« Aujourd'hui Stradal appartient au
groupe européen CRH, tout comme Marlux », explique Dominique Guyot, directeur du site arthonnais. « L'activité de Stradal se décompose en trois secteurs. L'activité paysage comme ici, l'activité VRD génie civil, et des activités spécialisées avec des infrastructures ferroviaires, du funéraire... », résume le directeur. « Nous, on vend du charme, du rêve, avec comme clients finaux les particuliers. Les autres usines vendent de la technique à des collectivités locales ». Dans un souci de simplification, sous le nom de Marlux, sera regroupé l'ensemble de l'activité paysage. Un changement qui concerne neuf usines, sur la quarantaine en France sous le nom Stradal.60 emplois rattachés au site arthonnais
Ce changement ne va pas perturber le personnel, dont le transfert des contrats de travail va se faire automatiquement, avec la même convention collective. Il en est de même des fournisseurs et clients, prévenus en amont. « C'est plus la population locale qui va être surprise », indique Dominique Guyot. « L'histoire d'Arthon et du béton a débuté après guerre, avec Auguste Moreau, qui a commencé à produire des parpaings ». Au fil des ans, l'usine s'est agrandie, avec la fabrication de buses, bordures...
« Le nom Stradal est apparu en 1982, avec la création du deuxième site, ici, au Grand Houx. Stradal signifie, Société des terres rouges arthonnaises de dalles », précise le directeur. En 1989, le groupe Moreau vend ses deux usines arthonnaises au Ciments Français. Les deux sites passeront sous le giron de CRH en 2005.
Aujourd'hui, sur plus de 5 ha, le site comprend une plate-forme de stockage pour le Grand-Ouest, ainsi qu'une usine de production où 55 000 tonnes de produits sont fabriquées chaque année. « 60 personnes sont rattachées au site arthonnais, dont 40 à l'usine », souligne le directeur. Du personnel principalement d'Arthon et des communes limitrophes, et qui chaque jour met son savoir-faire, afin de poursuivre une belle histoire débutée après guerre.
Source Ouest France
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