de 10.000 couvreurs ciblés. Une brochure rappelle en six arguments l'intérêt de recourir à l'isolation par l'extérieur. Outre le gain de temps et le faible encombrement du chantier, l'isolation de la toiture permet de lutter contre les déperditions d'énergie, de supprimer les ponts thermiques ou encore de préserver la charpente et les poutres apparentes. Mais cette technique représente néanmoins un coût supplémentaire par rapport à une simple réfection de toiture, note la FFTB. L'ITTE concerne principalement les projets de rénovation moyens et haut de gamme et les bâtiments anciens.
"Le couvreur est le plus légitime pour mener ce travail d'isolation de manière qualitative. Or nous constations nous les industriels de la tuile terre cuite, que sur le terrain les artisans, les petites structures ont du mal à sortir de leur travail quotidien pour obtenir la nécessaire mention RGE (Reconnu Garant de l'Environnement) et aller vers ces chantiers à haute valeur ajoutée. Mais s'ils ne le font pas, d'autres le feront à leur place et c'est toute la profession qui peut se décrédibiliser", a commenté Christophe Lagrange, en charge du groupe de travail "Isolation" au sein de la Fédération.
En France, la filière terre cuite comprend 90 sociétés (groupes industriels, entreprises nationales et régionales), 140 usines et plus de 5.000 salariés.
Source Batiactu
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